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Europe - Page 20

  • Routine

    La nouvelle résolution du Parlement européen contre la Pologne, jeudi, est passée inaperçue… Trop c’est trop, sans doute. Elle était intitulée « Premier anniversaire de l’interdiction de fait de l’avortement en Pologne », et cette nouvelle condamnation du pays qui ne veut pas tuer ses enfants a été adoptée par 373 voix pour, 124 contre et 55 abstentions.

    Cette horrible majorité de députés européens, qui savent pertinemment que l’Union européenne n’a aucune compétence en ce domaine, exhorte une nouvelle fois le gouvernement polonais « à garantir rapidement et pleinement l’accès à des services d’avortement sûrs, légaux et gratuits pour toutes les femmes ».

    Et puisque le gouvernement polonais, le Parlement polonais et le peuple polonais refusent obstinément de leur obéir, ils appellent les États membres « à coopérer plus efficacement pour faciliter l’accès transfrontalier à l’avortement, en permettant par exemple aux femmes polonaises d’accéder à un avortement gratuit et sûr dans d’autres systèmes de santé nationaux ».

    Comme si les Polonaises qui veulent tuer leur bébé les avaient attendus pour aller chez les avortueurs allemands…

  • La navette

    Le navire Sea Eye 4 a débarqué hier en Sicile plus de 800 « migrants ».

    Le navire Ocean Viking de SOS Méditerranée a récupéré 45 puis 94 « migrants » dans la seule matinée d’aujourd’hui.

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    D’autre part on apprend que Open arms a un nouveau navire, quatre fois plus grand que le précédent : il y a au moins 300 places, et 26 lits hospitaliers, et 31 membres d’équipage. Le bateau a été acheté par un « philanthrope argentin », Enrique Piñeyro.

    Médecins sans frontières a également un nouveau bateau, et « Mediterranea saving humans » va lancer le Mare Ionio 2.

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    Tous ces bateaux vont ramasser des « migrants » sur la côte libyenne. Ils vont aux limites des eaux territoriales, où les passeurs savent que ces bateaux ratissent.

    Ce sont purement et simplement des entreprises de transports de voyageurs, à cela près que les voyageurs voyagent gratuitement, et sont accueillis en Europe alors qu’ils n’y ont aucun droit.

    Il est donc parfaitement hypocrite de prétendre qu’on lutte contre l’immigration clandestine quand on laisse faire, et qu’on promeut, ce genre d’entreprises. Pire encore, il est clair que les « sauveteurs » sont en liaison avec les passeurs (qui font payer 13.000€ chacun des si pauvres réfugiés), autrement dit avec des réseaux criminels.

    Subsidiairement, l’immense majorité des « migrants » « sauvés » par ces bateaux sont musulmans.

    Il s’agit donc d’entreprises du Grand Remplacement, financées par des gens qui mettent leur fortune au service de l’invasion et de la destruction de l’Europe (chaque journée en mer du seul Ocean Viking coûte 14.000 €.). C’est purement satanique. Avec la bénédiction du pape qui en voudrait davantage encore.

  • L’Europe islamique

    Une campagne conjointe de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe a fait scandale, et l’on nous affirme qu’elle a été « retirée ». Et cela grâce au gouvernement français, précise sans rire Sarah El Haïry, qui est paraît-il « secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse ».

    C’est une campagne « #wecan4hrs » qui affirme tranquillement que « la liberté est dans le hijab ». Les islamistes n’osaient pas en rêver, le Conseil de l’Europe et l’UE l’ont fait. Aux frais du contribuable européen.

    Maintenant, des islamistes disent ouvertement que les campagnes #wecan4hrs sont le fait de « femmes musulmanes ». Ce n’est d’ailleurs peut-être pas faux, mais officiellement il s’agit bien du Conseil de l’Europe.

    (WE CAN for human rights speech, reprenant le slogan We can d’Obama veut dire, en ce qu’on aurait appelé autrefois du petit nègre : « nous pouvons pour les paroles de droits de l’homme »)

    La campagne a été retirée… de Twitter. A moins de considérer qu’il n’y a aucune forme de communication en dehors de Twitter, c’est un mensonge de dire qu’elle a été retirée. Les photos ci-dessous sont prises, à l’instant, du site du Conseil de l’Europe :

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  • Les acharnés

    Le Parlement européen a saisi aujourd’hui la Cour de Justice de l’UE pour faire condamner… la Commission européenne. Parce que celle-ci n’a toujours pas appliqué le règlement européen sur la conditionnalité des versements au respect de l’état de droit.

    Le fameux règlement, adopté en janvier 2021, est très en retrait de ce que voulait le Parlement européen. Toutefois la Pologne et la Hongrie ont introduit un recours devant la Cour de Justice de l’UE pour le faire annuler. Et les autres Etats membres ont décidé d’attendre l’arrêt de la Cour pour agir.

    Mais si la Cour doit s’occuper de la plainte du Parlement, ça retardera d’autant son jugement sur le règlement de conditionnalité…

  • Vaclav Klaus !

    L’ancien président tchèque Vaclav Klaus est toujours là, et toujours aussi pertinent (et impertinent). Il vient de publier un excellent texte en défense de la Pologne. Extraits :

    La Cour constitutionnelle polonaise a jugé que certaines parties des traités de l’UE « ne sont pas compatibles avec la Constitution de la République de Pologne » et a ajouté que la Constitution polonaise primait sur les lois européennes. Ce n’est peut-être pas une déclaration populaire à Bruxelles, mais c’est l’opinion d’un organe constitutionnel légitime d’un État membre de l’UE et personne n’a le droit de lui manquer de respect. Pas même un fonctionnaire de la Commission européenne comme Mme von der Leyen.

    Mme von der Leyen proclame que la Commission européenne doit protéger les citoyens de l’Union et entend le faire. Nous sommes nous aussi citoyens d’un État membre de l’UE, mais nous ne nous sentons pas menacés par la décision de la Cour constitutionnelle polonaise. Personne n’a à nous en protéger. Au contraire, nous ressentons le besoin de nous « protéger » de l’affaiblissement de la souveraineté des États membres de l’UE.

    Il est de notre devoir, à nous Tchèques, dans notre propre intérêt, de soutenir les Polonais dans cette affaire.

  • La dictature de l’UE

    La Cour de Justice de l’UE condamne la Pologne à une astreinte d’un million d’euros par jour (sic) pour ne pas avoir supprimé la chambre disciplinaire de sa Cour suprême.

    Le Premier ministre Morawiecki ne plaisantait pas quand il disait hier à propos de la demande de la Commission européenne, désormais avalisée par la CJUE à sa botte, que la discussion se déroulait « avec un pistolet braqué sur la tempe ».

  • Leur Europe

    Le Parlement européen a adopté hier par une très large majorité : 502 contre 153, une résolution encore plus extrémiste que les autres contre la Pologne.

    Cette fois, ces députés exigent « des procédures d’infraction » (au pluriel…) « en ce qui concerne la législation sur la “Cour constitutionnelle” illégitime, sa composition illégale et son rôle pour ce qui est d’empêcher l’exécution des arrêts de la CJUE ».

    Au nom de l’état de droit, ils osent affirmer que la cour constitutionnelle d’un Etat membre, constituée selon les règles de cet Etat, est illégitime et illégale… En vertu de quoi il faut punir cet Etat…

    Ubu dépasse Ubu.

    Ce qui est d’ailleurs souligné par le fait que ce matin le Conseil européen s’est réuni sur le même sujet et qu’au terme de deux heures de discussion aucune décision n’a été prise sur les six demandes « d’urgence » du Parlement européen…

    Parce que de plus en plus de gouvernements jugent qu’il est préférable de se calmer, y compris le gouvernement français, qui fait donc le contraire de ce que vote son groupe au Parlement…

  • Eurosceptiques

    Lu sur Euractiv :

    La Roumanie connaît une augmentation massive de l’euroscepticisme. Plus de deux tiers des citoyens roumains estiment que le pays doit défendre ses intérêts s’ils vont à l’encontre des règles de l’UE, même si cela implique de quitter l’Union, selon un récent sondage. Environ un quart des personnes interrogées pensent qu’une sortie de l’UE n’affecterait pas les intérêts nationaux.

  • Et toc

    Au menu du sommet des ministres de la Justice de l’UE, jeudi, il y avait notamment l’approbation des Conclusions de la stratégie de l’UE sur les droits de l’enfant. Ce devait être une simple formalité, la « stratégie » en question ayant déjà été « adoptée » par la Commission le 24 mars dernier. Mais la Pologne et la Hongrie ont refusé de parafer le document. Et la « stratégie » est en panne.

    La raison est qu’il y est fait plusieurs fois mention des droits des « personnes LGBTIQ », et notamment des « enfants LGBTIQ » qui « pourraient avoir des besoins spécifiques en matière de santé mentale et physique qui nécessitent un traitement approprié ».

  • Ils l’ont fait !

    La décision de la Cour constitutionnelle de Pologne avait été plusieurs fois reportée. Elle a été finalement publiée hier, 7 octobre, jour de la fête du Rosaire, anniversaire de la bataille de Lépante. Dans un arrêt véritablement historique, la Cour établit que plusieurs articles du traité de l’UE sont incompatibles avec la Constitution polonaise (sous-entendu : c’est la Constitution polonaise qui prime) et que de multiples décisions de la Cour de Justice de l’UE sont incompatibles avec la législation polonaise. Les institutions européennes ne doivent pas agir au-delà du champ de leurs compétences. C’est particulièrement le cas pour la réforme judiciaire qui fait l’objet du débat : « Parmi les compétences transférées par la Pologne à l’UE, il n’y a aucune compétence liée à la création, à l’organisation ou au système du pouvoir judiciaire. » Ce qui est indiscutable. Donc « la tentative d’ingérence de la Cour de justice de l’Union européenne dans le système judiciaire polonais viole le principe de la primauté de la Constitution polonaise. »

    Le porte-parole du gouvernement, Piotr Muller, constatant avec satisfaction que l’arrêt confirmait « la primauté du droit constitutionnel sur les autres sources de droit », a souligné que cette décision « n'affecte pas les domaines dans lesquels l'UE a des compétences déléguées dans les traités », tels que les règles de concurrence, le commerce et la protection des consommateurs.

    La Commission européenne a répété son mantra : « Le droit communautaire prime sur le droit national, y compris les dispositions constitutionnelles ». Et elle a martelé : « Tous les arrêts de la Cour européenne de justice sont contraignants pour les autorités de tous les États membres, y compris les tribunaux nationaux. » Le commissaire Didier Reynders a déclaré que l'UE « utilisera tous les outils» à sa disposition pour protéger la primauté du droit européen qui se trouve « au cœur de l'Union ».

    Au cœur de l’Union ? C’est quand même curieux, quelque chose qui est au cœur, mais qui ne figure nulle part dans les traités…

    « C’est une attaque contre l’UE », a vitupéré le petit Clément Beaune qui est parait-il la voix de la France en la matière.

    Non, ce n’est pas une attaque contre l’UE, c’est une tentative de remise en ordre, pour une UE qui respecte les souverainetés nationales. Dans le respect du traité tel qu’il est.

    On notera le courage des dirigeants polonais. Car ils prennent cette décision, dont on parlait depuis longtemps, alors que la Commission européenne n’a pas encore approuvé le plan de relance pour la Pologne, explicitement à cause de l’affaire des réformes judiciaires. (Ce qui est évidemment illégal et illégitime, puisqu’il n’y a pas de lien entre les deux questions.)

    Or, bien que les dirigeants polonais n’aient a priori aucune intention de sortir de l’UE, il va de soi que si la Commission européenne et la CJUE continuent leurs attaques et leurs condamnations et si la Pologne ne bénéficie plus en rien de l’UE, le Polexit deviendra la seule solution.