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Europe - Page 14

  • Routine

    Pendant qu’on entretient la guerre ailleurs, la persécution continue dans l’UE.

    Le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a annoncé que le commissaire au Budget Johannes Hahn a été chargé d'envoyer une « notification écrite » à la Hongrie, dans le cadre de la première procédure conditionnant le versement de fonds européens au respect des principes de l'État de droit.

    C’est ce qui avait annoncé par Ursule devant un Parlement européen en délire le 5 avril, conformément à l’ukase du dit Parlement, qui datait du 11 mars (et incluait la Pologne).

  • Une balle dans le pied

    A en croire la propagande médiatique française et européenne, la question de l’embargo sur le gaz et le pétrole russes est quasiment réglée. Poutine ne va plus avoir un sou.

    Mais jeudi Janet Yellen, ministre de l’Economie américaine, déclarait : « Un embargo européen ferait clairement grimper les prix mondiaux du pétrole, il aurait un impact dommageable sur l'Europe et d'autres parties du monde. De manière paradoxale, l'embargo aurait en fait très peu d'impact négatif sur la Russie, car si la Russie venait à moins exporter, le prix qu'elle obtiendrait de ses exportations augmenterait.  »

    Le même jour, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, disait :

    « Pour autant que je sache, il n’y a actuellement aucune proposition sur la table concernant le pétrole et le gaz. Il y a beaucoup de considérations, beaucoup de propositions qui sont étudiées (...) Aucune de ces propositions n’a recueilli l’unanimité requise. »

    Hier Bruno Le Maire continuait de claironner :

    « Ce qui est aujourd'hui sur la table, c'est l'interdiction d'importation de pétrole venu de Russie. C'est pour moi plus une affaire de semaines que de mois. »

    C’est celui qui avait déclaré la guerre économique à Poutine… Il est vrai que Macron lui-même avait annoncé que le rouble s’était effondré en raison de la faillite de l’économie russe en raison des sanctions, alors que le rouble devenait la devise la plus forte…

  • Curieux

    Un résultat étonnant du dernier « eurobaromètre », le sondage officiel des institutions de l’UE qui mesure le degré d’adhésion des peuples à la « construction européenne ». Alors que le Luxembourg est considéré comme le pays le plus européiste, voici que 34% des « résidents » dans le Grand-Duché considèrent que le pays ferait mieux face à l’avenir en étant en dehors de l’UE.

    Comme le remarque en titre le quotidien L’essentiel, « un résident sur trois voudrait sortir le Luxembourg de l’UE ». Et même un peu plus. Surtout, c’est 9 points de plus que la dernière fois (été 2021).

  • Mauvais perdants

    Alors que Viktor Orbán a une fois de plus largement gagné les élections (et cette fois contre la coalition de ses principaux opposants et leurs soutiens dans toute l’Europe, et avec la garantie des observateurs de l’OSCE), Ursule déclare devant le Parlement européen, sous les applaudissements des veaux, qu’elle va envoyer la lettre de « mise en demeure » qui déclenche le processus qui permet de suspendre le versement de fonds européens en cas de « violation des principes de l'État de droit ». Orbán peut être fier : c’est une première.

  • Une bonne nouvelle

    Le Fidesz, parti de Viktor Orban, a remporté les élections malgré la coalition hétéroclite (six partis de l’extrême gauche à l’extrême droite) qui était censée les gagner (et l’on avait pris soin de mettre en tête de liste un conservateur pro-famille etc.). On espérait aussi que la proximité d’Orban avec Poutine allait parachever sa chute. C’est le contraire qui s’est passé. D’après les résultats provisoires, Orban devrait conserver les deux tiers des sièges. A noter que, puisque la Hongrie est une épouvantable dictature, 200 observateurs de l’OSCE avaient été envoyés, pour la première fois, pour surveiller le scrutin. Cette humiliation dérisoire a le mérite de faire en sorte que personne ne peut mettre en doute le résultat…

    Et c’est une grande défait pour Ursule, Soros, Jobidon et consorts.

    Comme un bonheur n’arrive jamais seul, on apprend aussi la victoire, apparemment écrasante (près de 60% des voix) du président serbe Aleksandar Vučić. Encore un qui devait pâtir de sa proximité avec le Kremlin…

  • Pologne

    Au moment où j’écris, cela 24 heures qu’est arrivée en France la nouvelle que le Tribunal constitutionnel polonais concluait une nouvelle fois à une incompatibilité partielle entre la Convention européenne des droits de l’homme et la Constitution polonaise.

    L'article 6 de la Convention est incompatible avec la Constitution polonaise dans la mesure où « il permet à la Cour européenne des droits de l'homme ou aux tribunaux nationaux de ne pas tenir compte des dispositions constitutionnelles, des statuts et des jugements du Tribunal constitutionnel polonais ».

    C’était déjà ce que le Tribunal constitutionnel avait jugé, dans une affaire similaire, en novembre dernier.

    Alors cela avait suscité une indignation générale. Car ne pas reconnaître l’autorité suprême et absolue de la Convention européenne des droits de l’homme est un blasphème contre les « valeurs qui sont les nôtres ».

    « Le jugement rendu aujourd’hui par le Tribunal constitutionnel polonais est sans précédent et suscite de sérieuses inquiétudes », avait déclaré la Cour européenne des droits de l’homme le 24 novembre.

    Est-ce parce que celui du 10 mars a un précédent qu’il ne suscite pas de sérieuses inquiétudes ? En tout cas, 24 heures après, il n’y a toujours pas de communiqué de la Cour européenne, ni aucune réaction d’aucune sorte de quelque personnalité européenne que ce soit. Il est vrai que les sites européistes (EUobserver, Euractiv, Euronews) n’ont même pas signalé le jugement du Tribunal polonais. Serait-ce un miracle de la guerre en Ukraine ? Il ne faut pas faire de vagues avec la Pologne qui est ces jours-ci si soudée à l’UE ?

    Mais le Parlement européen continue sa routine comme si de rien n’était : il vient de voter massivement, ce jour, une résolution appelant la Commission européenne a mettre en œuvre sans délai le blocage des fonds européens à destination des pays qui ne respectent pas « l’état de droit », nommément la Pologne et la Hongrie…

    La Cour européenne des droits de l'homme continue de même : mardi, elle a annoncé une nouvelle relative au pouvoir judiciaire en Pologne. Audience le 15 mars.

  • Ursule s’en va-t-en guerre

    « Nous allons interdire dans l'UE la machine médiatique du Kremlin. Les médias d'État Russia Today (RT) et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union. »

    Ainsi parlait hier Ursule, chef de l’Europe unie. Cette même Ursule qui n’a que « l’état de droit » à la bouche pour condamner en permanence la Pologne ou la Hongrie, donnait un exemple spectaculaire de violation de l’état de droit.

    Car il n’entre absolument pas dans ses fonctions de présidente de la Commission européenne d’interdire quelque média que ce soit.

    Et il va être intéressant de voir ce que Macron va sortir de sa manche pour interdire un média français qui emploie cent journalistes français titulaires de la carte de presse française et qui n’a jamais eu le moindre ennui judiciaire malgré les lois liberticides en vigueur.

    On remarquera surtout les derniers mots de la sortie d’Ursule : « pour semer la division dans notre Union ».

    Voilà un exemple particulièrement clair de la dictature de l’UE. L’information doit être à sens unique. Et strictement unitaire. Les médias n’ont pas le droit de donner des opinions divergentes. Les médias qui ne répercuteraient pas fidèlement la propagande de la pensée unique totalitaire dirigée de Bruxelles doivent être interdits.

    En ce qui me concerne je regarde tous les jours le fil de RT. On y trouve comme sur les autres fils des dépêches de l’AFP, mais aussi des informations qu’on ne trouve pas ailleurs, et aussi des papiers qui reflètent l’opinion du Kremlin. Et c’est précisément ce qui est intéressant, même et surtout quand c’est quelque peu « asymétrique » par rapport à nos façons de raisonner.

  • Le petit grand frère

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    Les eurocrates étaient vexés hier parce que Viktor Orban n’était pas au sommet de crise sur l’effroyable invasion de l’Ukraine par les chars russes (ah non, en fait elle a été encore retardée). Il avait demandé à son homologue polonais de le représenter, parce que lui il devait accueillir Jair Bolsonaro, qui passait à Budapest après avoir rencontré Vladimir Poutine, et avoir fait scandale aussi par cette réception en grande pompe à Moscou alors que les chars russes envahissent l’Ukraine.

    Orban et Bolsonaro ont signé divers contrats, et ont tenu une conférence de presse où ils ont souligné leur accord sur de nombreux sujets. Orban a remarqué que les deux gouvernements ont la même approche sur les migrations, sur cette autre « grande question de civilisation » qu’est la nécessité d’aider les chrétiens persécutés, et sur la défense de la famille traditionnelle.

    Bolsonaro a qualifié la Hongrie de « petit grand frère » du Brésil, petit par la taille, mais partageant les mêmes valeurs fondamentales.

  • Visages de Nantaises

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    Cette affiche est apparue sur un panneau de la municipalité de Nantes. Elle a suscité un tollé et a été prestement enlevé. La mairie a parlé d’une « erreur interne »…

    Mais on voit que la pression se fait de plus en plus insistante. A l’automne dernier une campagne conjointe de l’UE et du Conseil de l’Europe déclinait sur tous les tons le slogan « la liberté est dans le hijab » avec diverses femmes voilées. Face aux réactions, la campagne a été « retirée », nous assurait-on. Elle fut retirée de Twitter, mais maintenue sur les sites des institutions européennes…

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    La Commission européenne a lancé il y a quelques mois une « Conférence sur l’avenir de l’Europe », où les citoyens étaient censés donner leur avis. Sur chaque sujet un « panel » de 200 citoyens tirés au sort devait donner des recommandations. Personne n’en parle parce que bien sûr c’est un pitoyable leurre. S’il en était besoin on a une preuve avec le fait que les 2e et 4e propositions les plus approuvées ne figurent ni dans les propositions retenues ni même dans celles qui ont été prises en considération mais n’ont pas été retenues. La 2e, c’est « mettre un terme à toute immigration de pays non européens », la 4: « expulsion rapide de l’UE en cas d’infraction grave, quiconque abuse des aides n’a pas le droit de rester ».

    Voici ce que deviennent les soi-disant recommandations du panel : « La législation des États membres en matière de migration devrait être harmonisée au niveau européen et le pouvoir des institutions devrait être renforcé, avec des procédures plus efficaces pour la gestion des frontières, des arrivées et des systèmes d’accueil ». Autrement dit, toujours plus d’Europe, c’est aux institutions européennes de décider et non aux Etats membres…

    Et voici l’un des « visuels » de la dite Conférence.

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  • Routine

    La Cour de Justice de l’UE a (sans surprise) rejeté les recours en annulation de la Hongrie et de la Pologne contre le règlement qui lie le versement des fonds de l’UE au respect de « l’état de droit ».

    La Cour de Justice en est tellement fière que pour la première fois elle a retransmis sa décision sur son site en direct.

    Bien entendu notre ministricule Beaune a salué une « bonne nouvelle », car cet arrêt consacre « un outil supplémentaire dans la boîte à outils de l’Etat de droit ». En français : c’est une arme de grande importance pour faire plier les gouvernements qui osent ne pas promouvoir mon orientation sexuelle.

    On se souvient que le ministricule s’était couvert de ridicule en allant en Pologne pour protester contre les « zones sans LGBT » qui n’existent pas, et il est clair, comme vient de le souligner Judit Varga, que la Hongrie est visée à cause de sa loi interdisant la propagande LGBT aux mineurs, et qu’il s’agit donc d’une atteinte à la souveraineté.

    Bien entendu, les maîtres allemands de l’UE se sont félicités de cette décision qui « renforce notre communauté de valeurs ». Puisqu’ils appellent ça comme ça.