Un « collectif » de chercheurs (?), de « journalistes » et de « spécialistes de l’éducation aux médias » (sic) lancent « De facto », une plateforme de lutte contre la désinformation.
On ne rit pas. Ces gens-là se prennent au sérieux. Ils vont vous dire la vérité. En toute indépendance. Mais arrêtez donc de rire…
C’est l’AFP qui va coordonner les « factcheks » en provenance de diverses rédactions. Il y aura aussi des « contenus pédagogiques » expliquant comment l’information peut être falsifiée : non seulement on vous dit ce qu’il faut penser, mais on vous explique pourquoi il ne faut pas penser autrement que ce qu’on vous dit. C’est bien aimable.
Il s’agit de la déclinaison française d’un projet européen d’une Pravda qui va étendre sa dictature de l’information sur 15 pays (pour commencer).
A ne pas confondre avec le nouvel office de Propagandastaffel européen spécifiquement dédié à la propagande européiste dans les médias des pays membres.
Commentaires
C'est une expérience de pensée, comme certains enseignants bien formatés en font avec les élèves de troisième ou de seconde (pour que ça marche, il faut que le prof croie à son truc...). On peut organiser un débat ou faire faire un exposé par un groupe d'élèves. Il faut que les réponses soient comprises dans les questions :
- Pourquoi y a-t-il des gens assez stupides pour remettre en question l'information véhiculée par la presse ?
- Comment peut-on être raciste ou xénophobe dans ce monde égoïste ?
- Qu'y a-t-il dans la tête des gens qui croient aux Reptiliens, à la Terre plate ou qui doutent que les Américains soient allés sur la Lune ?
On peut aussi "travailler" sur le réchauffement climatique ou sur la crise covidienne... On donnera aux gamins le lien vers les "contenus" "pédagogiques" de la plate-forme de l'AFP.
Juste sur le titre, je connais un pauvre prof d'histoire de mes collègues, salaire misérable, qui croyait avoir au moins la sécurité de l'emploi. Il est dans un établissement catholique, où il devrait y avoir un côté grande famille... Tous chrétiens, témoins du Christ, etc.
Le pauvre... Sa dirloche a commencé à l'ennuyer, il y a trois ou quatre ans : "Vous allez bien m'organiser un voyage à Auschwitz ? J'y suis allée, l'année dernière. Ah, c'est fort, c'est fichtrement fort !"
"Non merci Madame, mais je veux bien qu'on organise un voyage à Gaza."
Il est un peu crétin, ce garçon. Il ne porte pas le masque et il ne dit rien aux élèves qui ne le portent pas. Il leur interdit plus ou moins de mettre du gel en entrant dans la classe : "Faites attention ! Arrêtez ! Vous allez attraper des cancers de la peau !" Il leur a dit que Macron était un affreux, pire que Staline...
Il a des ennuis, un peu comme les juifs sous l'Occupation ou les non-juifs sous la révolution russe. "Papa, le prof nous a dit que Macron, c'était Staline !" "Mamaaan, Monsieur X, il ne porte pas le masque et il dit rien aux élèves qui ne le portent pas !" "Attends voir, garçon, j'écris à la direction, au rectorat, au ministère ! Y va plier, ce petit con !"
Super ambiance !