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Europe - Page 22

  • Orban contrattaque

    Viktor Orbán annonce qu’il va organiser un référendum sur la loi de protection des mineurs qui interdit notamment toute propagande LGBT auprès des enfants, et qui fait l’objet d’une « procédure d’infraction » de la part de la Commission européenne. Il a déclaré dans une vidéo :

    « Ces dernières semaines, Bruxelles a clairement attaqué la Hongrie au sujet de sa loi sur la protection de l’enfance. Les lois hongroises ne permettent pas la propagande sexuelle dans les jardins d’enfants, les écoles, à la télévision et dans les publicités. L’avenir de nos enfants est en jeu, nous ne pouvons donc pas céder du terrain sur cette question. »

    Le référendum, a-t-il précisé, comportera cinq questions :

    — Êtes-vous favorable à la tenue d’activités présentant des orientations sexuelles à des enfants mineurs dans un établissement d’enseignement public sans le consentement des parents ?

    — Êtes-vous favorable à la promotion du changement de sexe pour les enfants mineurs ?

    — Êtes-vous favorable à la possibilité de changement de sexe pour les enfants mineurs ?

    — Êtes-vous favorable à la présentation aux mineurs, sans restriction, de contenus à caractère sexuel susceptibles d’affecter leur développement ?

    — Êtes-vous favorable à la présentation aux mineurs, sans restriction, de contenus illustrant le changement de sexe ?

    Il a ajouté :

    « Je vous demande de dire “non” à toutes ces questions, comme nous avons dit “non” il y a cinq ans lorsque Bruxelles voulait forcer les immigrants vers la Hongrie : un référendum et la volonté commune du peuple ont arrêté Bruxelles. Nous avons réussi une fois, et ensemble nous réussirons encore. »

    Viktor Orbán est assuré d’avoir une réponse sans équivoque à ce référendum, qui sera une claque de plus à la dictature LGBT européenne.

  • L’autre dictature

    Pendant que la dictature soi-disant sanitaire se renforce, l’autre dicature, celle des idéologies de la culture de mort, ne chôme pas.

    La Commission européenne nous informe qu’elle a lancé ce jour des « procédures d’infraction » contre la Hongrie, concernant la loi de protection des mineurs qui interdit la propagande LGBT auprès des mineurs, et contre la Pologne parce que certaines collectivités locales ont proclamé leur territoire « zone sans LGBT ».

    Les deux gouvernements ont deux mois pour répondre.

    Je ne vois pas ce qu’ils peuvent répondre en dehors de « Allez vous faire foutre », puisqu’il n’y a là absolument rien qui contrevienne aux traités européens.

    L'objectif de la tyrannie bruxelloise est de mettre aux pas tous ceux qui veulent encore respecter un tant soit peu la loi morale naturelle. Le résultat sera qu'au contraire ces pays quitteront l'UE. Et feront bien.

    La véritable information importante est qu'hier le Tribunal constitutionnel polonais a statué que les décisions de la Cour européenne à l’encontre des réformes judiciaires polonaises ne sont « pas conformes » à la Constitution polonaise. En bref, la Constitution polonaise prime le droit européen. Ce qui est un crime anti-UE, car le dogme est que le droit européen prime le droit national y compris constitutionnel (c'est en quoi il n'y a plus de souverainetés nationales). La Commission européenne, rappelant le dogme, s'est immédiatement déclarée "très préoccupée", et Donald Tusk a accusé le PiS de "quitter l'UE"...

    Il s'agit en effet de ce qui pourrait être le premier acte du "Polexit". (Encore que le dogme de la primauté juridique de l'UE ne figure pas dans les traités.)

  • 1.000 plaintes…

    La Cour européenne des droits de l’homme informe qu’elle a été saisie de plus de 1.000 plaintes de femmes polonaises contre la dernière modification de la loi sur l’avortement dans leur pays (en bref l’avortement eugénique est désormais interdit).

    Les requérantes fondent leur demande sur l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme : droit au respect de la vie privée et familiale. Sic : elles se plaignent « d’être des victimes potentielles d’une violation de leurs droits du fait que, si elles étaient enceintes, elles seraient obligées de mener la grossesse à son terme » et de mettre au monde un bébé handicapé (dans la plupart des cas il s’agit de trisomiques).

    Et pour faire bonne mesure, toute honte bue, elles n’hésitent pas à invoquer l’article 3 qui interdit les « traitements inhumains et dégradants », en raison de « la détresse causée en raison de la perspective d’être contraintes de donner naissance à un enfant malade ou mort ». Sic. Alors que c’est si simple de le tuer avant.

    La CEDH, sortant manifestement de ses attributions, a sélectionné 12 de ces plaintes, et en a informé le gouvernement polonais, qui a deux mois pour « présenter ses observations ».

    Je suppose que la réponse sera : Allez vous faire foutre (en langage plus poli sans doute, mais ce serait mieux de le dire ainsi).

  • 16 pour une autre UE

    Seize partis politiques européens ont signé ce jour une « Déclaration commune sur l’avenir de l’Union européenne ».

    Le communiqué du Rassemblement national qui l’annonce se termine ainsi :

    A l’heure où les mondialistes et les européistes dont Emmanuel Macron est le principal représentant en France, lancent la Conférence sur l’Avenir de l’Europe qui vise à accroître le pouvoir des instances européennes, l’accord de ce jour est la première pierre vers la constitution d’une grande alliance au Parlement Européen.

    Extrait de la version française du texte (l'original est en anglais) :

    L'UE devient de plus en plus un outil de forces radicales qui voudraient réaliser une transformation civilisationnelle et finalement une construction sans nations de l’Europe, visant la création d’un super-État européen, la destruction ou l'annulation des traditions européennes, la transformation des institutions sociales de base et des principes moraux.L'utilisation des structures politiques et du droit pour créer un super-Etat européen et de nouvelles formes de vie sociale est une manifestation d’une dangereuse et envahissante ingénierie sociale du passé, qui doit susciter une résistance légitime.

    La suractivité moralisatrice à laquelle nous avons assisté ces dernières années dans les institutions de l'UE a entraîné une tendance dangereuse à imposer un monopole idéologique.

    Nous sommes convaincus que la coopération des nations européennes doit être fondée sur la tradition, le respect de la culture et de l'histoire des nations européennes, le respect de l'héritage judéo-chrétien de l'Europe et des valeurs communes qui unissent nos nations, et non sur leur destruction.

    Nous réaffirmons notre conviction que la famille est l'unité de base de nos nations. À une époque où l'Europe est confrontée à une grave crise démographique avec de faibles taux de natalité et une population vieillissante, l'élaboration de politiques favorables à la famille devrait être une réponse plutôt que l'immigration de masse.

    Ce qui est important est d’une part que ce texte est signé par deux partis au pouvoir : le PiS en Pologne et le Fidesz en Hongrie, ainsi que par la Ligue de Salvini qui participe au gouvernement italien. Et aussi par le petit parti allié de la Ligue, Fratelli d’Italia, dont on disait qu’il ne serait plus partenaire de Salvini depuis que celui-ci avait accepté d’entrer au gouvernement.

    C’est surtout une relative surprise de voir signer un texte commun le PiS et le RN, mais aussi le Fidesz et le RN, tant les partis polonais et hongrois avaient pris soin jusqu’ici de se démarquer du parti français. Or ils ne peuvent qu'avoir une bonne influence sur lui, au moins quant au respect de la loi naturelle (et au vrai sens de la nation).

    Enfin il est important de voir ce texte (certes a minima, mais ce n’est pas la question) signé par 16 formations politiques dont l’histoire et les sympathies sont très diverses. En dehors de celles déjà nommées il convient de citer le FPÖ, le Vlaams Belang, et Vox.

  • Routine

    Le catholique Horst Seehofer, ministre allemand de l’Intérieur, ancien président de la CSU, interrogé par le journal Augsburger Allgemeine, à propos de la loi hongroise qui interdit la promotion de l’idéologie LGBT auprès des mineurs : « Je pense que la réduction des fonds européens sera une façon de montrer que nous ne restons pas les bras croisés. Cette loi viole les valeurs centrales de l'Union européenne. Nous ne devons pas l'accepter et nous ne l'accepterons pas. » L’idée de couper dans les fonds de l’UE à destination de la Hongrie a déjà été exprimée plusieurs fois. Mais ce serait évidemment illégal.

    Un fonctionnaire de l’UE à l’agence Reuters, à propos des « zones sans LGBT » en Pologne (c’est-à-dire où l’idéologie LGBT n’a pas officiellement droit de cité) : « Nous vérifions s'il y a une violation des traités de l'UE. » Depuis plus de deux ans…

  • Le ton monte…

    Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE ce matin, la ministre belge Sophie Wilmès a présenté une immonde « déclaration » contre la Hongrie, qui a été signée par l’Allemagne, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Irlande, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et la Lettonie.

    Le texte dénonce les amendements votés en Hongrie qui « violent le droit à la liberté d’expression sous prétexte de protéger les enfants » : en réalité qui interdisent la propagande LGBT et de l’idéologie du genre auprès des mineurs.

    Cela « représente une forme flagrante de discrimination fondée sur l’orientation, l’identité et l’expression sexuelles ».

    Tellement « flagrant » que jusqu’ici les réactions ont été pour le moins prudentes…

    Mais le texte demande « instamment » à la Commission européenne de sévir, « y compris en saisissant la CJUE ».

    Vera Jourova, vice-présidente de la Commission « chargée des Valeurs et de la Transparence », a déclaré dans une conférence de presse que la Commission privilégie « toujours le dialogue et la coopération plutôt que le conflit », mais qu’elle était « prête à utiliser tous les outils à sa disposition si nécessaire » : « Nous sommes en train d’examiner la loi et de voir si et comment elle enfreint le droit européen. »

    Mais Ursule est ensuite intervenue pour dire que « cette loi est une honte » parce qu’elle « discrimine clairement entre personnes, sur base de leur orientation sexuelle », ce qui « va à l'encontre de toutes les valeurs fondamentales de l'UE, que sont la dignité humaine, l'égalité et les droits humains fondamentaux ». Elle a donc donné pour instruction aux commissaires responsables « d'écrire une lettre aux autorités hongroises exprimant nos préoccupations légales, avant que la loi n'entre en vigueur ».

    Ce même jour, les ministres de la Justice de Hongrie et de Pologne comparaissaient devant leurs pairs dans le cadre de la procédure de l’article 7. Judit Varga était interrogée pour la troisième fois. A l’issue, interrogée sur le sujet du jour, elle a dénoncé un « chantage politique » et des fake news. Elle a rappelé que la loi controversée ne « prive personne de ses droits, ne discrimine aucun membre de la société », et que « c’est le gouvernement hongrois qui est stigmatisé ». Evoquant « un clash d’idéologies », elle a exprimé le droit de son pays à promouvoir « la famille traditionnelle ».

    Hier, c’étaient les ministres hongrois et polonais des Affaires étrangères qui comparaissaient devant leurs pairs. Vera Jourova a déclaré que depuis la dernière présentation de la situation de l’État de droit en Pologne en septembre 2020, « la plupart des problèmes graves soulevés n’ont pas été résolus, et entre-temps, de nouveaux problèmes sont apparus ». Dont le « respect des droits des LGBT »…

    Bien sûr, pour notre ministricule Beaune, la chasse aux sorcières selon l’article 7, c’est insuffisant. Il demande à la Commission d’« utiliser rapidement » un outil « plus puissant », le nouveau mécanisme liant le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, en commençant à « investiguer » d’éventuelles violations dans les pays membres. « Ne perdons pas de temps », a-t-il ajouté. Il ne sait même pas que « le nouveau mécanisme » ne peut pas être plus efficace que l’article 7, qui ne l’est pas. Tout cela sert uniquement à harceler les gouvernements qui tentent de préserver quelque chose de la loi naturelle.

  • Le bon sens

    Au cours d’une allocution lors des cérémonies marquant le 30e anniversaire du départ de Hongrie du dernier soldat soviétique, le 19 juin, Victor Orbán a évoqué la préparation de la « Conférence sur l’avenir de l’Europe ».

    Il a notamment déclaré que le gouvernement hongrois estime que « l'expression “une union toujours plus étroite” doit être rayée du texte des traités de l'UE à la première occasion », car « aujourd'hui, Bruxelles est dirigée par ceux qui considèrent l'intégration non pas comme un moyen, mais comme une fin : une fin pour elle-même ».

    D’autre part, « en termes de démocratie européenne, le Parlement européen s'est révélé être une impasse. Il ne représente que son propre parti, ses intérêts idéologiques et institutionnels ». Ce Parlement devrait être composé de députés nationaux envoyés par les Etats membres.

    La réaction du président du Parlement européen, David Sassoli, a été pitoyable : « Seuls ceux qui n'aiment pas la démocratie pensent à démanteler les parlements. »

    Orbán a ajouté que « Bruxelles a externalisé une part considérable de son pouvoir, le canalisant vers des réseaux organisés et contrôlés depuis l'extérieur de l'Europe - principalement vers les réseaux Soros et les intérêts des démocrates américains qui les soutiennent ».

    Le 21 juin, la ministre de la Justice Judit Varga a déclaré pour sa part : « Au lieu de plus d’Europe, nous voulons une Europe plus sage. Pour nous, “l’unité dans la diversité” signifie l’harmonie entre des Etats souverains. Europe où le droit européen n'est pas utilisé comme une arme idéologique et où la frustration politique ne l'emporte pas sur les principes des traités. Une série de réponses européennes tardives et malheureuses aux défis du XXIe siècle ont clairement montré que l'intégration a perdu sa capacité de réponse et que la coopération pragmatique s'est transformée en une plateforme pour des disputes idéologiques. L’UE est dirigée par un courant dominant qui se dit “progressiste et libéral” et qui aspire à une Europe soutenant le multiculturalisme, accueillant la migration et rejetant le modèle familial traditionnel ainsi que l'héritage culturel et religieux du continent. »

  • C’est parti !

    Le mastodonte a mis du temps à démarrer (le Conseil de l’Europe avait aussitôt réagi), mais ça y est. Et c’est Ursule en personne qui mène le combat LGBT contre les affreux Hongrois.

    L’Union européenne est « très préoccupée », dit-elle, par la loi qui interdit la propagande des relations contre nature aux mineurs, et « nous examinons actuellement si elle enfreint la législation européenne ».

    La formulation laisse entendre qu’on n’est pas sûr du tout… C’est ce qui ressort aussi des explications d’une porte-parole de la Commission :

    « Ce que nous ferons va dépendre de ce que nous allons trouver, nous devons regarder sur quels aspects et points la législation respecte ou ne respecte pas la législation européenne, les principes de l'UE ou la Charte des droits fondamentaux. »

    Ces gens-là ne supportent pas qu’on puisse interdire aux militants de la sodomie de faire leur propagande auprès des enfants et des adolescents. C’est cela qui montre leur degré de perversité, surtout quand ils ont l’air de bons bourgeois bien propres sur eux, comme Ursule :

    « Je crois en une Europe qui embrasse la diversité, et non une Europe qui la cache à nos enfants. Personne ne doit faire l'objet d'une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. »

    Et le commissaire à la « Justice », Dider Reyners, qui « regrette profondément » la loi hongroise, en a rajouté une couche, de façon plus explicite encore :

    « Pour construire leur propre identité, les jeunes générations ont besoin d'avoir accès à une information qui reflète une société moderne et véritablement ouverte, dans toute sa diversité. Personne ne doit être censuré. »

  • En Hongrie

    Le Parlement hongrois a adopté par 157 voix (sur 199) une loi de protection des droits des enfants qui interdit la promotion des relations contre nature, la « déviation de l’identité de genre » et le « changement de sexe » aux moins de 18 ans. De ce fait sont interdites les publicités comme celle de Coca Cola qui montrant deux hommes s’embrassant avait choqué les Hongrois en 2019, mais aussi et surtout les immondes livres pour enfants, et encore la propagande des associations dans les écoles.

    Le parti Jobbik, pourtant dans l’opposition, a voté en faveur du texte, particulièrement parce que la promotion du « changement de genre » et de toutes les sortes d’orientations sexuelles » ne doit pas être permise dans les écoles.

    On remarque que l’ensemble des députés des groupes Fidesz et KDNP (chrétiens démocrates, faisant partie de la coalition gouvernementale), le député de la minorité allemande, et Jobbik, ne font que 151. Donc 6 autres députés de l’opposition ont voté le texte.

    La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe avait demandé aux parlementaires hongrois de ne pas adopter le texte :

    « Les modifications législatives proposées vont à l'encontre des normes internationales et européennes en matière de droits de l'homme. Il est trompeur et faux de prétendre qu'ils sont introduits pour protéger les enfants. »

    Sic. Pour l’heure je n’ai pas vu de réactions officielles de l’UE. Mais ça ne saurait tarder…

  • Puis la Pologne, bien sûr

    La Commission européenne a ouvert mercredi une procédure contre l’Allemagne, suite à une décision de la Cour constitutionnelle qui remettait implicitement en cause le dogme de la primauté du droit européen. On apprend que le même jour, elle a envoyé une lettre aux ministres polonais des Affaires européennes et de la Justice pour leur demander de retirer une motion du gouvernement devant le Tribunal constitutionnel visant à contrôler la constitutionnalité de certaines parties des traités de l’UE.

    « La Commission est préoccupée par cette motion, car elle conteste des principes fondamentaux du droit de l’UE, en particulier la primauté du droit de l’UE », a souligné un porte-parole de la Commission.

    Réaction du ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro : « C’est la Constitution polonaise qui décide que la demande peut être soumise au Tribunal constitutionnel ; aucun État ni aucune organisation extérieure ne peut interdire au Premier ministre polonais de demander à un tribunal constitutionnel de résoudre une question qui soulève des doutes du point de vue de la Constitution polonaise. »

    Si la motion n’est pas retirée d’ici un mois, la Commission se réserve « le droit d’engager les procédures appropriées en vertu des traités si nécessaire. » Et la Pologne serait automatiquement condamnée.

    En fait ce n’est pas en vertu des traités, car le dogme de la primauté du droit européen sur le droit national, y compris constitutionnel (qui nie donc toute souveraineté) ne se trouve pas littéralement dans le traité européen. Mais c’est la jurisprudence constante de la Cour de Justice de l’UE, interprétant le traité. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cela ne date pas de Maastricht ou d’Amsterdam, mais de 1964 (le fameux « arrêt Costa »). C’était donc inclus en filigrane dans le traité de Rome. (Et c’est pourquoi Jean-Marie Le Pen avait eu raison de voter contre le traité de Rome, qui portait en germe toute la dictature de l’UE en faisant croire qu’il s’agissait seulement de libre échange économique.)