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Psychiatrique

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Je n’avais pas fait état de ce titre d’Euractiv parce que l’information ne pouvait pas être vraie, mais que je ne comprenais pas où était le lézard. D’autant que l’article se terminait en une eau de boudin opaque. En fait le lézard était sous mon nez, il s’appelle Darmanin.

A l’issue d’un conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE, le 3 février, Darmanin (en tant que président tournant de ce conseil puisque c’est la France qui exerce cette présidence) annonçait que « tout le monde est d’accord » pour dire que tous les pays de l’UE doivent prendre leur part de responsabilité dans l’accueil des « réfugiés » et donc pour qu’il y ait « une certaine solidarité obligatoire », solidarité qui « ne sera pas facultative ». Sic, non seulement elle sera obligatoire mais en plus elle ne sera pas facultative…

Cela paraissait simple, même si c’était absurde : il était tout simplement inimaginable que les ministres polonais et hongrois, par exemple, aient acquiescé.

La suite de l’article d’Euractiv était un embrouillamini. Cela devenait « une initiative franco-allemande », et « on peut toutefois se demander quels seront les États membres de l’UE qui participeront effectivement à l’initiative franco-allemande ». D’autant que « la plupart des ministères de l’Intérieur contactés par EURACTIV ont déclaré » qu’ils n’en avaient pas discuté chez eux…

Et selon le ministre allemand « 12 Etats membres » seraient « prêts à accueillir » des « réfugiés ». Un nombre « exagéré » selon certains entourages de ministres…

Bref à la fin de l’article il ne restait plus rien de l’annonce de Darmanin. Sauf le titre.

L’autre site européiste, EUobserver, n’avait pas cru bon de parler de cette tambouille. Alors pour en parler quand même il souligne que « l’Autriche conteste l’annonce par la France d’un accord sur la migration ». C’est seulement un porte-parole anonyme de la représentation autrichienne qui l’a dit mardi à Bruxelles. Ce qui suffit pour annihiler la prétention darmaninesque.

Mais qui encore écoute un ministre qui prétend qu’« il n'y a pas un Français qui pense » que Macron « n'a pas été un bon président de la République » ?

N.B. C'est le même qui vient de déclarer: « Il y a beaucoup d'argent disponible pour l'islam. »

Commentaires

  • Si on avait eu Fillon ou Le Pen, on aurait sans doute subi à peu près le même traitement, peut-être en un peu moins âpre et vil. Mais il est vraisemblable que nous eussions subi un traitement qui nous aurait fait regretter de ne pas avoir élu plutôt Macron.
    Avec des si, me direz-vous... Et il paraît que la triche oligarchique n'a pas commencé avec Biden, puisque j'entends que Macron était en réalité sorti quatrième du premier tour en 2017.
    Faudra mettre quatre camions en place de Grève : ils remplaceront avantageusement les chevaux de Ravaillac et de Damiens qu'il a fallu changer parce que ces deux malheureux étaient bâtis en athlètes Ce n'est certes pas le cas de la petite crotte qui nous intéresse.

  • Je suppose que l'un des problèmes d'un homme d'Etat est de trouver des types relativement compétents qui ne soient pas susceptibles de l'écraser. Il est rare de trouver un Louis VI, un Louis VII, un Louis IX, un Louis XIII, qui avaient l'humilité de s'appuyer, les premiers sur Suger, le second sur sa mère, l'autre sur Richelieu.
    Un minable qui s'appuie sur des super-minables, c'est en revanche assez courant. Mais là, c'est vrai qu'on descend dans des gouffres bizarres (autant qu'étranges, comme disait les Dupondt) assez abyssaux. C'est extravagant !
    Et il est à 25 %, paraît-il... Non, je ne crois pas qu'ils vont oser nous le ressortir... Ou alors, c'est qu'il veulent la grande cata !

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