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Europe - Page 16

  • L’Europe fédérale allemande

    Lu sur Euractiv :

    Les sociaux-démocrates, les Verts et le parti libéral FDP ont annoncé qu’une coalition dite «  feu tricolore  » entre les trois partis ferait pression en faveur du développement d’une fédération européenne à part entière.

    Selon l’accord de coalition présenté mercredi, la coalition veut utiliser la conférence en cours sur l’avenir de l’Europe comme point de départ pour réformer l’UE.

    La conférence devrait déboucher sur un processus constitutionnel et, à terme, sur un État fédéral européen, indique le document.

    «  Une Europe souveraine est la clé de notre politique étrangère  », a déclaré Olaf Scholz, qui sera probablement investi en tant que chancelier au cours de la deuxième semaine de décembre. «  En tant que pays économiquement fort et le plus peuplé d’Europe, il est de notre mission de permettre, de favoriser et de faire progresser une Europe souveraine  », a-t-il ajouté. (…)

    Udo Bullmann, qui a dirigé les négociations de la coalition sur les affaires européennes pour le SPD, a souligné que la proposition est un «  signal  » fort sur la manière dont les trois partis veulent faire évoluer l’Union.

    De nouvelles étapes d’intégration sont nécessaires car «  le temps l’exige  » et «  les gens l’attendent  », a déclaré M. Bullmann. (…)

    Un autre sujet brûlant de l’accord de coalition allemand est l’abandon de l’approche plus conciliante de la chancelière sortante Angela Merkel face aux violations de l’État de droit en Hongrie et en Pologne.

    La future coalition veut demander à la Commission européenne d’utiliser plus rapidement et plus rigoureusement les instruments de l’État de droit existants.

  • La Pologne résiste

    Le 22 juillet dernier, la Pologne a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour la réforme de son système judiciaire, suite à l’une des… 57 requêtes qui lui ont été soumises. Ce n’est donc qu’un début…

    Mais le ministre polonais de la Justice a aussitôt demandé à la Cour constitutionnelle du pays de se prononcer sur ce jugement. Et la Cour constitutionnelle vient de juger qu’« une disposition de la Convention européenne des droits de l'homme est inconstitutionnelle dans la mesure où elle donne à la CEDH la compétence d'évaluer la légalité de l'élection des juges à la Cour ».

    « Une nouvelle tentative d'ingérence extérieure et illégale dans le système politique polonais stoppée par la Cour constitutionnelle », s’est aussitôt félicité le vice-ministre de la Justice sur Twitter.

    Une deuxième condamnation de la CEDH est tombée le 8 novembre. Le ministre de la Justice l’a également renvoyée devant la Cour constitutionnelle.

  • Le Croate se rebiffe

    Lu sur Euractiv :

    La présidence croate a fait part de ses préoccupations concernant les «  libertés humaines fondamentales  » en Autriche. Le président Zoran Milanović a déclaré que son bureau allait convoquer l’ambassadeur d’Autriche pour lui faire part de ses préoccupations concernant les «  libertés humaines fondamentales  » dans ce pays. Commentant les restrictions de plus en plus strictes imposées pour stopper la propagation du coronavirus, Zoran Milanović a accusé les eurocrates de Bruxelles d’être derrière une telle politique, ajoutant qu’aucune restriction de ce type n’est en place dans les pays scandinaves.

  • La Hongrie aussi

    La Cour constitutionnelle hongroise a examiné hier une requête de la ministre de la Justice Judit Varga, concernant un jugement de la Cour de Justice de l’UE condamnant la Hongrie pour avoir renvoyé des « migrants » à la frontière serbe.

    Judit Varga demandait à la Cour d'évaluer si l'application de la décision de la Cour européenne était compatible avec la Constitution du pays.

    La décision de la Cour constitutionnelle est attendue avec intérêt…

    (Comme par hasard la Cour de Justice de l'UE condamne une nouvelle fois, ce jour, la Hongrie, pour la loi "Stop Soros" qui interdit d'aider les "migrants" si leur vie n'est pas en danger.)

  • Routine

    La nouvelle résolution du Parlement européen contre la Pologne, jeudi, est passée inaperçue… Trop c’est trop, sans doute. Elle était intitulée « Premier anniversaire de l’interdiction de fait de l’avortement en Pologne », et cette nouvelle condamnation du pays qui ne veut pas tuer ses enfants a été adoptée par 373 voix pour, 124 contre et 55 abstentions.

    Cette horrible majorité de députés européens, qui savent pertinemment que l’Union européenne n’a aucune compétence en ce domaine, exhorte une nouvelle fois le gouvernement polonais « à garantir rapidement et pleinement l’accès à des services d’avortement sûrs, légaux et gratuits pour toutes les femmes ».

    Et puisque le gouvernement polonais, le Parlement polonais et le peuple polonais refusent obstinément de leur obéir, ils appellent les États membres « à coopérer plus efficacement pour faciliter l’accès transfrontalier à l’avortement, en permettant par exemple aux femmes polonaises d’accéder à un avortement gratuit et sûr dans d’autres systèmes de santé nationaux ».

    Comme si les Polonaises qui veulent tuer leur bébé les avaient attendus pour aller chez les avortueurs allemands…

  • La navette

    Le navire Sea Eye 4 a débarqué hier en Sicile plus de 800 « migrants ».

    Le navire Ocean Viking de SOS Méditerranée a récupéré 45 puis 94 « migrants » dans la seule matinée d’aujourd’hui.

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    D’autre part on apprend que Open arms a un nouveau navire, quatre fois plus grand que le précédent : il y a au moins 300 places, et 26 lits hospitaliers, et 31 membres d’équipage. Le bateau a été acheté par un « philanthrope argentin », Enrique Piñeyro.

    Médecins sans frontières a également un nouveau bateau, et « Mediterranea saving humans » va lancer le Mare Ionio 2.

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    Tous ces bateaux vont ramasser des « migrants » sur la côte libyenne. Ils vont aux limites des eaux territoriales, où les passeurs savent que ces bateaux ratissent.

    Ce sont purement et simplement des entreprises de transports de voyageurs, à cela près que les voyageurs voyagent gratuitement, et sont accueillis en Europe alors qu’ils n’y ont aucun droit.

    Il est donc parfaitement hypocrite de prétendre qu’on lutte contre l’immigration clandestine quand on laisse faire, et qu’on promeut, ce genre d’entreprises. Pire encore, il est clair que les « sauveteurs » sont en liaison avec les passeurs (qui font payer 13.000€ chacun des si pauvres réfugiés), autrement dit avec des réseaux criminels.

    Subsidiairement, l’immense majorité des « migrants » « sauvés » par ces bateaux sont musulmans.

    Il s’agit donc d’entreprises du Grand Remplacement, financées par des gens qui mettent leur fortune au service de l’invasion et de la destruction de l’Europe (chaque journée en mer du seul Ocean Viking coûte 14.000 €.). C’est purement satanique. Avec la bénédiction du pape qui en voudrait davantage encore.

  • L’Europe islamique

    Une campagne conjointe de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe a fait scandale, et l’on nous affirme qu’elle a été « retirée ». Et cela grâce au gouvernement français, précise sans rire Sarah El Haïry, qui est paraît-il « secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse ».

    C’est une campagne « #wecan4hrs » qui affirme tranquillement que « la liberté est dans le hijab ». Les islamistes n’osaient pas en rêver, le Conseil de l’Europe et l’UE l’ont fait. Aux frais du contribuable européen.

    Maintenant, des islamistes disent ouvertement que les campagnes #wecan4hrs sont le fait de « femmes musulmanes ». Ce n’est d’ailleurs peut-être pas faux, mais officiellement il s’agit bien du Conseil de l’Europe.

    (WE CAN for human rights speech, reprenant le slogan We can d’Obama veut dire, en ce qu’on aurait appelé autrefois du petit nègre : « nous pouvons pour les paroles de droits de l’homme »)

    La campagne a été retirée… de Twitter. A moins de considérer qu’il n’y a aucune forme de communication en dehors de Twitter, c’est un mensonge de dire qu’elle a été retirée. Les photos ci-dessous sont prises, à l’instant, du site du Conseil de l’Europe :

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  • Les acharnés

    Le Parlement européen a saisi aujourd’hui la Cour de Justice de l’UE pour faire condamner… la Commission européenne. Parce que celle-ci n’a toujours pas appliqué le règlement européen sur la conditionnalité des versements au respect de l’état de droit.

    Le fameux règlement, adopté en janvier 2021, est très en retrait de ce que voulait le Parlement européen. Toutefois la Pologne et la Hongrie ont introduit un recours devant la Cour de Justice de l’UE pour le faire annuler. Et les autres Etats membres ont décidé d’attendre l’arrêt de la Cour pour agir.

    Mais si la Cour doit s’occuper de la plainte du Parlement, ça retardera d’autant son jugement sur le règlement de conditionnalité…

  • Vaclav Klaus !

    L’ancien président tchèque Vaclav Klaus est toujours là, et toujours aussi pertinent (et impertinent). Il vient de publier un excellent texte en défense de la Pologne. Extraits :

    La Cour constitutionnelle polonaise a jugé que certaines parties des traités de l’UE « ne sont pas compatibles avec la Constitution de la République de Pologne » et a ajouté que la Constitution polonaise primait sur les lois européennes. Ce n’est peut-être pas une déclaration populaire à Bruxelles, mais c’est l’opinion d’un organe constitutionnel légitime d’un État membre de l’UE et personne n’a le droit de lui manquer de respect. Pas même un fonctionnaire de la Commission européenne comme Mme von der Leyen.

    Mme von der Leyen proclame que la Commission européenne doit protéger les citoyens de l’Union et entend le faire. Nous sommes nous aussi citoyens d’un État membre de l’UE, mais nous ne nous sentons pas menacés par la décision de la Cour constitutionnelle polonaise. Personne n’a à nous en protéger. Au contraire, nous ressentons le besoin de nous « protéger » de l’affaiblissement de la souveraineté des États membres de l’UE.

    Il est de notre devoir, à nous Tchèques, dans notre propre intérêt, de soutenir les Polonais dans cette affaire.

  • La dictature de l’UE

    La Cour de Justice de l’UE condamne la Pologne à une astreinte d’un million d’euros par jour (sic) pour ne pas avoir supprimé la chambre disciplinaire de sa Cour suprême.

    Le Premier ministre Morawiecki ne plaisantait pas quand il disait hier à propos de la demande de la Commission européenne, désormais avalisée par la CJUE à sa botte, que la discussion se déroulait « avec un pistolet braqué sur la tempe ».