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Europe - Page 17

  • C’était bien la peine…

    Les Danois ont voté à 67% pour que leur pays rejoigne la « politique commune de sécurité et de défense ».

    Le Danemark avait réussi à faire croire qu’il faisait partie de l’UE alors qu’il s’était exempté de toutes les politiques communes du traité de Maastricht : monnaie, politique étrangère et de sécurité, police, justice, et même citoyenneté européenne. Les eurocrates avaient tout accepté pour que les Danois votent enfin en 1993, dans un second référendum, en faveur d’un traité dont ils s’exemptaient intégralement…

    Il a suffi de brandir l’épouvantail Poutine (comme si les Russes avaient des vues sur le Danemark…) pour que le peuple danois apeuré décide d’intégrer la politique de défense européenne… qui n’existe pas…

  • La dictature européenne

    Ils ont mis le temps, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et honneur à eux : une « Coalition néerlandaise », incluant notamment l’Association néerlandaise des journalistes (NVJ) et l’organisation Morceaux de liberté (Bits of freedom), demande à la Cour de Justice de l’UE d’examiner les sanctions qui ont été prises contre les médias russes en Europe.

    Leur suspension a été faite « à la hâte », et cela « soulève des questions sur notre État de droit et sur ce que nous défendons en tant que société ».

    La décision était politique et a été prise sans contrôle judiciaire. Or de telles décisions doivent relever de juges indépendants, et non de gouvernants, ajoute la Coalition.

    Le secrétaire général du NVJ, Thomas Bruning, a déclaré que « la désinformation ne doit pas être combattue par la censure dans un État de droit ».

  • En Italie

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    Intéressant sondage d’Europe Elects pour Euractiv, même si les élections en Italie ne sont que dans un an.

    Le « Mouvement 5 étoiles » confirme son effondrement, sans surprise, car c’est déjà ancien.

    La Ligue et Forza Italia pâtissent, comme prévu, de leur participation au gouvernement euro-vaccino-mondialiste de Draghi. Le parti de Berlusconi tombe de 14 à 8,4 et celui de Salvini limite les dégâts en passant de 17,4 à 15,9.

    La grosse surprise est que Fratelli d’Italia, qui était le petit poucet « d’extrême droite » de ce trio, bondit de 4,4 à 22,2% d’intentions de vote. On avait déjà vu que le parti de Giorgia Meloni avait dépassé la Lega, mais à ce point…

    Le résultat est que la droite unie (et c’est une vraie droite) peut remporter les élections.

    "Toutefois, selon le chroniqueur influent Corrado Ocone, une coalition gouvernementale de droite est peu probable, car « les équilibres internationaux ne permettraient pas un tel gouvernement en Italie actuellement. »"

    Sic !

  • Respect

    Propos de Dmitro Kouleba, ministre des Affaires étrangères d’Ukraine, au Financial Times :

    « Si nous n'obtenons pas le statut de candidat [à l’UE], cela ne signifie qu'une chose : que l'Europe essaie de nous arnaquer. Et nous n'allons pas encaisser cela. L'Ukraine est le seul endroit en Europe où des gens meurent pour les valeurs sur lesquelles l'UE est fondée. Et je pense que cela doit être respecté. »

    “If we don’t get the candidate status, it means only one thing, that Europe is trying to trick us. And we are not going to swallow it. Ukraine is the only place in Europe where people are dying for the values the EU is based on. And I think this should be respected.”

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  • Leur Europe

    "Ce 9 mai, l'histoire retiendra qu'à Moscou, une armée d'agression défilait et qu'ici à Strasbourg, capitale de la réconciliation de l'Europe, des centaines de citoyens se réunissaient pour refonder notre union." Clément Beaune, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes.

    Ce sont "deux modèles" qui "s'affirment face à face".

  • La Slovaquie subit…

    Lu sur Euractiv :

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    « La Slovaquie subit des volumes de transit de gaz plus élevés ». Cela veut dire que les pays d’Europe occidentale achètent davantage de gaz à la Russie et qu’ils le payent en roubles comme l’exige la Russie malgré l’interdiction de l’UE. Notamment l’Italie. Mais aussi bien évidemment la Slovaquie. Laquelle « subit », c’est-à-dire gagne davantage de millions de dollars pour le transit du gaz russe sur son territoire…

  • Routine

    Pendant qu’on entretient la guerre ailleurs, la persécution continue dans l’UE.

    Le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a annoncé que le commissaire au Budget Johannes Hahn a été chargé d'envoyer une « notification écrite » à la Hongrie, dans le cadre de la première procédure conditionnant le versement de fonds européens au respect des principes de l'État de droit.

    C’est ce qui avait annoncé par Ursule devant un Parlement européen en délire le 5 avril, conformément à l’ukase du dit Parlement, qui datait du 11 mars (et incluait la Pologne).

  • Une balle dans le pied

    A en croire la propagande médiatique française et européenne, la question de l’embargo sur le gaz et le pétrole russes est quasiment réglée. Poutine ne va plus avoir un sou.

    Mais jeudi Janet Yellen, ministre de l’Economie américaine, déclarait : « Un embargo européen ferait clairement grimper les prix mondiaux du pétrole, il aurait un impact dommageable sur l'Europe et d'autres parties du monde. De manière paradoxale, l'embargo aurait en fait très peu d'impact négatif sur la Russie, car si la Russie venait à moins exporter, le prix qu'elle obtiendrait de ses exportations augmenterait.  »

    Le même jour, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, disait :

    « Pour autant que je sache, il n’y a actuellement aucune proposition sur la table concernant le pétrole et le gaz. Il y a beaucoup de considérations, beaucoup de propositions qui sont étudiées (...) Aucune de ces propositions n’a recueilli l’unanimité requise. »

    Hier Bruno Le Maire continuait de claironner :

    « Ce qui est aujourd'hui sur la table, c'est l'interdiction d'importation de pétrole venu de Russie. C'est pour moi plus une affaire de semaines que de mois. »

    C’est celui qui avait déclaré la guerre économique à Poutine… Il est vrai que Macron lui-même avait annoncé que le rouble s’était effondré en raison de la faillite de l’économie russe en raison des sanctions, alors que le rouble devenait la devise la plus forte…

  • Curieux

    Un résultat étonnant du dernier « eurobaromètre », le sondage officiel des institutions de l’UE qui mesure le degré d’adhésion des peuples à la « construction européenne ». Alors que le Luxembourg est considéré comme le pays le plus européiste, voici que 34% des « résidents » dans le Grand-Duché considèrent que le pays ferait mieux face à l’avenir en étant en dehors de l’UE.

    Comme le remarque en titre le quotidien L’essentiel, « un résident sur trois voudrait sortir le Luxembourg de l’UE ». Et même un peu plus. Surtout, c’est 9 points de plus que la dernière fois (été 2021).

  • Mauvais perdants

    Alors que Viktor Orbán a une fois de plus largement gagné les élections (et cette fois contre la coalition de ses principaux opposants et leurs soutiens dans toute l’Europe, et avec la garantie des observateurs de l’OSCE), Ursule déclare devant le Parlement européen, sous les applaudissements des veaux, qu’elle va envoyer la lettre de « mise en demeure » qui déclenche le processus qui permet de suspendre le versement de fonds européens en cas de « violation des principes de l'État de droit ». Orbán peut être fier : c’est une première.