Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 92

  • Le dominicain des cordeliers

    15940696_244379392666781_1671260088680500407_n.jpg

    A l’église Notre-Dame des Cordeliers de Laval, il y a la messe traditionnelle depuis 2007. Instituée par l’évêque d’alors, Mgr Maillard, juste avant qu’il devienne archevêque de Bourges. Son successeur Mgr Scherrer confia cet apostolat à l’Institut du Christ Roi. Depuis octobre 2014, il est passé aux dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier de Chémeré-le-Roi qui s’occupent déjà de l’abbaye de La Roë, avec la collaboration du Père Augustin Pic de Rennes. Le Père Pic est aujourd’hui le desservant principal de l’église des Cordeliers, et il a relancé la page Facebook de cette communauté, depuis le 15 janvier, quand Mgr Scherrer est venu célébrer une grand messe solennelle pontificale.

    On découvre que la messe est également célébrée plusieurs fois par semaine, et qu’il y a d’autres éléments de vie paroissiale : catéchisme, chapelets, chemin de croix, répétitions de la chorale…

    La page Facebook permet de découvrir (ou pour les paroissiens de retrouver) le sermon du Père Pic. Concis, profond, clair. Celui d’hier est en ligne. A partir du commandement de saint Paul « Soyez les imitateurs de Dieu », il souligne d’abord que cela se trouve déjà dans Platon, en relation avec l’image de Dieu et la ressemblance de Dieu, puis il montre que seul le christianisme (et d’abord le Christ) peut réaliser ce que demande l’apôtre : « L’essentiel de sa leçon est que tout homme est à l’image de Dieu, que cette image doit se refaire et s’achever dans une ressemblance parfaite à Dieu et que le moyen d’y parvenir est précisément l’imitation. » Avec cette précision : « L’imitation n’a rien à voir avec un mimétisme, purement extérieur, mais a tout d’une loi interne, qui est loi de restauration et de croissance, qui est loi d’amour... »

  • Saint Patrick en Russie

    Asianews annonce que l’Eglise orthodoxe russe vient d’inclure saint Patrick dans son ménologe (équivalent du martyrologe romain). La fête de saint Patrick c’est le 17 mars, mais chez les orthodoxes russes ce sera le 30, pour cause de défaut de leur calendrier (qu’ils n’ont semble-t-il toujours pas l’intention d’amender).

    En fait, ce sont 16 saints de l’Eglise latine que le Saint-Synode de l’Eglise orthodoxe russe a décidé d’introduire dans son ménologe. Et l’on constate que la plupart sont des saints français (ou morts en France, ou en Gaule…). En voici la liste telle qu’elle est donnée par le patriarcat (avec les dates dans les deux calendriers) :

    • hiéromartyr Pothin, évêque de Lyon et ses compagnons martyrisés avec lui (2/15 juin ; +177)
    • martyre Blandine et martyr Pontique de Lyon (2/15 juin ; +177)
    • martyr Épipode de Lyon (22 avril / 5 mai ; +vers 177)
    • martyr Alexandre de Lyon (24 avril / 7 mai, +vers 177)
    • hiéromartyr Saturnin, premier évêque de Toulouse (29 novembre / 12 décembre, +IIIème s.)
    • martyr Victor de Marseille (21 juillet / 3 août ; +vers 290)
    • martyr Alban des îles britanniques (22 juin / 5 juillet, +IIIème – début IVè s.)
    • saint Honorat, évêque d’Arles (16 / 29 janvier, +429)
    • saint Germain, évêque d’Auxerre (31 juillet / 13 août, + 448)
    • saint Vincent de Lérins (24 mai / 6 juin ; +avant 450)
    • saint Patrick, illuminateur de l’Irlande (17/30 mars ; +après 460)
    • saint Loup, évêque de Troyes (29 juillet / 11 août ; +479)
    • sainte Geneviève de Paris (3/16 janvier ; +512)
    • saint Germain, évêque de Paris (28 mai / 10 juin ; +576)
    • saint Procope, higoumène de Sazava (Bohême ; 16/29 septembre ; +1053)

  • En Argentine

    Le 8 mars, pour la Journée de la femme, un groupe de furies avait lancé divers objets contre la cathédrale de Buenos Aires et tenté de mettre le feu au portail. Le 10 mars était représentée devant la cathédrale de Tucuman « une parodie sacrilège ayant pour protagoniste la Très Sainte Vierge Marie », comme dit l’agence Fides. Ce même 10 mars, il y a eu une tentative d’incendie à la cathédrale de La Plata, et deux personnes masquées ont tenté de mettre le feu à l’église Saint-Jean-Baptiste de Quilmes juste après la messe du soir.

    Il y a en Argentine, en automne, une « Rencontre nationale des femmes » qui est de plus en plus imposante : elle réunit désormais plusieurs dizaines de milliers de femmes en « lutte » pour leurs « droits », pour la révolution et contre l’Eglise. Chaque année le défilé donne lieu à des provocations et des attaques contre des églises (voir ici en 2013). Il semble que le 8 mars devienne une succursale…

  • Shéhérazade au Vatican

    J’avais vu le 8 mars sur le site du Vatican, au matin de la « Journée internationale de la femme », que venait d’être annoncée, la veille, la création par le Conseil pontifical pour la Culture d’un « conseil consultatif 100% féminin ». Je n’avais lu que le titre, et je n’avais pas l’intention d’en parler, considérant que ce genre de révérence mondaine à l’idéologie dominante ne méritait qu’un haussement d’épaules.

    Mais il y a un détail qui mérite d’être relevé : parmi ces femmes il y a une « théologienne musulmane » (sic), Shahrazad Houshmand.

    En cherchant un peu, on apprend que cette Shéhérazade (perse comme il se doit) est diplômée de théologie islamique de l’université de Téhéran et de théologie fondamentale chrétienne à la Faculté théologique pontificale de l’Italie méridionale. Et qu’elle enseigne les « études islamiques » à l’Université pontificale grégorienne.

    On apprend aussi que la Shéhérazade du cardinal Ravasi est une spécialiste de « christologie coranique ». Sic.

    Et sans doute aussi de mahométisme chrétien, non ?

  • Une tradition, qu’il disait…

    En 2009, l’invitation faite à Barack Obama par l’université Notre-Dame (Indiana) de prononcer une allocution lors de la remise des prix avait fait scandale. Une pétition avait recueilli 367.000 signatures pour demander à la direction de l’université de ne pas inviter le président du mariage des invertis et de l’avortement. Le président de l’université, le Père John Jenkins, avait répondu que c’était une tradition d’inviter le président des Etats-Unis, et que cela devait donc se faire. Et cela se fit.

    Aujourd’hui, le président en exercice est Donald Trump. Donc cette année c’est Donald Trump qui va venir prononcer l’allocution.

    Euh… Non. Ce sera Mike Pence, le vice-président. Le P. Jenkins l’annonce ainsi : « Il est naturel que, pour le 175e anniversaire de notre fondation sur le sol de l’Indiana, Notre-Dame donne la parole à un fils qui en est natif, qui a servi notre Etat et qui sert maintenant la nation avec un calme sérieux, une conviction morale et un dévouement au bien commun caractéristiques des vrais hommes d’Etat ».

    On comprend bien entendu que Donald Trump est le contraire de tout cela, et c’est bien ce que pense la direction de l’université. C’est pourquoi ce qui était en 2009 la tradition de cette université catholique, quand il s’agissait d’inviter un président œuvrant activement contre la morale naturelle, ne l’est plus quand il s’agit d’inviter le président qui s’engage à défendre la loi naturelle.

    Il est vrai que l’université Notre-Dame, entre temps, avait invité Ruth Ginsburg (de la Cour suprême), et surtout honoré de la Laetare Medal (la plus prestigieuse décoration catholique américaine) le vice-président Joe Biden : tous deux militants de la culture de mort.

    Il est vrai aussi qu’il y a officiellement un groupe homosexuel à l’université (« un grand pas en avant », avait dit le P. Jenkins) mais que la direction a refusé la constitution d’un groupe favorable au mariage chrétien, que la participation du groupe des invertis à la Marche nationale pour l’égalité (le droit au mariage sodomite) en octobre 2009 avait été financée par l’université, qu’un éminent professeur a dû retirer son soutien à un site créé par d’anciens étudiants s’inquiétant de la dérive de l’université…

    Ainsi va la plus prestigieuse université catholique des Etats-Unis, dirigée par les pères de Sainte-Croix…

  • Réconciliation melkite

    Extraits du communiqué du saint synode de l’Eglise melkite catholique, tels que publiés par L’Orient Le Jour :

    « Le Saint-Synode des grecs-catholiques s'est réuni au siège patriarcal de Raboué (21-23 février) en présence de la majorité de ses membres, ainsi qu'en présence des nonces apostoliques de Syrie et du Liban, Mario Zenari et Gabriele Caccia. »

    « Le Saint-Synode a jugé regrettables les difficultés insurmontables apparues dernièrement. Le dialogue engagé entre les présents a débouché sur des résultats positifs. Certains des évêques qui s'étaient absentés des synodes précédents ou qui avaient diffusé des communiqués déplacés à travers les médias ont admis qu'ils se sont conduits d'une manière inconvenante. Ils ont donc exprimé publiquement leurs regrets.

    « Des évêques ont noté certaines erreurs de gestion, probablement involontaires, dans l'administration des biens de l'Église grecque-catholique.

    « Rendons grâce au Sauveur dont l'Esprit de réconciliation fraternelle (...) a prévalu sur l'incompréhension qui a marqué l'étape précédente. C'est ainsi que des choix importants pour le bien de l'Église melkite ont été rendus possibles. La prochaine réunion du synode annuel a été fixée aux 19-24 juin 2017.

    « Les membres d'un synode permanent chargé d'assister le patriarche dans les prises de décision relatives à la bonne marche des affaires de l'Église ont été élus. »

  • Martyr du communisme

    titus-zeman-nestandard1.png

    Le pape a autorisé aujourd’hui la promulgation de plusieurs décrets de la congrégation pour les causes des saints.

    Le plus important est celui qui reconnaît le martyre de Titus Zeman (1915-1969).

    Titus Zeman est un Slovaque qui devint salésien et fut ordonné prêtre en 1940. En 1950 il commença à organiser le passage clandestin de jeunes salésiens vers Turin pour leur permettre de compléter leurs études. A la troisième expédition il fut arrêté. Jugé comme traître à la patrie et espion du Vatican, il encourrait la peine de mort, mais on lui reconnut des circonstances atténuantes et il fut condamné à 25 ans de prison.

    Il en sortit en 1964, très affaibli par les mauvais traitements qu’il avait subis, et mourut cinq ans plus tard, en odeur de sainteté.

  • En Irak

    Cross_erected_in_Telekuf_Tesqopa_Iraq_Credit_Patriarchate_of_Babylon_CNA.jpg

    Tesqopa, ou Tall Usquf (la colline de l’évêque) est un village chaldéen de 11.000 habitants (avant la guerre), à 28 km au nord de Mossoul, récemment libéré. Le 18 février dernier, le patriarche Raphaël Louis Sako y est allé pour célébrer la messe en l’église Saint-Georges nettoyée par les Français de SOS Chrétiens d’Orient. « C’est la première étincelle de lumière qui brille dans la plaine de Ninive depuis les ténèbres de l’Etat islamique », a-t-il dit.

    Après la messe il s’est rendu sur la colline où a été érigée une très grande croix. Il a béni la croix et a déclaré que cette croix « fait savoir au monde que ceci est notre terre, nous sommes nés ici et nous mourrons ici, nos ancêtres sont enterrés dans cette terre pure et nous allons rester pour les garder de toute notre force et pour les générations à venir ».

    Dans tous les villages libérés de la plaine de Ninive les chrétiens remettent des croix sur les églises et en mettent sur les maisons. Mais celle de Tesqopa est hors norme…

  • A hurler

    Mgr Vincenzo Paglia, dont on ne peut pas écrire sans frémir qu’il est président de l’Académie pontificale pour la vie et chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour la famille, était invité du parti radical italien (libertaire européiste) à l’occasion de la publication de l’autobiographie posthume de Marco Pannella.

    Marco Pannella, qui a été pendant des décennies l’une des deux grandes figures du petit parti radical (l’autre est Emma Bonino, et tous deux amis du pape actuel), était un militant acharné de la culture de mort sous toutes ses formes.

    Extraits de l’allocution de Paglia :

    «Marco était un homme de grande spiritualité», «sa disparition est une grande perte pour notre pays», «un homme spirituel qui a combattu et espéré contre toute espérance, comme dit saint Paul», «une histoire pour la défense de la dignité de tous», «un précieux trésor à préserver», «un homme qui peut aller dans les profondeurs et sait nous aider à espérer», «inspirateur d'une vie plus belle pour le monde, qui a besoin d'hommes qui sachent parler comme lui»…

    Sur Vincenzo Paglia, qui a été un homme clef des deux synodes pour imposer la communion aux adultères, rappel de ses propos d’avant le synode :

    Le coup de poignard de Mgr Paglia.

    Mgr Paglia en remet une couche.

    Mgr Paglia en rajoute.

    La deuxième note date du 11 février 2013. J’ajoutais : « Et Benoît XVI qui s’en va… Mon Dieu, faites que le prochain pape ne soit pas un ami de Mgr Paglia… » Mais le nouveau pape est précisément un ami de Paglia…

  • Le cloaque

    Extraits d’un article d’Anne Dolhein sur Réinformation.tv :

    Aujourd’hui âgé de 93 ans, Gregory Baum, prêtre et théologien canadien, vient de révéler dans un livre de mémoires qu’il a secrètement, et pendant des décennies, eu des relations homosexuelles. Toute une vie d’activité homosexuelle à la barbe de l’Eglise – à propos d’un expert du concile Vatican II, considéré comme un de ses acteurs majeurs, c’est une information de poids.
     
    C’est Gregory Baum, en effet, qui est crédité de la composition de la première ébauche de Nostra aetate, l’un des documents les plus controversés du Concile qui introduit la nouvelle présentation des relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes.

    (…)

    Baum avoue avoir eu sa première rencontre homosexuelle à l’âge de 40 ans dans un restaurant à Londres. A l’époque – c’était en 1963 – il avait envisagé de demander sa réduction à l’état laïc mais préféra s’abstenir des formalités. Il devait par la suite épouser une ex-religieuse divorcée qui accepta, lorsqu’ils s’installèrent à Montréal en 1986, sa relation homosexuelle avec un ancien prêtre dont il était tombé amoureux.

    Gregory Baum reste bien en cour. Le père Thomas Rosica, modérateur anglophone des conférences de presse lors des synodes sur la famille, l’a interviewé à plusieurs reprises, notamment à l’occasion de son émission à la télévision canadienne catholique, Salt and Light, où il avait longuement fait état, en 2012, de toute son admiration pour ce théologien qu’il disait connaître depuis très longtemps : « J’ai certainement beaucoup admiré votre théologie, vos écrits, mais également votre amour de l’Eglise, votre amour du Christ, et vous avez aidé à garder vivants non seulement l’esprit du concile Vatican II mais également l’enseignement authentique du Concile », s’épanchait Rosica.