Le synode de l’Eglise grecque melkite catholique, qui s’est ouvert lundi, a été interrompu hier et reporté sine die. Décision due au défaut de quorum. Il doit y avoir au moins la moitié des évêques plus un, à savoir, actuellement, 12, or ils étaient 11 à avoir fait le déplacement.
Cet incident met en évidence le conflit qui secoue l’Eglise melkite catholique depuis des mois. Les frondeurs, dont le plus connu est l’archevêque de Beyrouth Mgr Boustros, réclament la démission du patriarche S.B. Grégoire III Laham, pour des motifs peu clairs. Ils sont allés chercher un appui à Rome, mais la Congrégation pour les Eglises orientales s’est contentée de les renvoyer à leur code de droit canonique : on ne peut changer de patriarche qu’en cas de mort ou de renonciation du titulaire, personne ne peut forcer un patriarche à démissionner, et Rome n’a rien à dire dans une affaire interne à l’Eglise melkite. Non sans ajouter que la présence des évêques au synode est obligatoire.
En dehors de la dépêche de Fides, tout ce que j’ai trouvé sont les articles de L’Orient le Jour d’hier et d’aujourd’hui.
Commentaires
tant que ça ne concerne que les hiérarques, c'est moins important que la situation intérieure du Liban, privé de président depuis longtemps, ce qui met le pouvoir entre les mains des musulmans