Extraits d’un article d’Anne Dolhein sur Réinformation.tv :
Aujourd’hui âgé de 93 ans, Gregory Baum, prêtre et théologien canadien, vient de révéler dans un livre de mémoires qu’il a secrètement, et pendant des décennies, eu des relations homosexuelles. Toute une vie d’activité homosexuelle à la barbe de l’Eglise – à propos d’un expert du concile Vatican II, considéré comme un de ses acteurs majeurs, c’est une information de poids.
C’est Gregory Baum, en effet, qui est crédité de la composition de la première ébauche de Nostra aetate, l’un des documents les plus controversés du Concile qui introduit la nouvelle présentation des relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes.
(…)
Baum avoue avoir eu sa première rencontre homosexuelle à l’âge de 40 ans dans un restaurant à Londres. A l’époque – c’était en 1963 – il avait envisagé de demander sa réduction à l’état laïc mais préféra s’abstenir des formalités. Il devait par la suite épouser une ex-religieuse divorcée qui accepta, lorsqu’ils s’installèrent à Montréal en 1986, sa relation homosexuelle avec un ancien prêtre dont il était tombé amoureux.
Gregory Baum reste bien en cour. Le père Thomas Rosica, modérateur anglophone des conférences de presse lors des synodes sur la famille, l’a interviewé à plusieurs reprises, notamment à l’occasion de son émission à la télévision canadienne catholique, Salt and Light, où il avait longuement fait état, en 2012, de toute son admiration pour ce théologien qu’il disait connaître depuis très longtemps : « J’ai certainement beaucoup admiré votre théologie, vos écrits, mais également votre amour de l’Eglise, votre amour du Christ, et vous avez aidé à garder vivants non seulement l’esprit du concile Vatican II mais également l’enseignement authentique du Concile », s’épanchait Rosica.
Commentaires
on peut avoir de mauvaises mœurs et une bonne doctrine, ce fut, je crois, le cas du pape Alexandre VI et de quelques autres
l'homme est pêcheur
De vous à moi, avoir de mauvaises moeurs ne garantit pas la bonne qualité de la doctrine.
Dans l'idée d'une subversion volontaire (hypothétique) des travaux du Concile, ce personnage serait une pièce du puzzle à ne pas oublier.
@ Etienne
quand ai-je dit que de mauvaises mœurs garantissaient la qualité de la doctrine ? ce dont je doute, c'est la qualité de vos raisonnements
François va pouvoir l'inviter à concélébrer la messe de Pâques...
Qui ne se souvient pas que le jour même de l’ouverture du synode, Mgr Krzysztof Charamsa, prélat polonais de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi., faisait son coming out LGBT dans les colonnes du Corriere della Sera. Il y avoua vivre avec un homme et diffuse un manifeste ouvertement LGBT.
http://www.corriere.it/cronache/15_ottobre_02/confessione-monsignore-sono-gay-ho-compagno-13a47834-6950-11e5-a7ad-17c7443382c3.shtml
Il devait participer le soir à la réunion internationale des « Catholiques LGBT » organisée par le Global Network of Rainbow Catholics pour faire entendre ces revendications au moment du synode. Théologien, professeur à la Grégorienne et à Regina Apostolorum à Rome, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi depuis 2003, secrétaire assistant de la Commission théologique internationale, Krzysztof Charamsa tient des rôles de premier plan. La réaction du Vatican ne pouvait tarder. On lui a demandé de ne pas continuer à assumer son service auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi et des universités pontificales.
« Cette paire » donnera l’envie à d’autres religieux de faire de même. Deux anciennes nonnes, Federica de nationalité italienne, et Isabel Colombienne, qui ont toutes deux 44 ans, ont eu leur union bénie par l’ex-prêtre Franco Barbero, radié de l’Église catholique en 2003
http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/30/nonnes-italie-mariage_n_12260530.html
Il est grand temps de plier bagages....
ça dégringole de toutes parts !
il y en a peut-être qui ne se souviennent pas
je m'en souviens très bien