En 2009, l’invitation faite à Barack Obama par l’université Notre-Dame (Indiana) de prononcer une allocution lors de la remise des prix avait fait scandale. Une pétition avait recueilli 367.000 signatures pour demander à la direction de l’université de ne pas inviter le président du mariage des invertis et de l’avortement. Le président de l’université, le Père John Jenkins, avait répondu que c’était une tradition d’inviter le président des Etats-Unis, et que cela devait donc se faire. Et cela se fit.
Aujourd’hui, le président en exercice est Donald Trump. Donc cette année c’est Donald Trump qui va venir prononcer l’allocution.
Euh… Non. Ce sera Mike Pence, le vice-président. Le P. Jenkins l’annonce ainsi : « Il est naturel que, pour le 175e anniversaire de notre fondation sur le sol de l’Indiana, Notre-Dame donne la parole à un fils qui en est natif, qui a servi notre Etat et qui sert maintenant la nation avec un calme sérieux, une conviction morale et un dévouement au bien commun caractéristiques des vrais hommes d’Etat ».
On comprend bien entendu que Donald Trump est le contraire de tout cela, et c’est bien ce que pense la direction de l’université. C’est pourquoi ce qui était en 2009 la tradition de cette université catholique, quand il s’agissait d’inviter un président œuvrant activement contre la morale naturelle, ne l’est plus quand il s’agit d’inviter le président qui s’engage à défendre la loi naturelle.
Il est vrai que l’université Notre-Dame, entre temps, avait invité Ruth Ginsburg (de la Cour suprême), et surtout honoré de la Laetare Medal (la plus prestigieuse décoration catholique américaine) le vice-président Joe Biden : tous deux militants de la culture de mort.
Il est vrai aussi qu’il y a officiellement un groupe homosexuel à l’université (« un grand pas en avant », avait dit le P. Jenkins) mais que la direction a refusé la constitution d’un groupe favorable au mariage chrétien, que la participation du groupe des invertis à la Marche nationale pour l’égalité (le droit au mariage sodomite) en octobre 2009 avait été financée par l’université, qu’un éminent professeur a dû retirer son soutien à un site créé par d’anciens étudiants s’inquiétant de la dérive de l’université…
Ainsi va la plus prestigieuse université catholique des Etats-Unis, dirigée par les pères de Sainte-Croix…
Commentaires
L'orgueil mène à l'apostasie, aux dérives morales et détruit la logique des individus qui en sont atteints. C'est le cas du P Jenkins qui croit n'avoir de comptes à rendre à personne, même pas à Dieu. Cette université, comme le fait remarquer cette note est devenue un lupanar et un repaire de sodomites depuis très longtemps. Après Vatican II, elle déraillait déjà, comme hélas, beaucoup d'instituts catholiques américains.
Techniquement, il y a lieu de se féliciter de cet épisode.
L'incohérence des comportements successifs est tellement spectaculaire qu'elle constitue un test diagnostic imparable pour savoir si quelqu'un est de bonne foi ou pas.
Celui qui n'est pas abasourdi par le culot des administrateurs de Notre-Dame se désigne automatiquement comme un idéologue sectaire ou comme un imbécile à plaindre.
Cette universite ne fait elle pas preuve à l'egad de Trump d'une forme de rigidité quasi pélagienne ? À moins qu'elle ne soit un repère de pharisiens ?
Notre saint père, humble et miséricordieux, doit être choqué.
S'agit-il des Pères de Sainte-Croix (faubourg du Mans) fondés par le Bienheureux Basile Moreau ?
Oui. C'est le père Edouard Sorin de cette congrégation qui fonda l'université d'Indiana en 1842. On est loin de la piété des fondateurs! Quelle trahison, quel scandale!
le fait que Trump soit pro-vie ne suffit pas à le rendre délectable et à faire oublier sa vulgarité, son goût pour la provocation et le fait qu'il traite ses interlocuteurs avec la violence du patron sans foi ni loi qu'il s'agisse de la presse (qui ne mérite pas d'être comme un bloc insultée) ou des femmes (au trin où il va il rétablira sans doute le droit de cuissage...).
@fd
Le "droit de cuissage" n'étant qu'une fable inventée pour discréditer le Moyen Age, quelles sont vos sources?
Les hommes jouisseurs et dépravés n'ont pas besoin de droits pour abuser et exploiter les femmes que ce soit par la prostitution, l'esclavage, la pornographie, l'avortement, le féminisme etc...: il n'y a qu'à regarder ce qui se passe en terre d'Islam, en Chine, dans les pays occidentaux dépravés.
pardon : au "train".
@fd : la presse comme la justice doivent pouvoir être attaquées ; ce sont des pouvoirs et des pouvoirs qu'on ne peut critiquer sont dictatoriaux et tyranniques. La presse ment systématiquement, non pas qu'elle invente des faits toujours, mais elle les hiérarchise selon une fausse échelle de valeurs et pose des questions biaisées ; massivement la presse occidentale est dans sa grande majorité perverse, tyrannique, menteuse, pro-mort, liberticide ! La presse libre est infime, ce n'est pas celle qu'attaque Trump qui au contraire s'appuie sur Breitbart par exemple...
L'un des plus grands mérites moraux de Trump est de la dénoncer violemment du matin au soir... La liberté d'expression peut et doit être utilisée contre la dictature de la gauche médiatique socialistante et mondialiste, de même qu'elle doit être utilisée contre les juges gauchistes planquées par les ministres de gauche ; à bas la dictature des prétendus inattaquables !