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Eglise - Page 287

  • Confusionnisme

    Déclaration du cardinal Bertone, secrétaire d’Etat du Vatican, au magazine 30 Giorni, à l’occasion de la visite du pape au Brésil : « Si les gouvernements de gauche font quelque chose de gauche, s'ils se préoccupent de favoriser les classes les plus humbles, de répartir plus équitablement les terres, d'améliorer l'assistance sanitaire et le système éducatif, de mettre en oeuvre des politiques de l'emploi qui détournent les jeunes du trafic de la drogue et freinent le phénomène de l'émigration, ils ne peuvent que recueillir les applaudissements et la collaboration de l'Eglise. L'Eglise n'oublie pas les pauvres. Elle ne peut le faire. Si elle le faisait elle irait à l'encontre de son fondateur Jésus. Le problème est quand ces gouvernements veulent exhumer des régimes anachroniques et dictatoriaux ou quand ils tombent sous l'emprise de certains courants culturels qui propagent des modèles de vie toujours plus éloignés et hostiles à la tradition chrétienne et qui menacent les droits fondamentaux de la personne humaine et de l'Eglise. »

    Il est attristant de voir le numéro 2 de la hiérarchie vaticane faire sien le mythe socialiste d’une gauche qui s’occupe des pauvres. L’histoire a pourtant suffisamment montré que le socialisme réel provoque la misère. Et notre histoire a montré comment la gauche s’opposait aux réformes réellement sociales proposées par les catholiques sociaux. Les élections montrent que les pauvres ont compris, quant à eux, et depuis longtemps maintenant, que la gauche ne travaille pas pour eux.

    Il est attristant de voir que le numéro 2 de la hiérarchie vaticane ne comprenne pas que la culture de mort fait partie intégrante de l’idéologie de gauche. Les socialistes ne « tombent » pas « sous l’emprise » de quelque « courant » que ce soit quand ils imposent le divorce, la contraception, l’avortement, le mariage homosexuel… Ils appliquent leur idéologie, fondée (comme le libéralisme qui l’a engendrée) sur le refus de la loi naturelle.

    Ce n’est pas la première fois que le cardinal Bertone dit des choses étranges. On se souvient qu’il avait dit à propos de la Turquie que « l'intégration à l'Europe peut se réaliser par cercles concentriques avec un premier cercle des pays historiquement européens, actuellement réunis dans la zone euro, et un deuxième niveau pour ceux qui en sont plus éloignés ».

    J’avais alors commenté : « Ainsi le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Serbie… ne seraient pas des pays historiquement européens ? Et ils pourraient faire partie d’un deuxième cercle « plus éloigné » en compagnie de la Turquie ? On a du mal à croire que le secrétaire d’Etat soit l’auteur de tels propos. »

    Comme on a du mal à croire qu’il ait dit ce qu’il a dit sur les politiques de gauche. Espérons qu’il fasse savoir que les journalistes ont déformé ses propos…

  • A Pampelune il y a un évêque

    Dans un discours sur l'Eglise espagnole et la politique, mis en ligne sur le site internet de son archevêché de Pampelune, Mgr Fernando Sebastian Aguilar déclare : « Aujourd'hui en Espagne, il y a certains partis politiques qui veulent être fidèles à la doctrine sociale de l'Eglise en sa totalité, comme par exemple Communion traditionaliste catholique, Alternative espagnole, Groupement catholique d'action politique, Phalange espagnole des Jons. Tous ces partis sont peu pris en considération. Mais ils ont une valeur de témoignage qui peut justifier un vote. »

    Mgr Aguilar constate que ces mouvements « n'ont pas beaucoup de possibilité d'exercer une influence effective sur la vie politique », mais « pourraient arriver à faire partie d'alliances importantes s'ils obtenaient l'appui suffisant des citoyens catholiques ».

    « Les grands partis qui régissent la vie sociale et politique sont tous aconfessionnels, certains radicalement laïques et clairement laïcistes », dit-il encore. L'Eglise catholique « ne peut dire de voter pour tel ou tel » parti mais peut dire « ne votez pas pour qui défend directement des actions clairement immorales (avortement, euthanasie, lois antifamiliales) ».

    Appel urgent à Benoît XVI : on en veut un comme ça, nous aussi !

  • Dhimmitude

    Une église est en voie d’achèvement à Sartrouville, sur le « plateau ». Il y avait déjà une chapelle en ce lieu, mais elle était devenue trop petite, nous dit-on, face à l’affluence de nouveaux pratiquants, notamment des jeunes.

    La particularité de cette église est que si elle a un énorme clocher (très laid), c’est un clocher… sans cloches.

    Il en a été décidé ainsi pour ne pas « provoquer » les musulmans…

    Dans les pays musulmans les autorités interdisent les cloches. A Sartrouville les catholiques se les interdisent eux-mêmes alors que personne ne le leur demande.

    On apprend dans le même temps que le quartier est à majorité musulmane…

    Mais les musulmans n’ont rien demandé. Le journaliste du Figaro rapporte ce propos d’un passant musulman qu’il a interrogé près de l’église : « C’est un peu bizarre une église sans cloche, non ? »

    Dans les pays musulmans, les chrétiens ont été obligés de subir la dhimmitude. Dans la France en voie d’islamisation, les chrétiens s’imposent la dhimmitude de leur propre chef, et apprennent aux nouveaux pratiquants à s’y conformer.

    Tels sont les progrès de la « tolérance »…

  • La religion des Albanais

    Fort intéressant article de Religiosope sur la religion (les religions) et l’identité nationale des Albanais (d’Albanie, du Kosovo, de Macédoine...). On y apprend des choses véritablement étonnantes, particulièrement sur le Kosovo, et l’on constate qu’on ne sait pas du tout quelles sont les proportions de musulmans et de chrétiens en Albanie. (via altermedia)

  • Œcuménisme à l’envers

    Depuis samedi l’archidiacre de Canterbury est une femme, Sheila Watson. Elle était déjà archidiacre d’Oxford, mais cela ne lui permettait que de représenter l’évêque anglican d’Oxford dans une partie de son diocèse. Unique archidiacre de Canterbury, elle représente désormais l’archevêque de Canterbury  et présidera les « ordinations » d’« évêques » anglicans dans tous les diocèses où l’enverra le chef de l’Eglise anglicane.

    Dans l’Eglise anglicane, les femmes peuvent accéder au « sacerdoce » depuis 1994, et en 2006 le synode a estimé que l’ordination épiscopale des femmes était « théologiquement justifiée ».

    Il va de soi que l’Eglise anglicane s’éloigne ainsi tant de l’Eglise catholique que des Eglises orthodoxes.

  • Un synode sur la Parole de Dieu

    Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode des évêques, a présenté hier les Lineamenta du prochain synode, qui se déroulera du 5 au 26 octobre 2008 : "La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Eglise".

    Ce document de travail préliminaire comprend aussi un questionnaire, adressé à tous les évêques et aux responsables d’ordres religieux.

    Le Synode de 2008 se propose de « contribuer à éclairer les aspects fondamentaux de la vérité de la Révélation, que sont la Parole de Dieu, la Tradition, la Bible et le Magistère ». Ces sources « motivent et garantissent un cheminement de foi correct et efficace, qui est en mesure de provoquer un attachement profond à l’Ecriture », à condition que les chrétiens puissent largement y avoir accès, de manière « à renouveler l’écoute dans la liturgie et la catéchèse, dans l’exercice notamment d’une Lectio Divina bien adaptée aux diverses circonstances, et à offrir au pauvre consolation et réconfort ».

    Le texte souligne que « Tradition et Ecriture dans l’Eglise sont un unique dépôt de la Parole divine », et que « l’écoute religieuse de la Parole de Dieu est l’élément fondamental de la rencontre de l’homme avec Dieu ».

    « Il faut admettre que la majorité des chrétiens n’a pas de contact effectif et personnel » avec l’Ecriture sainte, constate le texte, qui évoque « les graves phénomènes de l’ignorance et de l’incertitude de la doctrine », le « risque d’une interprétation arbitraire ou réductrice », le « détachement de nombreux chrétiens à l’égard de la Bible, ainsi que le risque d’un usage incorrect de celle-ci », en particulier face au relativisme.

    Pour en savoir plus, dans l’attente de la publication de ce texte sur le site du Vatican, on se reportera à VIS, APIC et Eucharistie miséricordieuse.

  • Le document sur les limbes

    On a appris hier par les agences de presse et par Radio Vatican que la commission théologique internationale a publié un document, approuvé par le pape, intitulé « L’espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême ». Il s’agit de la conclusion des travaux de la commission sur les limbes.

    Mais publié où ça ? On ne sait pas. Il n’est pas encore en ligne sur le site du Vatican. L’agence qui en dit le plus est CNS (Catholic News Service), et à la fin de la longue dépêche il est dit qu’on peut lire le document (en anglais) en ligne si l’on est abonné (99 dollars !) ou l’acheter pour 5 dollars en le commandant par téléphone (?)… CNS est l’agence de l’épiscopat américain…

    La commission conclut sans surprise que l’idée des limbes reflète « une vision indûment restrictive du salut ».

    L’Eglise continue évidemment d’enseigner qu’à cause du péché originel le baptême est la voie ordinaire du salut et que les parents doivent faire baptiser leurs enfants. Mais, dit la commission, il y a une plus grande conscience théologique aujourd’hui que Dieu est miséricordieux et « veut que tout être humain soit sauvé ». La grâce l’emporte sur le péché, et l’exclusion de bébés innocents du paradis ne paraît pas refléter l’amour particulier du Christ pour les petits enfants.

    « Notre conclusion est que les nombreux facteurs que nous avons considérés donnent de sérieuses bases théologiques et liturgiques pour espérer que les enfants non baptisés qui meurent seront sauvés et jouiront de la vision béatifique ». La commission souligne que ce sont des raisons qui fondent une espérance plutôt qu’une certitude.

    Le baptême est nécessaire au salut, mais on doit considérer aussi que les petits enfants ne mettent pas d’obstacle personnel à la grâce rédemptrice. Dans cette situation, la nécessité du baptême n’est pas absolue, et elle est secondaire par rapport au désir de Dieu de sauver toute personne. « Dieu peut de ce fait donner la grâce du baptême sans que le sacrement soit conféré, et ce fait doit particulièrement être rappelé quand il est impossible de conférer le baptême. »

    Le petit enfant peut être uni au Christ

    — par la conformité salvifique au Christ quand l’enfant souffre et meurt.

    — par la solidarité avec le Christ, quand l’enfant, né ou non né, est victime de violence, comme les saints Innoncents.

    — par le fait que Dieu peut simplement accorder aux enfants non baptisés le don du salut correspondant au don sacramentel du salut dans le baptême.

    La commission rappelle l’enseignement de saint Paul selon lequel les conjoints de chrétiens sont « consacrés » par leur femme ou leur mari. Cela indique que la sainteté de l’Eglise atteint les personnes en dehors des frontières visibles de l’Eglise, à travers les liens de la communion humaine.

    L’Eglise enseigne que l’homme naît dans l’état de péché, qui requiert un acte de la grâce rédemptrice pour être lavé. Mais l’Ecriture proclame aussi la surabondance de la grâce sur le péché. Ce qui semble maquer à l’idée des limbes, qui identifie davantage à l’état de péché d’Adam qu’à la rédemption du Christ : « La solidarité du Christ avec toute l’humanité doit avoir priorité sur la solidarité des êtres humains avec Adam. »

    On sait que Joseph Ratzinger s’était plusieurs fois déclaré, à titre personnel, favorable à l’abandon par l’Eglise de « l’hypothèse » des limbes.

    Je renvoie à ce que j’en disais, moi aussi à titre personnel, et à mon tout petit niveau de simple fidèle, sur ce blog, le 15 octobre dernier.

  • Le cinquantenaire de Fidei Donum

    Un ami m’écrit ceci, que je porte volontiers à la connaissance de mes lecteurs.

    Un cinquantième anniversaire risque de passer inaperçu, et c'est sûrement dommage : celui de l'encyclique Fidei donum, du pape Pie XII (21 avril 1957).

    On retient habituellement de ce texte l'élan missionnaire qu'il a suscité dans l'Eglise. Mais, pour des raisons de political correctness, on occulte plusieurs des motifs qui ont poussé le Souverain Pontife à écrire cette encyclique, et qui, cinquante ans plus tard, constituent un témoignage étonnant de la lucidité du regard que Pie XII et le Saint-Siège portaient sur le monde qui les entourait. Jugez-en par les extraits ci-dessous.

    « Il nous a semblé opportun d’orienter aujourd’hui vos regards vers l’Afrique, à l’heure où celle-ci s’ouvre à la vie du monde moderne et traverse les années les plus graves peut-être de son destin millénaire.

    « Là, comme partout, l’Église peut être fière de l’œuvre de ses missionnaires. »

    « Au moment où l’instauration de la hiérarchie pourrait à tort laisser croire que l’action missionnaire est sur le point de s’achever, plus que jamais la sollicitude de toutes les Églises (cf. 2 Co 11, 28) du vaste continent africain angoisse notre âme.

    « La plupart des territoires traversent une phase d’évolution sociale, économique et politique, qui est de grande conséquence pour leur avenir et il faut bien reconnaître que les nombreuses incidences de la vie internationale sur les situations locales ne permettent pas toujours aux gouvernants les plus sages de ménager les étapes qui seraient nécessaires au vrai bien des populations.

    « L’Église […] ne peut qu’être particulièrement attentive aujourd’hui à l’accession de nouveaux peuples aux responsabilités de la liberté politique. Plusieurs fois déjà, Nous avons invité les nations intéressées à procéder dans cette voie selon un esprit de paix et de compréhension réciproque. « Qu’une liberté politique juste et progressive ne soit pas refusée à ces peuples [qui y aspirent] et qu’on n’y mette pas obstacle », disions-nous aux uns ; et nous avertissions les autres de « reconnaître à l’Europe le mérite de leur avancement ; sans son influence, étendue à tous les domaines, ils pourraient être entraînés par un nationalisme aveugle à se jeter dans le chaos ou dans l’esclavage » (Radiomessage de Noël, 1955).

    « Nous savons, malheureusement, que le matérialisme athée a répandu en bien des contrées d’Afrique son virus de division, attisant les passions, dressant les uns contre les autres, peuples et races, prenant appui sur des difficultés réelles pour séduire les esprits par de faciles mirages ou semer la révolte dans les cœurs.

    « Tandis que les ennemis du nom de Dieu déploient sur ce continent leurs efforts insidieux ou violents, il faut encore déplorer ces graves obstacles qui contrarient en certaines régions les progrès de l’évangélisation. Vous savez notamment l’attrait facile qu’exerce sur l’esprit d’un grand nombre une conception religieuse de la vie qui, tout en se réclamant hautement de la divinité, engage néanmoins ses adeptes dans une voie qui n’est pas celle de Jésus Christ, unique Sauveur de tous les peuples. Notre cœur de père demeure ouvert à tous les hommes de bonne volonté, mais, Vicaire de celui qui est la Voie , la Vérité et la Vie , Nous ne pouvons pas considérer sans vive douleur un tel état de choses. Les causes d’ailleurs en sont multiples ; elles tiennent souvent à l’histoire récente, et l’attitude de nations qui s’honorent pourtant de leur passé chrétien n’y fut pas toujours étrangère. Il y a là, pour l’avenir catholique de l’Afrique, un motif de sérieuses préoccupations.

    « Les Africains, qui parcourent en quelques décades les étapes d’une évolution que l’Occident a mis plusieurs siècles à accomplir, sont plus facilement ébranlés et séduits par l’enseignement scientifique et technique qui leur est dispensé, comme aussi par les influences matérialistes qu’ils subissent. Des situations difficilement réparables peuvent de ce fait se créer ici ou là et nuire par la suite à la pénétration du catholicisme dans les âmes et dans les sociétés.

    « Vingt prêtres de plus dans telle région permettraient aujourd’hui d’y planter la croix alors que demain cette terre, travaillée par d’autres ouvriers que ceux du Seigneur, sera peut-être devenue imperméable à la vraie foi. Et d’ailleurs, il ne suffit pas d’annoncer l’Évangile : dans la conjoncture sociale et politique que traverse l’Afrique, il faut très tôt former une élite chrétienne au sein d’un peuple encore néophyte, mais dans quelle proportion ne faudrait-il pas alors multiplier le nombre des missionnaires pour leur permettre d’accomplir ce travail d’éducation personnelle des consciences ?

    « Certes, le clergé africain augmente, mais ce n’est pas avant bien des années qu’il pourra, dans ses propres diocèses, tenir pleinement sa place, toujours aidé d’ailleurs par ceux qui furent ses maîtres dans la foi.

    « [Veillez] à l’assistance spirituelle des jeunes Africains et Asiatiques que la poursuite de leurs études amènerait à séjourner temporairement dans vos diocèses. Privés des cadres sociaux naturels de leurs pays d’origine, ils restent souvent, et pour divers motifs, sans contacts suffisants avec les milieux catholiques des nations qui les accueillent. Leur vie chrétienne, de ce fait, peut se trouver en péril, car les vraies valeurs de la civilisation nouvelle qu’ils découvrent leur demeurent encore cachées, alors que déjà, des influences matérialistes s’exercent fortement sur eux et que des associations athées s’efforcent de gagner leur confiance. »

  • Le nonce à Yad Vashem

    Le nonce apostolique en Israël, Mgr Franco, a finalement assisté, hier soir, à la cérémonie d’ouverture des commémorations de la Shoah à Yad Vashem.

    Selon Radio Vatican, « il est revenu sur sa décision après une lettre du président du Mémorial qui promet de reconsidérer la manière dont Pie XII est présenté au Mémorial ».

    Selon les médias israéliens, le directeur de Yad Vahem, dans cette lettre, aurait seulement « renouvelé l’offre » contenue dans le communiqué du Mémorial, lequel disait ceci : « Yad Vashem se dédie à la recherche historique et le musée de l'Holocauste présente la vérité historique sur le Pape Pie XII telle qu'elle est connue par les chercheurs aujourd'hui. Yad Vashem a dit au représentant du Vatican qu'il était prêt à continuer d'examiner le sujet, en soulignant que si on lui y donne accès, il étudierait avec plaisir les archives de Pie XII, afin de prendre éventuellement connaissance d'informations nouvelles et différentes de celles qui sont connues aujourd'hui. »

    Mgr Franco avait souligné que sa « décision douloureuse » de boycotter la cérémonie était « personnelle »...

    Quoi qu’il en soit des méandres de la diplomatie vaticane, pour l’heure, la légende de la photo de Pie XII restera scandaleuse.

  • Bravo Mgr Franco

    Le nonce apostolique en Israël, Mgr Antonio Franco, refuse de participer la semaine prochaine aux commémorations de la Shoah à Yad Vashem. « Cela me fait mal d’aller à Yad Vashem et de voir comment y est présenté Pie XII », a-t-il déclaré, faisant savoir qu’il a informé le directeur du mémorial qu’il n’assisterait pas aux commémorations tant que la présentation de Pie XII ne serait pas modifiée.

    Depuis l’ouverture du nouveau musée en 2005, une photographie de Pie XII est exposée, avec une légende qui met le pape parmi ceux « dont on devrait avoir honte pour ce qu’ils ont fait contre les juifs ».

    « Cette photo offense toute l’Eglise catholique. C’est ce que j’ai voulu faire savoir », souligne Mgr Franco. Qui, naturellement, ambassadeur du pape, s’exprime au nom du Saint-Siège.