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Eglise - Page 195

  • Chez les chrétiens d’Irak

    La cathédrale syriaque catholique de Bagdad, où une soixantaine de chrétiens, dont deux jeunes prêtres, avaient été massacrés le 31 octobre 2010, a été rénovée, et consacrée à nouveau hier, sous la présidence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales (qui est en Irak pour une visite officielle de cinq jours), et en présence du cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, ce qui montre aux derniers chrétiens irakiens combien Rome est proche d’eux.

    La veille, sur la chaîne de télévision irakienne basée en Egypte Al Baghdadia (la Bagdadienne), le grand ayatollah Sayyed Ahmad Al Hassani Al Baghdadi (Hassan de Bagdad) lançait une fatwa contre les chrétiens d’Irak. Les qualifiant de « polythéistes » (c’est dans le Coran) et d’« amis des sionistes », il a édicté qu’ils devaient choisir « entre l’islam et la mort », et que « leurs femmes et leurs filles peuvent être légitimement considérées comme des épouses des musulmans ». En clair il est permis de tuer les chrétiens et de violer leurs femmes et leurs filles.

    Il n’est pas inintéressant de savoir que le grand ayatollah Al Hassani Al Baghdadi (grand ayatollah est le titre des plus grands juristes chiites), qui est ouvertement jihadiste et justifie les attentats suicides en Israël, était, lors de l’insurrection de 1991 en Irak, le guide du « Mouvement islamique des libéraux ».

  • Une petite réflexion en passant…

    Loin de moi l’idée de critiquer l’engagement de nos évêques contre le « mariage » homosexuel.

    Mais si tous ces évêques utilisaient le dixième de l’énergie, de la conviction, et de l’argumentation qu’ils déploient subitement pour défendre un point de la loi morale naturelle, en faveur d’une restauration de la liturgie, du catéchisme et de la doctrine catholique, on verrait partout dans notre Eglise une liturgie correcte, un catéchisme digne de ce nom et la vraie foi catholique affirmée…

  • Mgr Ma Daqin : la réplique cinglante du Saint-Siège

    Déclaration de Mgr Mgr Savio Hon Tai-Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples, à propos de la révocation de Mgr Ma Daqin par la « Conférence des Evêques catholiques de Chine » comme évêque auxiliaire de Shangai.

    1/ Au sein de l’Eglise catholique, les Conférences épiscopales n’ont pas le pouvoir de nommer ou d’approuver un Evêque, d’en révoquer le mandat ou de lui imposer des sanctions. A plus forte raison, la prétendue Conférence des Evêques catholiques de Chine ne peut le faire, sachant qu’elle n’a pas même été reconnue par le Saint-Siège. Par suite, Mgr Ma Daqin demeure à son poste d’Evêque auxiliaire de Shanghai. La mesure en question est donc, sous le profil ecclésial, privée de toute valeur juridique et crée en outre une division inutile dans le pays.

    2/ L’Evêque s’est comporté de manière louable en ce qui concerne la fidélité à l’Eglise et a professé un amour sincère pour sa patrie. S.Em. le Cardinal Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a déjà exprimé son soutien à Mgr Ma lors de sa récente intervention parue dans le n° 167 de la revue Tripod de Hong Kong.

    3/ De nombreux fidèles catholiques du monde entier se sont adressés à ce Dicastère pour manifester leur regret suite à cette injustice commise par la prétendue Conférence épiscopale des Evêques catholiques de Chine et par l’Association patriotique. Cette injustice est d’autant plus douloureuse qu’elle porte atteinte à la communion et à la discipline de l’Eglise catholique au cours de l’Année de la Foi.

    4/ Les catholiques sont invités à s’unir aux initiatives ecclésiales de prière promues dans différents Diocèses afin de manifester leur participation aux vicissitudes de Mgr Ma et de ceux qui, en Chine, vivent des situations similaires. Dans ce but, une intention de prière pourrait être ajoutée dans le cadre de la célébration eucharistique.

    (Fides)

     

  • La profanation occultée

    On a appris hier par un communiqué du diocèse de Lyon la profanation de l’église Saint-Rambert. Mais il faut lire le communiqué pour savoir qu’il s’agit d’une profanation. Car le titre est : « Célébration pénitentielle à Saint-Rambert ». Et lorsqu’on lit un tel titre, on pense d’abord à une de ces célébrations pénitentielles qui ont illégitimement remplacé la confession, et qui aurait lieu à Saint-Rambert sans doute pour préparer à Noël.

    Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’une veillée de prière suivie d’une messe de réparation, suite à la profanation de l’église et du tabernacle, donc du Saint Sacrement.

    Profanation qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 novembre, mais qui a donc été occultée jusqu’au 12 décembre, et qui est restée occulte dans le titre du communiqué (que personne ne lira s’il n’est pas intéressé par une célébration pénitentielle).

    Il se trouve que les profanations d’églises se multiplient, comme je le soulignais dans mon dernier article de La Griffe. Plus elles se multiplient, plus les autorités catholiques minimisent ou occultent les faits. Comme en témoigne aussi l’ahurissant article de La Croix qu’évoque Perepiscopus.

    C’est pourquoi la réaction de Mgr Ravel à la profanation de Toulon méritait d’être remarquée.

  • Il y a un évêque aux Armées

    Un véritable évêque. Qui réagit en véritable évêque à la profanation de Toulon. Le communiqué de Mgr Ravel est sans doute long pour un communiqué, mais il doit rappeler des vérités trop oubliés, y compris dans l'Eglise, et c'est à lire intégralement.

  • Les « Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie »

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    Quelque 11 religieuses de la Community of St Mary the Virgin, communauté contemplative anglicane historique de Wantage, dans l’Oxfordshire, vont être reçues dans l’unité catholique et l’ordinariat Notre-Dame de Walsingham le mois prochain. Elles seront rejointes par une religieuse de la société Sainte-Marguerite de Walsingham, qui a intégré l’ordinariat dès le début, et vont constituer la communauté des Sisters of the Blessed Virgin Mary.

    Ces religieuses sont connues notamment pour leur tradition de plain chant anglais.

  • Au monastère de Mariawald

    Paix liturgique publie une interview du père abbé de la Trappe de Mariawald, qui a repris la liturgie traditionnelle cistercienne après le motu proprio Summorum Pontificum. Extraits :

    Le choix fait par Mariawald a rencontré la gratitude et la compréhension de nombreuses personnes, comme en témoigne le nombre croissant des fidèles qui viennent à la messe le dimanche et la demande constante d'hébergement pour des retraites ou des séjours de repos.

    Ainsi, face à la tendance anthropocentriste de la nouvelle liturgie, est né le désir de mettre Dieu de nouveau au centre de la vie du monastère. Comme un arbre ne vit que quand il est nourri par l'énergie qu'il puise à travers ses racines, de la même façon le moine (et pas seulement lui !) a besoin de la sagesse d'un trésor séculaire pour redonner à l'Église sa jeunesse.

    La réforme a rendu la vie spirituelle des moines plus exigeante. La nouvelle – comprenez "ancienne" – liturgie nécessite un apprentissage adapté : chanter le grégorien est un art qui exige une formation spéciale ; l'attention pour le latin comme langue appropriée du culte exige volonté et assiduité ; la récitation du bréviaire prend plus de temps et le début de l'Office à 3h du matin exige une réelle volonté de renoncement. Tous ces sacrifices trouvent leur récompense dans la découverte de richesses jusque-là ignorées.

     

  • Provocation chinoise

    Après son coup d’éclat du 7 juillet, quand, tout juste ordonné évêque, il avait annoncé qu’il quittait l’Association patriotique, Mgr Ma Daqin avait été aussitôt assigné à résidence au grand séminaire de Sheshan, avec interdiction de porter ses ornements épiscopaux. Et les prêtres et religieuses avaient subi des cours de rééducation patriotique… Aujourd’hui, selon diverses sources concordantes, il a été révoqué de sa charge d’évêque auxiliaire de Shangaï par la Conférence (officielle) des évêques catholiques de Chine, et en outre suspendu de ministère presbytéral pour deux ans. C’est l’aboutissement de l’« enquête » qui avait été ouverte par les autorités de l’Eglise officielle dès le 11 juillet sur l’ordination épiscopale de Mgr Ma.

    Cette ordination avait reçu l’aval à la fois de Rome et de l’Eglise officielle. Mais le fait que Mgr Ma quitte l’Association patriotique a été un casus belli, d’autant que sa décision avait été accueillie par de longs applaudissements des évêques et prêtres présents…

    Sur le blog de Mgr Ma, le dernier texte est du 3 novembre.

  • Les évêques suisses font une réponse de Normands…

    L’assemblée de la conférence des évêques suisses s’est penchée comme prévu sur la question de l’initiative populaire « Financer l’avortement est une affaire privée ». Les évêques étant très divisés sur la question, la conférence épiscopale a pondu un communiqué mi-chèvre mi-chou. Au lieu de soutenir à fond cette initiative lancée par des élus pro-vie, ils ergotent sur le fait que l’initiative n’est pas contre l’avortement, et que donc, si « les évêques jugent positif » que l’initiative « combatte la “normalité” institutionnalisée de l’avortement », « la discussion sur la manière de le financer ne suffit pas en vue d’une décision pour ou contre l’avortement », et qu’il faut « parvenir à un renversement d’opinion sur la question de l’avortement ». Ce qui est parler pour ne rien dire. Les évêques savent parfaitement qu’il est impossible, dix ans après la votation qui a légalisé l’avortement avec un score de plus de 72%, de revenir sur la loi. Ils savent parfaitement, en revanche, que selon l’enseignement de Jean-Paul II dans Evangelium vitæ, on doit soutenir toute proposition qui permette de revenir un peu en arrière si cette proposition est faite par des gens qui sont contre l’avortement.

    Ainsi, le site internet des magazines L’Express et L’impartial peut-il titrer : « IVG : les évêques ne prennent pas position ». Et voilà. Tandis que d’autres médias croient pouvoir laisser entendre que les évêques sont plutôt contre l’initiative, puisqu’ils ont interrogé le porte-parole de la conférence épiscopale, Mgr Markus Büchel, et que celui-ci est précisément l’évêque qui l’avait attaquée…

    Le comité d’initiative a tout simplement répondu :

    « Ce que veulent les évêques n'est malheureusement pas applicable politiquement, alors que l'initiative populaire veut libérer tous les Suisses de l'obligation de financer l'avortement. »

  • L’attaque répugnante de Cécile Duflot contre l’Eglise

    Maintenant qu’elle est ministre, elle peut se lâcher. Elle ose menacer de réquisitionner des locaux appartenant à l’Eglise, en suggérant que celle-ci ne fait rien pour les sans-abri et se comporte comme un gros propriétaire sans scrupules :

    « Il semble que l'archevêché de Paris possède des bâtiments quasi vides. Je viens donc de leur écrire pour voir avec eux comment utiliser ces locaux. L'Eglise fait partie des personnes morales... dans tous les sens du terme! J'ai bon espoir qu'il n'y ait pas besoin de faire preuve d'autorité. Je ne comprendrais pas que l'Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité. »

    Quand on pense aux trésors d’héroïsme et de sainteté que l’Eglise a toujours déployés pour venir en aide aux malheureux, c’est immonde. Et bien sûr l'inqualifiable Bertrand Delanoë a aussitôt apporté un soutien « sans réserve » à Cécile Duflot.

    La réponse n’a pas traîné, heureusement :

    « L'Église n'a pas attendu la menace de réquisition brandie par la ministre Madame Duflot pour prendre des initiatives », a répondu un communiqué commun du Secours Catholique, de l'Archevêché de Paris et de la Conférence des religieux et religieuses de France, qui détaille les nombreuses mesures prises. Et Mgr Vingt-Trois a fait remarquer qu’il n’avait pas reçu la lettre dont parle Mme Duflot…

    (NB. Cécile Duflot est une ancienne de la JOC... et là les évêques peuvent faire leur mea culpa...)