Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au monastère de Mariawald

Paix liturgique publie une interview du père abbé de la Trappe de Mariawald, qui a repris la liturgie traditionnelle cistercienne après le motu proprio Summorum Pontificum. Extraits :

Le choix fait par Mariawald a rencontré la gratitude et la compréhension de nombreuses personnes, comme en témoigne le nombre croissant des fidèles qui viennent à la messe le dimanche et la demande constante d'hébergement pour des retraites ou des séjours de repos.

Ainsi, face à la tendance anthropocentriste de la nouvelle liturgie, est né le désir de mettre Dieu de nouveau au centre de la vie du monastère. Comme un arbre ne vit que quand il est nourri par l'énergie qu'il puise à travers ses racines, de la même façon le moine (et pas seulement lui !) a besoin de la sagesse d'un trésor séculaire pour redonner à l'Église sa jeunesse.

La réforme a rendu la vie spirituelle des moines plus exigeante. La nouvelle – comprenez "ancienne" – liturgie nécessite un apprentissage adapté : chanter le grégorien est un art qui exige une formation spéciale ; l'attention pour le latin comme langue appropriée du culte exige volonté et assiduité ; la récitation du bréviaire prend plus de temps et le début de l'Office à 3h du matin exige une réelle volonté de renoncement. Tous ces sacrifices trouvent leur récompense dans la découverte de richesses jusque-là ignorées.

 

Les commentaires sont fermés.