Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 124

  • En Syrie

    video.jpgTémoignage de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique de Hassaké-Nisibi :

    « L’intervention de Moscou est positive, parce qu’ils visent réellement Daesh, et les milices commencent à fuir. Ils ont fui de cette région (d’Hassaké) dans une vingtaine de voitures, en direction de l’Irak, laissant une vingtaine d’autres voitures sur place : un signe de véritable retraite.

    « Je suis à moins de trois kilomètres de la ville. Il y a un mois leur offensive fut repoussée et ils s’étaient déployés autour de la ville. Ces deux dernières semaines, grâce aux attaques des Russes, ils ont commencé à se retirer.

    « Ce n’est pas une question d’être pour ou contre le gouvernement, mais les gens n’ont jamais cru aux raids américains. Seuls les Kurdes se sont réellement battus sur le terrain, mais pour tenir leurs propres territoires. Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne parlent seulement d’attaquer Daesh, mais ne parlent pas du Front al-Nosra et des autres milices islamistes liées à al-Qaida. Il y a des groupes extrémistes qui ont changé de nom pour se refaire une crédibilité, et on ne les mentionne même pas. C’est aussi un gros problème.

    « La nuit du 23 février, quand Daesh a attaqué (la vallée du Khabour), les avions américains ont survolé la zone, longtemps, sans intervenir. Puis, pendant trois jours nous n’avons plus vu d’avions, ce qui laissait le champ libre aux milices. Cela nous fait penser qu’elles ont été aidées d’une certaine façon par les Américains et leur attitude ambiguë. »

    A propos des otages assyriens du Khabour :

    « Ils en ont exécuté trois, et ils se préparent à en exécuter trois autres. Au début ils demandaient une somme énorme pour leur libération, presque 120.000 $ pour chacune des 203 personnes. Ils ont rejeté la proposition d’un million pour les relâcher tous, une nouvelle proposition a été faite et nous attendons la réponse. Mais les contacts sont très brefs et ne nous laissent guère de marge de manœuvre. Ces derniers jours ils ont relâché un homme âgé de 89 ans pour casser l’image de l’exécution du 23 septembre. »

    A Deir el-Zor :

     « A Deir el-Zor, les gens meurent de faim. Ils manquent de nourriture et de médicaments. Pensez seulement qu’aujourd’hui 50 kg de sucre coûte autant qu’une voiture ou une maison. Les gens vendent leur voiture. L’Etat islamique a imposé un véritable blocus, les hommes, les femmes, les enfants meurent de faim. »

    La géopolitique économique :

    « Les gouvernements occidentaux travaillent pour la sécurité d’Israël et à diviser la Syrie et l’Irak, afin de mettre la main sur les richesses de ces pays. Il ne s’agit pas seulement du pétrole : au large de nos côtes a été récemment découvert un important gisement de gaz naturel. Et aussi, les pipelines que l’Arabie saoudite et le Qatar prévoyaient de faire arriver en Occident sont en jeu : Damas n’a pas accepté qu’ils passent sur son territoire, et voilà le résultat. »

  • François et la mafia

    fr-et-danneels_680.jpg

    La bonne mafia : celle qui l’a fait élire. Quelques opportuns rappels de Damian Thompson et de Benoît et moi.

  • Le synode verrouillé

    On était prévenu, il n’y aurait aucun compte rendu des interventions des évêques aux assemblées générales du synode. Par décision expresse du pape, le peuple de Dieu n’a pas à savoir ce que les évêques disent de la… famille.

    C’est tellement énorme que les évêques polonais ont décidé de donner néanmoins un aperçu de ce qu’a dit chacun des intervenants lors de la deuxième assemblée générale. Et ils l’ont publié – en français ! – sur leur site.

    Cela n’a évidemment pas échappé aux sbires du dictateur. Et le chef de la police du synode, le cardinal Baldisseri, a « rappelé aux pères du synode que chacun d’eux peut publier sa propre intervention mais pas les textes des autres ».

    Du coup, le compte rendu a disparu du site des évêques de Pologne.

    Mais le blog Rorate Caeli l’avait enregistré, et le publie. Et c’est loin d’être inintéressant, malgré le côté frustrant du résumé de ce chacun avait déjà résumé en trois minutes… Voici la culture twitter, dans l'Eglise…

  • Oui, avoir pitié

    Réaction d’un homosexuel converti, Joseph Sciambra, au compte rendu par le P. Rosica du deuxième jour du synode (traduction de Jeanne Smits) :

    Je suis déjà agacé.

    Le P. Rosica s’est particulièrement focalisé sur les “homosexuels ou les personnes gays”, en disant : “Nous n’avons pas pitié pour les personnes gays, nous les reconnaissons pour ce qu’ils sont – ils sont nos fils et nos filles, et nos frères, nos voisins, nos collègues.” MAIS SI ! Nous devons avoir pitié d’eux –parce que la vie “gay” est un enfer sur terre. La seule raison pour laquelle j’ai quitté ce cirque des horreurs, c’est parce que Jésus a eu PITIÉ de moi… Point à a ligne.

    Cela m’a permis de découvrir le blog fort intéressant de Joseph Sciambra, intitulé Comment notre Seigneur Jésus-Christ m’a sauvé de l’homosexualité, de la pornographie, et de l’occultisme.

    Dans le même sens, sur l’autre sujet obsessionnel du synode, on lira avec intérêt la réponse d’un prêtre né de divorcés remariés aux propos de l’évêque d’Oran.

  • Hollande extrémiste

    Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-catholique melkite d’Alep, était hier l’invité de la Radio-Télévision Suisse (RTS) :

    — Monseigneur, bonsoir. Vous êtes Jean-Clément Jeanbart, l’archevêque d’Alep, la voix des chrétiens de Syrie, qui ont tellement souffert ces dernières années, l’intervention russe, elle redonne des espoirs aux chrétiens ?

    — Oui, effectivement. Je l’ai constaté auprès de mes confrères évêques et prêtres, mais aussi auprès des laïcs, et j’ai vu des signes clairs de reprise de confiance et d’espoir chez beaucoup.

    — Vladimir Poutine défend des intérêts propres, des intérêts puissants, stratégiques, est-ce qu’en même temps selon vous il sert les chrétiens ?

    — Oui, il sert les chrétiens. Est-ce qu’il le veut ou ne veut pas, je ne sais pas. Il a ses intérêts, nous ne sommes pas dupes, mais aussi il faut reconnaître qu’il est en train d’aider à nous sortir d’une situation inextricable.

    — La lutte contre le groupe Etat islamique, selon vous c’est la priorité absolue ?

    — C’est la priorité absolue parce qu’on ne peut pas avoir la liberté de s’exprimer, de dialoguer, de se rencontrer, quand il y a des gens qui excluent les autres.

    — Qu’est-ce que vous répondez à ceux – notamment les Français aujourd’hui – le gouvernement français qui dit : Assad a commis tant d’atrocités qu’on ne peut pas le préférer à tout autre force en Syrie aujourd’hui ?

    — Le gouvernement français est libre de dire ce qu’il veut et moi je ne suis pas un dictateur pour l’obliger à dire autre chose, mais je ne vois pas pourquoi il a une position aussi extrémiste.

    — Le régime d’Assad a commis des atrocités. Est-ce qu’en dépit de cela vous considérez qu’il était mieux que la situation actuelle ?

    — Qu’il ait commis des atrocités je crois que c’est évident, et peut-être la guerre l’a obligé à le faire encore davantage, qu’il ait été très dur avec les rebelles, aussi, il s’agissait de vivre – c’est ou vivre ou mourir – ou bien il fait la guerre ou bien il ne la fait pas.

    — Aujourd’hui vous êtes à Genève invité du Cercle international de la Fondation pour Genève : un nouvelle conférence pour la Syrie à Genève, elle a ses chances ?

    — Oui, certainement. Avec tout ce qui se passe maintenant, le progrès d’une certaine remise en ordre des choses, nous espérons beaucoup.

  • A Qaryatayn

    La ville syrienne de Qaryatayn, en partie chrétienne, a été investie par l’Etat islamique en août dernier. Des photos d’une réunion de chrétiens contraints d’accepter le pacte de dhimmitude avaient été diffusées. Une vidéo de propagande de l’Etat islamique, diffusée ces jours derniers, en montre davantage. (Elle montre aussi des jihadistes enlevant une croix d’un clocher et la jeter à terre.)

    La vidéo est intitulée « Combattez-les tant qu’ils ne paient pas la jizya après s’être humiliés » (Coran 9, 29). On y voit au moins cinquante chrétiens, uniquement des hommes (dont le P. Jacques Mourad), assis dans la salle alors que certains d’entre eux sont appelés à une table pour signer le « contrat » de la jizya.

    Dans ce contrat, montré dans la vidéo, l’Etat islamique garantit aux chrétiens de ne pas saccager leurs biens, de ne pas les contraindre à changer de religion et « de ne nuire à aucun d’entre eux ». Les chrétiens, de leur côté, s’engagent à ne pas exposer de croix, pas même sur les églises, à ne pas utiliser d’amplificateurs, à ne pas sonner les cloches, à ne pas conspirer contre l’Etat islamique, à ne pas célébrer de cérémonies ou de liturgies dans des lieux publics et à payer la jizya, variable selon le niveau social, qui peut être versée en deux fois sur base annuelle. Le contrat se conclut en avertissant que les personnes violant les règles souscrites seront traitées par l’Etat islamique comme des ennemis de guerre.

    jizya.jpg

  • In cauda venenum

    Je n’ai pas eu le courage d’expliquer en quoi l’homélie du pape, lors de la messe d’ouverture du synode, n’était pas un rappel de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le mariage, malgré les roucoulades extasiées des bisounours. Parce qu’on ne peut pas ouvrir les yeux des bisounours, et parce que, en fait, il n’y a rien de nouveau dans les insinuations hétérodoxes de François (qui annoncent le pire). Mais quelqu’un a fait le travail, il s’appelle Christopher Ferrara, et il l’a fait remarquablement. C’est chez Benoît et moi, bien sûr.

  • L’offensive

    A peine venait-on d’apprendre que la seule audience du pape à Washington était pour un « couple » homosexuel de ses amis, qu’un membre de la curie faisait son « coming out ». Par l’intermédiaire d’un groupuscule polonais de militants LGBT, qui publiaient une vidéo et un manifeste en dix points.

    Dans le même temps, par un tir groupé, un journal italien et une revue polonaise publiaient des interviews de ce prêtre polonais de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui affirme vivre heureux avec un homme. Et ce midi il donnait une conférence de presse à Rome, dédiant son coming out « à la fantastique communauté gay, lesbienne et transsexuelle qui demande le respect mutuel des droits ».

    Ce n’est évidemment pas par hasard que cela (comme la comédie pontificale américaine) se passe à la veille du synode : « Mon coming out doit être un appel au synode pour que l’Eglise arrête ses actions paranoïaques à l’égard des minorités sexuelles. »

    Voici la traduction de ce qu’il dit sur la vidéo :

    Mon nom est Krzysztof Charamsa. monseigneur Krzysztof Charamsa. Je suis membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi… secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale. Je suis théologien, philosophe, je donne des cours de bioéthique à l’Université pontificale grégorienne… Je suis gay… J’aime notre pays, notre patrie, je suis un patriote… lorsque, au Parlement, dans ma patrie, quelqu’un peut débiner une personne homosexuelle en toute impunité, en toute impunité, et on ne lui coupe pas le micro… Si quelqu’un peut faire le tour de mon pays, comme le P. Oko, avec son théâtre de l’absurde, sa démagogie, ses idéologies, et le faire en toute impunité… [Le P. Dariusz Oko, professeur à l’Université pontificale de Cracovie, est connu pour son combat contre l’idéologie du genre.]

    Lorsque quelqu’un devenant Président de ce pays peut impunément faire des insinuations sur les tenues inappropriées de mon groupe social (sic), et que le lendemain il ne s’excuse pas pour ses paroles… en toute impunité !

    Quand l’ancien président, pendant cinq ans, n’a jamais rencontré de familles homosexuelles, pas même une demi-heure, pour les regarder dans les yeux. Et de les ignorer, impunément !

    L’Eglise est silencieuse, affreusement silencieuse, et quand Dominique, de Biezun, se suicide parce qu’il ne peut plus supporter l’homophobie, la haine… L’Eglise garde le silence, et, de façon légaliste, laisse le tout devant un procureur. Quand l’Eglise devrait être une autorité morale, elle garde le silence. Cela signifie que nous avons atteint une crise croissante : hypocrisie, mensonge, insensibilité. Où est notre Evangile ?

    Son manifeste en dix points est sans surprise. On y trouve toutes les revendications homosexuelles (et de l’idéologie du genre). Le point 4 énumère les documents « cruels et incompétents » que l’Eglise doit réviser : la déclaration Persona humana (1975), la Lettre sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles (1986), les Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles (2003), le Catéchisme de l’Eglise catholique (n.2357-2359). On notera le point 9 : « Nous demandons que l’Eglise arrête sa persécution et ses crimes contre les homosexuels et cesse de commettre de tels actes à partir de maintenant. »

    On peut se demander si Mgr Charamsa est sain d’esprit, quand on lit aussi dans l’édition polonaise de Newsweek qu’il dit : « Le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu’à la paranoïa car paralysé par le manque d’acceptation pour sa propre orientation sexuelle. » On croirait lire Charlie Hebdo.

    Le Père Lombardi, qui ne chôme pas, a dû y aller de son couplet (en quatre langues) pour tenter de désamorcer la nouvelle bombe :

    Mis à part le respect dû aux personnes, à leur vie privée et au débat socio-moral, une démarche aussi retentissante à la veille de l'ouverture du Synode est offensive et irresponsable. De fait, elle tend à opérer une pression médiatique sur l'assemblée synodale. Il est clair que Mgr Charamsa ne peut plus assumer son service auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi comme auprès des Universités pontificales. Quant aux mesures disciplinaires le regardant, elles relèvent de son évêque diocésain.

    Mais le pape, lui, peut recevoir en unique audience (filmée) à Washington un ami homosexuel et son compagnon, et « une démarche aussi retentissante à la veille de l'ouverture du Synode » n’est pas « offensive et irresponsable »… Pauvre Père Lombardi...

    N.B. - Selon le P. Lombardi, c'est donc la "démarche" de Mgr Charamsa qui est inacceptable, non le fait qu'il soit un prêtre homosexuel pratiquant. En outre elle est inacceptable parce qu'elle est "retentissante" et qu'elle a lieu juste avant le synode. On en conclut logiquement que si Mgr Charamsa n'avait pas fait cette démarche, ou si simplement elle n'avait pas été retentissante ou avait été faite à un autre moment, il aurait pu rester à la Congrégation pour la doctrine de la foi et dans les universités romaines... Interprétation qui découle du texte, et qui est conforme au fait que Mgr Ricca, le "prélat du lobby gay", est non seulement toujours le directeur de Sainte-Marthe mais a été promu "prélat" de la banque du Vatican.

  • « Dans le cadre du dialogue »

    Un ami m’envoie la réponse qu’il a reçue du diocèse de Quimper suite à sa protestation concernant la caution apportée par deux prêtres à l’imam ouvertement islamiste de Brest lors de l'Aïd. Le diocèse se contente de retransmettre un « communiqué » de « l’ensemble paroissial Brest Centre » :

    Le père Claude Caill et le père Fabrice Douérin ont répondu à une invitation de l'imam de Pontanézen. Celle-ci avait été adressée depuis longtemps à tous les religieux et tous les politiques de Brest. Les prêtres de l'Ensemble paroissial de Brest Centre ont accepté cette invitation dans le cadre du dialogue interreligieux voulu par le Saint Père.


    Nous comprenons l'émotion que peut provoquer cette démarche, mais elle ne peut en aucun cas être assimilée à de la complaisance ou à un cautionnement des propos tenus par l'imam. Les photos n'étant pas représentatives de la teneur des échanges, les raccourcis hors contexte ne sont pas appropriés.

    Le fait que le diocèse réponde par un communiqué montre que de nombreux fidèles se sont inquiétés ou légitimement indignés. Quant au communiqué il montre, sans surprise hélas, que ce qui commande, aujourd’hui aussi dans l’Eglise, est le dogme du « vivre ensemble », et que rien ne saurait y porter atteinte, même quand il vous explose à la figure.

    En clair, le diocèse de Quimper, comme la plupart des diocèses occidentaux, est mûr pour l’Etat islamique.

  • Propos d’un évêque syrien

    Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique de Hassaské-Nisibi :

    Le Sénateur américain John McCain a protesté en déclarant que les russes ne bombardent pas les positions de l’Etat islamique mais les rebelles anti-Assad entraînés par la CIA. Je trouve ces propos inquiétants. Ils représentent une admission sans pudeur du fait que, derrière la guerre à Assad, se trouve également la CIA et qu’il s’agit d’un conflit dirigé depuis l’étranger par des cercles de pouvoir éloignés de la Syrie et par leurs alliés dans la région proche orientale.

    La propagande occidentale continue à parler de rebelles modérés, qui n’existent pas. Dans la galaxie des groupes armés, les membres de l’Armée syrienne libre se trouvent seulement à la loupe. Tous les autres groupes, à part l’Etat islamique, ont conflué ou ont été phagocytés de facto par le front al-Nousra, qui est le bras militaire d’al-Qaida en Syrie.

    Il y a quelque chose de véritablement inquiétant dans tout cela : une superpuissance qui, 14 ans après le 11 septembre, proteste parce que les Russes frappent les milices d’al-Qaida en Syrie. Qu’est-ce que cela veut dire ? Que maintenant, al-Qaida est un allié des Etats-Unis, seulement parce qu’en Syrie il porte un autre nom ? Méprisent-ils vraiment autant notre intelligence et notre mémoire ?

     Ce serons nous, Syriens, à décider si et quand Assad devra s’en aller et non pas l’Etat islamique ou l’Occident. Et il est certain que, si Assad part maintenant, la Syrie deviendra comme la Libye.

    Il ajoute :

    Des nouvelles terribles nous parviennent de la ville de Deir el Zor, depuis longtemps assiégée par l’Etat islamique. Les vivres ne peuvent arriver en ville. Les habitants n’ont plus de nourriture et la population meurt littéralement de faim. Il faut faire quelque chose immédiatement, avant qu'il ne soit trop tard.

    (Fides)