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In cauda venenum

Je n’ai pas eu le courage d’expliquer en quoi l’homélie du pape, lors de la messe d’ouverture du synode, n’était pas un rappel de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le mariage, malgré les roucoulades extasiées des bisounours. Parce qu’on ne peut pas ouvrir les yeux des bisounours, et parce que, en fait, il n’y a rien de nouveau dans les insinuations hétérodoxes de François (qui annoncent le pire). Mais quelqu’un a fait le travail, il s’appelle Christopher Ferrara, et il l’a fait remarquablement. C’est chez Benoît et moi, bien sûr.

Commentaires

  • C ' est en effet très éclairant . Mais attendons la fin
    du synode , inutile de noircir à l ' avance ...

  • Un Loup nommé François qui commençait d'avoir petite part

    Aux Brebis de son voisinage en Argentine, 

    Crut qu'il fallait s'aider de la peau de Benoît XVI

    Et faire un nouveau personnage. 

    Il s'habille en Berger, endosse la soutane blanche, 

    Fait sa houlette d'une férule papale, 

    Sans oublier que le tango fuse. 

    Pour pousser jusqu'au bout la ruse, 

    Il aurait volontiers écrit sur son chapeau : 

    C'est moi qui suis Papa (Italien), berger de ce troupeau. 
Sa personne étant ainsi faite 

    Et ses pieds de devant posés sur sa férule, 

    Papa le sycophante approche doucement. 

    La plupart des Brebis dormaient sur le tango Vatican II. 
L'hypocrite les laissa faire, 

    Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis 

    Il voulut ajouter la parole aux habits, 

    Chose qu'il croyait nécessaire. 

    Mais cela gâta son affaire, 

    Il ne put du Pasteur contrefaire la voix. 

    Le ton dont il parla fit retentir les bois, 

    Et découvrit tout le mystère. 

    Chacun se réveille à ce son, 

    Les Brebis, les agneaux. 

    Le pauvre Loup, dans cet esclandre, 

    Empêché par sa soutane blanche, 

    Ne put ni fuir ni se défendre. 

    Toujours par quelques endroits fourbes se laissent prendre. 

    Quiconque est Loup agisse en Loup : 

    C'est le plus certain de beaucoup.

    (Voir Le Loup devenu Berger, La Fontaine)

  • Onclin,

    Lisant votre fable de la Fontaine, je ne puis que songer qu'un loup ne trouve pas férule et soutane tout seul. Les loups sauf ceux des contes sont malheureusement rarement solitaires.

    Toute cette palinodie étalée sur deux ans pour cultiver l'oubli et la lassitude du chaland ne fait illusion qu'au bisounours de base, rose et frais mais aux entrailles paillasse.

    Abemus papam : Benoît XVI, subito !

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