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Eglise - Page 123

  • Une pendule à l’heure

    Si nous oublions de situer les exigences de l’Evangile dans la perspective de la Vie éternelle, elles nous paraissent hors de portée (cf. Mt 19,25) voire inhumaines. Nous faisons comme si l’amour conjugal, ou revendiqué comme tel, était la finalité de notre existence. Or le mariage vécu selon l’Evangile n’est que le chemin ordinaire pour avancer vers le Royaume des Cieux, là où « on ne se marie pas ». Il n’est pas le but mais un signe et un chemin. Le but n’est pas le mariage mais l’Alliance. Si certains ne peuvent se marier (cf. Mt 19,12), tous peuvent entrer dans l’Alliance.

    Extrait d’un texte de Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, à lire sur le site de la CEF.

  • "Gravement défectueux"

    « Nous croyons que le texte de l’Instrumentum laboris est gravement défectueux. Il semble se mettre directement en opposition avec les enseignements du Magistère contenus dans Humanæ Vitæ et dans Veritatis Splendor. Le paragraphe 137 se présente lui-même en effet comme une explication de la signification d’Humanæ Vitæ, mais en réalité la vide de son enseignement central. »

    David Crawford, professeur associé de théologie morale et de loi de la famille de l’Institut pontifical Jean-Paul II à Washington, et Stephan Kampowski, professeur d’anthropologie philosophique à l’Institut pontifical Jean-Paul II à Rome, ont publié un texte montrant de façon profonde et détaillée en quoi le pragraphe 137 de l’Instrumentum laboris du synode dit le contraire de ce qu’il prétend dire.

    Ce texte, publié en français sur le blog de l'Homme Nouveau, est tout à fait remarquable, et son intérêt dépasse de loin le cadre du synode, en ce qu’il fait comprendre de façon précise ce qu’est la conscience et ce que sont les rapports entre la conscience et la vérité, entre la personne et le magistère :

    En présentant la conscience comme une faculté subjective qui se trouve en opposition dialectique avec la loi, l’Instrumentum laboris en propose une conception qui est incompatible avec les enseignements du Magistère de l’Église et qui porte atteinte à la dignité spirituelle de la personne humaine en tant qu’elle est capable de conformer ses propres actions à la vérité objective.

    Et il pointe l’un des défauts majeurs des deux synodes sur la famille :

    De manière regrettable, l’Instrumentum ne s’appuie pas sur la profonde théologie du corps de Jean-Paul II, une théologie qui refuse de considérer les normes morales objectives comme étant en tension avec le bien de l’homme ou avec la conscience de la bonté de l’acte conjugal.

    On se souvient qu’au premier synode n’avait été invité aucun représentant de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille… C’était tellement énorme que le pape a quand même nommé son vice-président parmi les nombreux « experts » du second synode.

    Ce texte est signé par de nombreux universitaires, dont quelques personnalités de l’univers intellectuel de Joseph Ratzinger…

  • Insupportable

    Lors du « briefing » quotidien de la Pravda vaticane sur le synode, le porte-parole de langue espagnole a raconté un moment « bouleversant » des interventions devant l’assemblée plénière, selon La Repubblica, dont le journaliste Antonello Guerrera dit même sur twitter que c’est « l’histoire qui a fait pleurer le Synode ». (C'est aussi sur Vatican Insider, qui rapporte des « paroles émotionnellement fortes ».)

    Comme chacun sait, depuis hier après-midi le synode ne parle plus, une fois de plus, que des « divorcés remariés »… Alors, un évêque (dont on ne nous dit pas le nom) a raconté que lors d’une messe de première communion, un petit garçon, recevant l’hostie dans la main, l’a cassée en deux pour en donner la moitié à son père, parce que celui-ci est divorcé et remarié et qu’il ne peut donc pas communier des mains du prêtre…

    Quand est-ce qu’on touche le fond, pour qu’on puisse remonter ?

    Addendum

    Cet évêque est Mgr Alonso Garza, de Piedras Negras, au Mexique. Il a expliqué que l'enfant avait bien compris son catéchisme, que Jésus est présent dans toute partie de l'hostie, et qu'on ne doit pas garder Jésus pour soi mais l'apporter à ses amis et à sa famille...

  • A propos de la communauté de Rättvik

    J’ai évoqué le 1er octobre la communauté œcuménique suédoise de Berget, à Rättvik. Voici des précisions d’un ami prêtre, le P. Philippe Perruchot, qui connaît bien cette communauté. Et il m’envoie la dernière lettre circulaire de la dominicaine de la communauté (qui relate précisément le parcours de la communauté vers l'unité catholique).

    Il n’est pas exact d’écrire que « la journée commence par la « messe » luthérienne ». La journée commence par une heure d’adoration du Saint-Sacrement (!) - à laquelle se joignent plusieurs des membres luthériens de la communauté. Cette heure d’adoration est suivie par les laudes : faisons remarquer à ce sujet que le bréviaire de Berget (prononcer Beryette, en mettant l’accent sur Ber, « et » est l’article - le suédois est une langue germanique douce et mélodieuse) a été refondu il y a quelques années pour devenir assez semblable à l’office romain.

    D’autre part, la communauté n’a pas à « devenir une sorte de sas vers l’Église catholique », c’est ce qu’elle est depuis sa fondation ! Ce sont des centaines de luthériens qui, grâce à cette communauté, ont pu découvrir le catholicisme, voire, pour plusieurs d’entre eux, se convertir et même embrasser la vie religieuse (il y a maintenant en Suède quelques communautés religieuses bien vivantes). On peut ainsi citer, par exemple, deux des enfants de Peder Bergqvist, le « prêtre » luthérien, qui, depuis longtemps déjà, sont catholiques… 

    Que la messe luthérienne continue d’être célébrée à Berget n’a donc rien d’étonnant : c’est au contraire indispensable pour que Berget puisse continuer sa mission de témoignage auprès des luthériens. C’est même d’autant plus nécessaire que, en quelques décennies, le caractère « suédois » des églises catholiques en Suède est devenu très ténu : les fidèles sont en grande majorité d’origine immigrée (Polonais, Africains, Sri Lankais, Philippins…), et le clergé est souvent lui aussi d’origine étrangère. Pas facile pour un Suédois « de souche » de se sentir à l’aise dans une église catholique ! (On pense à la difficulté qui était celle des Anglais attirés par le catholicisme au XIXe siècle, lorsqu’en Angleterre on ne rencontrait dans les églises catholiques - fidèles et clergé - que des immigrés irlandais…)

    Enfin - chose difficilement concevable pour nous, catholiques -, l’existence même d’un « centre de retraites » a quelque chose d’extrêmement provoquant dans le monde luthérien : pour un luthérien, faire une « retraite », n’est-ce pas contester ce qui doit être au centre de sa foi, à savoir la gratuité totale du salut ? Comment peut-on prétendre influer sur ce salut par quelque œuvre que ce soit, fût-ce la plus pieuse des retraites ? Voilà pourquoi il faut que Berget reste Berget, et ne devienne pas une paroisse ou quoi que ce soit d’autre…

  • Le cardinal Burke avec…

    CRSPX9LWUAA6Iax.jpgLe cardinal Burke donne cet après-midi une conférence de presse sur la parution de la version italienne de son livre sur l’eucharistie, à l’université du Latran. Il est arrivé en compagnie du cardinal Sarah… Et c'est le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, qui a ouvert la conférence. Laquelle est suivie très attentivement sur twitter par Francis X. Rocca (auteur de la photo).

    Demain, le cardinal Burke participe à une conférence de presse organisée par l'excellente Voice of the family.

    OCT-2015-POSTER-4.jpg

  • Les Polonais en pointe

    Un nouveau texte en plusieurs langues, dont le français, sur le site de la conférence des évêques de Pologne. Sur la « gradualité de la loi ».

    Conclusion :

    La loi inhérente à la nature des créatures et de la révélation de Dieu n’est pas progressive, et le sens de l’aventure humaine ne consiste pas à passer par des incarnations successives, mais à faire des choix responsables devant Dieu et devant les hommes. La miséricorde, d’autre part, telle que le Christ nous l’a révélée, n’est pas le « graduel » estompage de la volonté de Dieu, mais sa proclamation « à temps et à contretemps », même au prix de la vie, comme un bien pour chaque personne.

  • Le point sur la lettre des 13

    Chez Sandro Magister.

    Il en ressort que le texte est authentique, mais que la liste des signataires est un peu différente de celle qui avait été indiquée (mais ceux que j’avais cités sont toujours là et ce sont les plus importants : Müller, Sarah, Pell).

    Le cardinal Napier indique qu’il a signé, dans une interview où il reprend lui-même les thèmes de la lettre (que l’on avait aussi dans l’intervention du cardinal Sarah).

  • Oui, le cardinal Sarah a parlé

    On a vaguement entendu parler de l’intervention du cardinal Sarah au début du synode, et puis plus rien. Le texte de son intervention ne figurait nulle part, et surtout pas sur les sites du Vatican, alors qu’il est le « numéro 4 » de l’Eglise selon la comptabilité journalistique. Seul un blog de Toronto soulignait que Mgr Gadecki, sur son blog personnel, disait combien Mgr Hoser avait été impressionné…

    Voici qu’a été publié aujourd’hui, aujourd’hui 13 octobre, une traduction anglaise de l’intervention du cardinal Sarah (faite en italien) sur le site Aleteia en anglais.

    Voici une rapide traduction de ce texte qui, une fois de plus, me fait prier que cet homme devienne pape… subito. Et quand on voit où en est le chaos, c’est de plus en plus urgent.

    N.B. - Je suis honteusement conscient de donner une traduction de traduction pleine de défauts et de passages maladroits, alors que le cardinal Sarah parle un français parfait et très clair. Il va de soi que je remplacerai aussitôt mon texte par le texte officiel français de cette intervention, s'il paraît un jour. En attendant, je suis évidemment prêt à toute correction qui s'imposerait.

     

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    Votre Sainteté, Eminences, participants du Synode,

    Je propose ces trois pensées :

    1. Plus de transparence et de respect entre nous.

    Je ressens un profond besoin d’invoquer l’Esprit de Vérité et d’Amour, la source de la parrhésia dans la parole et de l’humilité dans l’écoute, qui seul est capable de créer une véritable harmonie dans la pluralité.

    Je dirai franchement que dans le précédent Synode, sur diverses questions, on a ressenti la tentation de céder à la mentalité du monde sécularisé et individualiste de l’Occident. Reconnaître ce qu’on appelle les « réalités de la vie » comme un locus theologicus signifie abandonner tout espoir dans le pouvoir transformant de la foi et de l’Evangile. L’Evangile qui a autrefois transformé les cultures est maintenant en danger d’être transformé par elles.

    En outre, certaines des procédures utilisées ne paraissaient pas destinées à enrichir la discussion et la communion autant qu’elles faisaient la promotion d’une façon de voir typique d’une certaine frange des Eglises les plus riches. Ceci est contraire à une Eglise pauvre, un signe de contradiction joyeusement évangélique et prophétique pour la mondanité. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée du dernier Synode se sont retrouvées dans la Relatio puis dans les Lineamenta et l’Instrumentum laboris alors que d’autres questions pressantes et très actuelles (comme l’idéologie du genre) sont ignorées.

    Mon premier espoir est donc que, dans notre travail, il y ait davantage de liberté, de transparence et d’objectivité. Pour cela, il serait bénéfique de publier les résumés des interventions, afin de faciliter la discussion et éviter tout préjudice ou discrimination dans la réception des déclarations des pères du synode. (1)

     

    2. Le discernement de l’histoire et des esprits

    Un deuxième espoir : que le Synode honore sa mission historique et ne se limite pas lui-même à parler de certaines questions pastorales (comme la possible communion pour les divorcés et remariés) mais aide le Saint-Père à énoncer clairement des vérités et une réelle direction au niveau mondial. Car il y a de nouveaux défis par rapport au synode de 1980. Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux « bêtes de l’apocalypse ») situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux. Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre « l’idéologie du genre et l'Etat islamique ». Les massacres islamiques et les exigences libertaires se disputent régulièrement la première page des journaux. (Souvenons-nous de ce qui s’est passé le 26 juin ! (2)) De ces deux radicalisations se lèvent les deux grandes menaces contre la famille : sa désintégration subjectiviste dans l’Occident sécularisé, par le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles, l’euthanasie, etc. (cf. la gender theory, les Femen, le lobby LGBT, le Planning familial…). D’autre part, la pseudo-famille de l’islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’asservissement des femmes, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants, etc. (cf. al-Qaida, Etat islamique, Boko Haram…).

    Plusieurs indices nous permettent de percevoir la même origine démoniaque de ces deux mouvements. Contrairement à l’Esprit de Vérité qui favorise la communion dans la distinction (périchorèse), ils encouragent la confusion (homo-gamie) ou la subordination (poly-gamie). En outre, ils postulent une loi universelle et totalitaire, sont violemment intolérants, destructeurs des familles, de la société et de l’Eglise, et sont ouvertement christianophobes.

    « Nous ne nous battons pas contre des créatures de chair et de sang… » Nous devons être inclusifs et accueillants à tout ce qui est humain ; mais ce qui vient de l’Ennemi ne peut pas et ne doit pas être assimilé. On ne peut pas unir le Christ et Belial ! Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui.

     

    3. Proclamer et servir la beauté de la monogamie et de la famille

    Face à ces deux défis mortels et sans précédent (homo-gamie et poly-gamie), l’Eglise doit promouvoir une véritable « épiphanie de la famille » (3). Aux deux le Pape (comme porte-parole de l’Eglise) peut contribuer, ainsi que chacun des évêques et pasteurs du troupeau chrétien : c’est-à-dire « l’Eglise de Dieu, qu’il a acquise par son sang » (Actes 20, 28).

    Nous devons proclamer la vérité sans peur, c’est-à-dire le Plan de Dieu, qui est la monogamie dans l’amour conjugal ouvert à la vie. Gardant à l’esprit la situation historique que je viens de rappeler, il est urgent que l’Eglise, à son sommet, déclare de façon définitive la volonté du Créateur en ce qui concerne le mariage. Combien de gens de bonne volonté et de bon sens se joindraient à cet acte lumineux de courage effectué par l’Eglise !

    Avec une Parole forte et claire du Magistère Suprême, les pasteurs ont la mission d’aider nos contemporains à découvrir la beauté de la famille chrétienne. Pour cela, il faut d’abord promouvoir tout ce que représente une véritable initiation des adultes, car la crise du mariage est essentiellement une crise de Dieu, mais aussi une crise de la foi, et là c’est l’initiation des enfants. Alors nous devons discerner ces réalités que le Saint-Esprit est déjà en train de faire monter pour révéler la vérité de la famille comme une intime communion dans la diversité (homme et femme), et qui est généreuse dans le don de la vie. Nous, évêques, avons le devoir urgent de reconnaître et promouvoir les charismes, les mouvements, et les réalités ecclésiales dans lesquels la famille se révèle vraiment, ce prodige d’harmonie, d’amour de la vie et d’espérance en l’Eternité, ce berceau de la foi et cette école de charité. Et il y a tant de réalités offertes par la Providence, avec le concile Vatican II, dans lesquelles ce miracle est offert.

    (1) Le pape l’a interdit (note YD).

    (2) Attentat de Sousse en Tunisie, 39 morts. Arrêt de la Cour suprême américaine légalisant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis (note YD).

    (3) Benoît XVI, le 6 juin 2012 (note YD).

  • "Inclure la nouvelle minorité"

    Ce titre est celui d’un billet du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Cette nouvelle minorité qui se sent exclue, même dans l’Eglise, je vous laisse le soin de la découvrir. Si, au synode, le thème de l’inclusion est « rafraîchissant », comme dit le cardinal, il ne l’est pas autant que son billet…

    Un thème récurrent et très rafraîchissant du synode est l’inclusion. L’Eglise, notre famille spirituelle, accueille tout le monde, spécialement ceux qui peuvent se sentir exclus. Parmi ceux-là, selon les pères du synode et les observateurs que j’ai entendus, sont les célibataires, les personnes qui ont une attirance homosexuelle, les personnes divorcées, veuves, ou récemment arrivées dans un nouveau pays, les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes qui doivent garder la chambre, les minorités raciales et ethniques. Dans la famille de l’Eglise, nous les aimons, nous les accueillons, et nous avons besoin d’elles.

    Puis-je suggérer aussi qu’il y a maintenant une nouvelle minorité dans le monde et même dans l’Eglise ? Je pense à ceux qui, comptant sur la grâce et la miséricorde de Dieu, font tout leur possible pour garder la vertu et la fidélité : les couples qui - compte tenu du fait que, du moins en Amérique du Nord, seulement la moitié de nos gens entrent dans le sacrement de mariage – viennent à l’Eglise pour le sacrement ; les couples qui, inspirés par l’enseignement de l’Eglise que le mariage c’est pour toujours, persévèrent à travers les difficultés ; les couples qui accueillent le don de Dieu de nombreux bébés ; un jeune homme et une jeune femme qui ont choisi de ne pas vivre ensemble avant le mariage ; un homosexuel ou une homosexuelle qui veut être chaste ; un couple qui a décidé que la femme sacrifierait une carrière professionnelle prometteuse pour rester à la maison et élever ses enfants – ces gens merveilleux, aujourd’hui, ont souvent le sentiment d’être une minorité, dans notre culture, certainement, mais même, parfois dans l’Eglise ! Je crois qu’ils sont beaucoup plus nombreux que nous ne le pensons, mais, en raison des pressions d’aujourd’hui, ils se sentent souvent exclus.

    D’où reçoivent-ils soutien et encouragement ? De la télé ? Des magazines ou des journaux ? Des films ? De Broadway ? De leurs pairs ? Laissez tomber !

    Ils regardent vers l’Eglise, vers nous, pour trouver soutien et encouragement, un sentiment chaleureux d’inclusion. Nous ne pouvons pas les laisser tomber !

  • Nous y voilà…

    Sandro Magister vient de révéler le contenu d’une lettre adressée au pape par le cardinal Pell et signée par 12 autres cardinaux éminentissimes, dont Müller et Sarah…

    Quand on sait quelle est la déférence traditionnelle des cardinaux (et particulièrement des cardinaux de curie) vis-à-vis du pape, et quand on sait qu’il faut un cataclysme pour que ces hommes si pondérés sortent d’un discours lénifiant quand il s’agit de la hiérarchie ecclésiastique, on mesure la virulence de ce qu’ils osent écrire. Toute la lettre est à lire, mais deux expressions sont particulièrement saillantes : ces cardinaux disent au pape leur « crainte que les nouvelles procédures ne soient pas fidèles à l’esprit traditionnel et à l’objectif d’un synode », et ils précisent : « Un certain nombre de pères pense que la nouvelle procédure semble conçue pour faciliter l’obtention de résultats prédéterminés à propos de questions importantes et controversées. »

    Le pape a rejeté les demandes formulées dans cette lettre. Et depuis lors la situation a empiré. Car la lettre est du premier jour du synode, le 5 octobre. Et maintenant, non seulement on sait qu’il n’y aura pas de propositions finales votées par les membres du synode, mais il se dit qu’il n’y aura pas du tout de document final…

    Addendum