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Eglise - Page 126

  • Le cri des évêques d’Afrique

    Nous sommes unanimement blessés, au plus intime de notre cœur de pasteurs, par les attaques contre la vie, la famille, ce qui est moral et sacré, le sain développement humain de nos jeunes, avenir de l’Afrique, le plein épanouissement des femmes, le respect des personnes âgées, dont nos cultures africaines ont un sens si aigu. Des intérêts égoïstes et pervers s’imposent à notre continent à une vitesse qui ne cesse de s’accélérer, avec une agressivité qui ne cesse de se renforcer, de manière de plus en plus organisée et puissamment financée, introduisant dans nos sociétés un individualisme et un hédonisme si étrangers à ce que nous sommes et voulons être.

    C’est pourquoi nous vous implorons de mettre fin aux campagnes immondes de promotion de la civilisation mondiale de la mort sur notre continent. Il s’agit d’une résurgence terrifiante de l’esprit colonialiste se déguisant sous les noms alléchants de liberté, égalité, droits, autonomie, démocratisation et développement. Préservatifs, contraceptifs, programmes d’éducation sexuelle fabriqués ailleurs, purement techniques, sans références morales, avortement prétendument « sans risques » sont devenus des denrées plus accessibles aux africains que le mode d’emploi du développement intégral dont nous avons un besoin vital. Nul n’ignore désormais que sous l’euphémisme de « santé et droits sexuels et reproductifs », ces programmes sont purement et simplement imposés comme condition d’aide au développement. Il en est de même de la « perspective du genre », selon laquelle la maternité, l’identité filiale et nuptiale de l’être humain et la famille basée sur le mariage entre un homme et une femme seraient des « stéréotypes discriminatoires ». Non, les femmes et les hommes, en Afrique, ne sont pas des individus autonomes de leurs parents, époux, enfants : femmes, hommes, enfants, nous sommes tous des personnes, faites par amour et pour l’amour et faisons tous partie d’une famille et d’une communauté, vitalement, ontologiquement et affectivement unis !

    Jeudi, les évêques d’Afrique et de Madagascar ont publié un « appel pressant » contre le néo-colonialisme de la culture de mort, à quelques jours du sommet des Nations Unies des 25-27 septembre qui doit adopter un « plan mondial de développement post-2015 » (dit « sommet du développement durable »…).

    Ce texte a été signé par 45 prélats africains dont 32 présidents de conférences épiscopales représentant 40 pays africains et Madagascar, dix cardinaux et trois prélats africains romains. En voici l’intégralité.

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  • Yemen : une église incendiée

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    L’église catholique Saint-Joseph d’Aden, au Yemen, été incendiée hier, et les deux croix enlevées.

    L’église a été construite en 1850.

    Il n’y a quasiment plus de chrétiens au Yemen, en dehors des travailleurs immigrés.

    Mais les islamistes trouvent toujours de quoi s’occuper, même en pleine guerre civile…

  • Les membres du synode

    La liste officielle des membres du prochain synode a été publiée.

    La bande à Kasper est, comme on pouvait le prévoir, au grand complet.

    En revanche le cardinal Burke n’y sera pas, comme on le savait déjà.

    Le cardinal John Tong Hon, évêque de Hong Kong (le plus grand diocèse chinois) n’y sera pas non plus. Parce que, lui a-t-on dit, il a 76 ans, et que le pape ne veut faire aucune dérogation : il faut avoir moins de 75 ans. Une règle qui ne s’applique évidemment pas à Kasper (82 ans) et à sa bande. Il faut dire que le cardinal Tong a tenu à plusieurs reprises des propos non conformes, et que sa lettre pastorale sur l’Evangile de la famille (tiens, c’est le thème du synode…), en novembre 2014, a dû faire tousser à Sainte-Marthe.

    En ce qui concerne la Belgique, il n’y a pas Mgr Leonard (pourtant toujours primat de Belgique… mais il a eu 75 ans en mai dernier), mais il y a, invité spécial du pape, le fossoyeur de l’Eglise de Belgique, le cardinal Danneels (82 ans).

    Pour ce qui est des Etats-Unis, le seul évêque élu par ses pairs et non retenu par François est Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission de l’épiscopat pour la promotion et la défense du mariage…

    Pour ce qui est de la France, on note la présence de Mgr Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut catholique de Paris, qui remet ouvertement en cause Humanae vitae, et un « couple », Nathalie et Christian Mignonat, des équipes Reliance, qui regroupent « des couples chrétiens, engagés dans une nouvelle union et qui cherchent un lieu pour vivre en couple et en équipe leur chemin de foi, pour suivre le Christ qui les appelle à construire et à vivre leur nouvelle union sous son regard bienveillant »…

  • Dédié aux Franciscains de l’Immaculée

    Une homélie de François :

    « L’Eglise est mère. Notre Sainte Mère l’Eglise, qui nous génère dans notre baptême, nous fait croître dans sa communauté et adopte des comportements de mère, l’humilité, la bonté… La Mère Marie et la mère Eglise savent caresser leurs enfants, leur donner de la tendresse. Et envisager l’Eglise sans cette maternité, c’est penser à une association rigide, sans chaleur humaine, orpheline », assure François. L’Eglise est mère et nous accueille tous comme une mère : une maternité qui s’exprime par l’humilité, l’accueil, la compréhension, la bonté, le pardon et la tendresse. « Là où il y a la maternité, il y a la vie, la joie, la paix, et on grandit en paix. Quand vient à manquer cette maternité, poursuit le Pape, il ne reste que la rigidité, la discipline, on ne sait pas sourire. Or une des choses les plus belles et humaine et de sourire à un enfant et de le faire sourire ».

    L’Eglise comme « association rigide, sans chaleur humaine », c’est bien sûr celle qui refuse de changer l’enseignement du Christ sur le mariage, la sexualité et la famille, celle qui ne veut pas profaner la "miséricorde"...

  • A Bassora…

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    Dans le contexte actuel, l’initiative paraît absurde. C’est peut-être pour cela même qu’elle est à signaler d’une pierre blanche : c’est la volonté de montrer qu’on est toujours là, malgré tout, et qu’on a des raisons historiques, et de belles raisons, d’être là.

    L’initiative, c’est l’ouverture, à l’archevêché chaldéen de Bassora, d’un musée chrétien. Le premier musée chrétien dans le sud de l’Irak, dans la deuxième ville d’Irak, peuplée de plus de 2 millions de chiites…

    L’archevêque est Mgr Habib Hormuz Jajou al-Naufali, et il explique :

    « En 2014, de nombreux objets rares ont été rassemblés, des livres, des peintures, des ustensiles utilisés pour la messe. Ces objets ont une valeur spirituelle et ils montrent le soin que mettaient nos ancêtres dans l’exercice de leur foi. Quand je suis devenu l’archevêque [en février 2014], j’ai remarqué qu’il y avait là beaucoup de choses de valeur, et j’ai commencé à en faire le catalogue. Puis, avec l’aide de quelques volontaires et de prêtres, nous avons rassemblé tout cela et décidé de le montrer. »

    Ce sont quelque 200 objets et documents, certains datant du XVIIe siècle, qui sont exposés.

    A Bassora, où il y a un évêque depuis le Ve siècle, il resterait 300 des 3.000 familles chrétiennes qui y habitaient avant la glorieuse intervention américaine.

    L'intronisation de Mgr Hormuz al-Naufali, le 3 février 2014, par le patriarche S.B. Raphaël Ier Sako (à sa droite):

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  • Schönborn et la luxure

    Le cardinal Schönborn, dont on connaît la tendresse pour les homosexuels, se répand dans la Civilta Cattolica, la revue jésuite étroitement liée au pape. Il parle des « couples de fait », donc des gens qui vivent dans la luxure (fornication, adultère, homosexualité) de façon habituelle. Il y a là dit-il (quand ils persévèrent dans cet état) « des éléments de véritable héroïsme, de véritable charité, de véritable don mutuel ». Certes, « ce n'est pas encore (sic) une pleine réalité du sacrement », « mais qui sommes-nous pour juger et dire qu'il n'y a pas en eux des éléments de vérité et de sanctification ? »

    Si vous voulez en lire davantage (en vous tenant près de la cuvette des toilettes), c’est ici.

  • Une paroisse sauvée par la “forme extraordinaire”

    La paroisse des Saint-Innocents de New York, près de Broadway allait être supprimée, faute de paroissiens. Le curé, indien, a introduit la liturgie traditionnelle. Et le nombre de paroissiens a triplé.

    Le curé actuel est l’abbé Villa, qui a desservi pendant 22 ans une paroisse de Yonkers, commune qui jouxte le Bronx, où il avait introduit la forme extraordinaire dès le 14 septembre 2007, jour d’entrée en vigueur du motu proprio de Benoît XVI.

    Il y a aujourd’hui en l’église des Saints-Innocents quatre messes quotidiennes du lundi au vendredi (dont une de saint Pie V), deux le samedi (dont une de saint Pie V), et deux le dimanche, celle de saint Pie V à 10h30. La forme extraordinaire est habituellement chantée, sauf les lundis et jeudis. Il y a aussi le chapelet quotidien, l’adoration eucharistique chaque jour de semaine, et les vêpres traditionnelles le dimanche.

    On constate aussi que l’abbé Villa n’a pas attendu François pour « aller aux périphéries », sans en faire un drapeau.

    Voir la Lettre de Paix liturgique.

  • Ambiguïtés (encore et toujours)

    Un canoniste, Benedict Nguyen, conseiller du diocèse de Corpus Christi au Texas, pointe les très graves ambiguïtés de la lettre de François donnant pouvoir aux prêtres de « pardonner l’avortement » et à ceux de la FSSPX de confesser validement pendant le Jubilé.

    Benedict Nguyen relève qu’il s’agit d’une simple lettre à un président de conseil pontifical, ce qui n’est pas un acte juridique du pape pouvant avoir force de droit selon le droit canonique.

    D’autre part il relève qu’il y a une grande confusion dans l’affaire de l’avortement, confusion dans laquelle je suis moi-même tombé.

    Il faut clairement faire la distinction entre le péché d’avortement et l’excommunication. Il n’y a excommunication que si le péché d’avortement n’est accompagné d’aucune circonstance atténuante – il n’y a donc pas toujours excommunication, loin de là. Or la lettre ne parle pas de l’excommunication, mais seulement du péché, or tout prêtre peut donner l’absolution pour l’avortement comme pour n’importe quel autre péché, il n’a aucunement besoin d’une permission spéciale du pape.

    Bref on ne sait pas de quoi parle le pape, et ce qu’il dit ne peut pas avoir force de loi… (Il en est de même de la faculté donnée aux prêtres de la FSSPX, qui en outre ne leur a même pas été communiquée.)

  • Leonardo Boff et l’encyclique

    Une confirmation de ce que j’avais signalé dans mon article Le pape et tout ça...

  • la "conversion écologique" de la liturgie

    La nouvelle religion laudatosienne a déjà sa liturgie, et même le rite de vénération épiscopale de Mère Terre.

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