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Eglise - Page 120

  • Un prêtre chinois tué ?

    WeiPedro.jpgLe corps du P. Pedro Wei Heping a été retrouvé dans une rivière à Taiyuan, dans la province de Shanxi.

    Selon les autorités, il s’agit d’un suicide. Mais les gens qui connaissaient le prêtre excluent formellement qu’il ait pu seulement penser au suicide. La Fondation Cardinal Kung a donc demandé au gouvernement chinois qu’il y ait une enquête approfondie sur les causes de la mort du P. Wei et que le résultat soit publié rapidement et en vérité.

    Pedro Wei Heping était une figure du catholicisme chinois. Né la veille de Noël 1974 dans une famille catholique, il était entré au séminaire en 1993. Envoyé en Europe, il en revint avec un diplôme de droit canonique. Il fut ordonné clandestinement le 24 août 2004. Il amenait de nombreux jeunes à l’Eglise clandestine, et avait développé une pastorale touchant notamment les plus pauvres, il organisait aussi des retraites et des réunions dans les couvents et séminaires clandestins. Il avait lui-même créé un séminaire clandestin avec des professeurs titulaires de diplômes étrangers.

    Ce n’est évidemment pas le profil du prêtre suicidaire, même si on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans la tête des gens. En revanche son action tombait clairement sous le coup des récentes objurgations du pouvoir communiste.

  • L’Eglise bergoglienne

    La Cour suprême chilienne a demandé au Vatican de lui remettre tous les documents qui ont permis au pape François d'affirmer l'innocence d'un évêque chilien soupçonné d'avoir fermé les yeux sur des abus sexuels sur des enfants commis par un prêtre pendant plusieurs décennies. Il s’agit de Mgr Juan Barros, que François a nommé évêque d’Orsono en mars, malgré l’opposition des fidèles et du clergé.

    François a déclaré à un groupe de Chiliens visitant Saint-Pierre de Rome que l'évêque était victime d'un coup monté. Mais sans étayer sa position, d'où l'initiative inhabituelle de la Cour suprême chilienne de lui demander de remettre «une copie complète et exacte de tous les éléments en rapport avec l'enquête».

    La promotion de Mgr Barros, un ami des amis de Bergoglio, contraste de façon frappante avec l’éviction de bons évêques qui n’étaient pas de la bande et qui se sont fait virer pour beaucoup moins que ce qui est reproché au Chilien.

    Dans son dernier article en français, Sandro Magister revient sur les récentes nominations d’évêques. J’avais souligné qu’en quelques jours François avait nommé trois archevêques bergogliens sur des sièges cardinalices. Mais la situation est bien plus grave, car mois après mois François tisse sa toile pour fabriquer un conclave à son image. Il en ressort qu’il est très urgent que ce pape soit appelé à un monde meilleur par la divine miséricorde…

    A propos de la Belgique et de la nomination de Jozef De Kesel comme archevêque de Malines-Bruxelles, Sandro Magister explique :

    Déjà, en 2010, Danneels souhaitait que De Kesel soit son successeur. Mais Benoît XVI s’y opposa et il nomma Léonard, qu’il avait choisi personnellement. Le résultat fut que l’Allemand Karl-Joseph Rauber, qui était nonce en Belgique à ce moment-là, quitta ses fonctions et protesta contre la non-promotion du candidat de Danneels, qui était aussi le sien, dans une interview accordée à la revue "Il Regno" qui était une attaque frontale contre Ratzinger.

    Cependant même ce comportement tellement peu conforme aux fonctions d’un nonce n’a pas perturbé le pape Bergoglio. Bien au contraire, non seulement celui-ci n’a pas nommé Léonard cardinal, mais, au mois de février dernier, c’est bel et bien Rauber qu’il a récompensé en lui conférant la pourpre, au motif qu’il s’était "distingué au service du Saint-Siège et de l’Église".

  • Au Bangladesh

    « Il était minuit quand nous avons entendu le bruit du feu et senti l’odeur de la fumée. Heureusement nous avons réussi à nous échapper de la maison. Nous avons tout perdu, il ne reste plus rien, tout a brûlé. Maintenant nous sommes dans une pauvreté absolue. »

    Ainsi s’exprime Ramni Das, catholique de la paroisse de Ruhea, à Kamarpara, dans le nord du Bangladesh.

    C’était le 5 novembre : 6 ou 7 musulmans ont mis le feu à la maison pour tuer les chrétiens et récupérer le terrain.

    Ramni et sa famille se sont réfugiés au poste de police, d’où ils ne peuvent pas sortir, car ils sont menacés de mort pour avoir porté plainte. Ils devront retirer leur plainte s’ils veulent rester dans le village. Le chef du gouvernement local a déclaré qu’il ne fallait pas de procès mais qu’il voulait organiser une réunion entre les deux parties pour résoudre le problème et que chacun puisse vivre en paix…

  • De fil en aiguille

    L’acharnement de la clique bergoglienne à valoriser les « unions de fait » quelles qu’elles soient, homosexuelles ou adultères, et à commencer l’opération de démolition par l’autorisation de la communion aux divorcés civilement remariés, va montrer à quel point l’enseignement de saint Jean-Paul II était important et crucial pour notre temps. L’épiscopat polonais, en pointe dans la résistance, ne s’y est pas trompé. Il est regrettable que de nombreux autres évêques, même de bonne volonté et de bonne doctrine, ne connaissent pas cet enseignement. Non seulement celui des encycliques sur la vie, mais aussi sur la « théologie du corps », où Jean-Paul II évoque le sacrement de mariage, non pas selon la théologie thomisto-tridentine aggravée par le jansénisme comme le dernier sacrement, celui qui n’existe en quelque sorte que pour légaliser les ébats conjugaux nécessaires à la procréation de nouveaux membres de l’Eglise, mais comme le « sacrement primordial ». Primordial parce que institué par Dieu au paradis de l’origine. Le sacrement de la communion entre deux personnes créées à l’image de Dieu et en communion avec l’union des Trois Personnes. Le « prototype » des sacrements de la Nouvelle Alliance, dit aussi Jean-Paul II.

    C’est pourquoi toucher au sacrement de mariage fait écrouler tout l’édifice, et c’est pourquoi les ennemis de la foi ont choisi de s’attaquer au mariage, avec un incroyable luxe de moyens : deux synodes et une « année de la miséricorde ».

    Une fois que l’on aura porté atteinte au sacrement de mariage, le reste suivra. Car si l’on pense que les adultères (puis les paires homosexuelles) peuvent communier, c’est qu’on ne croit plus en l’eucharistie, en la réalité de l’eucharistie, la présence concrète de Jésus-Christ Fils de Dieu, mais en une communion qui est la célébration du vivre ensemble, d’où personne ne peut être exclu. Si l’on ne croit plus en l’eucharistie on ne croit plus au sacerdoce : le prêtre est un animateur de l’assemblée. Si on ne croit plus à cela, on ne croit plus au baptême, qui devient simplement un rite d’admission dans la communauté.

    Mais ce qui est le plus terrifiant dans ce constat, c’est que nous en sommes déjà là, et depuis longtemps. Et c’est parce que les ennemis de la foi ont réussi à détruire ainsi les sacrements, dans les faits, qu’on peut maintenant passer à l’étape suivante : les détruire en droit, par l’autorité de l’Eglise. En commençant par ce que l’on présentera comme une simple mesure de compassion, de miséricorde, d’humanité : permettre aux divorcés de communier.

    Or c’est urgent, parce que Jean-Paul II puis Benoît XVI avaient commencé, peu à peu, tant bien que mal ou tant mal que bien, à modifier la donne et à rétablir la doctrine de la foi. C’est cette urgence qui unissait la mafia de Saint-Gall, c’est cette urgence qui montre de vieux cardinaux comme Danneels et Kasper déployer une énergie colossale pour arriver à leurs fins alors qu’ils devraient couler une paisible et pieuse retraite.

    (Cette réflexion m’est venue en lisant ce texte du P. Ray Blake traduit par Benoît et moi. Sur la « théologie du corps », voir ma conférence sur Jean-Paul II et l’idéologie du genre.)

  • Une bonne nouvelle

    Le pape a accepté la démission de l’évêque d’Angoulême, Mgr Dagens, qui a eu 75 ans le 20 mai dernier, et a nommé à sa place le père Hervé Gosselin.

    Je ne sais pas qui est Hervé Gosselin, mais ce qui est absolument sûr est qu’il ne peut pas être pire que son prédécesseur.

  • Tous à la gay pride

    A la gay pride de Hong Kong, samedi, il y avait les consuls de France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Suède, Irlande, Canada, Suisse, Australie, Finlande, et des représentants de l’Union européenne et du British Council…

    Tous ces diplomates de l’Occident décadent s’unissaient aux militants LGBT pour demander l’interdiction de toute « discrimination », à savoir pour que soit légalisé le « mariage » entre personnes de même sexe. Il s’agissait aussi de dénoncer avec force l’évêque de Hong Kong, le cardinal John Tong Hon, qui deux jours avant avait publié une longue déclaration incitant les catholiques de Hong Kong à continuer d’être le sel de la terre et la lumière du monde en se montrant attachés au mariage entre un homme et une femme et à en tenir compte quand ils voteront le 22 novembre. Une version brève de la déclaration devait être lue dimanche à toutes les messes.

    Le cardinal Tong a rappelé que le pape venait de réaffirmer la notion traditionnelle de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme. Mais le lobby LGBT a souligné combien les récents synodes ont insisté sur la nécessité de mettre fin aux discriminations contre les homosexuels, et que le pape s’était montré à plusieurs reprises ouvert sur la question… L’évêque auxiliaire a dit, sans être entendu dans le brouhaha de la polémique, que l’Eglise ne « discrimine » pas les homosexuels, mais les actes homosexuels…

  • Chronique des chrétiens qui ne veulent pas mourir

    Demain 10 novembre aura lieu, sur le parvis de l’église chaldéenne Saint-Georges, à Bagdad, une manifestation à l’appel du patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, afin de protester contre la loi qui dispose que les enfants deviennent automatiquement musulmans quand l’un des deux conjoints se convertit à l’islam. Autrement dit les enfants d’une chrétienne qui se marie avec un musulman doivent devenir musulmans, ce qui est tout simplement un élément de la charia, mais contraire à la Constitution laïque de l’Irak. Le patriarche réaffirme que cette loi est une blessure dans l’unité du peuple irakien, et il en appelle au président, Fouad Massoum, pour que la loi soit modifiée. Sinon, un recours devant les tribunaux et les instances internationales de protection des droits fondamentaux est déjà prêt.

    Le 27 octobre, le Parlement avait rejeté à une large majorité une proposition de modification de la loi avancée par les représentants chrétiens : il était demandé de stipuler qu’en cas de conversion à l’islam de l’un des parents, les mineurs demeurent dans leur religion d’origine jusqu’à leur majorité.

    Le 4 novembre il y avait déjà eu une manifestation à Erbil au Kurdistan (où sont réfugiés la plupart des chrétiens de la plaine de Ninive), devant le bâtiment de l’ONU. Avec les chrétiens il y avait aussi des yazidis, des mandéens et des sabéens. Une délégation avait été reçue par des fonctionnaires de l’ONU, auxquels avait été remis un mémorandum sur le caractère anticonstitutionnel de la loi. Les fonctionnaires de l’ONU avaient promis d’exercer des pressions sur le Parlement irakien.

  • François : c’est moi, et c’est diabolique…

    Maurizio Blondet a analysé la vidéo de la rencontre entre François et des Franciscains de l’Immaculée, le 10 juin 2014 (mise sur Youtube un an après, le 10 juin dernier). Où l’on voit parader le gros Volpi.

    On y voit le pape souligner à plusieurs reprises que c’est lui qui est responsable des sanctions contre les Franciscains, lui seul, et qu’il ne faut donc pas accuser le commissaire Volpi.

    Pourquoi ? On ne sait pas. Ou plutôt on voit le pape dire exactement le contraire de ce qu’il dit aux communautés progressistes (mettez le bazar, allez de l’avant sans vous occuper de ce que dira la hiérarchie, etc.) :

    Le principe qui m'a guidé a été celui de l'obéissance car c'est justement celui de la catholicité. Quand nous pensons à la Réforme protestante, elle a commencé par la révolte, se détacher de l'évêque, se détacher de Rome et ce n'est pas la catholicité. Saint Ignace nous dit que la règle "pour sentir avec l'Église" est que si je vois une chose noire qui est noire et l'Église me dit qu'elle est blanche, je dois dire qu'elle est blanche.

    Sic.

    Un peu plus tard, François va ajouter :

    Mais il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous: la Sainte Vierge (la Madonna). Il y a quelque chose que le démon ne tolère pas… il ne tolère pas la Vierge, il ne tolère pas, et ne tolère pas en plus (di più) ce mot dans votre nom: "Immaculée", car elle a été l'unique personne seulement humaine chez qui il a toujours trouvé la porte fermée, dès le premier moment; lui il ne (la) tolère pas. Mais pensez aussi le moment que vous vivez maintenant comme une persécution diabolique, jugez-le comme ça…

    Maurizio Blondet détaille également ce que François impose aux Franciscains de l’Immaculée, et dont certains points sont des applications directes de l’origine diabolique de la persécution papale :

    1. Aucun frère n’a le droit de quitter l’ordre, comme par exemple pour se faire incardiner dans un diocèse.
    2. Ils doivent enlever la médaille miraculeuse qu’ils portent cousue sur leur vêtement. (Explication du commissaire Volpi : « Sinon on pourrait croire qu’elle est miraculeuse. » Sic. Et le démon ne tolère pas…)
    3. Ils doivent enlever leur bure quand ils se couchent. (Car ils avaient repris la tradition datant de saint François de se coucher dans leur bure.)
    4. Ils doivent effacer de leurs vœux le « vœu marial ». Celui de saint Maximilien Kolbe, qui est leur particularité propre. Le vœu de soumission à l’Immaculée, rédigé par le grand apôtre de l’Immaculée, qui était aussi le grand pourfendeur de la franc-maçonnerie. Le diable n’aime pas l’Immaculée, et il n’aime pas qu’on lutte contre la franc-maçonnerie.
    5. Ils doivent cesser de parler de saint Maximilien Kolbe. Tout simplement.
  • Le Missel des ordinariats anglicans

    rm19 divine worship missal[clip].jpgLa Constitution apostolique Anglicanorum coetibus a été édictée il y a six ans (le 4 novembre 2009), et voici que va être publié, dans les prochains jours, le Missel qui sera officiellement en usage, à partir du premier dimanche de l’Avent, dans les ordinariats issus de l’anglicanisme.

    Ce missel a été élaboré par une commission intitulée Anglicanae Traditiones, présidée par Mgr Di Noia, secrétaire adjoint de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En font partie notamment des représentants des différents ordinariats (Angleterre, Etats-Unis, Australie) ainsi que le P. Uwe Michael Lang de l’Oratoire de Londres. Afin que « soient maintenues au sein de l'Eglise catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager », comme dit la Constitution de Benoît XVI.

    Un premier livre, « Occasional Services », qui est le rituel pour le baptême, le mariage, les funérailles, avait déjà été publié fin avril.

    En bref il s’agit d’une adaptation catholique de la liturgie anglicane, qui avait développé une forme particulière, y compris pour la messe, quant au chant, mais aussi quant au rite. Par exemple les prières préparatoires (avec notamment le Décalogue) ne comprennent pas de rite pénitentiel : celui-ci a lieu avant la Préface eucharistique.

    L’une des questions qui ont été posées, et qui se sont posées, à la commission est de savoir si la langue serait l’anglais de la Renaissance utilisé jusque dans les années 60, ou l’anglais moderne utilisé depuis cette époque dans de nombreuses églises anglicanes.

    La réponse a été que si l’on voulait perpétuer les traditions liturgiques anglicanes il fallait garder l’ancien anglais, et que si des prêtres voulaient célébrer en anglais moderne ils devraient prendre le nouveau Missel romain. Un aveu de plus, émanant de Rome, que la Constitution de Vatican II pour la liturgie n’était qu’un chiffon de papier quand elle édictait que la langue propre de la liturgie latine était le latin…

    On constate d’autre part que, dans ce missel des ordinariats, la prière eucharistique normale est le canon romain. C’est lui qui est utilisé pour la grand-messe. Le missel comporte aussi ce qui est la prière eucharistique II du nouveau Missel romain, mais c’est éventuellement pour les messes de semaine ou les messes avec des enfants. Alors que dans la plupart de nos paroisses c’est la très brève prière eucharistique II qui est devenue la norme, le canon romain ayant quasiment disparu.

    On notera aussi que l’année liturgique conserve la Septuagésime, les Quatre-Temps, les Rogations, et qu’on n’y trouve pas de « temps ordinaire » : il y a un temps après l’Epiphanie, et un temps « après la Trinité ».

    Bref, c’est une sorte de « forme extraordinaire »… issue d’un protestantisme plus traditionnel que la néo-liturgie catholique… (Mais le cycle des lectures sur trois ans n'est pas issu des "traditions anglicanes...)

  • Pauvres Belges

    Le pape a nommé Mgr Jozef de Kesel archevêque de Malines-Bruxelles, primat de Belgique, et ordinaire militaire pour la Belgique.

    Il succède à Mgr André Léonard, qui n’a pas été fait cardinal…

    « Ils ont aimé Danneels, ils adoreront De Kesel », dit l’éditorialiste du Soir, soulignant que Jozef de Kesel est « considéré comme le prolongement naturel et une sorte de fils spirituel » du cardinal Danneels, dont il fut un temps l’auxiliaire à Bruxelles avant de devenir évêque de Bruges. Ainsi est refermée la « parenthèse » ouverte par Benoît XVI avec la nomination de Mgr Léonard, ainsi est mis « fin à une chape de plomb de plusieurs années » (sic).

    Jozef De Kesel est favorable à la fin du célibat sacerdotal, à l’ordination des femmes, et quand il était auxiliaire de Bruxelles il avait soutenu les prêtres qui disaient des messes spécifiques pour les participants à la gay pride.

    Cela fait, en quelques jours, trois nominations d'archevêques "bergogliens" qui seront bientôt cardinaux...