Extrait d’une interview de Mgr Krzysztof Białasik, évêque (polonais) d’Oruro en Bolivie, délégué au synode, à Radio Vatican. (On a déjà rencontré Mgr Białasik ici.)
Il y a différentes influences qui promeuvent les idéologies contre la famille. L’une d’elles est le gender. Cette idéologie, qui détruit la vie et soutient l’avortement, les unions homosexuelles et l’adoption d’enfants par eux, l’euthanasie – donc cela promeut la mort. Comme Jean-Paul II l’a dit, c’est une culture de mort. Dieu est le seigneur de la vie et non de la mort. Par conséquent, nous travaillons pour que la famille trouve de nouvelles impulsions de vie.
Aujourd’hui l’avortement est un problème très grave. Dans de nombreux endroits, comme en Bolivie, certains médecins disent que l’avortement n’est pas un problème, mais juste une petite opération, la suppression de « grosseurs composées de quelques cellules ». Mais nous savons bien, et l’Eglise l'enseigne : l’être humain doit être protégé à partir du moment de la conception. On pensait autrefois que le sein de la mère était l’endroit le plus sûr, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Beaucoup de femmes pensent : « C’est mon corps ! » Mais ce n’est pas leur corps, c’est une autre personne. Les parents n’ont pas le droit de tuer, parce que c’est un assassinat. Aujourd’hui l’avortement est un holocauste à l’échelle mondiale. Je l’appelle la troisième guerre mondiale. Elle se fait avec des gants blancs, mais c’est un holocauste.