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François : c’est moi, et c’est diabolique…

Maurizio Blondet a analysé la vidéo de la rencontre entre François et des Franciscains de l’Immaculée, le 10 juin 2014 (mise sur Youtube un an après, le 10 juin dernier). Où l’on voit parader le gros Volpi.

On y voit le pape souligner à plusieurs reprises que c’est lui qui est responsable des sanctions contre les Franciscains, lui seul, et qu’il ne faut donc pas accuser le commissaire Volpi.

Pourquoi ? On ne sait pas. Ou plutôt on voit le pape dire exactement le contraire de ce qu’il dit aux communautés progressistes (mettez le bazar, allez de l’avant sans vous occuper de ce que dira la hiérarchie, etc.) :

Le principe qui m'a guidé a été celui de l'obéissance car c'est justement celui de la catholicité. Quand nous pensons à la Réforme protestante, elle a commencé par la révolte, se détacher de l'évêque, se détacher de Rome et ce n'est pas la catholicité. Saint Ignace nous dit que la règle "pour sentir avec l'Église" est que si je vois une chose noire qui est noire et l'Église me dit qu'elle est blanche, je dois dire qu'elle est blanche.

Sic.

Un peu plus tard, François va ajouter :

Mais il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous: la Sainte Vierge (la Madonna). Il y a quelque chose que le démon ne tolère pas… il ne tolère pas la Vierge, il ne tolère pas, et ne tolère pas en plus (di più) ce mot dans votre nom: "Immaculée", car elle a été l'unique personne seulement humaine chez qui il a toujours trouvé la porte fermée, dès le premier moment; lui il ne (la) tolère pas. Mais pensez aussi le moment que vous vivez maintenant comme une persécution diabolique, jugez-le comme ça…

Maurizio Blondet détaille également ce que François impose aux Franciscains de l’Immaculée, et dont certains points sont des applications directes de l’origine diabolique de la persécution papale :

  1. Aucun frère n’a le droit de quitter l’ordre, comme par exemple pour se faire incardiner dans un diocèse.
  2. Ils doivent enlever la médaille miraculeuse qu’ils portent cousue sur leur vêtement. (Explication du commissaire Volpi : « Sinon on pourrait croire qu’elle est miraculeuse. » Sic. Et le démon ne tolère pas…)
  3. Ils doivent enlever leur bure quand ils se couchent. (Car ils avaient repris la tradition datant de saint François de se coucher dans leur bure.)
  4. Ils doivent effacer de leurs vœux le « vœu marial ». Celui de saint Maximilien Kolbe, qui est leur particularité propre. Le vœu de soumission à l’Immaculée, rédigé par le grand apôtre de l’Immaculée, qui était aussi le grand pourfendeur de la franc-maçonnerie. Le diable n’aime pas l’Immaculée, et il n’aime pas qu’on lutte contre la franc-maçonnerie.
  5. Ils doivent cesser de parler de saint Maximilien Kolbe. Tout simplement.

Commentaires

  • A se demander s'il n'y a pas une grosse dose de cynisme, ou d'ironie, dans les propos du pape. Ou faut-il croire qu'il a tout simplement la raison papillonnante?

  • Mais qui donc a mis en oeuvre cette "persécution diabolique" ? on a envie de crier "au fou" devant tant d'incohérence et de méchanceté
    C'est François qui ne tolère pas la Sainte Vierge, c'est limpide !
    Pauvres de nous d'avoir un tel pape à l'esprit tordu et démoniaque..... ça pue la franc-maçonnerie.....

  • Chère Dame Thècle, cet imposteur n'est pas le pape, c'est un intrus, un antichrist, un fils du diable !

    Il hait tout ce qui est catholique, la sainte Messe, la sainte Vierge, le bon Dieu, la très Sainte et Auguste Trinité !

    Il est un soufflet vivant à saint François, à saint Ignace, un crachat permanent à la face du Christ !

  • « Mais il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous : »
    Donc si je comprends bien « vous tous », il ne fait pas partie de cette catégorie vis-à-vis du démon, puisqu'il comprend « en plus » le « pourquoi ». Comme par définition on est « ami » ou « ennemi » du démon, lui est donc son serviteur ?
    C’est tellement « énorme » que je crois ne pas bien comprendre ce qui est écrit.
    Ainsi il faut suivre « sa » chaîne d’amitié, car « qui se ressemble s’assemble » ici on peut dès lors parler de « concorde des démons » le chef étant le Pape avec Scalfari en « fraternité », Kasper en « accord », Danneels en « union », Forte en « harmonie », Marx en « entente », etc.
    Ses deux « motus proprio » sont donc des « hostilités » déclarées contre le Fils de Dieu et le synode (accès à la communion pour les divorcés remariés) une « guerre » contre Dieu le Père en asservissant pour cela, l’Esprit Saint à sa propre définition qu’il en fait.

  • mais c'est bien sur ! voila enfin que vous révélez que Bergoglio est satanique , c'est pourquoi il ne peut être pape , mais seulement un antipape diabolique comme simon le magicien

  • Je bénis le Bon Dieu d'avoir permis que l'affaire des Franciscains de l'immaculée démasque la conspiration contre l'Eglise. Volpi est déjà passé en jugement devant Dieu il y a quelques mois. Mais en tant que sous-fifre et sbire, il aura des circonstances atténuantes.

  • La démission du pape Benoit XVI n'est pas valide !

    Souvenons-nous ! Le 11 février 2013 , Benoît XVI déclarait solennellement : « declaro me ministerio Episcopi Romae Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare » = « je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, successeur de Saint Pierre, qui m’a été confié des mains des cardinaux le 19 avril 2005″

    La phrase en latin est inintelligible car elle contient une erreur grammaticale, car « commissum« , qui dépend de « ministère », est complément du verbe renoncer, et devrait être au datif pour concorder ; c’est à dire que Benoît XVI aurait dû dire « commisso» (voir video à 1 mn 31)
    https://www.youtube.com/watch?v=jJfjo8XxrJM

    Dans le droit canon traditionnel tout rescrit (acte administratif donné par écrit), ou bulle du pape qui contient une faute de latin est nul.

    Saint Grégoire VII (Registrum 1.33) déclara nul un privilège accordé à un monastère par son prédécesseur Alexandre II, « en raison de la corruption de la latinité », qui constitue « un signe tout à fait évident ».

    La décrétale Ad audientiam du pape Lucius III, qui figure dans le corps du droit canon (Décrétales de Grégoire IX, l. I, titre III, de Rescriptis, c. XI) pose que « la fausse latinité invalide un rescrit du pape ». Le pape interdit de prêter foi à une lettre pontificale « puisqu’elle contient une faute de construction évidente ». La glose (dans le texte officiel corrigé publié sur ordre du pape Grégoire XIII en 1582) explique à ce propos qu’un rescrit du pape « ne doit contenir aucune faute », puisqu’il est « élaboré avec beaucoup de temps ». Une faute de latin constitue une telle présomption de nullité qu’aucune preuve du contraire ne peut être admise.

    Pour que le pape agisse ainsi, il devait être menacé ! On a vu qu’après son départ, les cartes bancaires furent à nouveau autorisées au Vatican !

    En 1917, fut révélée aux bergers de Fatima, la même révélation qu’eut le pape St Pie X quelques années auparavant, de façon encore plus précise : « Nous avons vu un évêque vêtu de blanc, que nous crûmes être le saint Père, fuir d’une ville en ruines et le pas vacillant« .

    Que dit Fatima : « Nous avons vu un évêque vêtu de blanc, nous eûmes le pressentiment que c’était le Saint Père » . S’il leur avait été évident qu’il s’agissait du pape régnant, ils l’auraient dit de façon claire. Au contraire, ils ont vu un « évêque vêtu de blanc ». Ils n’auraient jamais pu imaginer le thème de la « renonciation », du fait de leur « pressentiment ».
    D’autre part : ils le virent en fuite « tremblant et le pas vacillant », ce qui se doit à l’âge avancé. C’est le cas avec Benoit XVI qui est né en 1927 ! Donc il a aujourd’hui 86 ans !
    Et 3ème élément tout aussi révélateur : sur ce même évêque vêtu de blanc qu’avant ils voyaient fuir de Rome, ils affirment ensuite qu’au moment où il sera assassiné sur la colline, il s’agit du « Saint Père ».

    Autre intrigue ! Quelqu’un est entré dans les chambres de l’appartement du pape la veille de l’élection de François. Selon une déclaration officielle, les portes sous scellés ont été ouvertes…
    http://novusordowatch.org/wire/vatican-conclave-mystery.htm

  • Bon. Mes prédécesseurs n'ont pas pu s'empêcher de se ruer sur l'aveu du Pape quant à sa "filiation" spirituelle. Il serait peut être temps alors de quitter une querelle ecclésiologique pour adopter une perspectique eschatologique: sommes nous à la fin des temps? Est il le faux prophète de l'Apocalypse ou pire l'anti-Christ de ce même livre?

    J'ai surtout pitié de cette injuste persécution dont souffrent les FdI. Je suis surtout étonné que vous ne vous attardiez pas sur le premier point des peines à l'instar de votre source. Car certes ils ne peuvent pas quitter leur ordre pour être incardiné ailleurs, mais pire ils ne peuvent pas non plus exercer leur charisme propre ni leur sacerdoce pour les prêtres qui sont suspens a divinis, ie soit ils restent mais ne peuvent plus que réciter l'office divin soit ils redeviennent laïcs. Si j'étais prêtre, je serai devenu fou. Et puis cette suspension est complètement délirante: tous les prêtres de l'ordre d'un coup d'un seul, sans aucun motif grave car sans aucun motif clair. Si cette information est vraie comment ces communautés font elles pour leur propre vie sacramentelle?

    Le passage sur l'obéissance due à l'Église pour une proposition contraire au réel (si elle dit de dire blanche une chose noire que vous jugez noire, ce qui n'est rien d'autre que la négation du réel par contrainte) est proprement ubuesque après Fides et ratio, et en soi absurde. Blondet souligne justement l'incohérence de ce Pape à n'exiger d'obéissance que de la part de FdI, alors qu'il demande aux autres de semer le chaos et de ne pas s'inquiéter de l'autorité.

    L'article traduit sur Benoît et moi mérite une entière lecture.

  • Cher Daoudal, cet article est l'occasion de vous féliciter pour l'un des traits majeurs de votre blog: la pertinence des titres, art difficile s'il en est, ce qui vaut bien sûr particulièrement pour celui-ci.

  • Et hop ! Au tour des Franciscaines maintenant !

    http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/la-persecution-des-franciscains-de-limmaculee.html

  • Les Franciscaines, cela fait plusieurs mois qu'elles sont au goulag.

  • De Atlas : "La démission du pape Benoit XVI n'est pas valide ! "


    _______________________


    Vous vous fatiguez trop.

    1. Le texte de démission n'est pas un texte dogmatique sur un article de foi.
    2. Son intention était de démissionner, peu importe une faute de syntaxe dans le texte.
    3. Si vraiment il avait voulu rester Pape, aucune force, ni terrestre ni de l'au-delà, n'aurait pu le forcer à démissionner.

  • Le fait de regarder comme blanc ce que vous savez noir, est un propos directement issue de ceux de saint Ignace de Loyola, dans ses exercices spirituels. c'est le fameux perinde hac cadaverer, propos peut-être louable quant à l'obéissance dans l'armée des jésuites, mais à condition de lui garder un réalisme exclusif de toute forme de culte d'hyperdulie ou plus grave encore pour la personne du pape.
    rendre un culte au pape, plus prononcé que pour notre Seigneur, ce n'est pas quitter Dieu pour aller à Dieu, mais une injustice grave, une faute.
    un pape ne peut réformer le ciel et la terre, car son pouvoir s'y inscrit, un pape ne peut parler contre la logique car la logique fait partie de l'ordre de la création. Pour lier ou délier, le Christ est formel cela se passe au ciel ou sur la terre, il s'agit bien du cadre de ce pouvoir, celui qui différentiellement lui donne son assise. un pape qui se contredit, qui ne définit rien, ne précise pas le degré d'autorité qu'il emploie, joue sur les ambiguïtés comme un fourbe maquignon alors qu'il s'agit de doctrine et de foi, n'agit pas en pape.

    avec cette obéissance érigée en super vertu théologale, l'ordre des jésuites en son entier est un problème, d'autant qu'avec un pape jésuite nous sommes dans l'endogamie la plus profonde. Les exercices de saint Ignace contiennent des lumières, mais ici c'est une obscurité problématique, qui fausse le rapport à la vérité. le pape n'est jamais que le représentant du Christ, une représentation, en aucun cas l'original, ce qui fait que son pouvoir, le pouvoir des clefs, reste second, par rapport au divin maître, évidement.
    l'Eglise par la grâce et la Tradition reçue des apôtres est plus sage que nous, et le pape garantie assurée pour ne pas errer et le garant humain ultime de cette sagesse, sans toutefois l'égalée, aussi le pouvoir du pape n'est pas infini dans toutes ses dimensions, ce qui serait une prétention idolâtrique absurde, que l'on ne trouve pas dans le premier concile du Vatican.
    il n'y a pas de pouvoir papal à exiger en dehors ou dans un ordre religieux, une obeissance qui passe l'ordre des choses voulu de Dieu, surtout si l'on nous dit que l'on doit obeissance au pape, sans préciser clairement les limites d'action réelle de l'autorité papale.
    l'ordre des jésuites est organisé comme une armée, soit, pas l'Eglise et penser de manière univoque que l'ordre en question doit être un modèle pour celle-ci, c'est le monde à l'envers, car pasteurs, ouailles, Roi, Maître, tous ces mots que l'on retrouve dans les paraboles du Seigneur, sont des analogies pour des mystères inaccessibles autrement à des hommes à la nature profondément altérée.

    non le Christ n'est pas roi à la manière des hommes de ce monde, un évêque n'est pas un pasteur, autant dire un gérant de cheptel, et nous ne sommes pas des bêtes à cornes.
    à confondre paraboles et réalité surnaturelle, on croit que ce sont les images qu'il faut adorer.

    jouer l'autorité papale, contre l'autorité de l'Eglise, jouer, l'obeissance, qui n'est pas une vertu cardinale, et encore moins une vertu surnaturelle ou un don du saint esprit, mais une condition d'apprentissage qu'ordonne l'humilité, qui elle est bien autre-chose, contre l'intelligence du réel, contre donc l'un des aspects de la personne humaine, c'est retors et ignoble.




    rendez-nous benoît XVI, maintenant, car il est prévisible que la création toute entière ira au combat pour vous vaincre, on ne se moque pas de la Sagesse.

  • Dramen,


    vous avez raison, benoît XVI, aurait eu la volonté, il serait encore sur le trône de saint Pierre, mais d'un autre côté, un pape ne s'appartient pas, être pape est un magistère pas un ministère, mais cela reste un service, on ne se sauve pas lorsqu'on est contraint de fuir ses responsabilités, s'il fallait fuir Rome, il fallait fuir Rome, pas fuir sa vocation.

  • @ Oh ! 14 h 11 « on ne se sauve pas lorsqu'on est contraint de fuir ses responsabilités, s'il fallait fuir Rome, il fallait fuir Rome, pas fuir sa vocation. » Le Pape (Benoît XVI) n’est contraint à rien par les hommes surtout pas de fuir, il n’est contraint que par Dieu et sa doctrine (NB : c’est aussi pour cela que le Pape François ne veut plus de la doctrine, car il ne veut aucune contrainte venant de Dieu), la manifestement le Pape Benoît XVI a manqué d’amour c’est une évidence, mais ce que je lui reproche ce n’est pas d’être parti devant les loups, c’est qu’il n’a pas suivi l’exemple de Saint-Pierre qui lui aussi s’est sauvé de Rome devant les persécutions, mais dans sa fuite il a rencontré le Christ (vous connaissez le passage) et il est revenu à Rome pour se faire crucifier, lui a reconnu par là sa faiblesse, son erreur et son amour. Pour Benoît XVI dans sa fuite devant les loups il n’a pas rencontré le Christ (dans sa prière, c’est très étrange) et n’est pas revenu pour montrer par son sacrifice l’amour qu’il avait pour le Christ. Je vois aussi par là que les « grands hommes d’église » que l’idéologie Vatican II a générée ne sont que des faibles, face au monde, avec bien peu de respect pour le Créateur héritier de toute chose. Il y en a même comme vous dites « fuir sa vocation », là je suis d’accord avec vous. Cela s’appelle « défroquer » sans le faire officiellement, comme une certaine « annulation de mariage » sans dire officiellement que c’est un « divorce ».
    Vous allez dire que je suis contre Benoît XVI, je réponds non ! Car c’est le seul Pape de l’époque Vatican II que je respectais et il m’a fait le coup de fuir, lui le seul que j’appréciais. Maintenant par son action je vois que Vatican II n’est pas « bon en rien », mais bien « mauvais en tout ».

  • à Oh ! : n'importe quoi vous confondez tout (magistère et ministère) son ministère est bien le ministère pétrinien, ministère au sens de service, le Pape n'est-il pas le Serviteur des serviteurs de Dieu. Son ministère est d'être en charge du magistère de l'Eglise universelle.

  • Fd,

    le rôle du pape est magistériel, et il se trouve que c'est un ministère que de l'exercer. le rôle du pape n'est pas d'abord d'être au service, mais d'être le diapason ultime pour ce qui concerne foi et morale. le serviteur des serviteurs du Christ, n'est tel que parce que la vérité doit être dite et transmise, et non d'être avant tout le modèle du service.

    le modèle, c'est le Christ Jésus, ni saint pierre, ni ses successeurs, n'ont le droit de réécrire le nouveau testament.

    tous les serviteurs véritable de Dieu sont des serviteurs inutiles, c'est à dire qu'ils ne sont pas serviteurs, mais fils dans le Fils. lorsque vous parlez de ministère pétrinien, vous ne parlez pas d'un apostolat spécifique, mais de quelque chose qui analogiquement a rapport à un ministère mondain, analogie, en aucun cas univocité. Tout ce qui concerne l'Eglise procède de l'enseignement du Christ qui révèle des choses surnaturelle, pas des truismes.

    l'atrophie du Saint Siège après 1870, fait confondre le saint Siège et la chaire de Saint Pierre, ministère et magistère sont complémentaires, mais la potestas, limitée n'est pas l'auctoritas surnaturelle.

    de plus après Vatican II la volonté affichée de faire du pape un gérant, un ministre de l'humanité, fait perdre de vue qu'il est au dessus des empereurs, c'est le sens de la tiare pontificale, qui de fait n'est plus portée. Au dessus des empereurs car si le pape est ministre en nous administrant l'auctoritas, c'est qu'il est ministre de Dieu et non ministre du peuple de Dieu.

    Vous parlez de l'Eglise, du corps mystique du Christ, pas d'un état, le pape n'est pas un chef d'état comme les autres. jamais.

    bonne journée.

  • pour faire court, Celui qui élit c'est le saint esprit, pas les cardinaux ou le peuple de Rome, lorsqu'on est pape dans la tourmente, on ne démissione pas, on devient un saint.
    Pape, c'est une élection divine, pas une fonction territoriale.

  • Dieu seul a le Pouvoir de relever Son Vicaire de sa charge. Benoit XVI n'a, pas plus qu'un autre, le pouvoir de renoncer à son ministère. Il est toujours le Pape de l'Eglise Catholique. Par la Grace de Dieu, il a quitté la "forme extérieure "de sa charge de Vicaire du Christ, qui n'a plus sa place dans une Eglise pervertie par satan, pour épouser la Croix du Christ, en union finale avec son Divin Maitre, dans la Prière et l'abandon total à Sa Sainte Volonté. Comme Jêsus sur la Croix demeurait le Coeur Vivant de Dieu, Benoit XVI demeure le Vrai Berger du Coeur de l'Eglise et nous montre le chemin, par son obéissance et son humilité.

  • Je suis désolé, chère Corinne-Reine, mais ce que vous dites est totalement faux.

    Ratzinger a démissionné, de son plein gré, et de sa libre volonté.

    Sauf qu'il continue à porter soutane blanche, à se faire appeller Benoit XVI, et, comble de l'ironie, se prétend pape émérite.

    De plus, il est en totale communion avec Bergoglio.

    Donc, il n'est nullement en-dehors de ce que vous appellez l'église de Satan (pour le coup, vous avez parfaitement raison, et l'avez très correctement nommée), il est en plein dedans.

    Non, il n'y a qu'une solution actuellement pour être dans l'Eglise catholique, Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, c'est de sortir de cette secte bergoglienne apostate, prévaricatrice et antéchristique, qui a colonisé les structures externes de la sainte Eglise, et se fait passer pour elle.

    Sedevacante, non habemus papam, calamitas magna !

  • @Corinne-Reine 22 h 27 : je respecte votre sensibilité vis-à-vis du Pape Benoît XVI et je vous comprends pour l'avoir moi aussi ressenti ; mais Brancaleone (00h01) a, pour moi, raison, car « Ratzinger a démissionné, de son plein gré, et de sa libre volonté. » Personne ne peut prétendre le contraire sauf le Pape Benoît XVI par un « come-back ».
    @ Brancaleone 00h01: vous dites « Non, il n'y a qu'une solution actuellement pour être dans l'Église catholique, Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, c'est de sortir de cette secte bergoglienne apostate, prévaricatrice et antéchristique, qui a colonisé les structures externes de la sainte Église, et se fait passer pour elle. »
    J’aurais dit « l'Église catholique, Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, doit solutionner de manière définitive l’idéologie Vatican II qui est devenue une secte dans l’Église Catholique, c’est une sorte de “gangrène gazeuse” multiforme injectée de force dans le catholicisme dont l’aboutissement se montre sous les traits de ce Pape François, il n’y a d’autre solution que son amputation pure et simple.
    Un pape peut-il être issu d’un membre malade ? Un Pape a t’il le droit de rendre un corps malade dans sa totalité ? Que pense l'Esprit Saint (le vrai) de tout cela? Est ce l'oeuvre de l'Esprit Saint ou du groupe de Sankt-Gallen&Co?

  • À Oh!
    Donc d'après vous Benoît XVI n'aurait pas dû démissionner (ce n'est pas une bonne chose) ni pu le faire (c'est impossible, contraire à la nature de cette charge qui ne peut pas être abandonnée parce résultante d'une élection divine).
    Ainsi aussi soit l'élection de François Ier est divine au sens où vous l'entendez soit elle est fictive dans la mesure la démission de Benoît XVI serait invalide en soi?
    Vos propositions concernent notamment le processus d'inspiration d'un conclave mais pas que dans la mesure où vous semblez dédouaner les cardinaux de leur responsabilité, l'esprit saint agissant eux sans leur accord sans leur liberté.
    Autant le renoncement me choque et à tous les niveaux ecclésiastiques y compris sous le mode de la retraite qui donne une tournure d'esprit un peu particulier au clergé diocésain âgé que j'ai croisé un esprit un peu fonctionnaire, il me choque à la mesure de la grandeur et de la nécessité du service à accomplir mais surtout parce que le candidat reste toujours libre de dire non à une ordination et à une nomination. Je concède d'ailleurs que les circonstances de cette renonciation incitent à douter de sa validité, autant que celles de l'élection du successeur, comme je l'ai dit dans un autre article du même blog.
    Autant il me semble difficile de se prononcer définitivement sur la renonciation de Benoît XVI et l'élection de François Ier, car quoique ces actes soient codifiés, outre qu'aucune procédure n'est infaillible (elle est là pour garantir le fonctionnement correct d'une institution mais peut quand même être détournée ou trafiquée sans que rien n'y paraisse), c'est dans le plan divin qu'il faut les comprendre, et cela nous échappera toujours, pour que nous ne renonçions pas à l'espérance.
    Bref je suis perplexe sur ces faits.
    Quoique sur cet homme qui se prétend Pape je le sois moins, car s'il l'est il peut être légitimement jugé comme le plus mauvais de toute l'histoire de l'Église, jugement possible puisqu'il existe une mesure de cette charge donnée par le Christ lui même à Pierre à savoir affermir ses frères dans la foi, ce que celui ci ne fait pas en remettant en doute même la loi naturelle.
    Surtout il serait tempsnsi c'était possiblenmais ce me semble dans la mesure même où ils l'ont élu que les cardinaux se réunissent pour le démettre. Est ce possible? Fût ce jamais fait? Appel aux historiens de l'Église...

  • À Corinne-Reine.
    Puissiez vous avoir raison...

  • @ Luc :
    " Le coeur de l'Eglise n'est pas là ou l'on concoit, administre, gouverne, mais là ou l'on prie." Benoit XVI.

  • Luc*,

    je pense en effet que Benoît XVI, autant que je puisse juger, n'aurait pas dû renoncer à exercer sa charge. Il y a des papes qui ont renoncé, cela ne les renvoyaient pas pour autant à la vie qu'ils avaient connus. Voyez pour Célestin V. il n'aurait pas dû car la situation était critique. Est-ce qu'un capitaine renonce à sa charge face aux récifs ?
    de toutes les façons c'est un renoncement, pas une annulation. C'est le saint esprit qui choisi, malgré la mesquinerie et la sottise des hommes. Benoît XVI, reste pape alors que François Ier n'agit pas comme tel. on n'est pas pape comme on est élu président, mais plutôt comme on est sacré roi ou couronné empereur.
    Vous croyez que Napoléon était un retraité, même à sainte-Hélène ? alors pourquoi sainte- Hélène !

    Que Benoît XVI soit moderniste et libéraliste, c'est une évidence, ce n'est ni saint Pie X, ni Saint Pie V, mais François Ier est tout de même autre chose.

    la suppression du système swift pour le vatican et sa remise en fonction après l'élection, c'est tout de même énorme.

    cette mentalité de prêtres fonctionnaires de dieu, est une plaie. il n'y a plus aucune considération surnaturelle, on a droit à la retraite. le surnaturel n'est jamais qu'un discours de merveilleux, utile pour les petits enfants et l'édification du populaire.

    l'ennui avec l'esprit faussé du moderniste, c'est que les même qui "fonctionarise" une élection, une vocation, pourront en toute sincérité vous tenir le propos orthodoxe, selon leurs "état d'âmes", du moment.

    la réalité c'est qu'une vocation, une élection ce n'est ni une fonction, ni un métier, il n'est donc pas question de salaire ou de retraite, on croit que Dieu est Dieu et qu'il est avec nous si nous sommes fidèle, ou on joue aux animaux prévoyants en amassant la manne en prévision de la semaine prochaine.

    or la manne ne peut pas s'accumuler sans pourrir et une conception de l'Eglise sans Foi réellement surnaturelle, n'est tout simplement pas catholique.

    Joseph ratzinger se trompait lorqu'il professait, avant même d'être pape qu'un pape peut se retirer si cela lui paraît convenir, on n'est pas pape pour soi, mais pour Dieu.
    imagine-t-on Moïse ou Eli ou Débora renoncer à leurs charges ?

    Priez pour lui.

  • Ce que le Pape Benoit XVI a accepté de son plein gré et de sa libre volonté, c'est la Charge de Vicaire du Christ, Charge qui l'a engagé devant Dieu, jusqu'à sa mort.

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