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De fil en aiguille

L’acharnement de la clique bergoglienne à valoriser les « unions de fait » quelles qu’elles soient, homosexuelles ou adultères, et à commencer l’opération de démolition par l’autorisation de la communion aux divorcés civilement remariés, va montrer à quel point l’enseignement de saint Jean-Paul II était important et crucial pour notre temps. L’épiscopat polonais, en pointe dans la résistance, ne s’y est pas trompé. Il est regrettable que de nombreux autres évêques, même de bonne volonté et de bonne doctrine, ne connaissent pas cet enseignement. Non seulement celui des encycliques sur la vie, mais aussi sur la « théologie du corps », où Jean-Paul II évoque le sacrement de mariage, non pas selon la théologie thomisto-tridentine aggravée par le jansénisme comme le dernier sacrement, celui qui n’existe en quelque sorte que pour légaliser les ébats conjugaux nécessaires à la procréation de nouveaux membres de l’Eglise, mais comme le « sacrement primordial ». Primordial parce que institué par Dieu au paradis de l’origine. Le sacrement de la communion entre deux personnes créées à l’image de Dieu et en communion avec l’union des Trois Personnes. Le « prototype » des sacrements de la Nouvelle Alliance, dit aussi Jean-Paul II.

C’est pourquoi toucher au sacrement de mariage fait écrouler tout l’édifice, et c’est pourquoi les ennemis de la foi ont choisi de s’attaquer au mariage, avec un incroyable luxe de moyens : deux synodes et une « année de la miséricorde ».

Une fois que l’on aura porté atteinte au sacrement de mariage, le reste suivra. Car si l’on pense que les adultères (puis les paires homosexuelles) peuvent communier, c’est qu’on ne croit plus en l’eucharistie, en la réalité de l’eucharistie, la présence concrète de Jésus-Christ Fils de Dieu, mais en une communion qui est la célébration du vivre ensemble, d’où personne ne peut être exclu. Si l’on ne croit plus en l’eucharistie on ne croit plus au sacerdoce : le prêtre est un animateur de l’assemblée. Si on ne croit plus à cela, on ne croit plus au baptême, qui devient simplement un rite d’admission dans la communauté.

Mais ce qui est le plus terrifiant dans ce constat, c’est que nous en sommes déjà là, et depuis longtemps. Et c’est parce que les ennemis de la foi ont réussi à détruire ainsi les sacrements, dans les faits, qu’on peut maintenant passer à l’étape suivante : les détruire en droit, par l’autorité de l’Eglise. En commençant par ce que l’on présentera comme une simple mesure de compassion, de miséricorde, d’humanité : permettre aux divorcés de communier.

Or c’est urgent, parce que Jean-Paul II puis Benoît XVI avaient commencé, peu à peu, tant bien que mal ou tant mal que bien, à modifier la donne et à rétablir la doctrine de la foi. C’est cette urgence qui unissait la mafia de Saint-Gall, c’est cette urgence qui montre de vieux cardinaux comme Danneels et Kasper déployer une énergie colossale pour arriver à leurs fins alors qu’ils devraient couler une paisible et pieuse retraite.

(Cette réflexion m’est venue en lisant ce texte du P. Ray Blake traduit par Benoît et moi. Sur la « théologie du corps », voir ma conférence sur Jean-Paul II et l’idéologie du genre.)

Commentaires

  • Nous en sommes exactement arrivés là.
    Le texte du Père R. Blake m'avait également impressionné. Je suis un peu désorienté par la vidéo de la réception des Franciscains de l'Immaculée. Pouvez-vous nous donner des pistes de réflexions à ce sujet ? La métaphore connue
    des briques que l'on retire et qui font s'écrouler l'édifice est très juste. Pitié pour les simples fidèles préoccupés de leur Salut et qui doivent entendre pendant la messe (comme cela m'est arrivé en France) de la bouche d'un brave curé que "l'Eglise Catholique nous enseigne que le Christ est présent dans l'hostie mais on n'est pas obligé d'y croire"
    Méditons la citation de Saint Pierre qu'il affiche sur la bannière de son blog : Cui resistite fortes fide ....
    Pierre 5: 8-9
    Soyez sobres, veillez; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui dévorer.
    Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères dispersés dans le monde, endurent les mêmes souffrances que vous.

    Merci pour votre travail

  • Bonsoir M. Daoudal.

    Je vous en conjure (je sais que vous allez vous braquer dès les premiers mots de ce message), essayez de comprendre ceci: la fumeuse théologie du corps de votre saint Subit (a.k.a. Lolek) est de la pure fumée de l'enfer. Comme vous, jusqu'à ce que le bon Dieu m'accorde la grâce ineffable de faire tomber les écailles de mes yeux, je tenais JP2 pour le plus grand pape de l'histoire. Wojtyla fut un hérétique de la même farine que Bergoglio, lui qui a réussi à faire gober aux catholiques le contraire de ce qu'ils croyaient depuis plus de 19 siècles, à savoir que la virginité n'est pas supérieure au mariage (bien évidement, j'ai toutes les sources mises en parallèle avec la vraie doctrine catholique, rappelé entre autres par S. S. Pie XII).

    La théologie du corps wojtylienne est honteuse, c'est une insulte à la Trinité et une offense aux âmes pieuses ! Il parlait d'érotisme céleste éternel, équiparait la relation sexuelle à la circumincession des trois Hypostases divines, on croit rêver !!! il était toujours content de voir danser devant lui des jeunes femmes en tenue offensant la morale, créant souvent des scènes embarrassantes et déplorables. Il est même allé jusqu’à danser avec elles, comme durant son voyage en Australie où il fit l’éloge du Rock’n Roll.

    M. Daoudal, seriez-vous un jour d'accord, de débattre loyalement avec moi, en public ou en privé, sur le lieu internétique de votre choix ? Je sais qu'il est extrêmement difficile pour un conciliaire de se départir de la vénération qu'il a pour Lolek. Mais la Vérité et la Charité n'obligent-elles pas à rejeter le mensonge et le scandale dès qu'il s'agit de confesser notre Divin Maitre et Sauveur ?

  • Je laisse votre triste petite crotte comme un exemple du délire auquel conduisent les idéologies.

    Il est clair que vous n'avez pas lu une ligne de la Théologie du corps. Vos calomnies ramassées sur les sites sédévacantistes ne vous honorent pas.

  • @Brancaleone: "La théologie du corps wojtylienne est honteuse, c'est une insulte à la Trinité et une offense aux âmes pieuses ! Il parlait d'érotisme céleste éternel, équiparait la relation sexuelle à la circumincession des trois Hypostases divines, on croit rêver !!!"
    "la virginité n'est pas supérieure au mariage (bien évidement, j'ai toutes les sources mises en parallèle avec la vraie doctrine catholique, rappelé entre autres par S. S. Pie XII).
    Monsieur Brancaleone avez-vous les preuves?
    Personnellement je ne vous trouve pas "idéologue", ni monsieur Daoudal non plus.
    Je me demande ou serait l'église catholique s'il n'avait pas eu le "modernisme" et ce qui a suivis Vatican II. Moi je pense qu'il y aurait eu 3 milliards de catholique fervent. Mais là c'est mon avis.

  • La lecture de ce commentaire m'a un moment désarçonné.
    Il a suffit de voir le nom de l'auteur pour s'en méfier.
    Puis de relire le post de nôtre hôte pour se rassurer.

  • Brancaleone,

    On peut formuler des critiques à la philosophie de Karol Wojtila, mais certainement pas l'accuser d'une pensée grossière. C'est vrai l'enseignement de fait dans les églises a inversé les fins du mariage et c'est un problème très grave puisque l'on perd de vue la vie surnaturelle au profit d'un subjectivisme plus que bas de plafond, mais il est évident à lire les écrits en question qu'ils possèdent une compréhension fine de la psychologie humaine et que ce travail se base sur des données scientifiques modernes.

    pour ma part je critiquerais le cadre conceptuel, trop allemand post kantien, post hégélien, ce qui est le problème de la formation des clercs en général de nos jours, enfin, lorsqu'ils ne se contentent pas de l'imbuvable Theillard de Chardin, cet hegel du pauvre.

    je ne partage pas l'analyse à l'emporte pièce de Monsieur Daoudal, quant au thomisme bien que je tienne comme lui le jansénisme et plus largement le puritanisme pour responsable avec la morale bourgeoise déchristianisée qui en résulte, d'un mépris profond pour la compréhension de la sexualité humaine. Sexualité qu'il n'est pas possible sans mépris du réel, d'égaler à l'exercice de la génitalité, au coït; nous sommes homme ou femme, et cela possède des répercussions dans toute l'expérience que nous faisons des autres et du monde.

    il faut prendre je crois, le travail dont nous parlons, comme ce qu'il est, ce n'est pas de la théologie dogmatique, mais une spéculation, souvent intelligente; car collationnant de multiples éléments dispersés et éclairants; je la crois limitée car précisément je ne crois pas que Karol Wojtila ait compris ou accepté ce que le thomisme permet de comprendre.

    il n'est ni un juridisme, ni une phénoménologie, il n'est même pas un système en fait, lisez si vous le pouvez un livre comme l'être et l'essence d'Etienne Gilson, car ce qui prime, ce qui charpente la pensé c'est le réel, en substance comme en existence, l'oubli d'un de ces pôles conduit tout droit à l'idéalisme et il existe des thomistes idéalistes, vite légalistes et en fait dénués de tout sens du surnaturel.

    aujourd'hui tout est théologie, il y a même une théologie de la mort de Dieu, une théologie féministe etc. à quand la théologie du nougat ? Plutôt que de laisser croire que c'est là la théologie, la science qui s'occupe de Dieu, il serait plus honnête de parler de discours théologique, ou de réflexion, de spéculations de caractère théologique.
    Bien que détaillée et organisée, je ne pense pas que par ses fondements philosophique la pensée de Karol Wojtila possède une anthropologie complète et réaliste... thomiste quoi !

    de toute les façons, elle semble bien difficile à transposer, j'ai pu voir il y a quelques années sur EWTN english, des émission intitulées "la théologie du corps pour ados".

    en fait, une formation plutôt personnaliste, mais sans réelle portée surnaturelle. plus une éducation à la sexualité qu'une réelle réflexion sur ce qu'est la sexualité.

    en soit, l'éducation de la sexualité n'est pas l'éducation sexuelle misérable du ministère de l'enseignement d'état, obligatoire et français et elle est une chose nécessaire et louable, dès lors que l'on veut croiser des gens sensé et au comportement humain, mais ce n'est pas la théologie du corps proprement dite.

    Karol Wojtila pose le principe personnaliste au centre de sa réflexion, la personne est importante, et combien ! mais est-elle principielle ?

    Dieu est personnes, oui, mais les hypostases divines ne sont pas identiques aux personnes humaines, il n'y a là jamais qu'analogie, car Dieu transcende la création et nous en faisons partie.

    Dieu le fils s'est fait homme, mais s'il possède deux natures, il est une seule hypostase et n'a pas une personne humaine et une personne divine. Aussi ce qui est principe et fondement en morale surnaturelle - pour un catholique il n'y en a pas d'autre - ce n'est pas la personne mais Dieu le Fils fait homme.

    la liberté n'est ni dans une approche phénoménologique, ou existentielle, car l'anthropologie complète est dans la personne du Fils et précisément ce n'est pas une personne comme les autres.
    il y a une nuance mais elle est de taille. Nous sommes appelé à être des humanités de surcroît au Fils unique, il nous faut diminuer notre moi, tous nos mois pour laissez à ce Fils toute la place. Aussi pour moi, Karol Wojtila a développé une pensée originale, et devenu Pape, elle lui a servi à présenter sa pensée et son discours sur divers sujets, mais ce n'est pas le meilleur outil, ni une partie intégrante du donné de la Foi.

    ce qui fait parti du donnée de la foi, ce sont les réalités humaines qu'il décrit et considère, aussi ce serait faire injure à la vérité que d'en rester à une lecture pudibonde du sujet, d'autant que pour Saint Thomas la pudeur, eh non!, n'est pas une vertu. En effet la force qu'est la pureté et qui perfectionne jusqu'au jugement de l'intelligence est une chose bien plus profonde.

  • @Oh: "Dieu est personnes, oui, mais les hypostases divines ne sont pas identiques aux personnes humaines"
    Définition de personne: latin persona, masque de théâtre. Donc "Dieu est personnes", je ne suis pas d'accord je dis "Dieu est personne" et on enlève le masque (la personne), on découvre trois individus de même hypostase. Donc il y a trois "individus" (hypostases) dans une seule personne (derrière le même masque) appelée Dieu. Dire que Dieu est une personne en trois n'est pas correct car cela renvoie à la notion de "masque" ce qui est faux, Pour moi il y a trois individus (même hypostase) dans une seule personne.
    Une grosse erreur vient de la confusion de l'individu (sans masque ou à nu) et de la personne, car l'on ne sait jamais qui et combien d'individu se cache derrière le masque de la personne.
    La révélation nous l'a appris. Sans révélation on ne connaît que le masque (personne) et pas le/les individus.
    Par là je vois l'erreur "personnaliste" mahométane qui confirme que sa pensée est une forme de matérialisme qui est ici de conquête.(Voir Erik Peterson: Le monothéisme: un problème politique. Moi je dis la solution du politiquement faux qu'est la "théologie" politique sur cette base.)
    Les juifs sur cette base ne connaissent que la "personne Dieu" et pas ce qui est derrière le "masque(personne)' de Dieu

  • La formation philosophique et théologique du Pape Jean-Paul II est historiquement comme c'était le cas dans tous les séminaires alors, même cachés comme en Pologne, Thomas d'Aquin et rien d'autre. Il est donc historiquement thomiste, quoiqu'il soit reconnu comme étant philosophiquement phénoménologiste. L'IPC le tient d'ailleurs outre pour un personnaliste mais surtout pour un phénoménologiste thomiste, expression curieuse sans doute pour les néophytes mais qui désigne la volonté initiale de ce courant philosophique qu'est la phénoménologie de partir de ce qui apparaît, un réalisme en somme, reactualisant le projet aristotélicien que Thomas a introduit dans la Chrétienté médiévale occidentale. Certes ce courant phénoménologique s'est ensuite dévoyé en prenant pour premier phénomène la conscience et non le sensible comme Aristote.

  • Cher ami, comme je le disais, vous vous braquez, ce que je comprends fort bien.

    Nulle idéologie chez moi. Uniquement de la doctrine.

    Vous parlez de sites "sédévacantises". Quels sont-ils précisément ? Est-ce que M. Yves Semen est sédévacantiste ? Permettez-moi de le citer, dans une entrevue accordée à l'Abbaye cistercienne Sainte Marie de Boulaur:

    "Jean-Paul II nous invite à considérer la sexualité humaine d’un point de vue complètement différent, [de celui de la Tradition ? NdB] à partir de la vocation des personnes à la communion, sur le modèle de la communion des personnes divines. Aux origines, dans le plan de Dieu, les époux étaient appelés par leur sexualité à se faire don total de leurs personnes dans une communion des âmes, des coeurs et des corps, et devenir ainsi une icône vivante de la communion des personnes divines dans la Trinité. Ils étaient image de Dieu, non seulement par leur âme spirituelle, mais également par leur capacité de communion exprimée sexuellement par le don des corps."

    Une vraie révolution sexuelle-wojtylienne, c'est certain.

    Mais prenons un fait concret. JP2 a dit:

    « Les paroles du Christ rapportées en Mt.19,11s (ainsi que celles de Paul en I Cor. ch.7) ne donnent de fondement ni pour soutenir l'infériorité du mariage ni la supériorité de la virginité ou du célibat, en tant que, par nature, il consiste à s'abstenir de l'union conjugale corporelle....

    Dans les paroles du Christ sur la continence "pour le royaume de Dieu" (Mt. 19,10-12), il n'y a aucune allusion se rapportant à l'infériorité du mariage en raison du corps, c.à.d. en raison de l'essence du mariage qui consiste dans le fait que l'homme et la femme s'unissent en lui de sorte qu'ils soient "une seule chair" (Gen. 2,24).»
    Audience Générale Mercredi 14/4/1982, OR Esp 18/4/1982 p.263.

    Or, voyez ce que dit Pie XII:

    "C'est une vérité de foi, encore récemment énoncée par Nous dans l'encyclique Sacra Virginitas, que la virginité est supérieure à l'état matrimonial, parce que l'âme vierge noue des liens d'amour absolu et indissoluble directement avec Dieu, voire avec le Verbe incarné, Jésus-Christ. "
    Pie XII, discours Vi diamo du2 4/4/1957

    Et que disait Pie XII dans son Encyclique (ex cathedra) Sacra virginitas ? Ceci:

    "Pour ce motif surtout, il faut l'affirmer - ce que l'Eglise enseigne clairement - la sainte virginité l'emporte par son excellence sur le mariage.
    Le divin Rédempteur l'avait déjà suggéré à ses disciples comme un conseil de vie plus parfaite (Mt.19,10s)"

    Donc, on voit bien que JP2 nie une vérité de foi, à savoir que la virginité est supérieure au mariage. A partir des mêmes versets de l'Evangile selon Saint Matthieu, il tire un enseignement diamétralement opposé à celui de Pie XII (qui ne fait que reprendre l'enseignement bi-millénaire de l'Eglise à ce sujet).

    Comment explique-vous cette contradiction totale entre JP2 et Pie XII ?

  • @Brancaleone: Merci.

  • La copulation des époux n'expriment donc pas leur communion?
    La communion des époux dans le mariage n'est que spirituelle?
    La communion des époux dans le mariage ne concerne que leur âme et non toute leur personne càd aussi leur corps?
    Vous êtes un peu cathare vous, le corps c'est mal, l'homme n'est pas naturellement corporel, c'est juste un esprit déchu dans un corps. Tiens Socrate (ou Platon) est de retour...

    Vous parlez de deux choses différentes et non contradictoires. La supériorité de la consécration virginale pour le Royaume n'enlève rien à la primordialité dans la création, d'un point de vue à la fois chronologique et onotologique (dans la nature humaine), du mariage comme manifestation de la communion, et de la nécessité de cette dernière pour l'homme.

  • 1. Sites sédévacantistes
    C’est très simple. Il suffit de demander à Google en faisant une recherche à partir des prétendues citations que vous faites.

    2. Yves Semen n’est pas sédévacantiste et je ne vois pas le rapport. La citation que vous en faites est un bon résumé de la pensée de Jean-Paul II, sans rapport avec ce que vous lui reprochez.

    3. Votre confrontation entre Jean-Paul II et Pie XII, qui traîne aussi sur internet, est absurde. Premièrement il n’y a AUCUNE contradiction entre les deux papes, ce qui saute aux yeux de quiconque sait lire. Deuxièmement ce qui est passionnant est précisément pourquoi, selon Jean-Paul II, l’infériorité de l’état de mariage n’est pas en raison du corps. C’est dans le paragraphe que vous croyez citer. Et pour ceux qui ne se contentent pas de grossières calomnies, c’est aux pages 388 à 416 de La théologie du corps (le paragraphe en question est le 78-3 – 78 étant le numéro de la catéchèse du 14 avril 1982.

  • Dieu, tel que nous autres pauvres mortels pouvons Le comprendre, est d'abord alliance pure, alliance avec Adam, avec Noé, avec Abraham, avec Israël, avec l'Église, avec chaque âme vivante baptisée en Son nom.

    Partant, le principe de l'alliance absolue entre deux parties qu'est le mariage, rappelle et célèbre le propre de Dieu.
    Le mariage est un chemin sûr vers Lui.

    Dieu, pour autant qu'Il Se laisse connaître, est pure alliance. Vouloir y attenter, pour complaire aux exigences du Prince du monde, est proprement, euh... il n'y a pas de mots pour ça. C'est Lui cracher à la figure.

  • Initialement, j'avais envie de me contenter de féliciter nôtre hôte de nous offrir une perspective plus large qui nous permette de comprendre l'épreuve que l'Église traverse. Bravo donc. Merci de nous apporter votre intéressante opinion, répondant quelque part à la sollicitation formulée plus haut sur un éclairage eschatologique de notre temps.

    Je suis étonné de voir combien certains, les plus réactifs et les plus prolifiques, sont prompts à dénigrer l'Église sous prétexte de Vatican II et sqq. Voulez vous nous convertir au lefebvrisme? Non merci, j'ai donné...

  • @ Luc* 23h09: Je ne dénigre pas l'Eglise, mais condamne Vatican II uniquement et rien d'autre. Si pour vous Vatican II, c'est l'église catholique alors j'ai un problème de définition avec vous. La tradition avec ses dogmes et sa doctrine serait elle le mal pour vous? Si le mal est la tradition alors je suis dans le mal.
    Par définition la vraie Eglise n'a aucune évolution dans ses dogmes et autres donc la tradition est vérité et Vatican II un artéfact.
    "Voulez vous nous convertir au lefebvrisme? " Monseigneur Lefebvre est un serviteur de l'Eglise Catholique et non le fondateur d'une nouvelle religion ou d'un nouveau courant. Par contre je ne dirais pas la même chose du "courant" Vatican II.
    Ceci est dit avec un grand respect de vous, car vos commentaires son valeureux!

  • Les lefebvristes n'ont pas le monopole de la tradition.
    Et je ne divinise ni ne fait de Vatican II un nouveau départ de l'Église.
    Je reconnais même qu'il a été prétexte à des dérives, tiens, mais je suppose bien que c'est insuffisant pour vous.
    Consultez votre histoire de l'Église et vous verrez que les dérives liturgiques ont commencé bien avant le concile en question, dès les années 30 dans les mouvements scouts, pour se limiter à notre période, car l'on pourrait aussi évoquer les missels gallicans du XVIIe.

  • Cher Luc, la sexualité, on s’en cogne. Tout le monde ne parle que de ça tout le temps. C’est insupportable. Dès qu’il sort une parole du Vatican occupé, c’est pour nous parler des divorcés adultères, des homos ou de la pachamama. Le c*l et la terre, voilà tout ce que veulent vous faire regarder tous ces pourris faux cardinaux empourprés se déclarant eux-mêmes être des mafieux. Bergoglio, lui, il a plus ou moins dit que c’était lui le diable qui persécutait les FdI, mais qu’ils devaient obéir au pape qui persécute. Des démons persécuteurs et des mafieux qui veulent tout détruire, mais pour vous c’est quand même des pasteurs légitimes. Mais ma parole, on y est arrivé au prodige capable de tromper même les élus, si c’était possible !

    Concernant la sexualité, c’est un problème réglé et tranché par l’Eglise. La sexualité, c’est dans le cadre du mariage, dont la fin principale est la procréation et la fin secondaire est le remède contre la concupiscence. Circulez, y a plus rien à voir. La fin ultime est, bien évidement, la sanctification des époux, vu qu’il y a eu de saints époux canonisés mariés mais demeurés chastes dans leur mariage, dont le modèle est bien entendu la sainte Vierge et saint Joseph. Et je doute qu’il y ait eu communion plus intense que celle qui exista entre eux dans n’importe quel autre mariage au monde et dans toute l’histoire. Donc question sexualité, c’est réglé, on ne va pas épiloguer. Se rapporter au catéchisme du mariage de P. Barbara, de l’abbé Vittrant ou de Mgr Bouvier pour de plus amples informations. Et souvenons-nous bien de ce que nous enseigne saint Paul de la sexualité: qu’il n’en soit pas même fait mention entre vous. Dunque basta. C’est pas cathare de dire ça, c’est tout simplement catholique.

    Ceci dit, JP2 dit que l’on ne peut pas se baser sur le verset de Mat. 19, 11 pour dire que la virginité est supérieure au mariage. Or, Pie XII, un peu plus de 20 ans avant, dit que les versets Mat. 19, 10 et ss. sont la base sur laquelle s’appuie l’Eglise pour enseigner depuis toujours que la virginité est supérieure au mariage. Comment expliquer une telle contradiction frontale sur un point de foi ?

  • à Brancaleone : "Comment expliquer une telle contradiction frontale sur un point de foi ?"

    tout simplement parce que sur ce point, Pie XII n'a pas parlé ex cathedra en brandissant l'infaillibilité pontificale !

  • C'est bien Jean-Paul II qui a nommé cardinaux les Kasper, les Daneels et les Bergoglio et j'en passe. Il faut s'en prendre à lui.

  • Merci Jean Ferrand de ce rappel.

    Je rappellerai aussi que c'est la démission monstrueuse*** de Benoît XVI qui a __ et elle seule __ entraînée l'élection de François Ier. Si Benoît XVI avait seulement attendu 3 ans et 1/2, Bergoglio aurait atteinte la limite d'âge et aurait été exclu du conclave.

    A supposer que tout cela a déplu à Dieu, néanmoins tout cela s'est produit avec la permission de Dieu. Alors, laissons faire sa Providence et tenons-nous tranquilles.

    *** Monstrueuse : car qui s'est réjoui de cette démission à part les démons ? (Cf. les Femen. Cf. le monde antichrétien, déchristianisé, qui en a salué la "lucidité").
    *** Monstrueuse : car chaque année personne ne fête l'anniversaire de cette démission, ressentie comme un fait anormal et désagréable.

  • Désolé de 2 "coquilles" ci-dessus, car j'avais changé deux mots sans changer aussi les accords grammaticaux autour.

    Voici le texte propre :

    _______________________________________________

    Merci Jean Ferrand de ce rappel.

    Je rappellerai aussi que c'est la démission monstrueuse*** de Benoît XVI qui a __ et elle seule __ entraîné l'élection de François Ier. Si Benoît XVI avait seulement attendu 3 ans et 1/2, Bergoglio aurait atteint la limite d'âge et aurait été exclu du conclave.

    A supposer que tout cela a déplu à Dieu, néanmoins tout cela s'est produit avec la permission de Dieu. Alors, laissons faire sa Providence et tenons-nous tranquilles.

    *** Monstrueuse : car qui s'est réjoui de cette démission à part les démons ? (Cf. les Femen. Cf. le monde antichrétien, déchristianisé, qui en a salué la "lucidité").
    *** Monstrueuse : car chaque année personne ne fête l'anniversaire de cette démission, ressentie comme un fait anormal et désagréable.

  • Je livre aux uns et aux autres, cette réflexion de jadis de Berdiaev, philosophe russe converti au Catholicisme : le mariage sert à virginiser les époux.
    Autrefois les époux évoluaient dans leurs sentiments jusqu'à devenir des amis, le temps et l'âge leur faisant passer toute envie charnelle.
    Aujourd'hui, dans la société hypersexualisée où nous vivons, non seulement on s'étonne que des vieillards de 80 ans ne "couchent" pas, mais les prétendus "sexologues" les encouragent vivement à le faire. Il paraît que c'est bon pour la santé, quitte à en mourir d'une crise cardiaque !

  • "Si l’on pense que les adultères (puis les paires homosexuelles) peuvent communier, c’est qu’on ne croit plus en l’eucharistie,"
    Merci Daou d'avoir écrit cela. Cela fait des mois que j'essaie de l'expliquer à mes interlocuteurs mais personne ne m'écoute.

  • Bien cher FD, vous dites, concernant la contradiction que j’ai relevée, qu’elle s’explique par le fait que Pie XII n’a pas parlé ex cathedra. Je vous rétorquerais ceci : le principal problème avec les conciliaires, c’est que devant toutes les évidentes contradictions entre l’ante et le post Vatican 2, ils ne peuvent les résoudre qu’en minimisant l’infaillibilité pontificale au maximum, la réduisant à peau de chagrin. Or, cela frise l’hérésie. En effet, l’infaillibilité, ce n’est pas quelque chose qui va et qui vient. On l’a ou on ne l’a pas. De plus, vous pratiquez ce glissement sophistique : ce n’est pas infaillible, donc ça peut être faux, donc c’est faux.

    Il faut bien comprendre ceci : le pape est infaillible en matière de foi et de morale, non seulement lorsqu’il parle ex cathedra, MAIS AUSSI dans son magistère ordinaire universel. Il est faux de dire que le pape peut errer s’il ne parle pas ex cathedra. Voyez plutôt :

    «Le Magistère de l'Eglise, établi ici-bas d'après le dessein de Dieu pour garder perpétuellement intact le dépôt des vérités révélées et en assurer la connaissance aux hommes, s'exerce CHAQUE JOUR par le pontife romain et les évêques en communion avec lui» (Pie XI Mortalium animos). Cela veut dire que le pape, étant la règle prochaine de la foi, est infaillible tout le temps (niveau foi et morale). Ce que confirme Pie XII :

    «L’on ne doit pas penser que ce qui est proposé dans les lettres Encycliques n’exige pas de soi l’assentiment, sous le prétexte que les Papes n’y exerceraient pas le pouvoir suprême de leur magistère. C'est bien, en effet, du magistère ordinaire que relève cet enseignement et pour ce magistère vaut aussi la parole : “Qui vous écoute, m’écoute” (Lc 10, 16), et le plus souvent ce qui est proposé et imposé dans les Encycliques appartient depuis longtemps d' ailleurs à la doctrine catholique. Que si dans leurs Actes, les Souverains Pontifes portent à dessein un jugement sur une question jusqu'alors disputée, il apparaît donc à tous que, conformément à l’esprit et à la volonté de ces mêmes Pontifes, cette question ne peut plus être tenue pour une question libre entre théologiens. » (Pie XII Humani generis). Terminons avec saint Léon premier :

    «Aucune hérésie ne peut souiller celui qui est assis sur la chaire de Pierre, car c’est le Saint-Esprit qui l'enseigne » (Saint Léon I, sermon 98).

    On le voit, cher FD, que le Pape et l’Eglise est infaillible tant dans son magistère extraordinaire que dans son magistère ordinaire universel.

  • Quand on demande à Google des références internet pour cette "citation" de saint Léon, on n'en obtient qu'une: "catholique sédévacantiste". Et sur ce site elle vient bien sûr après celle de Pie XII. Bizarre...

    Arrêtez ce petit jeu, s'il vous plaît.

  • En fait, c'est très simple : il n'y a que 96 sermons de st Léon conservés... Mais si Brancaleone veut bien donner la référence du 98eme dans Migne, j'irai volontiers l'y lire. Je doute qu'il y parvienne... Chiche?

  • Cher Eric, n'ayez crainte, concernant saint Léon le Grand, je vous donnerai la source exacte très prochainement.

    Mais je ne vois pas ce qu'il d'étrange, ni ce qu'il y a à combattre. Bien d'autres papes ont dit la même chose que saint Léon... Petit florilège:

    Pie IX, Qui pluribus: "Dieu lui-même a établi une autorité vivante pour enseigner et établir le sens vrai et légitime de sa révélation céleste, et pour dirimer par un jugement infaillible toutes les controverses en matière de foi et de moeurs, afin que les fidèles ne soient pas entraînés dans les pièges de l'erreur par tout vent de doctrine tenant à la malice des hommes. Or cette autorité vivante et infaillible n'existe que dans l'Eglise qui a été édifiée par le Christ, le Seigneur, sur Pierre, tête de toute l'Eglise, son prince et son pasteur, dont il a promis que la foi ne défaillira jamais, et qui a toujours ses pontifes légitimes qui tiennent leur origine de Pierre lui-même, qui sont établis sur sa chaire, et sont aussi les héritiers et les garants de sa doctrine, de son honneur et de son pouvoir." source: http://catho.org/9.php?d=bw2#elu

    Pie IX, Dei Filius, Concile du Vatican: "Le Fils de Dieu et Rédempteur du genre humain, Notre-Seigneur Jésus-Christ, sur le point de retourner à son Père céleste, a promis d'être avec son Église militante sur la terre, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles. C'est pourquoi, il n'a cessé jamais en aucun temps d'être près de son épouse bien-aimée, de l'assister dans son enseignement, de bénir ses œuvres et de la secourir en ses périls." Source: http://lesbonstextes.awardspace.com/videifilius.htm

    Toujours du Concile du Vatican, Pie IX, Dei Filius: ""Doivent être crus, de foi divine et catholique, toutes les choses qui sont contenues dans la parole de Dieu,
    soit écrites soit transmises par tradition, et que l'Église, soit par un jugement solennel, soit par le
    MAGISTÈRE ORDINAIRE et universel, propose comme étant divinement révélé"

    Léon XIII, Divinum illud: « le Saint-Esprit commença
    à produire ses bienfaits dans le corps mystique du Christ. Ainsi se réalisait la dernière promesse du Christ à
    ses apôtres, relative à l’envoi de l’Esprit-Saint [...] : "Lorsque cet Esprit de Vérité sera venu, il vous
    enseignera toute la vérité" [Jean XVI.12]. Cette vérité il l’accorde et la donne à l’Église, et, par sa présence
    CONTINUE, il veille à ce que JAMAIS elle ne succombe à l’erreur ».

    Benoît XV, Encyclique Principi Apostolorum: « Et ces Pontifes, qui osera dire qu'ils aient failli, même sur un point, à la mission qu'ils tenaient du Christ, de confirmer leurs frères ? Loin de là; pour rester fidèles à ce devoir, les uns prennent sans faiblir le chemin de l'exil, tels les LIBÈRE, les Silvère, les Martin ; d'autres prennent courageusement en main la cause de la foi orthodoxe et de ses défenseurs qui en avaient appelé au Pape, et vengent la mémoire de ceux-ci même après leur mort. »

    C'est donc clair, le pape est infaillible tout le temps, et pas seulement de façon extraordinaire.

    Si vous voulez d'autres citations des Pères, Docteurs et théologiens autorisés, j'en ai une avalanche.

  • Et vous n'auriez rien, par hasard, sur l'indéfectibilité de l'Eglise?

  • Très cher Monsieur Daoudal,

    Tout d’abord, un grand merci pour votre réponse. Permettez-moi de contre-argumenter.

    1. Les sites sédévacantistes, je m’en méfie grandement. On y trouve des allumés de toutes sortes : conclavistes, feeneyistes, clercs ordonnés ou consacrés par des épiscopes issus de la lignée de Mgr Thuc, etc. Je n’interviens quasiment pas sur lesdits sites, préférant réfuter les sornettes de M. Dumouch sur son forum, sous le pseudo d’Abenader.

    2. Le rapport avec Yves Semen, c’est qu’il a étudié et compilé toute la théologie du corps wojtylienne. N’étant pas sédévacantiste, il a plus de crédit auprès de vous que ma pauvre personne. Et il dit, (bien que dans sa bouche ce soit une bonne chose), que la théologie de la sexualité qu’a développée JP2 est une véritable révolution. Or, révolution et Tradition, même si ça rime, c’est antinomique. Le court extrait que j’ai cité ne fait que résumer ce que je disais de ladite théologie du corps ; je vous invite à le relire attentivement.

    3. Enfin, vous m’accusez de propager des calomnies en mettant en exergue la contradiction frontale entre Pie XII et JP2. Vous dites aussi que voir telle contradiction est absurde, puisqu’il n’y en a pas, c’est flagrant pour qui sait lire. Pourtant, je n’invente rien, je cite deux passages issus de deux discours, l’un de Pie XII (« Vi diamo ») et l’autre de JP2 (en audience générale). Le texte complet de JP2 se trouve ici : http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-05/18-6/CeliSole.html#_Toc514848874

    C’est pourquoi, moi qui ne suis pas particulièrement une flèche, je vous demande, cher M. Daoudal, Comment ne voyez-vous pas la différence entre ce que JP2 dit:

    « Les paroles du Christ rapportées dans Matthieu (19, 11-12) (et aussi les paroles de Paul dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 7) ne fournissent pas d’argument pour soutenir l’infériorité du mariage ou la supériorité de la virginité »

    et ce que Pie XII dit:

    « il faut affirmer – ce que l’Église enseigne clairement – que la sainte virginité l’emporte par son excellence sur le mariage. Le divin Rédempteur l’avait déjà suggéré à ses disciples comme un conseil de vie plus parfaite (Mt.19,10s) , et l’Apôtre peut, après avoir dit du père qui donne se fille en mariage : « Il fait bien», ajoute aussitôt: «Et celui qui ne la donne pas en mariage fait mieux » (I Cor. 7,38).

    Sur les deux mêmes bases scripturaires, JP2 dit : on ne peut pas dire que la virginité est supérieure au mariage, alors que Pie XII déclare : on doit dire que la virginité est supérieure au mariage. Sur les deux mêmes versets ! Or, Pie XII le rappelle, c'est une vérité de foi, « encore récemment énoncée par Nous dans l'encyclique Sacra Virginitas, que la virginité est supérieure à l'état matrimonial. » Une vérité de foi !!!

    Il y a donc une contradiction flagrante. Comment la nier ? et comment l’expliquer ?

  • C'est stupéfiant comme vous vous enferrez, alors même qu'il vous fut déjà répondu très clairement sous votre nom d'Abenader.

  • C'est qu'il est têtu, le Brancaleone...

    M. Brancaleone, le sédévacantisme mène en enfer.

    Surtout le sédévacantisme masqué, qui cogne les Pontifes contre les Pontifes.

    Je pourrai entrer en lice et pulvériser vos sophismes, qui cognent Pie XII contre Jean-Paul II, mais je n'ai pas de temps à perdre.

  • Cher M. Daoudal, cher Dranem,

    vous ne faites que dire que je m'enferre dans une idéologie, que je suis têtu, que je vais voir des sites sédévacantistes, que j'ai déjà été réfuté. Mais je n'ai jamais lu aucun argument venant de vous... Rien que des procès d'intentions ou des attaques ad hominem. Par exemple, cher Dranem, vous dites que vous pourriez pulvériser mes sophismes. Je n'y crois pas une seule seconde, bien que je ne demande que ça: avoir un débat courtois et argumenté, mais jamais on ne me l'accorde.

    Ainsi, cher Dranem, comment pulvériser la contradiction que j'ai mise en évidence entre le discours de JP2 et celui de Pie XII sur la virginité supérieure au mariage ? Je la répète, parce que j'aimerais vraiment comprendre: JP2 dit qu'on ne peut pas se baser sur Mat. 19, 10 pour dire que la virginité est supérieure au mariage, alors que Pie XII dit qu'on se base sur Mat. 19, 10 pour dire que la virginité est supérieure au mariage ?

    Et s'il n'y avait que ça...

  • @Brancaleone 16h26 : "C’est pourquoi, moi qui ne suis pas particulièrement une flèche" c'est vrai vous avez raison, moi je dirais que vous êtes une "Katioucha" avec munitions de première.
    Par ailleurs cette mise en parallèle entre l'unité papale Vatican II et l'unité précédente est très instructif pour moi, c'est même très originale. Vous avez me semble t'il beaucoup à donner sur ce parallélisme aussi sur d'autres domaines, je crois. Je suis preneur avez vous un lien pour télécharger votre pdf ou autres. Merci.

  • Cher Onclin, vous devriez commencer par lire Libertas, Pascendi, Quanta cura, Quas primas et le Syllabus.

    Et si vous voulez un document synthétique, vous avez sous ce lien un face à face de la doctrine de l'Eglise d'avant Vatican 2 et celle d'après:

    [...]

    Que Dieu vous garde, cher Onclin, ainsi que toutes les personnes participant ou lisant ce blog de grande qualité.

  • C'est cela qui est le plus insupportable avec les gens comme vous. Vous commencez par vous installer et répandre votre propagande de plus en plus abondamment, et, bien sûr, après avoir protesté que vous n'avez rien à voir avec les sites sédévacantistes, vous renvoyez à un site sédévacantiste.

    Tout nouveau message venant de vous sera supprimé. Je n'ai que trop tardé.

  • Cher Daoudal,
    Votre mansuétude est grande...
    Quand vous lisez que le mariage chrétien a pour fin la chasteté et donc la virginité ou au moins la continence, juste par curiosité, comment réagissez vous?
    J'en suis juste désespéré de la raison humaine pour ma part.
    Certes notre monde s'est fait de la sexualité et de ses dévoiements surtout un dieu, mais de là à rejeter toute sexualité et donc la nature humaine qui reste animale i.e. sexuée... et l'une des conditions premières de validité du mariage qui reste la consommation.
    Enfin, vous avez votre lot de croix à porter avec ce blog.
    Puissiez garder la force de les porter.
    Bien à vous.
    P.S. Je persiste à croire à la pertinence de votre analyse.

  • Je n'ai jamais dit que mariage chrétien a pour fin la chasteté. Le mariage a pour fin principale les enfants et pour fin secondaire le remède à la concupiscence. Ce n'est rien d'autre que la doctrine de l'Eglise.

    Quand à la consommation, oseriez-vous dire que le mariage de la sainte Vierge et de Joseph, non consommé, était invalide ? Et celui de sainte Pulchérie, épouse du général Marcien, qui demeura chaste dans son mariage, fut-il invalide lui aussi ?

  • @Brancaleone

    Réponse tardive mais nécessaire.

    Merci de confirmer ce que suppose @eric lorsqu'il vous répond: vous êtes vôtre propre magistère, donc votre propre Église. Ce doit être un peu étroit chez vous.

    D'ailleurs, lorsque je m'étonne des commentaires, il ne s'agit pas nécessairement des vôtres, vous n'êtes pas seul à intervenir ici, ni le centre ou l'auteur de ce blog.

    Pour la consommation du mariage, je persiste. Consultez votre droit canon 1055 à 1165 que je suppose vous ne devez pas reconnaître valide puisque datant de 1983 quoique vous trouveriez substantiellement la même chose dans celui de 1917. La non consommation du mariage est la cause la plus efficace de reconnaissance de nullité par la rote, moins de six mois, ce qui est relativement extraordinaire quand on connaît la longueur des procédures. J'ai connu un tel cas au travail.

    Concernant Marie et Joseph, je suis conséquent et en ce sens je rejoins le propos de notre hôte dans un article sur la sainte famille, propos choquant au premier abord mais juste: non la sainte famille ne peut pas être un modèle familial. Joseph prit chez lui Marie (et donc Jésus dont elle était déjà enceinte) pour assumer à leur égard les charges humaines liées aux rôles d'époux et de père (l'aspect matériel et psychologique) mais non les rôles eux mêmes assumés respectivement par le Saint Esprit et le Père. La copulation étant exclu par la virginité de Marie comme de bien entendu, Joseph n'est donc pas proprement l'époux de Marie.

    Sans consommation dans le mariage, ce dernier est donc nul, mais dans la mesure où la demande de nullité n'est pas faite et le consentement valide, le mariage reste valide.

    Le contre exemple le plus simple à celui que vous avancez est celui des époux Martin qui n'ont pas consommé leur mariage avant presque un an, tous deux marqués par leur expérience monastique, il a fallu que leur confesseur leur dise que leur mariage était nul en ce cas pour qu'ils se décident à offrir au monde les enfants les plus étonnants qui soient. Je comprendrai que pour vous mon exemple ne soit pas assez antique.

    Si la consommation n'était pas un des traits principaux du mariage, pourquoi l'Église demanderait elle à des adultères ou divorcés remariés selon la novlangue de vivre en frère et soeur i.e. sans copuler afin de pouvoir accéder au sacrement de l'eucharistie?

    Bien à vous.

    Un prêcheur qui prêche dans le désert.

  • Bonjour,
    Je ne cherche pas à faire de la polémique ni à soutenir l'un plutôt que l'autre, mais dans la discussion avec Brancaleone, ses contradicteurs n'apportent pas d'arguments contradictoires à ce qu'il dit. Ils se contentent de le traiter de sédévacantiste. J'étais seulement curieuse dans ce débat de connaitre les arguments de ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, et je reste sur ma faim.
    Dommage

  • On ne peut pas répondre par des arguments à un problème qui ne se pose pas.

    Exemple:

    Un tel dit: "Après onze heures il est midi."
    Tel autre dit: ""Avant treize heures il est midi."
    Et je m'exclame: il y a une contradiction manifeste entre ces deux personnages ! Qui peut m'expliquer ?
    Il n'y a rien à expliquer, puisqu'il n'y a pas de contradiction.

    Si vous tenez à suivre une discussion absurde sur ce sujet avec Brancaleone-Abenader, allez voir ici:

    http://docteurangelique.forumactif.com/t14506-la-virginite-est-elle-superieure-au-mariage

  • Effectivement, il n'y a aucun débat possible.(mais j'avoue avoir été longtemps comme vous, Marthe). Parce que si on lit Brancaleone, on devrait conclure : "puisque le pape ne peut pas se tromper, alors l'enseignement de JPII est vrai." Mais il vous dira : "c'est bien la preuve, au contraire, que JPII n'est pas pape. En effet, ce qu'il dit est faux." (si vous avez bien suivi, vous avez remarqué qu'il pose comme prémisse ce qui devrait être une conclusion). Donc vous lui demandez :"prouve-le". Réponse : "c'est évident! regardez: (suivent les textes habituels)". Les 2 points de vue sont irréductibles : le sédévacantiste tient à prouver que tel discours est faux ; le catholique cherche à comprendre en quoi ce même discours est vrai. Ca ne vous rappelle rien? Moi, ça me fait terriblement (dans les 2 sens du terme) penser à un certain Jésus aux prises avec certains Juifs... Ce n'est pas pour rien que Notre-Seigneur a tant insisté sur l'humilité dans la foi.

  • Cher Eric, vous me comparez donc aux pharisiens ? Fort bien, voyons de quoi il en retourne.

    Pourquoi NS-JC fut-Il si dur avec ces hypocrites ? parce qu'ils rajoutaient des lois et traditions toutes humaines et insensées à la Loi de Dieu, cf. Mat. 23, 4. A tel point qu'ils respectaient plus leurs lois et violaient la Loi divine, qu'ils rabaissaient au strict minimum (tiens, tiens... comme les conciliaires, non ?). Que nous dit à leur sujet le P. Fillon, dans ses excellentes notes au sujet des pharisiens ? Ceci:

    "Cette forme hyperbolique est utilisée par NS-JC pour montrer leur hypocrisie. Pour ne pas se contaminer en avalant par mégarde quelque insecte impur, comme un moucheron, ils filtraient et refiltraient leurs brevages scrupuleusement, et ils ne craignaient pas d'autre part d'ingurgiter un chameau tout entier, quoi que la Loi defendît expressément d'en consommer la chair (cf. Lév. 11, 4)."

    NS-JC ne blâme pas le fait chez les Pharisiens de suivre, même scrupuleusement, la Loi. Après tout, c'est Lui qui l'a donnée à Son peuple, pour qu'il la suive. Et le Christ Lui-même et le premier a toujours suivi scrupuleusement TOUTE la Loi et TOUS les prophètes. TOUT est consommé! (S. Jean) Ce qu'il blâme, en plus de leur hypocrise, c'est d'inventer, d'augmenter, de modifier la Loi divine par des idées ou des préceptes humains. Que dirait Jésus aujourd'hui des synodes sur les adultères, des bénédictions de d'homos, de transsexuels ? Que dirait-Il des messes à gogo, des délires climatologistes, des bisous au coran, des messes concélébrées avec des pasteuresses, des "papes" qui vont prier, en direction de la messe, dans des mosquées ? Que ceux qui les dénoncent snt des pharisiens, ou qu'il faut prendre garde aux loups rapaces déguisés en agneaux ?

    Je ne suis pas un pharisien. Je suis un catholique semper idem, qui veut croire ce qui a toujours été cru, et faire ce qui a toujours été fait. Et si on veut me donner un autre Evangile que celui que j'ai reçu des Apôtres, je dis anathème, comme saint Paul me le commande.

    Maintenant, les conciliaires arrivent, par je ne sais quel prodige, à dire qu'il n'y a pas de différence entre un rond et un carré. Ils ont même trouvé la formule magique: l'herméneutique de la continuité. Grâce à elle, on nous explique qu'un rond et un carré, c'est la même chose, un carré est tout simplement un rond avec quatre angles droits. Et le plus beau, c'est qu'ils se condamnenent eux-mêmes, car s'il est besoin de faire une herméneutique de la continuité, c'est qu'il y a eu solution de continuité.

  • Ceci n'est pas à l'adresse à Brancaleone, puisqu'il n'aurait pas la possibilité de répondre, et donc ce serait injuste. Mais pour les lecteurs qui croiraient ce qui a été écrit, il faut savoir qu'il est évident que ce monsieur n'a jamais lu le discours du 22/10/2005, ni en son entier, ni d'honnêtes compte-rendus. Benoît XVI a parlé très exactement de faire une "herméneutique de la réforme, du renouveau, dans la continuité de l'unique sujet-Eglise". En espérant ne pas paraître pédant, je me permets d'expliquer. Vatican II est, comme TOUT texte (même les définitions dogmatiques, c'est pourquoi il est toujours précisé qu'il faut les croire "dans le sens où l'Eglise les entend"), passible d'interprétations diverses. L'objet de l'interprétation, ici, c'est la (ou les) "réforme" opérée par Vatican II, et le "renouveau, c-à-d les orientations pastorales qui en ont résulté. Question : comment, dans quelle ligne interpréter Vatican II? Depuis 40 ans, explique Benoît XVI, le principe herméneutique qui a prévalu dans une large frange de l'Eglise était celui de la rupture avec l'Eglise "antéconciliaire". (Tout le monde voit de quoi on parle, je ne développe pas). Or, cela est non-conforme à la nature même de l'Eglise. Cette ligne d' interprétation est donc viciée dans son principe. Pourquoi? Parce que, explique Benoît XVI, il n'y a qu'une seule Eglise, identique malgré les modifications accidentelles pouvant l'affecter (du fait des réformes notamment, dont, par exemple, celles des VaticanII). Cette permanence profonde de l'être de l'Eglise au travers des âges est exprimée par le mot "continuité", sur lequel renchérit celui de "sujet"(pris quasiment ici dans son acception philosophique). Interpréter VII en terme de rupture, c'est faire comme s'il y avait plusieurs Eglises au cours des siècles. On est très loin de ce que raconte Brancaleone regrette seulement qu'il ne puisse pas me donner la référence dans Migne du sermon 98 de Léon, ni qu'il me dise ce qu'il pense de l'indéfectibilité de l'Eglise. Quant à la comparaison avec les pharisiens, je ne pensais pas à Matth 23, mais plutôt à Jean X 25 :"je vous l'ai dit, mais vous ne croyez pas". J'indiquais précisément l'humilité dans la foi, et non l'hypocrisie dans les pratiques. Merci d'être attentif aux nuances des mots...

  • P. S .: la référence au "commandement" de st Paul est Galates 3, 8. Sauf que st Paul ne commande rien, il dit ce qui ferait qu'une personne serait anathème. Et on a jamais vu un simple fidèle avoir à prononcer une excommunication. Non seulement Brancaleone, ne lit pas bien, mais en outre il se prend pour st Paul.

  • Rectificatif : Galates 1, 8

  • il y a une autre référence à l'humilité dans la foi que j'avais remarqué un jour ;
    Mt XI 26
    "En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: " Je vous bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux simples."

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