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Culture de mort - Page 80

  • Manu militari

    Le bateau des avortueuses de Women on waves avait accosté au Guatemala le 22 février. Le bateau fut immédiatement placé en « détention », et son équipage enfermé à bord. Dès le 24 la justice rendait une décision d’expulsion des eaux territoriales. Les furies de la culture de mort firent appel de cette décision, puis demandèrent une « protection légale temporaire ». Mais comme l’ambiance était très fortement en leur défaveur, dès le lendemain 25 elles prirent la décision de partir. Ce qu’elles firent le 26, sous escorte militaire…

  • A hurler

    Mgr Vincenzo Paglia, dont on ne peut pas écrire sans frémir qu’il est président de l’Académie pontificale pour la vie et chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour la famille, était invité du parti radical italien (libertaire européiste) à l’occasion de la publication de l’autobiographie posthume de Marco Pannella.

    Marco Pannella, qui a été pendant des décennies l’une des deux grandes figures du petit parti radical (l’autre est Emma Bonino, et tous deux amis du pape actuel), était un militant acharné de la culture de mort sous toutes ses formes.

    Extraits de l’allocution de Paglia :

    «Marco était un homme de grande spiritualité», «sa disparition est une grande perte pour notre pays», «un homme spirituel qui a combattu et espéré contre toute espérance, comme dit saint Paul», «une histoire pour la défense de la dignité de tous», «un précieux trésor à préserver», «un homme qui peut aller dans les profondeurs et sait nous aider à espérer», «inspirateur d'une vie plus belle pour le monde, qui a besoin d'hommes qui sachent parler comme lui»…

    Sur Vincenzo Paglia, qui a été un homme clef des deux synodes pour imposer la communion aux adultères, rappel de ses propos d’avant le synode :

    Le coup de poignard de Mgr Paglia.

    Mgr Paglia en remet une couche.

    Mgr Paglia en rajoute.

    La deuxième note date du 11 février 2013. J’ajoutais : « Et Benoît XVI qui s’en va… Mon Dieu, faites que le prochain pape ne soit pas un ami de Mgr Paglia… » Mais le nouveau pape est précisément un ami de Paglia…

  • Guatemala !

    Les fanatiques de l’avortement Women on waves avaient décidé de monter une opération au Guatemala. Elles devaient faire accoster leur bateau dans un port privé où il resterait quelques jours avant de rejoindre les eaux internationales où seraient distribuées des pilules abortives aux femmes qui souhaitent tuer leur bébé.

    Mais l’armée guatémaltèque a carrément arraisonné le bateau et mis en prison plusieurs membres de l’équipage…

    On notera à quel point l’article du Figaro est favorable à la culture de mort.

  • Hôpital recrute tueurs

    Puisque la grande majorité des médecins italiens refusent de pratiquer des avortements, l’hôpital Saint-Camille de Rome, l’un des plus importants de la capitale italienne, a lancé un appel de candidatures en spécifiant qu’il voulait deux gynécologues « pour l’application de la loi 194/1978 – interruption volontaire de grossesse ». Deux avortueurs qui s’engagent à ne pas faire jouer la clause de conscience pendant six mois…

    En France cet hôpital n’aurait reçu que des éloges. Mais en Italie ça coince. Le ministre de la Santé, Beatrice Lorenzin, qui avait déjà jugé discriminatoire qu’on puisse exiger de médecins qu’il soient non objecteurs, a souligné que cette sélection « n’est pas prévue dans la loi », puisque la loi sur l’avortement stipule précisément le droit à l’objection de conscience. Ce que la conférence épiscopale a également souligné, sans aller plus loin…

  • Catholic Teachers…

    Le 25 janvier dernier, l’Alliance féminine canadienne pour l’action internationale a envoyé au Premier ministre Justin Trudeau une lettre pour lui demander de « mettre en œuvre pleinement et sans délai les recommandations de la Commission des Nations Unies sur l’élimination des discrimination envers les femmes ».

    Dans ces recommandations qui couvrent « un vaste éventail de questions cruciales pour la promotion des femmes » figure en bonne place « l’accès à l’avortement ».

    Parmi les organisations qui apportent leur soutien à cette initiative, on trouve nommément l’Association des enseignants catholiques de l’Ontario (45.000 membres). Et parmi les personnalités, la présidente de cette association, Ann Hawkins.

    Il n’y a eu aucune réaction de la hiérarchie catholique.

    Il est vrai que l’association a déjà apporté son soutien à la Marche des Femmes pour l’avortement et a fait campagne pour des candidats pro-avortement, participe à la gay pride de Toronto et a appuyé le programme d’éducation sexuelle de la province, qui fait la promotion des relations contre nature…

  • Délire d’entrave

    Le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi visant à pénaliser l’entrave à IVG sur internet, comme dit l’information officielle.

    C’est-à-dire qu’une poigné de députés a voté, à main levée (on ne saura jamais combien : 10, 20, 25 ?), un texte qui porte gravement atteinte à la liberté d’expression, sur un sujet qui met en jeu la vie humaine. Dans le « pays des droits de l’homme ».

    Après les deux votes du Sénat, « les députés » ont donc rétabli le texte initial que les sénateurs (socialistes !) avaient deux fois tenté d’amender.

    L’opposition qui s’est si mollement opposée va quand même déférer le texte devant le Conseil constitutionnel. Si celui-ci ne le condamne pas, on saura qu’il n’y a plus de Constitution en France.

    *

    Il s’agit de pénaliser les sites qui donnent de fausses informations sur l’avortement ? Et si on commençait par celui du gouvernement ? Alliance VITA a déposé ce jour une requête devant le tribunal administratif de Paris contre le ministère de la Santé concernant les informations inexactes ou non objectives qui figurent sur le site officiel dédié à l’IVG. Le recours concerne particulièrement une vidéo intitulée : « Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ? », dans laquelle un gynécologue affirme « qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement ». Cette affirmation va à l’encontre du rapport de l’IGAS de 2010, qui souligne le manque d’étude objective sur les conséquences de l’IVG qui « demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. » Le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement, souligne Alliance VITA, est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu’elles hésitent, mais aussi lorsqu’elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG.

  • 5 dollars l’abortif

    Le dernier numéro de l’Aquinate, le journal de l’université catholique Saint-Thomas d’Aquin de Fredericton, Nouveau-Brunswick, Canada, informe les étudiants qu’à la rentrée prochaine ils pourront se procurer la pilule abortive Mifegymiso pour le prix modique de 5 dollars (au lieu de 270 dollars en pharmacie). Ainsi en a décidé le collège des directeurs de l’infirmerie fin janvier.

    Le Mifegymiso peut s’utiliser jusqu’au 49e jour de grossesse. Il est constitué de deux poisons : la mifépristone et le misoprostol. Le premier tue l’embryon, le second l’expulse. Il est autorisé au Canada depuis le 29 septembre 2015.

  • Paul Ehrlich au Vatican

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organise au Vatican, du 27 février au 1er mars, un colloque intitulé « L’extinction biologique ». Sic. Parmi les invités, Paul Ehrlich, l’homme du concept de surpopulation de la planète et de son remède : la contraception et l’avortement.

    « On nous aurait dit cela il y a deux ou trois ans, personne n’y aurait cru, tous auraient ri », écrit Anne Dolhein qui apporte des renseignements précis sur le personnage.

    Lifesitenews nous donne une citation du dernier livre de Paul Ehrlich, Hope on earth, a conversation :

    Ainsi, vous avez des « craignant Dieu » qui tentent de maintenir leurs positions rigides, en particulier en essayant de contrôler la vie des femmes. Je considère que leur opposition rigide à quelque chose de si fondamental, si essentiel pour l'avenir de la vie sur Terre, que le contrôle de la reproduction, est aussi contraire à l’éthique que toute offense majeure à l'environnement, ou tout acte terroriste.

    Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

  • Délire d’entrave

    Le Sénat a adopté hier en nouvelle lecture la version du texte sur le « délit d’entrave à l’IVG » qu’il avait réécrit en première lecture.

    Texte donc toujours incompatible avec celui qu’a voté l’Assemblée nationale. Laquelle aura le dernier mot. En attendant, espérons-le, que cette loi ouvertement liberticide soit déclarée anticonstitutionnelle, puisqu’elle l’est de façon évidente (c'est pourquoi les socialistes du Sénat l'avaient assez habilement maquillée).

  • Eh oui

    Le 9 février dernier, le Parlement fédéral belge a voté une proposition de loi visant à « permettre la reconnaissance de la filiation paternelle hors mariage dès le début de la grossesse ». Ainsi, « la reconnaissance d’un enfant conçu peut avoir lieu à tout moment de la grossesse sur la base d’une attestation de grossesse réalisée par un médecin ou par une sage-femme ».

    Evidemment, ce que l’on remarque tout de suite est l’emploi du mot « enfant », quand il s’agit d’un fœtus, et même d’un embryon, puisque le texte s’applique « dès le début de la grossesse ».

    Quant au ministre de la Justice, il prévoit de supprimer le délai légal de « reconnaissance d’un enfant mort-né », actuellement fixé à six mois de grossesse… Donc on pourrait reconnaître des « enfants morts-nés » au stade de l’embryon…

    La chose n’est pas passée inaperçue des lobbies de la culture de mort, et le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CCFB) hurle que ces « tentatives de donner un statut à l’embryon et au fœtus » sont des « attaques de plus en plus directes » à l’avortement.

    D’autant plus directes qu’elles sont semble-t-il involontaires, dans ce pays où l’avortement est aussi tabou que chez nous.

    Cela révèle surtout l’immense hypocrisie de celles qui prétendent faire ce qu’elles veulent de leur corps, et de ceux qui ne voient dans l’embryon qu’un amas de cellules.

    Car quand il s’agit, par exemple, de lutter contre le tabac, tout à coup la femme porte un enfant…

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