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Culture de mort - Page 78

  • Université catholique

    Lu ici à propos d'un cours à l'université catholique de Louvain :

    « La vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente. Et c’est même un meurtre particulièrement abject, parce que l’innocent en question est sans défense. » Ces quelques lignes sont en train de se répandre comme une traînée de poudre sur Twitter.

    Et pour cause : elles sont extraites d’un texte de 15 pages intitulé « La philosophie pour la Vie », texte délivré à des étudiants de première année en cursus de philosophie.

    Le texte compare encore l’avortement au viol, considérant qu’il devrait être considéré comme « plus grave que le viol ».

    Sur les « réseaux sociaux » c’est le branle bas de combat. Le scandale est énorme : comment une université catholique peut-elle donner la parole à quelqu’un qui est à ce point contre les droits des femmes…

    L’Université catholique de Louvain a promptement réagi :

    Les autorités de l’UCL viennent de prendre connaissance d’un écrit de M. Mercier, chargé de cours invité à l’Institut de philosophie, à propos de l’avortement. Elles ont immédiatement convoqué la personne concernée afin de l’entendre et d’instruire le dossier. La personne sera entendue afin d’éclaircir le statut de cet écrit et l’usage éventuel qui en est fait dans le cadre de son enseignement.

    Quelle que soit l’issue de l’instruction, le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge et la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable.

    L'objet du délit, ou plutôt du crime contre les valeurs de l'université catholique de Louvain :

    • Voir les informations et l'analyse de Jeanne Smits.

  • Pauvres gosses

    L'année dernière, 197 enfants et jeunes gens, en Suède, se sont fait « analyser » pour « déterminer leur genre, puis changer de sexe », selon Louise Frisen, pédopsychiatre à l'hôpital pour enfant Astrid Lindgren de Stockholm. «Les chiffres sont en augmentation de 100% chaque année, et il y a de plus en plus de jeune gens et d'enfants qui viennent, à un très jeunes âge ».

    Le pays a six cliniques pour les personnes qui « questionnent leur genre », mais pour Cecilia Dhejne, responsable de l'équipe qui s'occupe de l'identité sexuelle à l'hôpital Karolinska, ce n'est pas suffisant. « Le problème en Suède, c'est qu'il y a beaucoup d'attente pour les gens qui sont au début du questionnement sur leur genre ainsi que pour ceux qui en sont aux différentes étapes des traitements. Attendre aggrave l'état mental des transgenres. »

    Cette augmentation, dit-elle aussi, est le signe d'une « plus grande ouverture » de la société suédoise…

  • Toni le Tampon

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    « Je suis avec les menstruateurs (sic) de tous les genres », dit le tampon périodique.

    C’est « Toni le Tampon ». Personnage d’un album de dessins à colorier, pour les petits enfants. L’album est intitulé « Les aventures de Toni le tampon », accompagné de ses amis Marine la Coupe menstruelle, Sébastien l’Eponge, et Patrick la Serviette périodique.

    Toni le Tampon vient donc en aide aux « menstruateurs » de tous les genres. Puisqu’on peut être du genre masculin en ayant un sexe de femme et donc des menstrues, comme l’auteur de l’album le fait savoir à ceux qui osent critiquer son œuvre.

    Toutefois on ne voit pas comment Toni le Tampon peut aider un homme de genre féminin, ni un homme de genre masculin…

    On ne voit pas surtout quels parents dégénérés peuvent donner un tel album à leurs enfants.

  • Détraqués

    Au trop célèbre théâtre des Amandiers de Nanterre est jouée en ce moment une pièce – en français - intitulée Five easy pieces, où des enfants (uniquement des enfants) retracent la carrière du prédateur et assassin d’enfants Marc Dutroux.

    Tant il est vrai que la perversion diabolique est sans limite.

    Jean-Frédéric Poisson a écrit une excellente lettre au garde des Sceaux pour demander l’interdiction de cette horreur.

    Lire aussi le communiqué de l’Agrif.

  • "Décriminaliser"

    Diana Johnson, député travailliste militante de la culture de mort, a lu le 13 mars à la Chambre des Communes une motion dite « 10 minute rule » visant à décriminaliser l’avortement en Grande-Bretagne.

    L’avortement est toujours théoriquement un crime en Grande-Bretagne. Il est néanmoins permis jusqu’à la 24e semaine en cas de grave danger pour la santé physique ou morale de la mère (ou en cas de risque substantiel que l’enfant souffrira d’une grave infirmité). En pratique toute femme qui veut avorter doit seulement avoir l’autorisation de deux médecins, lesquels la donnent automatiquement au prétexte que la vie de la femme est plus en danger quand elle est enceinte…

    La motion « 10 minute rule » est une proposition de loi surnuméraire que tout député peut défendre aux Communes : il a dix minutes pour convaincre. A la suite de quoi il y a (ou non) un vote : 172 députés contre 142 ont voté pour que la proposition suive son cours. En général ces motions viennent ensuite en deuxième lecture, sont alors publiées… et disparaissent dans un tiroir, parce qu’elles passent après les autres textes et que la Chambre n’a jamais le temps de les examiner. Il s’agit en fait d’un moyen d’attirer l’attention sur un sujet. Et ici de relancer le « débat » sur l’avortement afin d’aboutir à la décriminalisation de l’avortement.

    Il s’agit d’une offensive coordonnée avec l’Association médicale britannique qui a publié en même temps un texte intitulé Décriminalisation de l’avortement, donnant trois possibilités pour une évolution de la législation :

    - une décriminalisation totale (jusqu’à la naissance) ;

    - une décriminalisation totale assortie d’une recriminalisation lorsque l’avortement est pratiqué par une personne non qualifiée (sic) ;

    - une décriminalisation sélective (jusqu’à 28 semaines).

    Tout ceci ne concerne pas l'Irlande du Nord où l'avortement est, réellement, comme il se doit, un crime.

  • La honte

    Le Conseil constitutionnel a validé la loi qui abolit la liberté d’expression sur l’avortement.

    Comme c’est quand même gros, il fait semblant d’émettre deux réserves, purement cosmétiques.

  • Les Lords de la culture de mort

    Lord Shinkwin avait déposé une proposition de loi visant à restreindre l’avortement pour cause de handicap. L’avortement pour handicap est permis jusqu’à la naissance. Lord Shinkwin, lui-même handicapé congénital, proposait de restreindre cette possibilité à 24 semaines de grossesse. Après cinq mois de débat, les Lords ont rejeté la proposition.

    Lord Shinkwin a déclaré :

    Ce que je ne comprends pas, c'est qu’après la naissance, je peux être assez bon pour que le premier ministre et la reine m'envoient à la Chambre des Lords, mais avant la naissance, je fais partie d'un groupe de personnes souffrant de maladies congénitales qui sont systématiquement tuées.

    Il a dénoncé le fait que ses collègues « ne souhaitent pas que les bébés handicapés voient le jour ».

  • Les pharmaciens anglais

    Le Conseil général pharmaceutique de Grande-Bretagne vient de décréter que la clause de conscience dont bénéficiaient les pharmaciens est « incompatible » avec les « soins centrés sur la personne ». Désormais les pharmaciens britanniques ne pourront donc plus refuser de vendre des produits contraceptifs et abortifs.

    Les évêques catholiques ont réagi :

    « Le Conseil laisse entendre que l'objection de conscience, qu'elle soit motivée par des préoccupations religieuses ou autres, est un obstacle à la garantie de soins centrés sur le patient. Il semble suggérer qu’avoir une conscience morale et prodiguer des soins centrés sur le patient sont des facettes incompatibles de la profession d'un pharmacien. Cependant, nous soutenons que le fait d'être une personne de conscience est en fait une exigence de tout professionnel de la santé. »

    En France les pharmaciens n’ont pas de clause de conscience (la tentative d’en instaurer une, l’an dernier, a tourné court) pour la même fausse raison que le patient a droit à des soins centrés sur sa personne : les contraceptifs et abortifs sont des « médicaments ». Alors qu’il n’y a ni « patient », ni « soins ». Mais la culture de mort impose l’idée que l’avortement est un « soin » dont toute femme a le droit de bénéficier…

  • En Argentine

    Le 8 mars, pour la Journée de la femme, un groupe de furies avait lancé divers objets contre la cathédrale de Buenos Aires et tenté de mettre le feu au portail. Le 10 mars était représentée devant la cathédrale de Tucuman « une parodie sacrilège ayant pour protagoniste la Très Sainte Vierge Marie », comme dit l’agence Fides. Ce même 10 mars, il y a eu une tentative d’incendie à la cathédrale de La Plata, et deux personnes masquées ont tenté de mettre le feu à l’église Saint-Jean-Baptiste de Quilmes juste après la messe du soir.

    Il y a en Argentine, en automne, une « Rencontre nationale des femmes » qui est de plus en plus imposante : elle réunit désormais plusieurs dizaines de milliers de femmes en « lutte » pour leurs « droits », pour la révolution et contre l’Eglise. Chaque année le défilé donne lieu à des provocations et des attaques contre des églises (voir ici en 2013). Il semble que le 8 mars devienne une succursale…

  • Testicules de fœtus

    C’est dans un article (LCI, via le Salon Beige) sur les risques de l’ibuprophène pour la femme enceinte, ou plutôt pour son enfant si c’est un garçon. On découvre que des chercheurs français, écossais et danois ont étudié les effets de l’ibuprophène « sur des testicules de fœtus humain récupérés sur des produits d’avortement avec l’accord des femmes concernées ». L’une des études a consisté à greffer les testicules sur des souris…

    - Madame Machin, est-ce que vous permettez qu’on prélève les testicules de votre produit d’avortement pour les greffer sur une souris ?

    - Mais faites, je vous en prie…

    Or donc l’ibuprophène perturbe le système hormonal et « pourrait avoir des effets secondaires graves sur le fœtus à naître ».

    Le tout est de ne pas confondre le fœtus à naître (sic) avec le fœtus du produit d’avortement.

    Une société qui en arrive à ce point d’inhumanité mérite tous les châtiments.