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Culture de mort - Page 83

  • Vincent Lambert : une plainte au pénal

    Les parents de Vincent Lambert ont porté plainte fin décembre contre le CHU de Reims pour « délaissement de personne hors d'état de se protéger ». C’est la première plainte au pénal dans cette affaire.

    On rappelle qu’une autre procédure judicaire, administrative, lancée par le neveu de Vincent Lambert, est en cours, pour contraindre le CHU à « l’arrêt des soins ». Deux procédures d’« arrêt des soins » ayant déjà été lancées puis arrêtées. Tandis que la femme de Vincent Lambert, qui veut l’« arrêt des soins », a été désignée tutrice de son mari.

    Il faut toujours rappeler que cette expression est mensongère. Vincent Lambert n’est l’objet d’aucun « soin » médical particulier. Ce que l’on appelle « arrêt des soins », c’est faire mourir de soif. Mais les tenants de la culture de mort n’ont même pas le courage d’appeler les choses par leur nom, et ils se défilent derrière des mensonges. Cela avait commencé avec le meurtre déguisé en « interruption volontaire de grossesse », comme si on pouvait ensuite reprendre la grossesse « interrompue »… Quant aux « soins » qui consistent simplement à donner à manger et à boire, cela vient de la loi Leonetti.

  • Non, le divorce n’est pas obligatoire

    Ce n’est qu’un rappel de la Cour européenne des droits de l’homme, mais il est important de le diffuser. Conformément à sa jurisprudence, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté la plainte d’un Polonais en soulignant que la Convention européenne des droits de l’homme n’impose pas la légalisation du divorce ni ne contient de droit au divorce.

  • Au Kentucky

    Le gouverneur du Kentucky, Matt Bevin, a signé hier deux lois qui limitent l'avortement dans son Etat. Les dispositions d’urgence entourant ces projets impliquent leur mise en œuvre immédiate.

    La première demande aux médecins d’effectuer une échographie avant un avortement, de montrer les images à la mère et de lui fournir l’enregistrement audio des battements de cœur fœtaux. (La mère a le droit de détourner son regard et de demander qu’on baisse le son…) Des mesures similaires ont déjà été prises dans 25 Etats.

    La seconde interdit les avortements au-delà de 20 semaines de grossesse, exception faite des grossesses à risque pour la santé de la mère. C’est semble-il le 16e Etat à adopter cette limitation.

    L’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) a immédiatement déposé plainte contre la première loi, au nom de… l’unique avortoir du Kentucky.

    La présidente du Planning familial américain a déclaré que l’interdiction de l’avortement après 20 semaines « n’est pas seulement honteuse, c’est dangereux pour les femmes »…

  • Euthanasie suisse

    Dans le canton du Tessin (Suisse italienne), le nombre de « suicides assistés » est passé de 12 en 2013 à 17 en 2014 et… 50 en 2015. Et déjà 51 en 2016 à la fin novembre.

    Selon le chef du Département de la santé et des affaires sociales suisses, cette augmentation est attribuable à l’activisme de l’association Liberty Life (sic), reconnue dans le canton, qui offre également ses « services » aux étrangers. Parmi les 50 personnes ayant eu recours au « suicide assisté » en 2015, 27 venaient de l’étranger, dont 24 d’Italie où l’euthanasie est interdite.

  • Le "droit" à l’euthanasie

    Le professeur Louis-André Richard, spécialiste des questions éthiques entourant les soins de fin de vie, revient sur la loi québécoise sur les soins en fin de vie un an après son entrée en vigueur. Cette loi est « bicéphale », souligne-t-il : elle entend promouvoir les soins palliatifs au Québec, tout en ouvrant « la voie à une nouvelle pratique : l’aide médicale à mourir ». Le terme choisi n’est pas anodin, il « fait passer ce nouvel acte pour un soin médical ». Mais « il n’en est rien puisque cet acte ne permet pas d’améliorer la santé d’un patient ». « On parle bien d’euthanasie », puisqu’il s’agit de « permettre à un tiers de poser un acte qui porte atteinte à la vie d’autrui ». En outre, insérer l’« aide médicale à mourir » dans une loi qui vise aussi à améliorer les soins palliatifs, c’est tenter de « faire croire que l’euthanasie est un soin palliatif, ce qui est faux ».

    Plus profondément, cette loi « brouille l’administration des soins palliatifs ». Faire de l’euthanasie un droit a verrouillé le débat : « un droit s’exige, s’exécute, mais ne se discute pas ». Un nouveau droit, « on cherche naturellement à s’en prévaloir ». Ici, « c’est l’euthanasie qui a été érigée en droit, pas l’accès aux soins palliatifs. C’est donc à l’euthanasie qu’il faudra impérativement garantir l’accès, avec tout ce que cela implique d’attraction et de rétention des ressources financières, humaines et matérielles, au détriment des soins palliatifs ».

  • Culture de mort

    Le gouvernement de Barack Obama a publié le 14 décembre un règlement (de 30 pages – il n’y a pas que chez nous que règne la bureaucratie) interdisant aux Etats de retenir les financements fédéraux du Planning familial.

    Le règlement avait été préparé par les démocrates pour être l’une des premières mesures de la présidente Hillary, mais puisque c’est Trump qui a été élu, Obama a publié le texte en catastrophe : il entrera en vigueur 30 jours après sa publication au Journal Officiel, à savoir le 18 janvier, deux jours avant l’investiture de Donald Trump…

    En fait le financement public des avortoirs est interdit, mais le Planning familial contourne la loi en proposant d’autres services. C’est donc ces autres services qui bénéficient de subventions. Et c’est en prenant prétexte de ces autres services que le gouvernement Obama interdit de ne pas donner les subventions aux avortoirs…

    Au Texas, où une loi supprime les fonds au Planning familial à partir du 21 janvier, le gang des avortoirs n’a pas attendu le nouveau règlement pour engager des poursuites judiciaires contre l'Etat, dès le 31 décembre…

    On apprend d’autre part que les dons au Planning familial ont fait un bond depuis l’élection présidentielle…

  • Hara Kiri

    Le nombre d’enfants nés au Japon cette année sera inférieur à un million, ce qui ne s’était jamais produit depuis que les statistiques existent (1899).

    Cela fait dix ans que le nombre des décès excède celui des naissances.

    Les catholiques ne font pas davantage d’enfants que les autres, et le clergé ne s’en émeut guère, ni pour l’avenir de l’Eglise dans le pays, ni pour l’avenir du pays lui-même.

  • L’attaque du lobby chrétien

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    Une fourgonnette en feu a foncé sur les locaux d’ACL (Australian Christian Lobby) à Canberra, et a explosé, soufflant les vitres et endommageant la façade des deux étages. Il n’y a pas eu de victimes.

    La fourgonnette était chargée de bouteilles de gaz, et l’ACL est connu pour son militantisme sans concession contre la culture de mort, l’idéologie du genre, le « mariage » des paires, les « droits » LGBT.

    Mais la police écarte un acte « politiquement, religieusement ou idéologiquement motivé ». Sic.

    Ce n’est pas l’avis du directeur d’ACL, Lyle Shelton, qui rappelle que son organisation est la cible de nombreuses attaques et menaces :

    Les attaques de cette année, et j'insiste sur le fait que je ne connaisse pas encore les motivations de l'attaque d'hier soir, sont assez troublantes, justement dans ce contexte de menaces que nous avons reçues. Nous les avons reçues quand nous parlions de protéger la définition du mariage ou encore après notre plaidoyer contre le programme des safe schools, (écoles qui protègent spécialement les LGBT). Ces sujets en particulier ont causé à mon équipe des menaces de mort, à plus d'une occasion. Quelque chose de cette nature, cet acte qui nous paraît tellement réfléchi est une attaque évidente contre les idées que nous avons défendues sur la place publique.

  • Le Texas ne veut plus payer le Planning familial

    Les services de santé du Texas ont officiellement notifié au Planning familial de l’Etat, mardi, qu’il ne faisait plus partie du programme Medicaid financé par les fonds publics. Le Planning familial recevait 3,1 millions de dollars par an.

    Il y a plus d'un an, les autorités avaient donné 30 jours au Planning familial pour qu’il s’explique au sujet des vidéos montrant ses agents vendre des tissus fœtaux, faute de quoi le financement public serait arrêté. Un an plus tard il ne s’était rien passé.

    Naturellement, les lobbies et médias de la culture de mort se lamentent de cette décision qui « frappe les patientes du Planning familial » et aura de terribles conséquences sur la santé des plus pauvres. Sic.

    Le Planning familial va porter plainte devant les tribunaux. La plainte est toute prête, puisque l’organisation l’avait déposée il y a un an alors que l’Etat n’avait pas encore pris de décision…

    Et le tueur de bébés en série a toutes les chances de gagner. Des tribunaux fédéraux ont déjà jugé, dans d’autres Etats, que le Planning familial ne pouvait pas être exclu légalement de Medicaid…

    D’autre part, toujours au Texas, un juge a suspendu jusqu’au 6 janvier la mesure, qui devait entrer en vigueur dans les prochains jours, faisant obligation aux femmes qui avortent d’organiser des funérailles pour le fœtus.

  • Euthanasie psychiatrique

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP) s’en prend aux lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et « partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants »

    C’est « immoral » pour un psychiatre, dit l’AAP, d'assister au « suicide », « la mise à disposition de moyens » et « l'administration de l'injection mortelle » sont « inadmissibles ».

    Naturellement, comme une Rossignol ou une Touraine, le ministre belge de la Santé, Maggie De Block, s’est insurgée contre cette ingérence américaine qui est une agression contre la démocratie : « Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat. »

    Le président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie, Geert Dom, n’est pas tout à fait de cet avis. Il dit qu’il ne faut pas sous-estimer « le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressives à l'échelle internationale sur l'euthanasie ». Par conséquent, il dit prendre la déclaration de l’AAP au sérieux, surtout au vu de l'influence de cette association : « L'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer. »

    (Gènéthique)