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Culture de mort - Page 79

  • Au Wyoming

    Le gouverneur du Wyoming, Matt Mead, a signé jeudi deux lois pro-vie. Elles sont très limitées, mais sont les premières depuis 28 ans dans cet Etat.

    La loi 182 stipule que le médecin qui va pratiquer un avortement doit « informer la patiente de l’opportunité de voir une échographie de l’enfant non né et d’entendre les battements du cœur de l’enfant non né ».

    La loi 116 fait de la vente, de l’envoi ou de la distribution de parties de fœtus avortés un crime.

    Il y a aujourd’hui trois avortoirs dans le Wyoming, dont un du Planning familial au cœur du scandale sur le trafic de tissus et d’organes de fœtus.

  • Le Pérou contre le genre

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    Plus d’un million et demi de personnes ont manifesté samedi dernier au Pérou contre l’enseignement de l’idéologie du genre dans les écoles.

    « Nous sommes au cœur d’une guerre morale, d’une guerre spirituelle, et le champ de bataille est l’esprit de vos enfants, nous allons le défendre jusqu’à la fin de nos jours », a ainsi déclaré le P. Luis Gaspar, vicaire épiscopal de la commission Famille et vie de l’archidiocèse de Lima, avant d’inviter tous les manifestants à participer également à la Marche pour la vie qui se déroulera à Lima le 25 mars.

    Lire l’article de Jeanne Smits.

  • Une tradition, qu’il disait…

    En 2009, l’invitation faite à Barack Obama par l’université Notre-Dame (Indiana) de prononcer une allocution lors de la remise des prix avait fait scandale. Une pétition avait recueilli 367.000 signatures pour demander à la direction de l’université de ne pas inviter le président du mariage des invertis et de l’avortement. Le président de l’université, le Père John Jenkins, avait répondu que c’était une tradition d’inviter le président des Etats-Unis, et que cela devait donc se faire. Et cela se fit.

    Aujourd’hui, le président en exercice est Donald Trump. Donc cette année c’est Donald Trump qui va venir prononcer l’allocution.

    Euh… Non. Ce sera Mike Pence, le vice-président. Le P. Jenkins l’annonce ainsi : « Il est naturel que, pour le 175e anniversaire de notre fondation sur le sol de l’Indiana, Notre-Dame donne la parole à un fils qui en est natif, qui a servi notre Etat et qui sert maintenant la nation avec un calme sérieux, une conviction morale et un dévouement au bien commun caractéristiques des vrais hommes d’Etat ».

    On comprend bien entendu que Donald Trump est le contraire de tout cela, et c’est bien ce que pense la direction de l’université. C’est pourquoi ce qui était en 2009 la tradition de cette université catholique, quand il s’agissait d’inviter un président œuvrant activement contre la morale naturelle, ne l’est plus quand il s’agit d’inviter le président qui s’engage à défendre la loi naturelle.

    Il est vrai que l’université Notre-Dame, entre temps, avait invité Ruth Ginsburg (de la Cour suprême), et surtout honoré de la Laetare Medal (la plus prestigieuse décoration catholique américaine) le vice-président Joe Biden : tous deux militants de la culture de mort.

    Il est vrai aussi qu’il y a officiellement un groupe homosexuel à l’université (« un grand pas en avant », avait dit le P. Jenkins) mais que la direction a refusé la constitution d’un groupe favorable au mariage chrétien, que la participation du groupe des invertis à la Marche nationale pour l’égalité (le droit au mariage sodomite) en octobre 2009 avait été financée par l’université, qu’un éminent professeur a dû retirer son soutien à un site créé par d’anciens étudiants s’inquiétant de la dérive de l’université…

    Ainsi va la plus prestigieuse université catholique des Etats-Unis, dirigée par les pères de Sainte-Croix…

  • L’euthanasie à la française devant le Conseil constitutionnel

    Le Conseil Constitutionnel a été saisi le 3 mars par le Conseil d’Etat d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au sujet de la loi Claeys-Leonetti.

    L’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) conteste le texte d’application, mais en fait la loi elle-même. Ce texte, dit l’association, va « à l'encontre de l'article 34 de la Constitution française, qui prévoit que la loi fixe les règles concernant les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques ». Car la loi Leonetti-Claeys « confie au pouvoir réglementaire le soin de définir la procédure collégiale, sans garantir ni le caractère collégial de la décision de limitation ou d'arrêt des traitements d'un patient hors d'état d'exprimer sa volonté, ni l'exercice d'un recours suspensif contre une telle décision ».

    Il manque dans cette loi « des garanties légales aux exigences constitutionnelles de sauvegarde de la dignité de la personne humaine (Droit à la vie, article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen) et du droit à un recours juridictionnel effectif (article 16 de la DDHC) ».

    Le Conseil constitutionnel devra se prononcer, également « à la demande du Conseil d'État, sur la sédation profonde et sur le lien entre obstination déraisonnable et arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielle ». Or c’est là que se situe précisément le caractère euthanasique de la loi (qui n’a pas été déclarée conforme à la Constitution puisqu’elle avait été votée à la quasi unanimité et donc n’avait pas été soumise au Conseil constitutionnel).

  • Réaction russe

    Le député russe Vitaly Milonov demande au ministre de la Culture d’organiser un pré-visionnage du nouveau film La Belle et la Bête produit par Disney, qui doit sortir le 16 mars, afin de prendre des mesures pour l’interdire s’il s’avère qu’il « contient des éléments de propagande homosexuelle ». Une loi votée à l’unanimité moins une voix en 2013 interdit en Russie la « promotion de relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs ».

    Dans sa lettre au ministre, Vitaly Milonov considère, sur la foi de ce qu’il a lu, que ce film fait une « propagande flagrante et éhontée du péché et des relations sexuelles perverses ».

    De fait, le réalisateur, Bill Condon (sic) déclare à propos de l’homosexualité : « Ça tient une certaine importance dans l’histoire, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la fin du film. En tout cas, c’est une jolie scène, et une scène ouvertement gay dans un Disney. » Et l’acteur qui tient le rôle du personnage « gay » se répand dans la presse sur son enthousiasme à être le premier à avoir tourné une telle scène dans un film des studios Disney.

    Aux Etats-Unis, un ciné-parc de l’Alabama a déprogrammé le film, considérant qu’il est scandaleux de montrer cela à des enfants.

  • En Croatie

    La Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté jeudi une demande de révision de la loi autorisant l'avortement.

    C’est juste après l’indépendance du pays, en 1991, que Ruzica Cavar, qui venait de fonder le Mouvement croate pour la vie et la famille, avait déposé un recours contre la loi yougoslave de 1978 légalisant l’avortement (jusqu’à la dixième semaine).

    En mai dernier, donc… 25 ans plus tard, la Cour constitutionnelle a annoncé que le juge chargé de l’examen constitutionnel de cette loi avait terminé son travail et que la Cour allait pouvoir examiner la question…

    Et jeudi, le président de la Cour constitutionnelle a donc rejeté la demande de révision.

    Il a expliqué que retirer à une femme le droit de décider de sa grossesse serait une « ingérence dans son droit constitutionnel à l’intimité ». Sic. Il n’a pas précisé si le fait que la femme n’a pas le droit de tuer son mari ne serait pas également une ingérence dans son droit à l’intimité…

    Ce n’est pas à la Cour constitutionnelle de décider quand commence la vie humaine », déclare Miroslav Separovic. Toutefois, la Cour ordonne au Parlement de préparer une nouvelle loi, qui devra trouver, dit son président, un équilibre entre le droit des femmes à la vie privée et la protection de la vie à naître. Un équilibre entre le droit de tuer et la protection de celui qu’on a le droit de tuer…

    Cela dit, Miroslav Separovic précise : « La nouvelle loi devra définir des mesures d’éducation et de prévention qui permettront de faire que l’avortement soit en pratique plutôt une exception. Nous pensons que cela est un jugement rationnel, équilibré et juste. »

    Le nombre d’avortements a été divisé par 10 en Croatie depuis l’indépendance (de 40.000 à 4.000 par an), grâce au travail de l’Eglise catholique et des associations pro-vie. La proportion de médecins qui ne veulent pas pratiquer d’avortement varie de 66% dans la capitale à 95% à Split.

    L’actuel gouvernement croate, soupçonné d’être contre l’avortement, est sous la pression d’un lobby de la culture de mort et LGBT d’autant plus agressif qu’il est groupusculaire, mais appuyé par toute la culture de mort qui règne dans les institutions de l’UE et à l’ONU. Le 25 février, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Davor Ivo Stier, qui participait à la session du Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, s’est exclamé : « Je rejette absolument les allégations selon lesquelles le gouvernement changera la loi sur l’avortement. » Parce que les médias évoquaient un projet de document du ministère des Affaires étrangères indiquant comme priorités la liberté religieuse et la protection de la famille, et spécifiant : « la Croatie remarque que l’expression “santé et droits sexuels et reproductifs” n’a pas une définition uniforme au plan international, y compris au niveau de l’UE. En ce sens, le Croatie interprète l’expression d’une façon qui n’inclut pas l’avortement. » Les partisans de la culture de mort soulignent que Ladislav Ilicic a été récemment embauché comme conseiller dans ce ministère : Ladislav Ilicic fut l’un des principaux promoteurs de l’initiative populaire qui avait recueilli 750.000 signatures pour un référendum définissant le mariage naturel dans la Constitution, et il est le président de l’association La voix des enfants. (Il est aussi violoniste à l'Orchestre symphonique de la radio-télévision nationale et à l'Orchestre de chambre de Varazdin...)

  • « She decides »

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    Il y a là quelques ministres (de la culture de mort), quelques représentants d’ONG (avortueuses) et l’assassin en chef, le directeur général de la Fédération internationale du planning familial.

    Ils sont très fiers d’eux parce qu’ils viennent de réunir 181 millions d’euros pour contrer le décret de Donald Trump interdisant le financement américain d’organisations internationales qui pratiquent l’avortement.

    C’est l’initiative « She decides » lancée par Lilianne Ploumen, ministre néerlandais du Commerce international, de la Coopération pour le Développement, pour défendre au niveau mondial les « droits sexuels et reproductifs ».

    « C’est le plus beau jour de ma vie », a déclaré la Danoise Ulla Tørnæs, ministre la Coopération pour le développement (la 2e à gauche sur la photo), ce 2 mars, à l’ouverture de la conférence, organisée par le gouvernement belge à Bruxelles et à laquelle ont participé « les représentants de 50 pays et d’une multitude d’organisations et ONG », selon Euractiv qui publie un article aussi bavard et creux qu’enthousiaste. Toutefois ils ne sont qu’une petite vingtaine sur la photo…

    La Finlande et la Suède ont promis 20 millions d’euros pour tuer les enfants dans le tiers monde, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et la Norvège en ont promis 10. La représentante de la Commission européenne était très frustrée de ne pouvoir rien donner que ses encouragements, l’avortement n’étant pas de sa compétence. Je ne sais pas comment on arrive à 181, mais on peut constater à quel point est caricatural ce financement de pays tous du nord de l’Europe pour tuer des enfants de l’hémisphère sud. C’était tellement visible que le directeur général de la Fédération internationale du planning familial a cru bon de préciser, sous les applaudissements des participants : « Ce n’est pas une initiative du Nord [pour le Sud]. Quand il s’agit de l’avenir des jeunes, il n’y a ni Nord ni Sud »…

    Car bien sûr on parle de l’avenir des enfants, de l’égalité des chances, du droit à la « reproduction », selon le principe orwellien qui est au cœur de ce genre d’initiative (la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force).

    Euobserver croit pouvoir préciser qu’on aboutit à 181 millions en ajoutant les… 50 millions d’un « donateur américain anonyme », le concours du Canada, et de la… Fondation Bill et Melinda Gates.

    Euobserver précise également que la France et le Royaume Uni ont assisté à la conférence mais n’ont rien promis, et que « de nombreux grands pays, comme l’Allemagne, n’avaient pas envoyé de représentant ».

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  • Les Pays-Bas contre l’Afrique

    Les fanatiques néerlandais de la culture de mort n’ont finalement trouvé en Europe que la Belgique, le Danemark et la Suède pour leur opération de levée de fonds au profit des organisations internationales avortueuses afin de contrer les effets du décret de Donald Trump.

    Ces quatre gouvernements organisent une conférence « She Decides » demain à Bruxelles. Un scandale supplémentaire est que l’Union européenne sera représentée, alors qu’elle n’a aucune compétence en la matière.

    Objanu.jpgDans une vidéo (en anglais) intitulée « La dictature du donneur riche », Obianuju Ekeocha, présidente de Culture de la vie Africaine, s’insurge contre cette initiative :

    De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se rassembler pour lever des fonds. Ces fonds ne sont pas destinés à une aide alimentaire en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés à l’eau en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés aux Africains pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Non. Ils se rassemblent pour lever des millions de dollars pour ce qu’ils appellent l’avortement sans risque. Ce qui est en fait le plus décourageant, c'est que ces pays occidentaux n'ont même pas songé à demander aux Africains ce qu'ils veulent !

    Rappelant que la grande majorité des Africains sont contre l’avortement, elle ajoute :

    Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains !

    *

    Obianuju Ekeocha, catholique nigériane, est une militante de choc contre l’avortement. Dans ses discours aux Américains, elle fait notamment un remarquable parallèle avec l’esclavage. Si vous trouvez que l’esclavage c’est mal, l’avortement c’est bien pire, puisque c’est un meurtre. L’esclavage aussi a été légal, et il y avait les « pro-choix », ils n’étaient pas forcément personnellement et idéologiquement pour l’esclavage, mais puisque le voisin prospérait grâce à ses esclaves, il fallait bien en avoir aussi. L’esclavage c’était commode, comme l’avortement. Et c’était une industrie qui faisait gagner des milliards de dollars, comme l’avortement. Les deux pratiques ont comme point commun de déshumaniser leurs victimes et de profiter d’une légalité inhumaine. Un jour l’histoire dira que nous étions la génération où l’on tuait les enfants dans les hôpitaux. Il y aura un musée où l’on verra, sous le logo du Planning familial, les portraits des jeunes, jolies et souriantes assistantes qui conduisaient les enfants à la mort. Il faut se dresser maintenant et faire quelque chose pour mettre fin à cet holocauste, à ce génocide. (Résumé d’un compte rendu de Lifesitenews).

  • On relance

    « L’histoire poignante du DJ italien tétraplégique venu se suicider en Suisse », comme dit Le Temps, a fait la une de la presse italienne.

    Fabiano Antoniani, 39 ans, « symbole en Italie de la lutte pour la mort volontaire », tétraplégique après un accident de voiture, est allé se faire tuer en Suisse puisque c’est interdit en Italie.

    Et, selon la formule habituelle, le débat sur l’euthanasie est relancé en Italie. Et l’on sort les sondages montrant que la majorité de la population y est favorable.

    Et L’Eglise ?

    Quoi, l’Eglise ?

    Qui suis-je pour juger ?

  • Ça coince

    La loi canadienne sur l’euthanasie, dite « aide médicale à mourir », est entrée en vigueur en juin dernier. Mais l’Association Médicale Canadienne découvre que son application ne passe pas aussi facilement que prévu. Dans l’Ontorio, 137 médecins étaient inscrits comme volontaires. or 24 d’entre eux ont demandé leur retrait de la liste, et une trentaine d’autres « ont placé leurs noms en indisponibilité » parce qu’ils ont besoin d’une « période de réflexion ».

    En donnant légalement la mort, ces médecins ont éprouvé un « stress émotionnel », voire la « crainte d’être poursuivis » ! En bref ils « ont trouvé l’expérience trop difficile pour accorder cette assistance à nouveau », car « l’acte est trop pénible »…