- Le 28 avril, Donald Trump a nommé vice-ministre de la Santé Charmaine Yoest, ancienne présidente de Americans United for Life, « l’architecte juridique des mouvements pro-vie ». Elle remplace Kevin Griffis, devenu… vice-président du Planning familial. (Le ministre de la Santé, nommé par Donald Trump en février, est le docteur Tom Price, militant pro-vie et pro-mariage.)
- Le 2 mai, le ministère de la Santé a confirmé la nomination de Teresa Manning, professeur de droit et militante pro-vie, au poste d’adjointe pour les questions de population au ministère de la Santé : un budget de 250 millions de dollars pour la contraception, le planning familial, la prévention des grossesses d’adolescentes, etc. « Le planning familial est quelque chose qui a lieu entre un mari, une épouse, et Dieu, et cela n’implique vraiment pas le gouvernement fédéral », avait-elle dit à la télévision en 2014. Cette nomination fait particulièrement hurler les militants de la culture de mort.
- Le 4 mai, la Chambre des représentants a adopté, par 217 voix contre 213, le projet de loi dit « TrumpCare » qui remplacera l’Obamacare s’il est également adopté par le Sénat. Ce projet est considéré par les militants pro-vie comme meilleur que celui qui n’avait pas pu passer le 24 mars. Au passage il supprime l’essentiel du financement fédéral du Planning familial pour l’an prochain et redistribue les fonds à des organismes de santé maternelle.
- Le même 4 mai, Donald Trump a signé un décret pour « Promouvoir la liberté de parole et la liberté religieuse ». Lors de son discours, il a fait venir près de lui deux des Petites Sœurs des pauvres qui avaient été obligées par la justice à financer la contraception de leurs employés au nom de l’Obamacare. « Votre longue épreuve est terminée », leur a-t-il dit. Au cours de sa campagne, Trump avait promis de supprimer l’amendement Johnson, qui interdit aux représentants religieux de donner une opinion politique sous peine de voir supprimées leurs exemptions fiscales. Le décret du 4 mai ne supprime pas ce texte, parce que cela exige un vote du Congrès, mais il le rend inopérant. « La foi fait profondément partie de l’histoire de notre pays, de l’esprit de sa fondation et de l’âme de notre nation… Nous ne permettrons pas que des gens de foi soient ciblés, intimidés ou réduits au silence… Aucun Américain ne doit être obligé de choisir entre les injonctions du gouvernement fédéral et les préceptes de sa foi… Nous rendons leur voix à nos églises… »