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Culture de mort - Page 249

  • Pologne : les évêques parlent

    « Le rôle joué par la chrétienté est un fait historique et culturel indéniable, qui se rapporte aussi à l'époque contemporaine. Le Traité constitutionnel ne peut pas l'omettre », écrivent les évêques de Pologne dans un communiqué publié à l'issue de leur conférence plénière.

    Et d’insister sur « deux lacunes principales » du texte qui a été rejeté par la France et les Pays-Bas : « La première concerne la référence à Dieu et la seconde le rôle indéniable de la chrétienté dans le processus de la formation de l'Europe ».

    En outre, ils soulignent « une nouvelle fois que l'homme et sa dignité personnelle inaliénable dès sa conception jusqu'à la mort naturelle, devraient constituer le sujet, le cœur, le centre et l'objectif même de l'Union européenne ».

    A ce sujet, « la conférence épiscopale de Pologne exprime sa reconnaissance à ceux qui persévèrent à prier et à agir en faveur de la protection légale efficace de la vie humaine dès sa conception jusqu'à la mort naturelle ». Ils ajoutent même : « Les évêques apportent leur soutien sans réserve aux démarches visant à apporter des garanties constitutionnelles à cette protection », ce qui est un soutien explicite (qui faisait débat jusqu’ici au sein de l’épiscopat) au projet d’amendement à la Constitution présenté par la Ligue des familles polonaises (le mouvement politique dirigé par Roman Giertych, vice-Premier ministre et ministre de l’Education).

  • Le général Pace et les sodomites

    Le général Pace, chef d’état-major inter-armées des Etats-Unis, suscite un tollé par ses propos homophobes, la Maison Blanche prend ses distances, et le Pentagone fait savoir que les opinions personnelles d’un général ne concernent pas la politique de défense des Etats-Unis.

    Cette information revient avec insistance depuis hier dans les dépêches d’agences, les radios et les télévisions.

    Vu le climat actuel d’hystérie homophile, je n’y prêtais guère attention. Pourtant il est intéressant de voir ce qu’a dit le général Pace :

    « I believe homosexual acts between two individuals are immoral and that we should not condone immoral acts... »

    Je crois que les actes homosexuels entre deux individus sont immoraux et que l’on ne devrait pas pardonner des actes immoraux.

    Il a été très précis. Il ne parle pas d’homosexualité de façon sociologique, il ne parle pas de tendances homosexuelles de façon psychologique, il ne parle pas de « relations homosexuelles » (ce qui serait ambigu, car les « relations » peuvent être amicales), il ne s'en prend pas aux personnes homosexuelles, il parle des actes homosexuels. Et il dit que ces actes sont immoraux. Et il dit que l’on ne doit pas pardonner des actes immoraux. Car on pardonne les personnes, mais on doit condamner les actes.

    Le général Pace dit précisément la vérité.

    Et c’est parce qu’il dit précisément l’insupportable vérité que la police planétaire de la pensée, aiguillonnée par le lobby homo, a monté cette campagne contre lui.

  • Nouvelle offensive pour l’euthanasie

    Et voici un nouveau « manifeste » de la culture de mort. Celui de plus de 2.000 médecins et infirmières, qui affirment avoir « en conscience aidé médicalement des patients à mourir avec décence », et réclament la légalisation de l’euthanasie.  Le manifeste est publié pendant la campagne électorale, bien sûr, et à quelques jours du procès d’un médecin et d’une infirmière à Périgueux.

    Sur i-Télé, Marine Le Pen a déclaré qu’il serait « extrêmement dangereux » de légiférer dans ce domaine : « Je crains les dérives d’une législation qui permettrait en quelque sorte aussi des excès : de supprimer des gens qui gêneraient ». En revanche, il faudrait mener « une grande réflexion sur la fin de vie et le fait de limiter au maximum les souffrances à la fin de la vie », un domaine où la France n’est « pas particulièrement en pointe ».

  • Roman Giertych réclame une politique européenne de la vie

    Ci-dessous la traduction, par Monika Karbowska, envoyée au site d’extrême gauche Bellaciao, d’une dépêche de l’agence polonaise de presse, relatant des propos de Roman Giertych, vice-Premier ministre du gouvernement polonais, ministre de l'Edcuation nationale, et président de la Ligue des familles polonaises, mouvement politique membre de la coalition au pouvoir. Merci au Salon Beige de l’avoir signalée.

    Le ministre polonais de l’Education nationale appelle à l’interdiction de l’avortement partout en Europe. Communiqué de l’Agence PAP, 1er mars 2007.

    Roman Giertych a appelé à interdire l’avortement dans toute l’Europe au cours d’une réunion informelle des ministres de l’Education nationale européens à Heidelberg en Allemagne. Il a également proposé la création d’une Grande Charte des Droits des Nations. A l’origine, la réunion de Heidelberg devait être consacrée au Traité constitutionnel européen, mais tout a changé lors du discours de Roman Giertych. Le ministre polonais a parlé dans son discours de l’avortement et de l’homosexualité. Il a souligné que « si nous n’allons pas de toutes nos forces soutenir la famille, il n’y a pas d’avenir pour notre continent. Nous serons un continent occupé par des représentants de nations qui savent valoriser la famille, les nations islamiques ».

    Pendant la réunion ministérielle Giertych a dit que tout être humain a besoin d’être protégé dès sa conception. « Une des plus horribles réalités de notre temps est le manque de vérité au sujet de millions d’Européens tués dans des avortements. Cet acte criminel légalisé par de nombreux parlements est une nouvelle forme de barbarie. Une nation qui tue ses enfants est une nation sans avenir. Un continent qui tue ses enfants sera dominé par les nations qui ne les tuent pas », a-t-il expliqué.

    Selon Giertych, avant de discuter des programmes éducatifs communs ou des programmes comme « tolérance zéro », il faut discuter des choses essentielles. Le Vice-premier ministre polonais a proposé la rédaction d’une « Grande Charte des Droits des Nations d’Europe » qui doit garantir « la liberté et l’identité selon les valeurs de la vie humaine et de la famille ». Selon Roman Giertych, cette Charte pourrait voir le jour et être adoptée par l’UE d’ici 2015. Comme il l’a exprimé aux journalistes, les valeurs de l’Union européenne seraient à la base de cette Charte, des valeurs telles que l’identité nationale, la famille et le respect de la vie. « Dans le cadre de la politique familiale nous proposons l’interdiction de l’avortement en Europe et de la propagande homosexuelle ». a expliqué Giertych.

    Les représentants des autres Etats de l’Union européenne ont accueilli le discours de Giertych avec calme. Une discussion a eu lieu, mais elle concernait le fait que le sujet de la réunion était la Constitution européenne. Tous ceux qui étaient présents dans la salle étaient d’accord sur le fait qu’il faut rediscuter les valeurs de l’Union.

    Pour Giertych, l’opinion qu’il a présentée pendant la réunion des ministres de l’Education européens n’est pas un ultimatum, mais une opinion. Cependant, il a souligné que ce discours a été présenté auparavant au gouvernement polonais et donc a été approuvé par le gouvernement. C’est donc l’opinion officielle du gouvernement polonais qui y a été présentée.

  • Une victoire du « genre »

    Les députés espagnols ont adopté définitivement une loi autorisant les transsexuels à changer civilement de sexe et d’identité sans opération chirurgicale préalable, autrement dit alors qu’ils n’ont pas changé de sexe et ne sont donc pas transsexuels...

    Il s’agit d’une loi dite « d’identité de genre », qui consacre la primauté du « sexe social et psychologique » sur le sexe biologique et l’aspect morphologique. On ne naît pas homme ou femme, on choisit son « genre » et l’on peut en changer à son gré.

    C’est la négation même de l’ordre naturel, le dernier stade de la subversion de la création.

    Il ne s’agit pas d’une invention espagnole. L’idéologie du « genre » s’impose dans les instances internationales depuis la conférence de Pékin de 1995 sur les droits des femmes, dont l’un des 12 points était « l’égalité du genre » (gender equality), point qui avait été vivement dénoncé par le Saint-Siège.

    La loi espagnole préfigure donc des lois semblables dans les autres pays. Il paraît que 12 pays ont déjà une telle loi.

  • La Cour de cassation contre l’adoption homosexuelle

    Alors que la justice vient une nouvelle fois de prononcer l’adoption simple d'un garçonnet de deux ans et demi par la compagne de sa mère biologique (laquelle a pour cela abandonné son autorité parentale…), la Cour de cassation rend deux arrêts condamnant l'adoption et la délégation de partage de l'autorité parentale.

    Dans une première affaire, la Cour de cassation casse l’arrêt de la cour d’appel de Bourges, qui en avril 2006 avait validé l’adoption par la compagne de la mère biologique de l’enfant. La cour d’appel, dit la Cour de cassation, a violé les dispositions du code civil en « privant la mère biologique, qui entendait continuer à élever l’enfant, de ses propres droits ». C’est la combine homosexuelle qui est ici démasquée et condamnée pour ce qu’elle est, un détournement de la loi.

    Dans la seconde affaire, la Cour de cassation confirme l’arrêt par lequel la cour d’appel de Paris avait rejeté, en en mai 2004, la possibilité d’un partage ou d’une délégation de l’autorité parentale par la mère « adoptante » à la mère biologique après l’adoption (c’est le fin du fin de la combine homosexuelle). La Cour de cassation constate simplement que la délégation ou le partage de l’autorité parentale est « à l’égard d’une adoption antinomique et contradictoire, l’adoption d’un enfant mineur ayant pour but de conférer l’autorité parentale au seul adoptant ».

    On ne peut que se réjouir de ces décisions. Le problème est que la Cour de cassation, en février 2006, avait rendu un arrêt inverse en accordant à deux lesbiennes une délégation de partage de l’autorité parentale.

    Autrement dit, la haute juridiction relance le débat, dans lequel vont s’engouffrer les lobbies homosexuels pour que la loi soit modifiée et permette l’adoption par les paires homosexuelles, ce qui sera fait de toute façon rapidement si la gauche revient au pouvoir, et un peu moins vite si la droite le conserve…

  • Un « pas en avant » vers l’homoparentalité

    La cour d'appel d'Amiens a prononcé mercredi l'adoption simple d'un garçonnet de deux ans et demi par la compagne de sa mère biologique (laquelle a pour cela abandonné son autorité parentale…), confirmant ainsi un jugement de première instance.

    Le 30 novembre 2006, le tribunal de grande instance de Belfort a également prononcé l'adoption d'un garçon de 5 ans par un couple de lesbiennes. La première décision de ce type remonte à 2001, quand fut prononcée l'adoption de trois petites filles par la compagne de leur mère biologique. En revanche, en juin 2006, la cour d’appel de Riom a refusé l’adoption d’un enfant de deux ans vivant avec deux femmes pacsées. Par ailleurs, en février 2006, la Cour de cassation a accordé à deux lesbiennes une « délégation de partage de l’autorité parentale ».

    Avec l’arrêt d’Amiens, « l'adoption par les couples homosexuels a fait un pas en avant », souligne l’AFP,  « l'homoparentalité a fait un petit pas supplémentaire », alors que le « droit à la parentalité » pour les homosexuels n’existe pas dans la loi.

    Les lobbies homosexuels s’engouffrent aussitôt dans la brèche, saluant cette « avancée » mais stigmatisant le « bricolage » et réclamant la légalisation « urgente » de l’homoparentalité.

    Pour la présidente du Conseil supérieur de l'adoption, Michèle Tabarot (qui est aussi déléguée de l’UMP à la famille), la cour d'appel d'Amiens « détourne l'esprit de la loi, l'adoption ne devant pas être utilisée » pour faire reconnaître le droit des homosexuels à la parentalité.

    Pour la « Défenseure des enfants » Dominique Versini, « la famille homosexuelle est une réalité », et elle propose, en attendant une décision du législateur, de simplifier et rendre plus performante la délégation d'autorité parentale.

    Voilà comment on défend les enfants et la famille en France…

  • Euthanasie : Sarkozy a relancé le processus

    Jean Leonetti, président de la mission parlementaire sur la « fin de vie » et auteur principal de la loi sur la question, se félicite des propos de Sarkozy sur les souffrances qu’il faut abréger, et juge « plus que jamais essentiel que les moyens nécessaires à l’application de la loi sur la fin de vie puissent rapidement être mis en place ». Notons que l’AFP qualifie cette loi de « relative au droit des malades à mourir dans la dignité », ce qui est le nom « correct » que les lobbies donnent à l’euthanasie.

  • Benoît XVI et la loi naturelle

    Le pape Benoît XVI a reçu en audience les membres du congrès sur « La loi morale naturelle : problèmes et perspectives », organisé par l’université pontificale du Latran à l’invitation de la congrégation romaine de la Doctrine de la Foi. Ce congrès, qui se déroule jusqu’à mercredi, prévoit une réflexion sur les fondements, théologiques, philosophiques, et juridiques, de la question de la loi naturelle, mais aussi sur ses aspects épistémologiques et anthropologiques, et doit déboucher sur la création d’une « base de recherche interdisciplinaire ».

    « Aucune loi faite par les hommes ne peut renverser celle du créateur sans que la société n’en soit dramatiquement affectée dans son fondement même », a déclaré le pape. La loi naturelle « a des règles qui précèdent toute loi humaine » et elle « n’admet de dérogations de la part de quiconque ». Elle est « en définitive le seul rempart contre l’arbitraire du pouvoir ou la tromperie de la manipulation médiatique ». « La loi inscrite dans notre nature est la vraie garantie offerte à chacun pour pouvoir vivre libre et dans le respect de sa dignité. »

    Propos dédiés à Jacques Chirac et à tous ceux qui comme lui, à droite et à gauche, disent « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».

  • Référendum portugais

    Résultat du référendum portugais sur la dépénalisation de l’avortement : 59,2 % de oui, avec une participation de 43,6%.

    C’est une nouvelle victoire de la culture de mort. D’autant plus triste que les Portugais se disent catholiques à 90%, paraît-il.

    Une explication est peut-être que les Portugais n’admettaient plus que les femmes qui ont recours à l’avortement soient condamnées à la prison. Il aurait fallu une loi supprimant les peines infligées aux femmes, mais le gouvernement socialiste entendait mettre le pays aux « normes » occidentales.

    Il n’est pas exclu que les Portugais qui ont fait la différence ont voulu précisément, en bons Européens, mettre leur pays au niveau de la culture de mort dominante.

    La réaction de Marie-George Buffet et significative : « A compter de ce jour, l’avortement cesse d’être un crime au Portugal. Je souhaite que cette phrase continue de résonner en Europe et dans le monde, et je pense notamment à l’Irlande et à la Pologne.  » Ces deux pays (et Malte) vont désormais être dans le collimateur, plus encore que dans le passé.