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Culture de mort - Page 252

  • L’âge de la retraite

    Selon la réforme de la sécurité sociale adoptée par le parlement portugais, l’âge de la retraite sera fixé en fonction de l’espérance de vie. Cette réforme de bon sens était, curieusement, un projet du pouvoir socialiste. Mais sa mise en œuvre est ridicule. L’âge de la retraite passera de 65 ans à 65 ans et un mois et un jour (sic) en… 2008, à 65 ans et deux mois et 15 jours en 2009, et ainsi de suite jusqu’à atteindre 66 ans en… 2017.

    Selon l’OCDE le système en cours serait déficitaire à partir de 2007 et ne pourrait être financé que jusqu’en 2014. Le Premier ministre avait plusieurs fois souligné l’urgence d’une réforme qui permette le financement des retraites au-delà de 2015, compromis du fait de l’allongement de la durée de la vie et de la baisse du taux de natalité. Et dans le même temps, pour continuer de faire baisser le taux de natalité, le même pouvoir socialiste veut faire passer un référendum sur l’avortement…

  • Propagande pour l’avortement

    Au Portugal paraît une « étude » sur les avortements clandestins, qui, souligne l’AFP, « a révélé l’ampleur d’une réalité mal connue jusqu’à présent et ouvert un débat à deux mois d’un référendum sur la dépénalisation de l’avortement ».

    Car c’est la première fois qu’une telle « étude » est réalisée, nous dit-on. Elle « révèle » que 18.000 Portugaises ont avorté en 2005, et que 350.000 ont déjà avorté une fois au moins dans leur vie. Cela est agrémenté de divers détails horrifiques, et a évidemment pour seul but de peser sur le vote.

    L’« étude » a été réalisée par le Planning familial, sur la base (unique) d’entretiens avec 2.000 femmes…

  • L’affaire Vanneste, suite

    Le député UMP-CNI du Nord Christian Vanneste comparaissait hier en appel, dans le cadre de son procès pour « injure envers les homosexuels ». Il avait été condamné en première instance à 3.000 euros d’amende, à 2.000 euros de dommages et intérêts aux trois associations plaignantes (SOS Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays), à 1.000 euros au titre du remboursement des frais, et à la publication du jugement dans trois journaux. Interrogé par La Voix du Nord sur son opposition à la loi créant la Halde , il avait seulement rétabli la vérité sur ce qu’il avait dit à  l’Assemblée nationale : « Je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l‘hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité. »

    A l’audience, l’avocat général, Catherine Champrenault, a déclaré : « Ce sont des propos terribles qui font mal, même sous couvert de la philosophie. » Tenir ces propos est « illégal depuis le 30 décembre 2004, et d’autant plus grave de la part d’un élu. » Elle a donc demandé la confirmation du jugement de première instance.

    Cette affaire est emblématique à plus d’un titre.

    Christian Vanneste est poursuivi pour des propos tenus après le 30 décembre 2004, jour de l’entrée en vigueur de la loi créant la Halde et le délit d’injure homophobe. Or ces propos sont exactement ceux qu’il tenait à l’Assemblée nationale pendant la discussion de cette loi.

    Le simple rappel de propos légalement tenus avant décembre 2004 est illégal après décembre 2004. Quels propos ? Dire que si l’on se réfère à Kant, un comportement universalisé est moralement meilleur qu’un comportement qui ne peut être universel, et que par conséquent l’homosexualité est moralement inférieure à l’hétérosexualité, puisque si l’homosexualité était universalisée ce serait la fin de l‘humanité.

    Dire cela est une « injure », affirment le tribunal et le procureur. Par conséquent il est interdit de critiquer l’homosexualité de quelque façon que ce soit. Il est évident que, par exemple, le Catéchisme de l’Eglise catholique tombe sous le coup de la loi. Et bien entendu la Bible , etc., etc.

    Cela est littéralement contraire à ce qu’affirmait à l’Assemblée nationale le garde des Sceaux Dominique Perben, et qui fut déterminant pour le vote de la loi : « Ce dispositif ne remet aucunement en cause la liberté d’expression ni la possibilité pour celles ou ceux qui sont légitimement impliqués dans les débats sur les valeurs de continuer à exprimer ce qu’ils pensent sur les modes de vie, les orientations sexuelles ou sur tout autre sujet. »

    A l’inverse de ce que prétendait Perben, le procès Vanneste prouve, comme nous l’avions dit, que la loi du 30 octobre 2004 remet en cause la liberté d’expression et supprime toute possibilité de continuer à exprimer ce que l’on pense de certains modes de vie et de certaines orientations sexuelles.

    On sait que les articles sur l’homophobie avaient été ajoutés après l’affaire Nouchet, et elle fut appelée pour cela « loi Nouchet ». Du nom de cet homosexuel qui disait avoir été agressé et brûlé vif par trois homophobes dans son jardin. Cela avait provoqué une gigantesque campagne d’indignation, à laquelle avaient participé le gouvernement et le président de la République, les uns et les autres affirmant que les agresseurs seraient très sévèrement punis. L’affaire a débouché sur un non-lieu, puisque l’un des trois accusés était en prison au moment des faits, le deuxième a été mis hors de cause, et le troisième n’a jamais été retrouvé.

    C’est cette affaire pour le moins obscure qui a conduit le gouvernement et le Parlement à concocter une loi interdisant toute liberté de parole sur l’homosexualité. Ainsi fonctionne la démocratie.

    C’est ubuesque. Et Christian Vanneste le prouve d’une autre façon. Le 6 juillet 2006, il a déposé une proposition de loi visant à retirer de la loi créant la Halde les termes « orientation sexuelle ». Cette proposition, qui est cosignée par 21 députés, reprend exactement les citations du jugement de première instance qui ont valu sa condamnation. Il met ainsi en évidence l’absurdité de l’accusation : un député a le droit de contester une loi et de demander qu’elle soit modifiée ; tenir les propos qu’il a tenus n’est donc pas « d’autant plus grave qu’il s’agit d’un élu ».

    Mais le député n’a pas le droit de dire dans un journal ce qu’il écrit à l’Assemblée nationale. Telle est la situation de la liberté d’expression en France.

  • Chronique de la mère Ubu

    Ségolène Royal est capable, comme on l’a vu lors de son voyage en Israël, de proférer plusieurs propos ubuesques dans le même discours. A Porto, on a relevé sa charge ahurissante contre l’indépendance de la Banque centrale européenne, indépendance garantie par le traité de Maastricht dont elle est une fervente partisane. Dans le même discours, a révélé Jeanne Smits, elle a félicité le Premier ministre portugais d’avoir eu le « courage » d’organiser un référendum sur l’avortement. Elle a souligné qu’il était « bon » de dépénaliser l’avortement, car « le Portugal est le seul pays d'Europe qui ne l'a pas encore fait ».

    Ségolène Ubu ne sait pas que l’avortement est interdit en Irlande, en Pologne et à Malte.

  • Le Téléthon et les lois de la République

    La présidente de l'AFM Laurence Tiennot-Herment, qui s’était déjà déclarée outrée et choquée par les critiques catholiques contre le Téléthon, en remet une couche contre l’Eglise. « Avoir attendu la veille du Téléthon pour rouvrir ce débat éthique sur lequel le législateur a tranché n’est pas correct », a-t-elle dit ce matin sur France Inter. Ce n’est pas politiquement correct, en effet, mais c’est juste et opportun, au regard de la défense de la vie. Une fois de plus, Mme Tiennot-Herment fait appel à la loi, et elle condamne les « quelques représentants de l’Eglise » qui, en mettant en cause certains aspects du Téléthon, « contestent les lois de la République ».

    Cette escroquerie morale a déjà beaucoup servi. Notamment contre ceux qui manifestent contre l’avortement. C’est un argument absurde, a priori, de disqualifier des gens qui « contestent les lois de la République ». Les partisans de la dépénalisation de l’avortement contestaient les lois de la République quand la République interdisait l’avortement. Les gens de l’AFM de Mme Tiennot-Herment contestaient les lois de la République il y a peu, quand la République interdisait les recherches sur les embryons. Et nombre de personnalités de l’AFM contestent aujourd’hui les lois de la République qui interdisent encore le clonage.

    Mais cet argument répété de façon obsessionnelle a un sens profond. C’est la fameuse phrase de Chirac en réponse à l’encyclique Evangelium Vitæ : « Non à une loi morale qui primerait la loi civile. » Il ne peut ni ne doit rien y avoir au-dessus de la loi civile. S’opposer à la loi civile au nom de valeurs supérieures est un blasphème contre la République qui nie ces valeurs.

    C’est à ce niveau-là que se situe l’importance des réactions épiscopales. On ne peut que souhaiter que les évêques en soient conscients. Enfin. Et qu’ils poursuivent dans cette voie. Car ils résonnent  toujours dans nos oreilles, les propos du Pr Israël Nisand : si en 1975  les évêques s’étaient « vraiment déclarés hostiles » à la loi sur l’avortement, elle « ne serait pas passée, Simone Veil me l’a d’ailleurs confirmé ». (Golias, décembre 2000).

  • Téléthon : le témoignage d'une "marraine"

    Raphaëlle Monod-Sjöström, ancienne championne du monde de ski acrobatique, avait été choisie comme marraine du Téléthon 2006 pour la région Rhône-Alpes. Elle a pris son rôle au sérieux, et a cherché à savoir pourquoi certains critiquaient le Téléthon. Elle a vite compris, et a rejoint le Comité pour sauver l’éthique du Téléthon. Elle explique :
    « En tant que sportive, j’ai été très touchée d’être sollicitée pour parrainer le Téléthon dans ma région. C’est une aventure magnifique : je veux aider ceux qui sont frappés par ces maladies et encourager la recherche pour soigner et guérir. Quand j’ai entendu des critiques à la radio, j’ai voulu en savoir plus. J’ai découvert que l’on se servait des embryons pour la recherche. Quelque chose m’a beaucoup choquée à cause de l’amitié qui s’est nouée avec des jeunes malades rencontrés pour l’organisation du Téléthon. J’ai réalisé que je n’aurais peut-être pas la joie de connaître mon filleul aujourd’hui si les pratiques du tri embryonnaire ava
    ient existé il y a vingt ans. Le Téléthon doit prendre en compte l’avis des Français et respecter ceux qui considèrent qu’expérimenter sur des vies humaines est inhumain.Ma démarche est difficile et j’espère qu’elle sera comprise. Mais je pense à Théodore Monod, qui s’est battu jusqu’à sa mort pour que l’humanité ne gâche pas son avenir, et ça me donne du courage pour prendre la parole. »
    Le Comité pour sauver l’éthique du Téléthon (CSET), fondé en 2003 quand l’AFM a revendiqué la légalisation du clonage, rassemble des personnes concernées par la maladie et le handicap (personnes malades, familles, soignants, sympathisants) qui veulent faire entendre leur voix pour que la recherche médicale et scientifique soit vraiment au service des malades et de leur guérison, respecte une éthique de la vie, et refuse toute forme d’eugénisme.

  • Jean-Pierre Dickès et le Téléthon

    Communiqué du Dr Jean-Pierre Dickès, président de l'Association Catholique des Infirmières et médecins

    J'écris à la fois en tant que médecin et père d'un enfant myopathe décédé maintenant il y a 8 ans à l'âge de 18 ans et grand-père d'un petit myopathe : à l'époque il s'avérait que ma fille n'était probablement pas vectrice de la maladie. Lors de la découverte de la maladie de notre fils, il me fut déclaré que par génie génétique un traitement allait être trouvé dans les deux ans.

    25 ans plus tard cet objectif n'a pas été réalisé. Il s'est fait rapidement une dérive dans le cadre du Généthon (alimenté par le Téléthon), dont le but est de tamiser les embryons par le diagnostic pré-implantatoire (DPI), et d'affûter des armes pour le diagnostic préalable in utero (DPN) afin de pratiquer des avortements parfois même la veille de l'accouchement de l'enfant. Si bien qu'en pratique nos malheureux enfants servent de canard d'appel pour obtenir de l'argent servant à éliminer d'autres myopathes.

    Par ailleurs le Généthon s'échine à trouver des moyens de traitement par les cellules souches embryonnaires qui à ce jour n'ont jamais guéri personne, ne donneront des résultats que dans 10 ou 20 ans, s'ils en donnent. Pendant ce temps nos enfants meurent. Or parallèlement "en aval" des succès thérapeutiques nombreux ont été obtenus. Le plus récent est du 15 novembre dernier (Le Fig. du 17 nov.). Une équipe de Milan a guéri des chiens myopathes avec des cellules souches dites adultes récupérées sur le chien même (allogreffe) ou sur d'autre chiens (hétérogreffes). Une fois de plus l'AFM se trompe de chemin et trompe l'opinion publique.

  • Chirac et le Téléthon

    Jacques Chirac a apporté son soutien au Téléthon, dans un discours prononcé à l’Elysée. Il va de soi que l’homme du droit à l’avortement, de la substitution de population par l’immigration, et de toutes les subversions, ne pouvait que s’opposer à des critiques portant sur le droit à la vie.

    Et bien entendu il a lourdement insisté sur le fait que les recherches sur l’embryon financées par le Téléthon sont légales, puisque la loi de bioéthique permet de considérer l’embryon humain comme une chose : « C’est dans le strict respect de cette loi, je le répète, dans le strict respect de cette loi, que le Téléthon agit, à juste titre. Je tenais à le rappeler pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté. »

    Il n’y a en effet aucune ambiguïté. C’est aussi dans le strict respect de la loi que plus de 200 000 enfants sont massacrés chaque année dans le sein de leurs mères.

    Quand on pose en principe « Pas de loi morale qui primerait la loi civile », la loi civile peut permettre tout ce que condamne la plus élémentaire loi morale.

  • Sida Info Service : le numéro a disparu

    Le Figaro de ce jour constate que le numéro de téléphone de Sida Info Service ne figure pas sur les milliers d’affichettes distribuées aujourd’hui, à l’occasion de la « journée mondiale de lutte contre le sida ». Il s’agit pourtant de l’organisme, financé à 90% par les pouvoirs publics, qui est officiellement chargé de répondre aux questions sur le sujet. Le Figaro note que Sida Info Service est dans une situation financière désastreuse,  en raison d’une gestion qui est aujourd’hui passée à la loupe par la Cour des comptes, l’inspection générale des services, et un cabinet privé appelé par le comité d’entreprise… Sida Info Service est surtout en sureffectifs : le nombre d’appels reçus a baissé de plus de 50% en dix ans, si bien qu’aujourd’hui les écoutants n’écoutent plus que 17 minutes par heure.

    La Halde est confrontée au même problème. Mais pour la Halde , on finance une campagne de pub. Pour Sida Info Service, on lui sucre son numéro de téléphone. Allez comprendre…

  • Téléthon : touché !

    L’association française contre les myopathies a fait injonction à la fondation Jérôme Lejeune de retirer du site Généthique toute référence à sa marque Téléthon ainsi qu’à son sigle.

    C’est minable ? Oui, bien sûr. Mais c’est surtout une belle reconnaissance de l’efficacité de la campagne de la Fondation Jérôme Lejeune et de Généthique contre la manipulation de la charité publique par le Téléthon. Et un bel hommage involontaire à ce très grand défenseur de la vie, et magnifique catholique, que fut le professeur Jérôme Lejeune.

    Cette année, enfin, cette campagne a porté ses fruits. Grâce à Mgr Rey, le courageux évêque de Toulon, qui dans un premier temps a laissé dire par un comité diocésain de bioéthique ce qu’il en était du Téléthon, et a ensuite repris les critiques à son compte, indiquant clairement qu’on ne pouvait pas donner de l’argent pour manipuler les embryons. Puis deux ou trois autres évêques ont pris le relais, si bien que la critique est (enfin !) devenue un événement médiatique. Obligeant les organisateurs du Téléthon à se défendre, et à contre-attaquer. A la façon qui est la leur depuis le début : ce qu’ils font est « légal », par conséquent il est interdit de les critiquer.

    Rappelons que la critique des méthodes eugéniques du Téléthon ne sont pas venues initialement de milieux catholiques, comme on veut le faire croire, mais du professeur Jacques Testard, qui n’est pas de notre paroisse, dès 1999.

    Pour savoir ce qu’il en est, le meilleur document demeure celui qu’avait publié la Fondation Jérôme Lejeune il y a un an.