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Culture de mort - Page 248

  • La loi Leonetti et l’euthanasie

    L’archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois et le grand rabbin de Paris David Messas signent une « déclaration commune juive-catholique » sur « le soin des malades en fin de vie ». Il s’agit des conclusions du groupe de réflexion constitué par le Consistoire de Paris et l’archevêché pour « faire une lecture commune » de la loi Leonetti du 22 avril 2005.

    Ce document est sans doute l’un des plus clairs et des plus précis qui aient été publiés jusqu’ici sur l’euthanasie. C’est à lire et à conserver.

    Tout en approuvant le principe général de la loi Leonetti (les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable »), et en expliquant ce que cela peut légitimement impliquer, les signataires pointent très précisément ce qui est inacceptable dans cette loi : la « réelle ambiguïté » concernant l’apport de nutriments (qui fait en réalité de cette loi une loi ouvrant la porte à une forme d’euthanasie, ce que nos évêques, dans un premier temps, avaient refusé de voir) : « Il n’y est pas précisé que pour les malades chroniques hors d’état d’exprimer leur volonté l’alimentation et l’hydratation par voie naturelle ou artificielle doivent être maintenues, même lorsque la décision a été prise de limiter les traitements médicaux proprement dits. » « Il convient que les instances compétentes favorisent et garantissent cette interprétation de la loi. »

    « L’ambiguïté » n’en est pas une lorsqu’on se réfère à l’exposé des motifs du projet de loi. Il y est dit clairement que l’alimentation et l’hydratation font partie du traitement médical : l’interprétation des auteurs de la loi est donc exactement contraire à celle que la déclaration juive-chrétienne entend voir favorisée et garantie.

    La loi Leonetti ne pourra être acceptable que si cette hypothèque est levée. La déclaration arrive bien tard, et il a fallu près de deux ans à une savante commission pour découvrir ce qui était évident à la première lecture. Mais mieux vaut tard que jamais. Le débat est désormais public.

  • Le miracle de l'Evangile de la Vie

    La religieuse française guérie de la maladie de Parkinson après avoir invoqué Jean-Paul II a raconté son histoire au cours d’une conférence de presse organisée par l’archevêché d’Aix-en-Provence (car elle était alors à Puyricard).

    « Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'étais malade, et que maintenant je suis guérie. Maintenant, c'est à l'Eglise de se prononcer et de reconnaître si c'est un miracle. Je suis guérie, c'est l’œuvre de Dieu, par l'intercession de Jean-Paul II. C'est quelque chose de très fort, de difficile à expliquer avec des mots », a-t-elle expliqué, en se disant « toujours habitée » par un verset de l'Evangile de saint Jean : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

    « A partir du décès de notre Saint-Père Jean-Paul II, les signes de la maladie se sont accentués et aggravés. » Le 2 juin 2005, elle demande à cesser son activité. Sa supérieure lui demande alors d'écrire le nom de Jean-Paul II, tâche quasi impossible au regard de son état. Elle s'exécute, mais c’est quasiment illisible. Puis elle va se coucher. « Et là, quand je suis entrée dans ma chambre, j'ai eu envie d'écrire, alors que pour moi écrire était difficile. J'ai eu l'impression d'entendre une voix qui me disait : 'prends ton stylo et écris'. J'ai écrit, un petit peu. » Après avoir écrit quelques mots, elle se couche, et se réveille à 4h30. « Je me suis levée d'un bond de mon lit, alors que pour me lever c'était vraiment quelque chose de très pénible, de très difficile. Je me suis sentie complètement transformée, je n'étais plus la même intérieurement. Quelque chose qu'il m'est difficile de vous expliquer avec des mots tellement je ne peux pas dire, intérieurement, ce que je ressentais vraiment. C'était trop fort, trop grand. Un mystère. »

    Cette journée du 3 juin 2005 a débuté par la messe. « En allant lire et en vivant cette eucharistie, intérieurement, j'étais persuadée que j'étais guérie. Je ressentais que mon corps n'était plus le même et que je n'étais plus la même (...) J'étais vraiment toute légère. Cette eucharistie, je ne l'ai pas vécue comme les autres, c'était une action de grâce. »

    « Depuis ce jour, je ne prends plus aucun traitement et ma vie a complètement changé. Pour moi, c'est un peu une seconde naissance, j'ai eu l'impression de redécouvrir mon corps, de redécouvrir mes membres. »

    A l'automne dernier, sœur Marie Simon-Pierre a quitté le diocèse d'Aix-en-Provence pour rejoindre celui de Paris et la maternité Sainte-Félicité, où elle a repris son activité d'infirmière. « Je travaille auprès de mamans et de bébés à la maternité Saint-Félicité, où j'assure pleinement mon rôle d'infirmière, je le remplis totalement. »

    Sœur Marie-Simon-Pierre participera, avec Mgr Feidt, à la clôture de la phase diocésaine du procès en béatification de Jean-Paul II, lundi 2 avril, dans la basilique Saint-Jean de Latran à Rome.

    Pour en savoir plus sur les Petites Sœurs des maternités catholiques, on se reportera à leur site. On y apprend notamment que leur congrégation a été érigée en congrégation de droit pontifical par Jean-Paul II, qu’elles considèrent l’encyclique Evangelium vitae comme leur charte de vie, que la congrégation a une branche laïque, les Pèlerins de l’Evangile de la Vie , qui doivent « garder à l'esprit les objectifs missionnaires de la fraternité : la promotion et le respect de la vie humaine dès sa conception, et de la famille ».

    Une religieuse de l’évangile de la vie, guérie par l’intercession de Jean-Paul II de la maladie dont souffrait Jean-Paul II, c’est vraiment  le miracle providentiellement ad hoc pour la béatification du pape, et pour le nouveau témoignage que sera la béatification de Jean-Paul II en faveur de la vie.

  • Fin du PACS à l’italienne

    Le projet de PACS à l’italienne (DICO) semble définitivement abandonné, du moins sous la forme élaborée par le gouvernement Prodi. Déjà le président du conseil avait omis d’en reparler dans son discours d’investiture lorsqu’il fut reconduit après avoir démissionné. Le 6 mars dernier, la commission Justice du Sénat a commencé l’examen des projets gouvernementaux par le DICO, et d’emblée son président, Cesare Salvi (« démocrate de gauche », ex-communiste), a considéré que le texte n’était pas juridiquement assez solide pour être adopté, et que les incertitudes qu’il comportait risquait d’entraîner un encombrement des tribunaux. Hier, il a carrément enterré le projet : « Je ne pense pas que l'accord puisse se faire sur le texte gouvernemental, il faudra suivre d'autres voies », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « J'ai sauvé le gouvernement d'une défaite. Son projet de loi serait tombé à la première objection d'inconstitutionnalité qu'il n'aurait pas manqué de soulever. »

    La veille, l’épiscopat avait publié une note enjoignant aux parlementaires catholiques de « s'opposer à toute reconnaissance des unions homosexuelles ».

  • Un bon scoop

    Le Figaro a retrouvé la religieuse miraculée par l’intercession de Jean-Paul II, dont le dossier a été retenu dans la cause de béatification du pape. Sœur Marie-Simon-Pierre, de la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques, était alors à la maison mère de sa congrégation, à Puyricard. Après sa subite guérison de la maladie de Parkinson, elle travaille à la maternité Sainte-Félicité à Paris.

    Au-delà de l’émouvant récit qu’elle fait de son expérience, on constate que les miracles attribués à l’intercession de Jean-Paul II sont très souvent liés à la maternité et à la naissance, comme pour souligner l’importance de son incessant combat pour la culture de vie. L’histoire de la religieuse dont on ne disait rien jusqu’ici paraissait être une exception. Il n’en est rien, puisqu’au contraire elle travaille dans un établissement où l’on met des enfants au monde. Et près de 3.000 par an.

    Mieux encore, la clinique Sainte-Félicité est une maternité de niveau 2, autrement dit spécialisée en néonatalogie et soins intensifs de pédiatrie.

    Signalons que le 19 février 2006, l’agence Zenit publiait une interview assez stupéfiante du « Doc », l’animateur radio qui s’était fait connaître aux côtés de « Difool » sur Fun Radio, dans des émissions abjectes. Il se trouve que le « Doc », Christian Spitz, est pédiatre à Sainte-Félicité. Voici ce qu’il disait à propos des parents auxquels on apprend que leur enfant est atteint de trisomie 21 :

    « Aujourd’hui, ils ont le sentiment qu’on leur intime l’ordre d’interrompre la grossesse. Je suis effrayé de voir la pression psychologique que l’on fait subir aux parents. Tous les parents ont besoin de réfléchir. Il faut leur laisser du temps. Les réactions d’un homme et d’une femme sont bien différentes. Pour la mère, ce bébé a déjà envahi son imaginaire et l’a confirmée dans son rôle de femme. Le père a tendance à se demander : pourquoi le garder ? A la clinique Sainte Félicité, nous accueillons les parents en service prénatal et nous les accompagnons. Nous avons eu 3 naissances « surprise » d’enfants trisomiques 21. Les parents ont accepté de les garder. »

    Et encore :

    « L’annonce de malformation est toujours un choc. Il est essentiel de parler avec les parents, de leur proposer d’aller jusqu’au bout, même si la vie de l’enfant doit s’arrêter après quelques jours, semaines ou mois de vie in utero ou à la naissance. L’enfant a une existence propre qu’il peut vivre jusqu’à sa fin naturelle. Les parents que nous accompagnons nous remercient par la suite de leur avoir permis de vivre avec leur enfant, le temps qu’ils avaient à vivre ensemble. Interrompre une vie ne résout pas le problème : quelqu’un a disparu. Nous vivons dans une ambiance d’eugénisme dictatorial. (...) Je trouve, par exemple que les propos du Téléthon sur le dépistage sont d’une violence médicale inouïe. Je soutiens un dépistage anténatal qui permette d’adapter la prise en charge de l’enfant le plus vite possible après le diagnostic. »

    Et aussi :

    « Je suis contre l’avortement pour des raisons personnelles. En tant que médecin, je ne peux le dire. Nous nous devons d’informer les parents de toutes les possibilités. C’est ce qu’indique la loi mais cela reste théorique. Aujourd’hui, les médecins pratiquent une information unidirectionnelle, violente et péremptoire où les parents n’ont pas le droit à la parole. Ils ne laissent pas le temps aux parents de réfléchir parce qu’eux-mêmes ont du mal à assumer. Quand un handicap est diagnostiqué avant la naissance, la première réaction devient : « il ne faut pas que ça naisse ». L’enfant n’est pas considéré. On veut gommer cette réalité mais l’expérience prouve pourtant qu’on ne le peut pas. Ce n’est jamais facile de faire le deuil d’un enfant... Dans notre société, l’interruption médicale de grossesse (IMG) se propose comme une façon de régler l’anomalie. Avec le dépistage, on croit avoir tout réglé. La trisomie 21 m’apparaît comme l’exutoire de cette politique, alors que l’on est capable de déployer des trésors d’idées pour aider le handicap. »

    Rappelons que sainte Félicité, dont le nom au martyrologe est inséparable de celui de sainte Perpétue, était enceinte lorsqu'elle fut condamnée à mort. On la fit accoucher et son bébé fut adopté par une chrétienne.

  • Sans commentaire (colère froide)

    Mgr Cattenoz : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    « Je constate combien en laissant fragiliser la famille, vous portez atteinte au patrimoine de l’humanité. La famille est le sanctuaire de la vie, une réalité décisive et irremplaçable pour le bien commun des peuples. Elle est la cellule vitale et la pilier de toute vie en société, (...) elle est une école d’humanisation de l’homme où il peut grandir et devenir pleinement homme. La famille est le lieu privilégié irremplaçable où l’homme apprend à recevoir et à donner l’amour qui seul donne sens à la vie. »

    Jean-Marie Le Pen : « Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société. Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales. » « La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître. (...) C'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie.

    Mgr Cattenoz : « L’institution du mariage, fondement de la famille, échappe à la fantaisie de l’homme. (...) Impossible de contester cette norme sans que la société ne soit dramatiquement blessée dans ce qui constitue son fondement. L’oublier signifierait fragiliser la famille, pénaliser les enfants et précariser l’avenir de la société. (...) Le nombre de séparations et de divorces s’accroît, rompant l’unité familiale et créant de nombreux problèmes aux enfants, victimes innocentes de ces situations. La fragilité et le nombre de foyers monoparentaux ne sont pas sans poser question. La stabilité de la famille est aujourd’hui menacée ; pour la sauvegarder, il ne faut pas avoir peur d’aller à contre-courant de la culture ambiante. »

    Jean-Marie Le Pen : « Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Il y a aujourd'hui près de 3 millions de familles monoparentales. Ce chiffre a augmenté de 22% en 10 ans. C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables. Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs. L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.

    Mgr Cattenoz : « Le respect envers les personnes homosexuelles ne saurait en aucune manière conduire à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. »

    Jean-Marie Le Pen : « Institution irremplaçable, la famille doit se fonder exclusivement sur l’union d’un homme et d’une femme et accueillir des enfants nés d’un père et d’une mère. Nous nous opposerons donc à toute demande de création d’un mariage homosexuel ou d’une adoption par des couples homosexuels. »

    Mgr Cattenoz : « La banalisation de l’avortement et le silence sur les conséquences psychologiques, les blessures et les souffrances cachées qui marquent à jamais les femmes sont intolérables. »

    Jean-Marie Le Pen : « Ils ont cassé la natalité, par la banalisation de l’avortement où l’enfant, réduit à un objet pénible à produire, n’est plus conçu comme le vital renouvellement des générations, et le vecteur de l’amour entre elles mais comme une charge qu’ils veulent faire assumer demain par l’immigration. » « Concernant l'accueil de la vie, j'observe que la législation mise en place depuis la loi Giscard-Chirac-Veil ne répond pas aux objectifs initialement fixés par le législateur: protéger la vie et répondre à la détresse des femmes ayant recours à l'avortement. J'entends donc mettre en place une véritable politique de fond, une politique préventive, une politique incitative: l'adoption prénatale, la création d'un revenu parental, la définition d'un statut juridique et social pour la mère de famille et la revalorisation des allocations familiales réservées aux familles françaises constitueront les moyens concrets pour réduire le nombre des avortements et relancer la natalité française. Parallèlement à ces mesures nouvelles de valorisation et de protection de la famille, je m'engage à demander aux Français à l'occasion du dernier referendum du quinquennat de promouvoir une nation moderne soucieuse du respect de la dignité humaine par l'inscription dans les textes qui fondent son existence et son développement du caractère sacré de la vie. » « Si cette politique de soutien aux familles, y compris monoparentales, existait, la jeune Aline n’aurait peut être pas, à 19 ans, cru devoir faire un choix criminel entre son enfant et son travail. »

    Mgr Cattenoz : « L’acceptation de l’euthanasie fait peser des menaces graves sur les malades incurables et sur les mourants. »

    Jean-Marie Le Pen : « Mépris des vieux, rebaptisés « seniors » quand ils ont un pouvoir d’achat, et sinon abandonnés à la solitude par cette société qui a détruit la famille et ses liens affectifs, et qui ne parle plus, en guise de solution, que de légaliser l’euthanasie. » « Refuser l’euthanasie médicalement assistée mais autoriser l’arrêt clairement exprimé de l’acharnement thérapeutique. »

    Mgr Cattenoz : « La manipulation des embryons fait peser une lourde menace sur notre société. »

    Jean-Marie Le Pen : « Les impératifs de la bioéthique doivent permettre d’aboutir à une loi interdisant la recherche médicale et la thérapie génique sur l’embryon, et le clonage, même thérapeutique, en l’attente de progrès de la recherche sur les cellules souches. »

    Mgr Cattenoz (rappel) : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    Jesus Christus : « Et cognoscetis veritatem, et veritas liberabit vos. »

  • La Pologne sous un feu roulant

    La Pologne fait plus que jamais figure de mouton noir de l’Europe, depuis que le pays est gouverné par deux frères qui ne partagent ni les dogmes européistes ni ceux de la culture de mort, et ont pour alliés des personnalités qui les partagent encore moins.

    La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la Pologne pour ne pas avoir accédé à une demande d’avortement. La plaignante a obtenu 25.000 euros au titre du « dommage moral ».

    Alicia Tysiac, enceinte de son troisième enfant et atteinte d’une forte myopie, avait consulté trois ophtalmologistes, qui avaient conclu que sa grossesse entraînait des risques pour sa vue, mais pas au point de la faire entrer dans les cas d’avortement que la loi autorise. Elle a ensuite consulté un généraliste qui lui a délivré un certificat indiquant qu’elle encourait un risque de rupture de l’utérus consécutif à ses deux précédentes césariennes. Mais le chef de service de la clinique où elle s’est rendue a jugé que les arguments des médecins n’étaient pas suffisants, et a refusé l’avortement. Alicia Tysiac a accouché, puis elle a porté plainte contre le médecin, soulignant qu’elle avait presque complètement perdu la vue. Une expertise a été ordonnée, qui a conclu que la grossesse et l’accouchement n’ont eu aucun effet sur la détérioration de sa vue. L’affaire a été classée sans suite. Alicia Tysiac a fait appel, et le jugement en appel a été identique. Alors elle s’est tournée vers la Cour européenne des droits de l’homme.

    Au cours du procès, les organisations entendues (le Comité des droits de l’homme de l’ONU et deux lobbies européens) ont été unanimes pour dénoncer la loi polonaise sur l’avortement qui porte atteinte aux droits des femmes etc.

    Mais le « droit à l’avortement » n’est pas (encore) inscrit dans la Convention européenne des droits de l’homme. Alicia Tysiac, manifestement bien conseillée par les lobbies de la culture de mort qui ont voulu faire de cette affaire un ballon d’essai, ou plutôt un précédent, a fait valoir qu’elle avait été victime d’une violation de l’article 8 de la Convention, sur le droit au respect de la vie privée.

    Et la Cour a en effet conclu qu’il y avait eu violation de l’article 8, car la loi sur l’avortement touche au domaine de la vie privée, et l’Etat polonais n’a pas satisfait à son obligation d’assurer à la requérante le respect effectif de sa vie privée...

    Ce qui ouvre une porte à la contestation radicale de la loi polonaise sur l’avortement, puisque tout refus d’avortement peut être ainsi considéré comme une atteinte à la vie privée.

    La Pologne s’attire d’autre part une nouvelle fois les foudres des lobbies homosexuels, et par eux des lobbies des droits de l’homme, depuis que le vice-ministre de l’Education a annoncé la préparation d’une loi qui permettra de limoger les enseignants qui feront la promotion des attitudes homosexuelles, et qui interdira aux organisations homosexuelles d’enseigner dans les écoles les méthodes de protection contre les maladies transmissibles. L’organisation américaine Human Rights Watch a écrit au Premier ministre polonais pour dénoncer une loi qui « bloquera la liberté d’expression et d’accès à l’information » dans les écoles et « créera un climat d’intolérance et de menace contre les droits civils et politiques des enseignants polonais, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels », et « privera les élèves d’informations pouvant sauver la vie »...

    Une autre loi fait des vagues chez les défenseurs des droits de l’homme, celle qui étend la loi de décommunisation de 1997. Celle-ci obligeait les députés, ministres, hauts fonctionnaires et magistrats à remplir une déclaration sur leur passé durant la dictature communiste, indiquant s’ils ont collaboré ou non avec la police politique. La nouvelle loi étend cette disposition notamment aux journalistes, universitaires, avocats, directeurs d’école, soit en tout à 700.000 Polonais, dont les déclarations seront vérifiées par l’Institut de la mémoire nationale.

    Bien entendu cette loi a été dénoncée à Bruxelles. « On regrette très fort qu’il y ait cette loi », a déclaré une porte-parole de la Commission européenne, tout en avouant qu’il n’y avait hélas aucun moyen de la remettre en cause.... Car s’il y a une directive contre la discrimination sur la base de l’âge, du sexe, du handicap ou des convictions religieuses, elle ne couvre pas les convictions politiques... On regrette donc à Bruxelles que la conviction politique qui consiste à être le corbeau d’une dictature communiste ne puisse être une garantie de l’emploi.

    Mais il va y avoir là de quoi occuper la Cour européenne des droits de l’homme : l’article 14 de la Convention stipule l’interdiction de toute discrimination selon « les opinions politiques ou toutes autres opinions »...

  • Le Pen et la culture de mort

    Le Salon Beige reproduit des propos de Jean-Marie Le Pen, interrogé en « chat » sur l’Express.fr. Ils résument très clairement son opinion d’homme politique sur l’avortement et l’euthanasie.

    « La vie humaine est sacrée et c'est un principe de notre civilisation. C'est pourquoi il faut résoudre ces problèmes. Les lois qui ont voulu encadrer l'IVG ont échoué. L'avortement est toujours un drame individuel et collectif car nous n'avons pas assez d'enfants. Il faut essayer d'aider ces femmes. Il y a 220 000 avortements maintenant. Ce que l'Etat peut faire et doit faire c'est favoriser l'accueil de la vie chez ces femmes en détresse. L'euthanasie est aussi un problème gravissime. En 50 ans nous avons gagné 15 ans de vie supplémentaire. Bien sûr il y a une dégénérescence physique et physiologique qui accompagne la vieillesse alors évidemment l'euthanasie c'est la solution facile. Dans certain pays à partir de 70 ans on ne rembourse plus les frais médicaux. Il ne faut pas d'acharnement thérapeutique et utiliser des méthodes antidouleur mais on ne peut pas accepter l'euthanasie. »

  • L’Académie des Beaux-Arts se roule dans la fange

    Dans l’affaire de l’ignoble exposition pédo-pornographique « Présumés innocents » de Bordeaux (déjà évoquée ici et ), l’Académie des Beaux-Arts se déclare « choquée ». Elle est choquée… par la mise en examen de l’organisateur et des commissaires de l’exposition, elle leur « apporte son soutien et se tient à leur côté pour défendre la liberté d’expression des artistes ».

    Le texte de soutien à Henry-Claude Cousseau (qui est aujourd’hui directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris…) et aux deux commissaires a été voté à l’unanimité.

    Selon les académiciens, « la représentation du corps humain a été de tout temps l’un des modes d’expression essentiels des artistes plasticiens, puis des photographes et des cinéastes, et il serait dangereux que cette liberté soit entravée par une censure disproportionnée et arbitraire. »

    Rappelons qu’il est reproché aux organisateurs d’avoir « diffusé des images de mineurs attentatoires à la dignité humaine et revêtant un caractère pornographique et violent mais aussi d’avoir permis leur vision par des enfants et adolescents, l’exposition étant ouverte à tous publics ». car il y avait par exemple des dessins mêlant des enfants et des animaux à sexe humain, des peluches en train de copuler, ou cette vidéo passant en boucle et montrant une femme en train de se masturber (l’« artiste » elle-même), dans une installation en forme de maison d’enfant. Et les enfants étaient particulièrement invités à parcourir cette exposition, des « installations » leur étant spécialement dédiées. C’était tellement répugnant que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, contrevenant au dogme qui veut que tout élu doive s’extasier devant les immondices de « l’art contemporain », avait refusé d’assister au vernissage, et avait interdit à ses adjoints d’être présents.

    Il faudra se rappeler que l’Académie, dite par antiphrase « des Beaux-Arts », aura été unanime pour défendre les auteurs d’une ignominie destinée à salir et choquer les enfants de la pire manière.

     

  • Un élu socialiste contre l’abomination homo

    « Dans la Bible, Dieu dit que c'est une abomination. Je préférerais démissionner du poste de maire plutôt que de célébrer un mariage homosexuel. (…) J'ai le droit de dire que je suis un chrétien et j'obéis aux valeurs auxquelles je crois et que je défends. »

    Ce propos, rapporté hier par e-deo, est de Raymond Occolier. Qui est-ce ? C’est le délégué national du PS à l'éducation et à la mémoire. Il est conseiller régional de Martinique et maire du Vauclin. Il est aussi candidat du PS aux prochaines élections législatives dans la quatrième circonscription de la Martinique, selon ce qu’a annoncé le 14 mars Marlène Lanoix, première secrétaire fédérale du Parti socialiste en Martinique. Marlène Lanoix qui avait qualifié le Pacs de « dérive de société décadente », ce qui lui avait valu de comparaître devant la commission nationale des conflits...

    Raymond Occolier a également promis qu’il organiserait un référendum local si le mariage homosexuel était légalisé (ce qui est une promesse de sa candidate Marie-Ségolène…).

    Des groupuscules homos se plaignent auprès de François Hollande des propos homophobes et de l’atteinte à la laïcité dont s’est rendu coupable l’élu socialiste. L’affaire n’en restera sans doute pas là.

  • Vers la béatification du professeur Lejeune

    L’archevêché de Paris confirme l’information donnée par i-media : Mgr Vingt-Trois va demander l’ouverture de la cause en béatification du professeur Jérôme Lejeune. C’est une très bonne nouvelle pour tous les défenseurs de la vie.