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Culture de mort - Page 253

  • Incitation à la débauche

    Gilles de Robien indique que la moitié des lycées ont mis en place des distributeurs de préservatifs. « L’année dernière, on était à un établissement sur cinq dans lequel il y avait des préservatifs, aujourd’hui on est à un sur deux, et dans 50% des cas, les préservatifs sont gratuits », précise-t-il, pour s’en féliciter. « Cela représenterait un million de jeunes, sur à peu près deux millions d’élèves, à être ainsi touchés par la « prévention ». « Cela veut dire qu’on a bien avancé, mais qu’on n’a pas encore atteint 100% et que des efforts restent à faire. » Le ministère de l’Education (sic) va donc publier une circulaire le 1er décembre, journée mondiale de la lutte contre le sida, afin d’inciter les établissements à mettre en place des distributeurs. « On ne peut que les inviter », semble regretter le ministre, rappelant que la décision revient au conseil d’administration de l’établissement.

    L’incitation à la débauche (« corruption d’un mineur ») est punie de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, dit le Code pénal. Mais il suffit de déguiser l’incitation à la débauche en « lutte contre le sida » pour qu’elle devienne, non seulement légale, mais vertueuse.

  • L’offense à avorteur

    Se fondant sur une récente décision de la Cour constitutionnelle fédérale allemande, un tribunal de Nuremberg a donné raison à un médecin avorteur qui avait porté plainte pour « offense » contre une association pro-vie.

    L’affaire durait depuis 1997, quand l’association avait manifesté devant une clinique où opérait ce médecin, en distribuant des tracts qui le citaient nommément comme « spécialiste du meurtre des enfants non nés », pratiquant des « infanticides dans le ventre de la mère ». Le tract était titré : « Hier l’Holocauste, aujourd’hui le Bébécauste ».

    Débouté en première instance, le médecin s’était retourné vers la Cour constitutionnelle. Laquelle a décidé que le terme « infanticide », et la comparaison entre « l’acte médical » de l’avortement et les crimes nazis, sont « offensants ».

    Il est donc interdit d’écrire de tels propos, si blessants pour le si sensible médecin qui fait profession de tuer les enfants dans le sein de leurs mères.

  • Jour historique au Mexique

    Le président élu du Mexique Felipe Calderon a annoncé la nomination de six ministres, dont l'ex-président de la commission de la Santé de la chambre des députés, Jose Angel Cordoba.

    C’est  « le pire des nouveaux ministres », selon l'éditorialiste du quotidien Grafico, C’est l’arrivée de « l’extrême droite catholique » au gouvernement, souligne l’AFP.

    En effet, l’« ultra-conservateur » Jose Angel Cordoba est un chirurgien catholique, qui soutient l’association Provie mexicaine et qui est ouvertement opposé à la pilule du lendemain comme à l’euthanasie.

    Or Jose Angel Cordoba va être ministre de la Santé.

    Enfin, le Mexique sort vraiment de sa longue et terrible nuit maçonnique.

  • L’art contemporain…

    Le journal Sud Ouest rapporte que le directeur de l’Ecole nationale supérieure des beaux Arts de Paris, Henry-Claude Cousseau, a été mis en examen pour avoir organisé en 2000 une exposition ayant porté atteinte à la protection de l’enfance.

    A l’époque il était directeur du CAPC, le musée d’art contemporain de Bordeaux. Il avait organisé une exposition intitulée « Présumés innocents. L’art contemporain et l’enfance », qui avait à juste titre fait scandale. Citons simplement Sud Ouest : « Il lui est notamment fait grief d’avoir diffusé des images de mineurs attentatoires à la dignité humaine et revêtant un caractère pornographique et violent mais aussi d’avoir permis leur vision par des enfants et adolescents, l’exposition étant ouverte à tous publics ».  Il y avait par exemple des dessins mêlant des enfants et des animaux à sexe humain, des peluches en train de copuler, ou cette vidéo passant en boucle et montrant une femme en train de se masturber (l’« artiste » elle-même), dans une installation en forme de maison d’enfant.

    Les enfants étaient du reste particulièrement invités à parcourir cette exposition, des « installations » leur étant spécialement dédiées, comme celle qui consistait en un amoncellement de coussins de diverses formes et couleurs dans lesquels ils pouvaient librement se vautrer.

    C’était tellement ignoble que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, contrevenant au dogme qui veut que tout élu doive s’extasier devant les immondices de « l’art contemporain » (sous peine de se faire traiter de fasciste), avait refusé d’assister au vernissage, et avait interdit à ses adjoints d’être présents.

    Une information judiciaire avait été ouverte en décembre 2000, sur plainte d’une association de protection de l’enfance. Il aura fallu attendre six ans pour que cette plainte débouche sur la mise en examen du principal responsable de cette infamie. Lequel entre temps a pris du galon, jusqu’à devenir le directeur des Beaux Arts à Paris, autrement dit l’une des principales autorités artistiques françaises…

  • Parole d’évêque

    A l’ouverture de l’assemblée plénière des évêques portugais à Fatima, le président de la conférence épiscopale, Mgr José Ortiga, s’est exprimé sur le référendum qui va être prochainement organisé sur l’avortement.  Il a déclaré que l’on ne peut pas justifier « le droit d’avorter pour une femme en invoquant le droit à disposer de son corps parce que celui qui est conçu n’est pas un appendice de la mère mais une réalité autonome et donc inviolable ». Il a ajouté : « On ne peut pas reconnaître au pouvoir constitué une quelconque compétence pour libéraliser ou dépénaliser ce qui, par nature est un crime. » Tout est dit en quelques mots.

    On lira d'autre part avec grand profit la réflexion de Jeanne Smits, sur son blog, à propos du référendum au Dakota du Sud, sur le thème de l'avortement et de la prudence politique.

  • Le premier député musulman des Etats-Unis

    Keith Ellison est l’un des élus démocrates de la nouvelle majorité au Congrès américain. Il est le premier parlementaire noir du Minnesota, et il est surtout le premier élu musulman au Congrès. Il est né dans une famille catholique, et il est devenu musulman à 19 ans. Il y a dix ans, il était un sympathisant de la Nation de l’Islam, le mouvement noir extrémiste de Louis Farrakan. Il se dit aujourd’hui modéré et prêt à travailler avec tout le monde. Il a même reçu le soutien du Conseil national juif démocrate alors que son adversaire républicain est juif… Il est pour la construction de mosquées… et le « droit à l’avortement »…

  • Le mystère Ortega

    Daniel Ortega va sans doute remporter l’élection présidentielle au Nicaragua, malgré les efforts des Etats-Unis pour empêcher le retour de l’ancien guérillero, qui renversa Somoza en 1979 avec l’aide de Castro et installa son régime « sandiniste », à savoir communiste, dans ce pays d’Europe centrale très catholique, mais gangrené par la « théologie de la libération ».

    On se souvient qu’en 1983 le pape Jean-Paul II avait dû présider une messe dans un décor ouvertement révolutionnaire, et qu’il avait été sifflé et hué lorsque dans son homélie il avait critiqué le « sandinisme ».

    Le révolutionnaire Ortega, toujours en treillis comme son mentor Castro, qui avait mené une guerre sans merci contre les opposants armés et héroïques de la Contra , a été le seul dictateur communiste à organiser des élections libres. Le paradoxe est même que si Ortega n’avait pas fait la révolution il n’y aurait peut-être toujours pas d’élections libres au Nicaragua.

    C’était en 1990, et il fut battu. Il s’est présenté de nouveau en 1996 et en 2001, chaque fois battu par un candidat de la droite unie. Cette fois, la droite était divisée, avec deux candidats importants. Et Ortega est en passe de redevenir président, démocratiquement, en bénéficiant d’une loi qu’il a contribué à faire voter, stipulant que le candidat est élu s’il obtient 35 % des voix au premier tour avec une avance de 5 % sur le suivant.

    Ortega, quoique toujours dirigeant du Front sandiniste de libération nationale, a jeté son treillis aux orties, et dans ses discours il ne fait plus aucune mention du marxisme ni du combat anti-impérialiste. D’ailleurs ses députés ont voté le traité de libre-échange avec les Etats-Unis. En revanche il parle sans cesse de Dieu, du Christ et de l’Eglise, et il a multiplié, lors de ses meetings, des drapeaux roses qui prennent le pas sur les drapeaux rouge et noir du FSLN. Il se veut un combattant de la paix, de l’amour et de la réconciliation, et a pris comme candidat à la vice-présidence un ancien chef de la Contra , Jaime Morales…

    Cette année, il s’est même marié à l’église, avec la femme qui lui a donné six enfants. Et c’est le cardinal Obango y Bravo, archevêque de Managua, qui a donné la bénédiction. (Le cardinal Obango y Bravo avait salué la chute du dictateur Somoza par une « messe de la victoire », avant de devenir un opposant au régime sandiniste puis un artisan de la réconciliation.)

    Le 26 octobre dernier, le Parlement nicaraguayen a voté une loi d’interdiction totale de l’avortement. Daniel Ortega a pris position en faveur de cette loi.

    On peut assurément se demander si l’ancien révolutionnaire s’est vraiment converti ou s’il joue le converti avec le plus parfait cynisme, dans ce pays très catholique, dans le seul but de reprendre le pouvoir. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes en Amérique latine, où les choses ne sont jamais aussi claires…

  • L’avortement au Portugal

    Le Parlement portugais a approuvé à une large majorité, sans surprise, l’organisation d’un nouveau référendum sur la dépénalisation de l’avortement. Avec une majorité d’autant plus forte que, comme ils l’avaient annoncé, les députés de droite se sont abstenus.

    Seuls les communistes ont voté contre. Au motif que les droits des femmes ne sauraient être soumis à référendum.

    Il n’y a donc plus que les communistes qui aient des principes au Portugal. Car ils ont raison. Les droits fondamentaux ne sauraient être soumis à référendum.

    Du point de vue de la loi naturelle, il ne s’agit évidemment pas de ce que les communistes appellent les « droits des femmes », il s’agit du droit à la vie. Et ce droit ne peut en aucune manière être l’objet d’un référendum. Il n’y a pas eu un seul député de droite (ou socialiste) pour le dire, et pour voter en conséquence.

    Des bribes de propos du cardinal patriarche de Lisbonne, Mgr Policarpo, avaient suscité une forte émotion chez des catholiques militant contre l’avortement. Il ne disait pourtant pas autre chose que ce que je viens d’exprimer, et qui ne me paraît pas susceptible d’être contesté. Il disait que ce n'est pas d’abord une question religieuse mais une question « d'éthique fondamentale ». Ce qui est indubitable. Il disait aussi, en réponse à une question, que si des indécis lui demandaient son avis, il ne leur ferait « évidemment aucune suggestion de vote », car « je pense que si j'avais des doutes sur un problème aussi fondamental, moi, je m'abstiendrais ». Moi aussi. Car si je ne sais même pas où est la vie et où est la mort, je suis disqualifié pour donner quelque avis que ce soit. Quelques jours plus tôt, Mgr Policarpo avait indiqué que ce n’était pas tant à l’Eglise de faire campagne pour le non, qu’aux pères de famille et aux médecins. En effet, dans un tel débat, c’est aux laïcs de se mobiliser, de se prendre en mains, de manifester leur foi en la vie.

    Mgr Policarpo n’a pas été compris parce qu’il s’est exprimé en théologien et non en pasteur. Et ce que l’on attend d’un évêque, en de telles circonstances, c’est qu’il dise aux fidèles, de façon claire, ce qu’ils doivent faire et pourquoi. Il semble qu’il l’ait compris, puisqu’il a appelé hier les catholiques et tous ceux qui défendent la vie « à participer au débat pour éclairer les consciences », ajoutant que « le rôle des pasteurs est d’appuyer et d’illuminer les consciences, et de proclamer la doctrine de l’Eglise en annonçant l’évangile de la vie ». Et il a tenu à clarifier ses propos contestés, démentant avoir fait « l’apologie de l’abstention », ou nié la dimension religieuse du débat, précisant à ce sujet que ce qui est en question est une valeur universelle, le droit à la vie, qui a acquis avec le message biblique la dimension d’un précepte moral religieux traduisant la volonté de Dieu.

    A l’issue du vote du Parlement, la conférence épiscopale a publié une longue déclaration où, à la vérité, on retrouve tout cela. Dès le début il est spécifié que la vie humaine est une « valeur absolue » qui ne peut pas être « sujette à référendum ». Pour les catholiques l’avortement est un grave péché qui viole le 5e commandement, « mais ce commandement se borne à exprimer une valeur de la loi naturelle, fondement d’une éthique universelle ». Les catholiques doivent donc voter non et éclairer d’autres personnes sur la dignité de la vie humaine dès son premier instant. « La période de débat et d’explication qui précède le référendum n’est pas une campagne politique quelconque, mais une période d’éclairage des consciences. » Et les évêques donnent ensuite cinq raisons de « voter non et choisir la Vie  ».

    On remarque que dans leur exposé, les évêques soulignent que l’alternative ne doit pas être entre pénaliser ou dépénaliser l’avortement, en ce qui concerne les femmes qui avortent. Car ces femmes ont davantage besoin d’un traitement social que pénal. C’est le problème de la loi portugaise actuelle, qui punit théoriquement de prison les femmes qui avortent.

    Il reste à inventer et promouvoir, au Portugal comme en France et partout, une véritable loi pour la vie, qui prenne en considération tous les aspects de la question, et qui dépasse le faux débat qu’il y a chez nous entre le retour à la législation d'avant la loi Veil et le « droit à l’avortement ». Le Centre Charlier s’honore d’avoir élaboré une proposition sérieuse, concrète, détaillée, en ce sens. Il faut la diffuser autant que possible.

  • Portugal : propos atroces

    medium_Nouvelle_image.JPGLe Premier ministre portugais José Socrates a lancé samedi dernier la campagne pour le oui à un nouveau référendum sur l’avortement, dont l’organisation doit être approuvée jeudi par le Parlement. Les Portugais seront appelés à répondre à la question suivante : « Etes-vous d’accord pour que l’avortement réalisé dans les dix premières semaines de grossesse, avec le consentement de la femme, dans un établissement de santé légal, cesse d’être un crime ? »

    Commentaire du Premier ministre : « Il ne s’agit pas de libéraliser, il s’agit d’obtenir un équilibre entre les convictions personnelles et la liberté. » Sic.

     Hier, le ministre de la Santé (sic) a appelé les professionnels de santé (sic) et les femmes à participer activement à la campagne pour le oui au référendum, « pour mettre fin à la persécution des femmes par la justice et lutter contre l’avortement clandestin ». Il a demandé aux médecins d’assumer « une vision démocratique et progressiste en ce qui concerne la protection de la santé sexuelle et reproductive des femmes et à l’interruption volontaire de grossesse en milieu hospitalier ».

    Car le meurtre légal des enfants à naître est un progrès, et devient une action louable quand la moitié des votants décide que ce n’est pas un crime.

    La photographie mise en vignette (cliquer pour agrandir) est l'échographie de mon petit-fils ou de ma petite-fille, que j'ai reçue hier. Pour les dirigeants portugais, comme pour les nôtres, ce n'est pas un crime de tuer ce petit être humain qui n'a pas encore dix semaines de vie intra-utérine.

  • La destruction de la famille

    Une étude de l’INSEE sur la reconnaissance des enfants indique que les naissances hors mariage représentaient 46,4 % de l’ensemble en 2004, contre 8,5 % en 1974. Ces seuls chiffres montrent l’étendue de la destruction de la famille, donc de notre société.

    L’étude s’intéresse essentiellement à l’augmentation des reconnaissances d’enfants par leurs parents, par le père seul, la mère seule, etc. Ce qui ne sert pas à grand-chose puisque, comme le souligne l’INSEE, à partir de cette année il n’y a plus de distinction entre « enfants légitimes » et « enfants naturels » (lesquels devaient faire l’objet d’un acte de reconnaissance). Désormais l’acte de naissance tient lieu de reconnaissance par la mère. C’est un autre aspect de la destruction de la famille, de la notion même de famille, donc de notre société.

    [NB. L’étude de l’INSEE était sous embargo jusqu’au 17 octobre 00H01. Les embargos de l’INSEE, comme les autres, sont généralement violés par les médias. Quant à moi, je me conforme à ce que demande la source de l’information. S’il n’en reste qu’un…]

    D’autre part, dimanche, l’AFP a fait état d’une étude américaine qui montre que désormais la majorité des « familles » dans ce pays – 50,2 % en 2005 – vit désormais en dehors du mariage. Soit 55,8 millions de « familles », dont 19 millions « monoparentales ». Sans compter les 30 millions d’hommes et de femmes qui vivent seuls.

    Voilà qui jette une autre lumière sur une société qu’on voit souvent comme attachée aux « valeurs traditionnelles ».

    Ce sont là des instantanés du suicide général de l’Occident.