Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 243

  • Un nouveau genre de femmes...

    La maison de couture italienne Dolce & Gabbana avait dû retirer en mars dernier sa campagne de pub, où l’on voyait un homme plaquant une femme au sol, avec autour d’eux quatre hommes regardant froidement la scène.

    La nouvelle campagne de pub a également suscité un début de polémique, à laquelle la maison des stylistes homosexuels Domenico Dolce et Stefano Gabbana répond avec arrogance. « La nouvelle campagne est sortie et avec elle les polémiques habituelles : quand on ne dit pas que nos publicités encouragent la violence et le sang, on dit qu’elles montrent des femmes maltraitées. Et maintenant c’est au tour de l’homme objet. » La pub montre « des dominatrices corsetées dans des ceintures de métal, chaussées de stilettos vertigineux, tenant des cravaches, entourées d’hommes nus : des images fortes, destinées à choquer, d’un nouveau genre de femmes, mais sans aucune intention d’offenser l’homme. »

    Mais dans quel monde vivent ces gens-là ? Ce sont évidemment les femmes qui, une fois de plus, sont offensées. Ce n’est certainement pas un « nouveau genre de femmes », ni une façon d'« exalter une nouvelle conscience féminine » : ce n’est qu’un vieux fantasme de bordel, où les femmes sont esclaves.

  • Gül Président

    Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül a été élu sans surprise président de la République turque, au troisième tour de scrutin, par 339 voix (sur 550 députés). A noter que le candidat du parti de l’action nationaliste (parti qui n’était pas représenté dans le Parlement précédent) a obtenu 70 voix.

    Pour la première fois, on verra donc une femme voilée (et militante du voile) dans le palais présidentiel, celui d’Ataturk. C’est une sorte de blasphème laïque...

    Hier, le général Yasar Buyukanit, chef d’état major de l’armée turque, a publié un texte par lequel il mettait en garde contre les Kurdes et contre ce qu’il a appelé les « foyers du mal » : « Notre nation a observé le comportement des séparatistes qui ne peuvent pas accepter la structure unitaire de la République turque et les foyers du mal qui essayent systématiquement d’éroder la structure laïque du pays. » Les forces armées, ajoutait-il, ne seront pas « dissuadées par de telles attaques », et « ne feront pas de concessions dans leur devoir de garder la République turque, un Etat laïque et social basé sur l’autorité de la loi ».

    Au printemps, l’armée avait bloqué l’élection d’Abdullah Gül, ce qui avait provoqué des élections législatives anticipées, qui ont été remportées de nouveau par l’AKP, dont l’un des principaux slogans était « Gül président ».

    Rappelons que le chef de l’AKP, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, déclarait l’autre jour, à propos de la qualification d’islam modéré donnée à son parti : « Ces descriptions sont très laides, c’est une offense et une insulte à notre religion. Il n’y a pas d’islam modéré ou immodéré. L’islam est l’islam, et c’est tout. »

  • « Avortement raté »

    Une Italienne était enceinte de jumelles. L’une des deux était atteinte de trisomie 21. On décida de l’avorter. Mais c’est le fœtus sain qui a été tué, parce que, entre le diagnostic et l’avortement, les bébés avaient changé de place. Sic. Alors on a ensuite évidemment tué le fœtus malade.

    Cette affaire d’avortement sélectif raté fait grand bruit en Italie. Sous le titre « Vous n’avez pas le droit », l’Osservatore Romano écrit notamment : « C’est l’eugénisme qui impose ses lois. C’est la culture de la perfection qui impose d’exclure tout ce qui n’apparaît pas beau, splendide, positif, fascinant. Et ce qui s’ouvre, c’est le vide, le désert d’une vie dépourvue de contenu même si elle est confectionnée à la perfection. ».

    L’association des médecins catholiques souligne la « tragédie que la famille est en train de vivre », mais « ne peut se taire devant une décision, une action qui est le fruit d’une culture égoïste qui considère le fœtus malade comme un poids pour la société ». L’AMCI réaffirme ses convictions que « la vie est toujours un don » et que « le droit à avoir un enfant sain ne trouve de justification ni au plan éthique et social ni au plan juridique ».

    La sénatrice de gauche Paola Binetti considère que « le moment est venu de revoir la loi sur l’avortement », car ce qui s’est passé « n’est pas un avortement thérapeutique mais un avortement qui relève de l’eugénisme ». De même, le président du Mouvement pour la vie souligne que cette affaire montre que la loi sur l’avortement fait accepter l’idée que l’on peut « faire le tri entre les êtres humains ».

    Mais le ministre de la Santé , Livia Turco, a répondu que la loi de 1978 est « très sage » puisqu’elle permet des avortements thérapeutiques, et qu’il n’est pas question de la changer.

  • 4 mois, 3 semaines, 2 jours

    Le film de Christian Mungiu, 4 mois, 3 semaines, 2 jours, palme d’or au festival de Cannes, sort demain sur les écrans.

    Je ne l’ai pas vu et je ne suis pas sûr d’aller le voir. Cela me paraît être d’une effroyable désespérance, ce qui est en soi condamnable d’un point de vue chrétien (et humain), sauf si la désespérance est transfigurée par la beauté. Peut-être est-ce le cas. Jeanne Smits dit que le réalisateur « n’a pas volé » sa palme d’or.

    Quoi qu’il en soit le grand article de Jeanne Smits est fondamental pour comprendre de quoi il s’agit.

    On lira aussi l’interview de Chritian Mungiu dans le Journal du dimanche, et l’article d’Allociné, site sur lequel on peut voir la bande annonce et un extrait du film.

    Enfin on remarquera la réaction virulente de l’Osservatore romano, qui pourrait bien être à côté de la plaque (sauf en ceci que le film peut donc être vu ainsi par les partisans de l’avortement, et servir de justification à ce que le journal dénonce.)

  • L’opium afghan : toujours plus

    L’Afghanistan était déjà, et de très loin, le premier producteur mondial d’opium, donc d’héroïne. Mais il bat un nouveau record. La production a augmenté de 34% cette année. Elle a doublé en deux ans, constate l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

    L’opium afghan représente désormais 93% de la production mondiale, contre 92% l’an dernier.

    « L’étendue des terres affectées à la culture du pavot est maintenant plus importante que le total cumulé de celles affectées à la production de coca en Amérique latine. Aucun autre pays n’a produit de narcotiques à une échelle aussi mortelle depuis la Chine au XIXe siècle », relève l’ONUDC.

    Les talibans au pouvoir avaient interdit la culture de l’opium et avaient pris les moyens de faire respecter l’interdiction. Aujourd’hui ce sont eux qui l’encouragent, pour financer leur guerre...

  • Nouvelles profanations à Toulouse

    Des inscriptions sataniques en anglais (« Damned the Christ ») et des croix gammées ont été découvertes vendredi sur une dizaine de caveaux d'un cimetière de Toulouse.

    « Ces actions ne visaient pas les secteurs juif ou musulman du cimetière », précise l’AFP.
    Malgré les croix gammées, il ne s’agit donc pas d’actes racistes ou antisémites. Ouf, on respire.

    (Au début du mois, une vingtaine de croix de ce cimetière avaient été renversées. Fin juin, 46 tombes avaient été saccagées dans un autre cimetière de Toulouse. Ce n’était pas non plus raciste ou antisémite ou xénophobe. Donc ça ne pouvait pas faire la une des journaux.)

  • Le mot insupportable

    On ne peut pas ouvrir un journal ni écouter les informations à la radio ou à la télévision sans qu’il y ait un développement sur le « pédophile » qui a enlevé le petit Enis.

    J’avoue qu’il m’est impossible d’utiliser ce mot, qui est l’un des pires exemples de la subversion du langage.

    Pédophile veut dire : qui aime les enfants.

    De même que bibliophile veut dire : qui aime les livres, colombophile : qui aime les pigeons, etc.

    Il ne me semble pas qu’un pervers qui viole des enfants et qui éventuellement les tue soit un homme qui aime les enfants.

    Cette subversion est la même qui est en œuvre dans le mot euthanasie. Ce mot veut dire : bonne mort. Le préfixe eu veut dire : bien, harmonieux, agréable.

    Ainsi, également, l’eugénisme, c’est la bonne naissance, le fait d’engendrer dans les meilleures conditions. Ce qui implique aujourd’hui l’avortement : le meurtre de celui qui devrait naître. L’avortement qu’on appelle Interruption de grossesse : comme si on pouvait la reprendre…

  • Homos

    Un jeune homme de 25 ans, soupçonné d’avoir volontairement contaminé d’autres homosexuels par le virus du sida, a été mis en examen à Draguignan pour « administration de substances nuisibles ayant entraîné une infirmité permanente ». (On parle sans arrêt de réforme de la justice : on ne pourrait pas déjà commencer par rédiger un article du code pénal correspondant un peu mieux aux faits ?)

    L’affaire a été mise au jour à la suite de la plainte d’un de ses « partenaires », puis d’un deuxième, tous deux domiciliés dans le Var. Selon les premiers résultats de l’enquête, une dizaine de jeunes homosexuels auraient été contaminés dans la région depuis 2002, date à laquelle l’auteur présumé a pris connaissance de sa maladie.

    Celui-ci n’hésite pas à se défendre en mettant en avant son incapacité à admettre et à affronter la maladie, et explique son attitude par une « fuite en avant »...

  • Avortement automatique

    Un hôpital public de Harlow, en Angleterre, a accepté de donner 27.500 livres à une femme pour avoir avorté son bébé contre sa volonté et avoir ignoré ses tentatives de retirer son consentement.

    Teresa Cooper, 40 ans, mère de trois enfants, venait d’être contaminée par une bactérie E. Coli et avait peur que cela entraîne des dommages sur son enfant. N’obtenant pas de réponses claires, elle signa le formulaire pour se faire avorter. Mais dans les deux jours qui la séparaient de cet acte, elle vit une vidéo pro-vie qui lui fit prendre conscience de la gravité de ce qu’elle allait faire.

    Le jour de l’avortement, elle posa de nouvelles questions, mais on ne lui répondit pas, et elle était en pleurs quand on la conduisit dans la salle d’opération.

    L’hôpital a reconnu que l’équipe n’avait pas permis à Teresa Cooper d’obtenir des conseils appropriés, et avait procédé à l’avortement sans s’assurer de son consentement en dépit de son évident état de détresse.

    « C’était comme si elle était sur un tapis roulant qu’il est impossible d’arrêter », a commenté son avocat.

  • Vienne racole

    La ville de Vienne diffuse un guide touristique de 48 pages en quatre langues (également téléchargeable sur son site internet) exclusivement destiné aux touristes homosexuels (comme le soulignent les nombreuses photographies de couples mâles et de couples femelles, à faire fuir les gens qu’on qualifiait autrefois de normaux). On y trouve tous les établissements « gay friendly » de la capitale autrichienne, et des itinéraires de « promenades gays » passant par... la maison où est mort Schubert, enrôlé de force dans la communauté (on lui connaît deux amours malheureux, mais féminins), ou... l’église Saint-Charles Borromée, parce qu’elle fut commandée par l’empereur Charles VI, dont on invente qu’il aurait eu une amitié « équivoque » avec un de ses courtisans.

    Jusqu’ici, Vienne figurait loin derrière Paris, Berlin ou Barcelone au classement des destinations favorites des homosexuels, mais « la ville est en train de combler son retard », se félicite la directrice du « Guide Queer ».

    Bien entendu, il s’agit d’abord de faire de l’argent : « Les homosexuels sont une cible très intéressante. Ils sont en général intéressés par la culture, n’ont pas d’enfants et peuvent donc voyager facilement, et surtout ils dépensent en moyenne beaucoup plus que les hétérosexuels. »