Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

profanations

  • Profanation du cimetière de Marville

    Le cimetière de Marville, dans la Meuse , a été « vandalisé », des tombes ont été « dégradées ». On évite soigneusement le mot de « profanation », puisqu’il s’agit d’un cimetière catholique.

    Une dizaine de stèles anciennes ont été renversées, ainsi qu’une trentaine de croix, dont 15 ont été replantées à l’envers.

    Un témoin a aperçu des jeunes « gothiques » dans le cimetière, venus et repartis dans une voiture immatriculée aux Pays-Bas.

    Le cimetière de Marville est classé monument historique, des tombes, ainsi que l’ossuaire, datent du XVe siècle, et certaines sépultures remontent aux mérovingiens.

  • Puisque c’est satanique, ce n’est pas contre la religion...

    Les profanations de tombes chrétiennes à La Rochelle n’ont pas le même impact que les profanations de tombes musulmanes près d’Arras. Pourquoi ? La réponse est donnée par le directeur départemental de la sécurité publique de Charente-Maritime, Philippe Cussac. Après avoir souligné que les dessins autour de « Léviathan » et « Lucifer » étaient des pentacles, il ajoute :

    « A Arras, c'est clairement orienté sur la religion, ici on est plutôt sur du satanique. »

    Quand c’est antimusulman, c’est une atteinte à la religion. Quant c’est satanique, ce n’est pas antireligieux...

    C’est Satan qui rigole...

  • Nouvelles profanations à Toulouse

    Des inscriptions sataniques en anglais (« Damned the Christ ») et des croix gammées ont été découvertes vendredi sur une dizaine de caveaux d'un cimetière de Toulouse.

    « Ces actions ne visaient pas les secteurs juif ou musulman du cimetière », précise l’AFP.
    Malgré les croix gammées, il ne s’agit donc pas d’actes racistes ou antisémites. Ouf, on respire.

    (Au début du mois, une vingtaine de croix de ce cimetière avaient été renversées. Fin juin, 46 tombes avaient été saccagées dans un autre cimetière de Toulouse. Ce n’était pas non plus raciste ou antisémite ou xénophobe. Donc ça ne pouvait pas faire la une des journaux.)

  • Eglise incendiée

    L’église Saint-Marc, à Marseille (12e), a été détruite par le feu. L’origine criminelle ne fait aucun doute, et la paroisse a décidé de porter plainte. La maison du gardien a elle-même été partiellement détruite, et 5000 m2 de végétation sont partis en fumée.

    C’est dans le « quartier populaire » (on sait ce que cela veut dire) de Bois-le-Maître.

    Cela s'est passé il y a environ trois semaines. Il y a eu un écho dans la presse locale, que personne n'a vu ni repris.

    On imagine ce que cela aurait été s'il s'était agi d'une mosquée.

    Sur le site du diocèse de Marseille, on lit ceci : « Eglise élevée en 1958, lors de la construction d’un grand ensemble. C’est une construction provisoire qui dure toujours... »

    Eh bien elle a cessé de durer...

  • Trois profanateurs arrêtés

    Dans l’affaire des profanations sataniques dans le Finistère, huit personnes avaient été interpellées la semaine dernière. Trois d’entre elles ont reconnu les faits et ont été mises en examen pour « dégradations en bande organisée par incendie, et dégradations ainsi que destructions de biens d’utilité publique ». Ce sont trois hommes âgés de 20 à 25 ans, qui résident dans la région de Quimper. Ils ont été écroués dans trois prisons différentes.

    Adeptes du rock « black metal » comme l’indique leur signature TABM (True Armorik Black Metal ») ils voulaient montrer leur hostilité « à la toute puissante religion chrétienne qui a fait disparaître les cultes païens plus anciens », a déclaré le procureur de Quimper. Car ils trouvent « anormal » que « les mégalithes ne soient pas aussi dignes d’intérêt que les calvaires et les chapelles ». Sic. Ils se défendent de tout aryanisme et de tout nazisme, bien sûr, mais aussi de tout satanisme, ce qui ne correspond ni au « black metal » ni à leurs tags de croix renversées.

  • « TABM » écrit au Télégramme

    Un « groupuscule anti-ecclésiastique » (sic) a revendiqué les récentes profanations de monuments religieux dans le Finistère, notamment l’incendie de a chapelle de la Croix de Loqueffret, par une lettre envoyée au Télégramme. La lettre est signée TABM, ce qui veut dire « True Armorik Black Metal » : ainsi est souligné une fois de plus le lien entre la « musique » dite « Metal » et le passage à l’acte profanatoire.

    « Nous, groupuscule extrémiste anti-ecclésiastique, ayant seulement frappé dans le Finistère-Sud pour le moment, rendons justice et ferons tomber les icônes symbolisant la faiblesse d’esprit »...  Le Télégramme, reproduisant cette phrase, ajoute : Le contenu de courrier, dont nous ne publions ici qu’une petite partie, est une vraie déclaration de guerre à l’encontre des religions, christianisme en tête. Un vrai défi aussi pour la cellule de quinze enquêteurs mobilisés depuis un mois sur cette affaire. Les quatorze lignes sont précédées d’une fresque représentant un parchemin sur lequel sont gravées des initiales sanguinolentes : « TABM ». Initiales séparées, au milieu, par une croix inversée. C’est la signature laissée sur chacune des dégradations qui ont visé, depuis le 8 mai dernier, huit calvaires et chapelles du Sud-Finistère. »

    TABM dit aussi : « Nous allons frapper encore, encore et encore. »

  • Profanations : les gendarmes enquêtent

    Une cellule de 15 gendarmes a été spécialement mise en place dans le Finistère pour enquêter sur les actes de « vandalisme » qui se multiplient contre le patrimoine religieux, et tenter de les enrayer. Ils « travaillent à temps complet avec des spécialistes de l’analyse criminelle », précise le colonel Henry.

    Bonne nouvelle : la piste sataniste (il est vrai évidente) est prise au sérieux. « C’est un domaine qu’il nous faut comprendre, explique le colonel Henry. Dans beaucoup de dossiers de ce type nous n’hésitons pas à avoir recours à des gens qui ont la connaissance des phénomènes et qui nous éclairent sur les rites et nous donnent des élements de réflexion sur les pistes probables ». » « Nous avons déjà beaucoup progressé », a-t-il ajouté.

  • Profanations en Bretagne : une chapelle incendiée

    La chapelle de la Croix , à Loqueffret (Finistère), qui date du XVIe siècle et est classée aux monuments historiques, a été entièrement incendiée samedi. On a retrouvé sur les murs des tags d’une croix renversée et du sigle TABM, ce qui ne laisse aucun doute sur l’origine sataniste du vandalisme. Ces inscriptions ont déjà été trouvées sur divers calvaires profanés au mois de mai dans la région (voir le site Indignations). Le sigle était d’abord ABM. Il demeure mystérieux. La seule signification connue des deux sigles est missile antibalistique et missile tactique antibalistique...

  • Les profanations quasiment impunies

    Les deux satanistes avérés, et qui se revendiquent comme tels, qui avaient profané de nombreuses tombes dans trois cimetières de la Marne et s’étaient livrés à divers actes blasphématoires ont été condamnés à 12 mois de prison dont 9 avec sursis. Autrement dit ils sont libres, car on ne va pas en prison quand on est condamné à trois mois (la plupart des peines inférieures à un an ne sont pas appliquées).

    Le parquet avait requis un peu plus : 18 mois dont 12 avec sursis. Mais les experts ont relevé « une certaine immaturité » chez les deux hommes...

  • Profanations sataniques : les maires ne voient rien

    Cent quatorze tombes chrétiennes ont été profanées à Mesnil-sur-Oger (Marne), dix jours après d’autres profanations dans un autre village du département, Hauvilliers.

    On nous avait parlé de simple vandalisme à Hauvilliers. On sait désormais qu’il s’agit de profanation satanique dans l’un et l’autre cas (qui sont liés).

    « C'est plus une séance de vandalisme que de profanation », dit le maire de Mesnil-sur-Oger, comme ses confrères. Il reconnaît pourtant qu’il « y a eu des tags sataniques sur certaines tombes »… mais ce sont des tombes chrétiennes, souligne-t-il. Donc ça ne compte pas.

    Madame le procureur de la République de Châlons-en-Champagne n’est pas vraiment du même avis. « Des croix ont été descellées pour être placées selon des rites sataniques », déclare-t-elle, ajoutant à propos des deux profanations : « On peut commencer à faire le lien, avec un processus opératoire relativement similaire, avec notamment le Christ placé à l'entrée du cimetière, tête renversée et recouvert de peinture. » En outre, les dates de début et de fin d'un rite satanique correspondent à celles de la dégradation des deux cimetières, a-t-elle ajouté en substance, citant « des personnes qui s'intéressent à ces milieux-là ».

    Le maire de Mesnil-sur-Oger, lui, n’a même pas vu le Christ tête renversée et recouvert de peinture. Le maire d’Hauvilliers ne l’avait pas vu non plus… Comme c’est le Christ, ce n’est ni raciste ni antisémite, donc ce n’est pas une profanation. Alors qu’il s’agit en outre d’un sacrilège.

     

    Addendum, rectificatif et précision

    Le maire de Mesnil-sur-Oger, Pascal Launois, a posté un commentaire à ce texte. Il mérite de figurer ici, puisqu'il rectifie l'interprétation que j'avais faite de son attitude selon une dépêche lacunaire de l'AFP.

    Monsieur, bien avant de rentrer dans le cimetière de la commune dont je suis le maire, j'avais aperçu le Christ, à l'envers, accroché au portail principal; ce Christ était peint avec des couleurs sombres et indiquait fortement que les vandales qui avaient opéré cette nuit du 30 avril, n'étaient pas des gamins, mais des adeptes de rites douteux. plus j'avançais dans le cimetière, plus je détaillais par téléphone au capitaine de gendarmerie ce que je voyais. Je demanderai au prêtre de la paroisse une messe, pour les défunts mesnilois, afin qu'ils reposent enfin en paix.