Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vienne racole

La ville de Vienne diffuse un guide touristique de 48 pages en quatre langues (également téléchargeable sur son site internet) exclusivement destiné aux touristes homosexuels (comme le soulignent les nombreuses photographies de couples mâles et de couples femelles, à faire fuir les gens qu’on qualifiait autrefois de normaux). On y trouve tous les établissements « gay friendly » de la capitale autrichienne, et des itinéraires de « promenades gays » passant par... la maison où est mort Schubert, enrôlé de force dans la communauté (on lui connaît deux amours malheureux, mais féminins), ou... l’église Saint-Charles Borromée, parce qu’elle fut commandée par l’empereur Charles VI, dont on invente qu’il aurait eu une amitié « équivoque » avec un de ses courtisans.

Jusqu’ici, Vienne figurait loin derrière Paris, Berlin ou Barcelone au classement des destinations favorites des homosexuels, mais « la ville est en train de combler son retard », se félicite la directrice du « Guide Queer ».

Bien entendu, il s’agit d’abord de faire de l’argent : « Les homosexuels sont une cible très intéressante. Ils sont en général intéressés par la culture, n’ont pas d’enfants et peuvent donc voyager facilement, et surtout ils dépensent en moyenne beaucoup plus que les hétérosexuels. »

Les commentaires sont fermés.