Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 239

  • Un moratoire sur l’avortement

    Une phrase essentielle du discours de Benoît XVI aux corps diplomatique :

    « Le droit ne peut être une force de paix efficace que si ses fondements demeurent solidement ancrés dans le droit naturel, donné par le Créateur. C'est aussi pour cela que l'on ne peut jamais exclure Dieu de l'horizon de l'homme et de l'histoire. Le nom de Dieu est un nom de justice ; il représente un appel pressant à la paix. »

    D’autre part, le pape est revenu sur la défense de la vie et il a dit notamment :

    « Je ne peux pas ne pas déplorer une fois encore les attaques continuelles perpétrées, sur tous les continents, contre la vie humaine. (...) Je me réjouis que, le 18 décembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies ait adopté une résolution appelant les Etats à instituer un moratoire sur l'application de la peine de mort et je souhaite que cette initiative stimule le débat public sur le caractère sacré de la vie humaine. »

    Cette phrase a été interprétée, à juste titre semble-t-il, comme un appui du pape à l’appel à un moratoire sur l’avortement, cet appel ayant été explicitement lancé en référence à l’appel à un moratoire sur la peine de mort. L’idée étant : si vous voulez interdire la peine de mort, vous devez interdire l’avortement (on se souvient que c’est ce qu’avait tenté de faire valoir le gouvernement polonais lors des votes sur la proclamation d’une journée européenne contre la peine de mort).

    A propos de cet appel à un moratoire mondial sur l’avortement, dont l’initiateur est un laïque non catholique, accueilli avec la plus grande faveur par l’Eglise en Italie (article de l’Avvenire, déclarations du cardinal Ruini et du cardinal Bagnasco), et qui a déjà eu des effets immédiats, voir l’article que publie Sandro Magister sur son blog Chiesa.

  • Un cinquième évêque...

    On savait déjà que NNSS Centène (Vannes), Rey (Toulon), Bagnard (Belley Ars) et Cattenoz (Avignon) soutenaient la Marche pour la Vie , comme ils l’ont fait l’an dernier.

    On apprend par e-deo que Mgr Fort, évêque d’Orléans, se joint au comité de soutien.

    Mais il ne suffit pas de « soutenir » discrètement. On attend que ces évêques, et bien d’autres, soient en tête de la marche. Y en aura-t-il au moins un cette année, qui sauve enfin l’honneur de l’épiscopat ?

    Comment leur faire comprendre qu’ils ne doivent pas laisser seuls ceux qui se battent politiquement pour la vie ?

    Le chanoine Sarkozy ne leur a-t-il pas demandé de donner de la voix ?

    Mais ils sont paralysés par la peur panique d’être assimilés à « l’extrême droite ». Leur réputation est plus précieuse que la vie des enfants.

  • Évêques de France, c’est par vous qu’ils peuvent vivre !

    Communiqué de Chrétienté-Solidarité

    A l’heure où l’on sait qu’en France un enfant sur quatre est assassiné dans le ventre de sa mère et que la culture de mort se propage avec la complicité souvent active de ceux qui nous dirigent, Chrétienté-Solidarité lance un appel solennel aux évêques de France afin qu’ils rejoignent le grand mouvement de défense de la vie qui se dessine en Europe et dans le monde.

    Cela peut commencer par un soutien effectif à la Marche pour la Vie du 20 janvier prochain voire par la présence d’une délégation de l’épiscopat français à ce rassemblement.

    Nous formons le souhait que nos évêques suivent l’exemple de leurs confrères espagnols qui ont choisi de clamer haut et fort leur volonté de défendre la vie, entraînant derrière eux 2 millions de personnes dans les rues de Madrid.

    Nous leur demandons de méditer l’exemple croate où l’opiniâtreté des représentants de l’Eglise a largement contribué à la mise en œuvre par les pouvoirs publics d’une politique d’incitation à la vie, faisant ainsi chuter de 88,5 % le nombre d’avortements depuis 1989.

    Avec Benoît XVI, nous croyons qu’avec la Foi , c’est l’Espérance qui sauve.

    Pour 2008, nous formons le vœu que les évêques de France défendent avec force l’espérance de la vie !

    Yann Baly

  • La liturgie de ce jour et l’avortement

    L’an dernier j’avais commenté cette curieuse particularité de la liturgie des Saints Innocents que l’Apocalypse y est omniprésente. Notamment à l’office des matines, où 11 répons sur 12 viennent du livre prophétique de saint Jean (fêté la veille). On peut faire un autre commentaire.

    La raison de cette foison de citations du passage de l’Apocalypse lu à l’épître est que l’Eglise applique aux Saints Innocents ce que dit saint Jean des 144.000 élus qui viennent de la grande tribulation, qui ont lavé leur tunique dans le sang de l’Agneau, qui sont vierges et suivent l’Agneau partout où il va.

    Cette insistance a conduit certains commentateurs médiévaux à affirmer que Hérode avait massacré 144.000 enfants. Ce qui est évidemment absurde. Les enfants massacrés par Hérode furent sans doute une trentaine. C’est ce qu’estimaient certains historiens, et la découverte par les coptes, il y a un siècle, d’un charnier à Bethléem, datant du début du Ier siècle, avec les ossements d’une trentaine de petits enfants, paraît le confirmer. Les études réalisées sur ces ossements, et les miracles qui se sont produits, ont conduit l’Eglise copte à authentifier ces reliques. A noter qu’une partie d’entre elles ont été confiées au Dr Villette par le curé des chiffonniers du Caire : elles se trouvent au sanctuaire pro-vie de Saint-Joseph du Saint Sauveur à Chantemerle-les-Blés.

    Chacun sait que le nombre de 144.000 symbolise une immense multitude : 12x12x1000 (le chiffre de la plénitude au carré, multiplié par mille).

    Aujourd’hui, lors de la fête des Saints Innocents, chacun pense naturellement aux victimes de l’avortement. Et ce n’est pas un hasard si des reliques des Saints Innocents se trouvent en une chapelle autour de laquelle a été édifié le Mémorial des Innocents, en mémoire des millions de bébés légalement tués dans le monde.

    Ainsi, cette liturgie qui évoque une multitude de victimes, et qui insiste lourdement sur ce point, paraît bien être prophétique à son tour, et s’appliquer aux innombrables victimes de l’avortement légal, petits martyrs modernes de ceux qui par ces lois blasphèment l’Incarnation.

  • Culture de vie en Croatie

    La loi sur l'avortement n'a pas été modifiée en Croatie, et pourtant les avortements ont diminué de 88,5% entre la chute du communisme en 1989 et 2005. Il y a là matière à réflexion.

    L’agence Zenit a rencontré Marijo Zivkovic, président du Centre pour la Famille, de Zagreb, en Croatie, lors de la rencontre organisée le 11 décembre dernier à Strasbourg par le Mouvement pour la vie italien. Il a expliqué que la baisse du taux d'avortements en Croatie est « entièrement le fruit du travail d'éducation et de formation à l'Evangile de la vie promu par l'Eglise et les associations catholiques ».

    En 1989, dernière année du régime communiste en Croatie, 40.000 avortements ont été enregistrés dans le pays alors qu'en 2005, il y en a eu 4.600.

    Contrairement à l'ensemble de l'Europe, la Croatie a vu en 1995 une augmentation de 11% du nombre de jeunes âgés de moins de 14 ans ; de plus en plus de familles avec au moins trois enfants ; un faible taux de divorces, un taux très faible de personnes porteuses du virus du SIDA et un faible taux de personnes utilisant le préservatif.

    Le Centre pour la famille a distribué, depuis 1993, quatre millions et demi de brochures avec des chapelets pour la vie, ainsi que des textes et des images pro-vie.

    Les autorités croates ont réagi en encourageant un renouvellement démographique, expliquant que les familles stables et nombreuses sont un bien pour l'ensemble du pays. Jean-Paul II s'est rendu en Croatie en 1994, 1998 et 2003, et a chaque fois promu l'Evangile de la vie.

    Marijo Zivkovic explique que ce succès est également dû à « l'utilisation, de la part de l'Eglise, d'un langage non clérical ».

    Pour montrer combien la culture de la vie a imprégné la Croatie , Mario Zivkovic fait remarquer que la pièce croate de 25 Kuna (qui équivaut à trois euros), frappée en l'an 2000, représente un enfant dans le ventre de sa mère, avec une partie du cordon ombilical.

    b4d8d68b2a4a286435c74912d4975c69.jpg

    Et en entrant dans la zone euro, la Croatie s'interdira de frapper de telles pièces. Voilà qui est tragiquement symbolique de ce qu'est la perte de souveraineté.

  • La justice défend les beaux arts

    Henry-Claude Cousseau, organisateur en 2000 de l’exposition « Présumés innocents », a été mis en examen en… 2006 pour avoir « diffusé des images de mineurs attentatoires à la dignité humaine et revêtant un caractère pornographique et violent mais aussi d’avoir permis leur vision par des enfants et adolescents, l’exposition étant ouverte à tous publics ».

    Mais c’est le quotidien Présent qui est condamné en 2007 pour avoir dénoncé cette exposition…

    Entre temps Henry-Claude Cousseau a été nommé directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris…

  • Le congé paternité des lesbiennes...

    L’affaire de la femme homosexuelle qui exige le droit à un « congé paternité » pour le fils de sa « compagne » est arrivée hier devant la cour d’appel de Rennes.

    L’assurance maladie, puis le tribunal des affaires de sécurité sociale, le lui avaient refusé, au motif très simple que le congé paternité est, comme son nom l’indique, réservé au père.

    A l’audience, le délégué juridique de la CPAM de Nantes a ajouté que la caisse doit appliquer « strictement » la législation,  car le père biologique, même s’il s’agit le plus souvent de cas d’insémination artificielle, pourrait lui aussi réclamer la prestation.

    Naturellement, l’avocat de la lesbienne invoque la Convention européenne des droits de l’homme et le traité de l’Union européenne (en attendant la Charte des droits fondamentaux...), qui condamnent les discriminations liées à "l'orientation sexuelle".

    On notera que la Halde a apporté son soutien à la plaignante, et a recommandé au gouvernement de « substituer à la notion de congé paternité fondée sur le lien de filiation, un congé d’accueil du jeune enfant ».

    On voit l’enjeu de ce procès très clairement idéologique : il s’agit d’imposer la notion de « genre », effaçant la distinction entre les sexes. Et la Halde va encore plus loin, demandant de supprimer carrément la notion de filiation, et donc de famille : l’enfant n’a plus de père, il y a seulement une personne indéterminée qui l’« accueille ».

    La cour d'appel doit rendre son arrêt le 30 janvier.

  • Les fanatiques de l’avortement

    Trois personnes dont un chirurgien responsable d’une clinique ont été placées en détention provisoire, vendredi, suite aux perquisitions menées dans quatre cliniques de Barcelone « soupçonnées » de pratiquer des avortements illégaux, jusqu’à sept ou mois de grossesse, pour des tarifs allant de 3.000 à 6.000 euros. C’est un reportage de la télévision danoise, diffusé fin 2006, qui avait attiré l’attention sur ces pratiques.

    En France, deux lobbies fanatiques, la CADAC (coordination des associations pour le droit à l’avortement) et l’ANCIC (Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception) « assurent leur solidarité » aux cliniques de Barcelone qui « prennent en charge les situations des “clandestines“ hors la loi des autres pays », et en profitent pour dénoncer le fait que « la France exclut la notion de difficultés psycho-sociales dans la définition de la santé de la mère » (« difficultés » qui doivent permettre de pratiquer une « interruption médicale de grossesse » jusqu’à la naissance)...

  • « Marie Humbert, l’amour d’une mère »

    TF1 ne cesse de faire de la publicité pour le téléfilm que la chaîne diffusera le 3 décembre : Marie Humbert, l’amour d’une mère. Le réalisateur prétend ne pas avoir voulu faire un film à thèse, mais raconter ce qui s’est passé. La seule publicité nous montre le plus affreux mensonge : Marie Humbert a tué son fils par amour.

    Comme on le sait, cette affaire a été montée par la prétendue Association pour le droit de mourir dans la dignité, l’ADMD, le principal lobby de l’euthanasie, dont l’actuel président est Jean-Luc Romero, « le premier homme politique français à avoir révélé sa séropositivité ».

    Le kiné de Vincent Humbert réagit une nouvelle fois, pour dire que tout ce qu’on raconte est faux. Que Vincent n’était pas dans l’état que l’on dit, qu’il n’est pas mort dans la dignité, que sa mère a été phagocytée par l’ADMD. Il raconte sa vie avec Vincent, qui ne correspond pas du tout à ce qui a été martelé dans les médias.

    Il est très instructif de lire l’intégralité de ce témoignage, qu’on trouvera ici. C’est un témoignage de véritable amour, venant pourtant d’un agnostique. Et un hymne à la vie. Et un cri d’alarme. En voici la conclusion :

    Le plus révoltant dans cette l’affaire, en fin de compte, c’est l’image qu’ont eue de Vincent les gens qui ne l’ont pas connu. Ils se sont imaginé un patient vraiment au ras de la mort, qu’on a juste aidé à partir… On a menti sur plein de choses, pour justifier l’acte final. On a fait croire qu’il était totalement aveugle, c’est vrai qu’il voyait très mal, mais il n’était pas aveugle. On a fait croire qu’il ne bougeait qu’un doigt, c’est faux. Il disposait de toutes ses pinces entre le pouce et les quatre autres doigts (et ce n’est pas rien). Il pouvait changer de chaînes de télévision. On a systématiquement rajouté des mensonges. A partir d’un fait réel, on a brodé tout ce qu’il fallait de douloureux, de souffrance, d’horrible… On a fait croire qu’il avait mal. Il n’avait mal nulle part, je parle physiquement. Pourquoi a-t-on ajouté tout cela ? Pour faire passer une idéologie... On a manipulé complètement la vérité et l’opinion. Cela, je ne le supporte pas.

    On ferait un film qui aurait lieu à Marseille avec un gamin qui s’appelle Paul, je ne dirais rien. Là, on lance, à grand renfort médiatique un téléfilm avec les vrais noms du patient et de sa mère. La scène se passe à Berck. On veut donc faire croire au bon peuple que tout ce qui est dans le film est une réalité. Manque de pot, le film, comme le bouquin, ce n’est pas la vérité. Je peux vous certifier que Vincent n’a rien écrit de son livre, il ne pouvait pas. Marie prenait des notes, les donnait au journaliste qui faisait à sa sauce, dans le sens où il voulait emmener l’opinion. Le film comme le livre, ce n’est pas de l’information, c’est de la déformation, c’est même ni plus ni moins de la désinformation.

    La disparition de Vincent Humbert, ce n’est pas l’histoire d’une souffrance insoutenable, ce n’est pas l’histoire d’une mort dans la dignité, ce n’est même pas l’histoire d’une euthanasie.

    Au nom de la vérité et de l’amitié, j’ose vous dire que Vincent avait encore plein de choses à vivre. Il y a aujourd’hui, dans nos hôpitaux, beaucoup de Vincent qui sont dans des situations dix fois pire que lui. Et les familles veulent que leur proche continue à vivre. Même le patient, quand il peut s’exprimer, veut continuer l’aventure de la vie. Il y a certes, des jours, des moments de dépression. A nous, personnel soignant, de les soutenir, on est là pour cela. Mais il nous faut un climat de confiance.

  • Ce que l’on n’a pas le droit d’écrire à Valeurs actuelles

    Mardi, sur le blog de Valeurs actuelles, Frédéric Pons, qui est le rédacteur en chef Monde de ce magazine, avait écrit un billet sur l’assassinat d’Anne-Lorraine. Le texte a été retiré du blog. Trop politiquement incorrect pour ce « respectable » journal... En voici le texte intégral, sauvé notamment par Le Salon Beige qui l’avait aussitôt reproduit.

    Bouleversé par le meurtre sauvage de notre chère Anne-Lorraine, 23 ans, cet ami m’a appelé : « On devrait manifester, brûler des mosquées turques... ». Je le comprends. Le meurtrier du RER D est un criminel sexuel récidiviste d’origine turque. Il était en liberté, malgré une précédente condamnation ! Faut-il brûler, manifester ?

    Laissons cela aux Turcs, aux Egyptiens, aux Indonésiens, aux Soudanais, aux Algériens qui martyrisent leurs compatriotes chrétiens et brûlent leurs églises.

    Laissons cela à nos voyous des cités barbares qui profitent en ce moment de l’impunité scandaleuse que leur offrent des années de laxisme et de démagogie.

    Oui, la mort atroce d’Anne-Lorraine est révoltante. A Valeurs Actuelles, nous sommes dans la peine : elle fut stagiaire chez nous. Dans la colère aussi. Une nouvelle fois la peine de mort a été appliquée par un loup qui n’aurait pas dû se trouver en liberté. On sait pourtant que les délinquants sexuels sont très difficiles à réintégrer, voire impossibles. Le doute est toujours présent, les risques immenses.

    Mais dans le doute, qui faut-il privilégier ? Le criminel ou la future victime ? N’est-ce pas la responsabilité de la société – les politiques à défaut des juges - d éliminer ses éléments les plus dangereux ?

    La peine de mort est abolie, sauf pour les victimes innocentes. Il faudra faire le compte un jour des dégâts irréparables commis par tous ces malfaisants remis en liberté. Au nom de la courageuse Anne-Lorraine qui a résisté à son agresseur, réussissant à le blesser (ce qui a permis de l’arrêter), avant de mourir sous les coups. Quand ressortira-t-il de prison ce violeur au couteau ? 8, 10, 15 ans ?

    Notre société doit avoir le courage de l’éliminer définitivement de la circulation, lui et tous les tueurs et violeurs d’enfants. C’est sa responsabilité. Si elle ne le fait pas, des pères, des frères, des oncles le feront. Au nom de la légitime violence. Cela, je le comprendrais. Au nom d’Anne-Lorraine, jeune fille de France martyrisée, dont le sourire enthousiaste de cheftaine et d’étudiante en journalisme ne me quitte plus.