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Culture de mort - Page 242

  • Oui, ça marche

    Les protestations contre les atteintes à la religion chrétienne ne sont pas vaines, notamment quand elles sont relayées par internet.

    Un exemple frappant est le retrait du catalogue en ligne de la Redoute d’un pendentif « Corpus Christi » représentant un squelette couronné.

    Le texte de la Redoute laissait entendre que c’était le pendentif qui était intitulé « Corpus Christi ». En réalité, c’est une marque. Certains daubent sur l’erreur des cathos, et tentent de faire valoir que ce n‘était donc pas le squelette qui était désigné comme corps du Christ, et qu’il n’y avait par conséquent pas de blasphème.

    Le rapport reste pourtant évident, et le fait est, en réalité, encore plus grave que ce que l’on pensait. Car il existe donc une marque qui ose s’appeler « Corpus Christi » (ce qui fait directement référence au Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ), et qui produit des « bijoux » dont l’un est un squelette couronné. Et il s’agit, précise-t-on, d’une marque « gothique ». Autrement dit d’une marque qui profite de la vogue d’un courant dont on sait qu’il verse volontiers dans le satanisme. Bravo la Redoute.

    Un autre exemple de l’efficacité de la protestation chrétienne est la campagne lancée par Belgique et Chrétienté contre la présentation de la « rentrée d’enfer » de la chaîne de télévision Plug TV, qui tourne le Christ en dérision de façon immonde.

    Le jury d’éthique publicitaire a émis un « avis de réserve » sur cette présentation, à la suite de quoi le groupe RTL a décidé de ne pas diffuser le clip avant 22h. Puis le porte-parole de la conférence épiscopale a fait savoir que les évêques ont fait part de leur réprobation au Jury d’éthique publicitaire, et demandé au président de RTL de mettre fin à cette publicité.

  • L’obligation de l’alimentation des personnes en état végétatif

    A la suite de l’affaire Terri Schiavo, la Conférence épiscopale américaine avait demandé au Vatican la position officielle de l'Eglise catholique sur l'alimentation des personnes dans un état végétatif permanent. « Peut-on interrompre la nourriture et l'hydratation par voies artificielles à un patient en état végétatif permanent lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience ? »

    La réponse de la congrégation pour la doctrine de la foi est « non » : « L'administration de nourriture et d'eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné au maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu'au moment où elle montre qu'elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et nourrir le patient. »

    La Congrégation rappelle que le patient en était végétatif permanent « est une personne avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l'administration d'eau et de nourriture, même par voies artificielles ». Car  « si on ne leur administre pas artificiellement de nourriture ni des liquides, ils meurent »; or « la cause de leur mort n'est pas une maladie mais uniquement le fait de l'inanition et de la déshydratation ».

    Evoquant les cas exceptionnels où ce n’est pas possible (dans certaines régions isolées et pauvres), elle ajoute que ces cas « n'enlèvent rien au critère général selon lequel l'administration d'eau et de nourriture représente toujours un moyen naturel de conservation de la vie ».

    Soulignons que la loi française sur la fin de vie (loi Leonetti) est contraire à cet enseignement : dans ses motifs, elle assimile hydratation et nourriture non à un soin naturel mais à un « traitement » médical qu’on peut arrêter. C’est en cela qu’elle est, par la bande, une loi d’euthanasie. Nous étions peu nombreux à l’avoir remarqué, et les autorités catholiques étaient restées muettes ; les députés catholiques avaient voté la loi comme un seul homme. Deux ans après, Mgr Vingt-Trois a fini par s’en rendre compte (dans une remarquable déclaration commune avec le grand rabbin de Paris).

  • Un médecin n’a pas à dire ce qu’est un fœtus

    La cour suprême du New Jersey a débouté une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l’avoir prévenue avant un avortement qu’elle portait « un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable ».

    Rosa Acuna avait consulté son gynécologue pour des douleurs au ventre. En fait elle était enceinte de 7 semaines. Après une nouvelle visite chez le gynécologue, elle avortait. Mais ensuite elle a déposé plainte contre le médecin pour ne pas l’avoir informée qu’un avortement consistait à « tuer un membre de la famille ».

    Après des années de procédures, l’affaire est remontée jusqu’à la cour suprême de l’Etat. Laquelle a décidé que la loi « impose seulement au médecin de fournir aux patientes demandant un avortement des informations médicales, notamment les étapes du développement de l’embryon ou les risques médicaux liés à la procédure », mais « ne permet pas d’imposer à un médecin qui pourrait avoir un point de vue scientifique, moral ou philosophique différent, de fournir à la plaignante l’information qu’elle réclame ».

    La cour ajoute qu’il n’existe « pas l’ombre d’un consensus » dans le New Jersey pour déterminer le moment où un fœtus peut être considéré comme une personne.

    On ne doute pas que plusieurs de ces juges (sinon tous) se disent chrétiens. Qu’ils relisent donc l’évangile de saint Luc, chapitre 1, versets 41 à 45. Ils trouveront la réponse à la difficulté qu’ils font semblant de soulever.

  • Provocation blasphématoire

    ab1be306423040a0ff4c74109358fd78.jpg« Pendentif squelette et couronne sur chaîne argent, perle d'eau douce et ruban satin. Fermoir. »

    Cela s’appelle CORPUS CHRISTI, c’est en vente à La Redoute. 90 euros, prix vert.

    (via le Forum catholique et le Salon beige)

  • « La meilleure contraception »

    Le gouvernement lance une campagne (film, spot radio, site internet, plateforme téléphonique) pour promouvoir la contraception, alors que la France est l’un des pays où le taux de contraception est le plus élevé... mais on constate que le nombre d’avortement ne baisse pas pour autant. « Cela montre que la contraception est mal adaptée », affirme Roselyne Bachelot.

    Non, cela confirme seulement que la contraception n’empêche pas l’avortement. Et aucune campagne, fût-elle sur la « contraception choisie », n’y changera quoi que ce soit.

    « La meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit », dit la campagne. Pour beaucoup, la meilleure contraception est l’avortement.

  • Déclin allemand

    Le taux de fécondité en Allemagne, déjà très bas, a encore baissé en 2006, passant de 1,34 à 1,33 enfant par femme (13.100 enfants de moins).

    Les Turques sont nulles.

  • Totalitarisme

    Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, René van der Linden, juge « inacceptable » que la Pologne s’oppose à une journée européenne contre la peine de mort.

    Ainsi il y aurait des décisions que les Etats membres seraient obligés de ratifier...

    Voilà comment le Conseil de l’Europe conçoit l’indépendance des Etats.

    Rappelons que la présidence de l’UE refuse que soit discutée la proposition alternative de la Pologne d’organiser une journée européenne de défense de la vie, englobant l’interdiction de la peine de mort, de l’avortement et de l’euthanasie. C’est ce refus idéologique de toute discussion sur la protection de la vie qui est véritablement inacceptable.

  • L’UE dit non à une journée de défense de la vie

    La Pologne a bloqué aujourd’hui le projet d’une journée européenne contre la peine de mort, proposition de la Commission européenne déjà votée par le Parlement européen. Il faut l’accord unanime des 27 pour la mettre en œuvre. Les représentants polonais ont fait valoir que cette journée était sans intérêt puisque tous les pays de l’Union ont aboli la peine de mort, et ont proposé d’instituer à la place une « journée de défense de la vie », qui condamnerait à la fois la peine de mort, l’avortement et l’euthanasie.

    La présidence portugaise a estimé que tout débat sur cette proposition était « inutile », car il n’y a pas de politique européenne sur l’euthanasie et l’avortement, alors qu’il y en a une pour l’abolition de la peine de mort. Sic.

    On sait que les frères Kaczynski regrettent l’abolition de la peine de mort. Ils ont même tenté, en août 2006, de modifier la Convention européenne des droits de l’homme. Mais en mettant ensemble peine de mort, avortement et euthanasie, et en sachant quelle sera la réponse, ils soulignent que l’idéologie européenne rejette la condamnation à mort de ceux qui sont jugés assassins par le code pénal mais admet qu’on tue les enfants à naître, les vieillards et les malades.

    La déclaration commune de l’UE et du Conseil de l’Europe instituant la journée européenne contre la peine de mort doit être signée le 9 octobre à Lisbonne. Souhaitons que les Polonais tiennent bon.

  • Chimères britanniques

    L’Autorité britannique pour la fertilité humaine et l’embryologie (HFEA) a donné son feu vert de principe à la création d’embryons hybrides. Le King’s College de Londres et l’université de Newcastle ont déjà déposé des demandes. Le premier veut cloner des embryons à partir d’ovules de lapines dans lesquels serait transféré l’ADN du noyau d’une cellule humaine. A Newcastle on veut faire la même chose mais avec des ovules de vache.

    « C’est un acte monstrueux dirigé contre la dignité humaine », a déclaré Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie, qui en appelle à la mobilisation des scientifiques contre les « requêtes certainement immorales » de certains chercheurs.

  • Un scandale des lycées

    Act Up dénonce l’absence de distributeurs de préservatifs dans deux tiers des lycées. Jack Lang avait lancé l’idée en 1992, et une circulaire de 2006 prévoit l’installation de tels distributeurs dans tous les lycées. Or seulement 34% en sont équipés.

    Act up « exige la publication d’un échéancier officiel clair planifiant l’installation de distributeurs de préservatifs masculins et féminins et de gel lubrifiant (sic) dans tous les lycées, à la fois bien signalés et disposés dans des lieux respectant l’intimité des lycéen(ne)s ».

    On devrait aussi demander l’installation de distributeurs de partenaires (homos et hétéros, bien sûr) pour le cas où certain(e)s lycéen(ne)s ne trouveraient pas de camarade disponible.