On ne peut pas ouvrir un journal ni écouter les informations à la radio ou à la télévision sans qu’il y ait un développement sur le « pédophile » qui a enlevé le petit Enis.
J’avoue qu’il m’est impossible d’utiliser ce mot, qui est l’un des pires exemples de la subversion du langage.
Pédophile veut dire : qui aime les enfants.
De même que bibliophile veut dire : qui aime les livres, colombophile : qui aime les pigeons, etc.
Il ne me semble pas qu’un pervers qui viole des enfants et qui éventuellement les tue soit un homme qui aime les enfants.
Cette subversion est la même qui est en œuvre dans le mot euthanasie. Ce mot veut dire : bonne mort. Le préfixe eu veut dire : bien, harmonieux, agréable.
Ainsi, également, l’eugénisme, c’est la bonne naissance, le fait d’engendrer dans les meilleures conditions. Ce qui implique aujourd’hui l’avortement : le meurtre de celui qui devrait naître. L’avortement qu’on appelle Interruption de grossesse : comme si on pouvait la reprendre…
Commentaires
Très juste observation : on sait que pour perdre les peuples, on commence par leur faire perdre leur langue. On ne le répète jamais assez : la langue, c’est la clé de la liberté des peuples.
les hétérosexuels aussi aiment, ils aiment les femmes et se retournent à leur passage.Les pédophiles ne tuent et ne violent qu'exceptionnellement, hélas, sinon, quelle hécatombe car il-y-en a plus qu'on ne croit !!!
L'importance de l'éthymologie (suite)
Ceux que l'on nomme "pédophiles" devraient en réalité être désignés par le terme "pédérastes" (significatif...), ce dernier faisant directement allusion à "l'amour " érotique (éros).
Oui, Ld, pour pervertir les peuples, on commence par pervertir les mots.
Le mot « pédéraste » est interdit depuis longtemps. Les exemples de ce genre abondent.