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4 mois, 3 semaines, 2 jours

Le film de Christian Mungiu, 4 mois, 3 semaines, 2 jours, palme d’or au festival de Cannes, sort demain sur les écrans.

Je ne l’ai pas vu et je ne suis pas sûr d’aller le voir. Cela me paraît être d’une effroyable désespérance, ce qui est en soi condamnable d’un point de vue chrétien (et humain), sauf si la désespérance est transfigurée par la beauté. Peut-être est-ce le cas. Jeanne Smits dit que le réalisateur « n’a pas volé » sa palme d’or.

Quoi qu’il en soit le grand article de Jeanne Smits est fondamental pour comprendre de quoi il s’agit.

On lira aussi l’interview de Chritian Mungiu dans le Journal du dimanche, et l’article d’Allociné, site sur lequel on peut voir la bande annonce et un extrait du film.

Enfin on remarquera la réaction virulente de l’Osservatore romano, qui pourrait bien être à côté de la plaque (sauf en ceci que le film peut donc être vu ainsi par les partisans de l’avortement, et servir de justification à ce que le journal dénonce.)

Commentaires

  • Après la lecture des critiques et notamment celle de Mme Smits et de l'Osservatore Romano, je me pose une question de juriste.

    Ce(s) plan(s) tourné(s) par le cinéaste au moyen d'un cadavre n'a pas été rémunéré, lui ? Ses parents ont-ils été sordides jusqu'au bout en se faisant du fric sur leur pauvre gosse mort. Ce petit corps qui contenait une âme humaine ce petit corps qui aide le cinéaste à se faire du fric, son propriétaire qui est-ce ? Le fric que le cinéaste s'est fait et se fera au moyen de ce petit acteur involontaire, est il justement gagné puisqu'il économise les cachets de l'acteur principal.

    Sois en paix, cher cinéaste, la Ligue des "droits de l'homme" ne fera aucun communiqué sur l'exploitation d'un petit d'homme, sur cet être humain utilisé comme une chose.

    Les juges français continueront à vociférer contre les voleurs vrais ou imaginaires, toi cher cinéaste tu es riche et respecté. Ils respecteront ton film.

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