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Culture de mort - Page 135

  • Le droit inverti

    Un juge fédéral américain a déclaré anticonstitutionnelle la loi de l’Utah, adoptée par référendum en 2004, stipulant cette évidence que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.

    Le juge considère que la loi nie le « droit fondamental des gays et lesbiennes de se marier » et donc « rabaisse la dignité des couples de même sexe », ce qui est contraire à la Constitution des Etats-Unis.

    Autrement dit on met le droit à l’envers. On ne part pas de la définition obvie (et légale) du mariage pour juger du bien fondé d’une requête, mais on invente une nouvelle définition du mariage, celle-là même qui est inventée et présentée par les requérants, et, puisque la loi ne permet pas de reconnaître cette invention, c’est que la loi est mauvaise…

    Le gouvernement de l’Utah a immédiatement fait appel de cette décision.

    Jeudi, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a pratiqué la même inversion du droit pour légaliser le soi-disant mariage homosexuel dans cet Etat : « Tous les droits, protections et responsabilités qui découlent du mariage doivent s'appliquer de façon égale aux couples homosexuels et hétérosexuels. »

    On notera aussi que ces gens qui n’ont que le mot de démocratie à la bouche en appellent aux juges contre le peuple et ses élus.

  • « Egalité en termes de fertilité »

    Désormais il faut ajouter le mot « fertilité » à la longue liste des mots piégés. Le ministre israélien de la Santé, Yael German, annonce en effet un projet de libéralisation de la loi sur la fertilité afin que tous les « individus » soient égaux en termes de fertilité : « Chacun a le droit à la parenté et il ne devrait pas y avoir de discrimination entre une femme qui veut devenir mère et un homme qui veut devenir père. »

    On ne voit déjà pas comment une loi pourrait régler la fertilité, mais il est encore plus évident qu’il est impossible de rendre les « individus » « égaux en termes de fertilité ». Il y a des personnes fertiles, très fertiles, et des personnes stériles.

    On comprend qu’il ne s’agit pas de fertilité, mais de la façon de se procurer un enfant. Chacun, homme ou femme, quelle que soit sa sexualité ou son absence de sexualité, a le droit de se procurer un enfant.

    Et l’on trouve alors une autre imposture dans le discours du ministre : le « droit à la parenté », alors qu’il ne s’agit pas de parenté, sinon de façon strictement légale… obtenue de façon strictement illégitime.

    Mais il est urgent d’agir, dit-elle, car « Israël est actuellement en pénurie de mères porteuses ».

  • Euthanasie : nouvelle offensive

    Hier, Sandrine Rousseau, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais d’EELV et porte-parole national du parti, a évoqué hier le suicide de sa mère atteinte d’un cancer. Un témoignage « poignant », selon les médias, destiné à marteler la propagande : « Mourir dans la dignité a un véritable sens. Et surtout cela a un nom : l'euthanasie. »

    Aujourd’hui, la soi-disant « conférence de citoyens » sur la fin de vie, constituée à la demande de François Hollande par le soi-disant Comité consultatif national d’éthique, a rendu son verdict : « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience. » La « conférence de citoyens », ce sont 18 personnes « représentatives de la population » (on ne rit pas, et d’ailleurs il n’y a vraiment pas de quoi rire).

  • L’affront d’Aurélie Filipetti à la France et aux chrétiens

    Le ministère de la Culture a nommé l'hispano-argentin Rodrigo Garcia à la tête du Centre dramatique national – Théâtre des 13 vents de Montpellier.

    Pour rappel, Rodrigo Garcia est l’auteur de Golgota Picnic, qui était ainsi présenté par le Théâtre du Rond-Point, et qui fut l’objet de plusieurs manifestations :

    "Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».

    "Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme."

  • La Cour européenne de Justice décide de nos lois

    Un homosexuel français, pacsé, poursuivait son employeur parce qu’on ne voulait pas lui donner les jours de congé et la prime prévus pour un mariage. En première instance comme en appel, il fut débouté, puisque il n’y avait pas de mariage. Il est allé en cassation. Et la Cour de cassation, au lieu de constater que le jugement ne pouvait pas être autre, a demandé son avis à la Cour de Justice de l’Union européenne. Laquelle vient de donner tort à l’employeur, parce qu’il y a eu « discrimination ».

    Le raisonnement de la CEJ est que, par un pacs, le plaignant se trouve « dans une situation comparable à celle d’un travailleur qui se marie », et comme il ne peut pas se marier, on doit lui donner les mêmes avantages que celui qui peut se marier.

    En bref, c’est la logique du soi-disant « mariage pour tous ». La Cour de Justice part du principe qu’une personne doit pouvoir se marier avec une autre personne quel que soit son sexe, et que si le loi ne le permet pas, cela n’implique en rien que les non-mariés n’aient pas les mêmes avantages que les mariés…

    Il me semble que la Cour européenne des droits de l’homme n’en est pas encore arrivée à cette aberration et juge en fonction de la législation du pays du plaignant.

    Mais ici il ne s’agit pas des droits de l’homme en Europe. Il s’agit de la dictature homo de l’UE.

  • La Belgique vers l'euthanasie des enfants

    Le Sénat belge a voté hier, par 50 voix contre 17, une proposition de loi étendant l'euthanasie aux enfants atteints d'une maladie incurable, à condition que leur décès soit prévu dans un court délai, qu'un psychologue atteste de leur capacité de discernement et que leurs parents donnent leur accord. Il lui faut encore passer à la chambre des députés.

    Ce vote confirme la dérive inéluctable de la culture de mort : qu’il s’agisse de l’avortement ou de l’euthanasie, on commence par des cas exceptionnels et on finit par un « droit » : ici le droit de tuer les enfants, ce qui est… la même chose que le droit à l’avortement. Le Serpent se mord la queue.

  • Encore une claque pour le lobby

    La Haute Cour australienne a invalidé hier, à l’unanimité, la loi votée dans Territoire de la capitale australienne (Australian Capital Territory, ACT) qui autorisait le « mariage » entre personnes du même sexe et qui était en vigueur depuis samedi dernier.

    C'est le gouvernement fédéral avait saisi la Haute Cour. Le résultat ne faisait guère de doute, puisque la loi fédérale définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.

  • L’Uruguay champion du monde de la culture de mort

    Après avoir, en quelques mois, légalisé l’avortement, puis la parodie de mariage des homosexuels, l’Uruguay est devenu hier le premier pays au monde à légaliser la production, la vente et la consommation de cannabis.

  • En Inde, on punit les "actes sexuels contre-nature"

    La Cour suprême de l’Inde a invalidé un jugement de 2009 rendu par la cour d’appel de Delhi qui avait jugé que les relations homosexuelles entre adultes consentants n’était pas un délit. La Cour suprême rappelle que seules les autorités politiques peuvent modifier la législation. L’article 377 du code pénal continuera donc de rendre passible de dix ans de prison les « délits contre-nature » (« unnatural offences »).

    En fait cette loi est rarement appliquée, mais l’arrêt de la cour suprême est évidemment un spectaculaire échec pour le lobby LGBT.

    Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la conférence épiscopale de l’Inde  (qui venait de chanter les louanges de Mandela), a condamné cet arrêt : « L’Eglise catholique n’a jamais été opposée à la dépénalisation de l’homosexualité, parce que nous n’avons jamais considéré les gays comme des criminels ».

    En disant cela, le cardinal Gracias s’oppose évidemment aux fidèles, et à la grande majorité des Indiens d’autres religions, notamment aux hindous.

    Mais surtout, il s’oppose au Catéchisme de l’Eglise catholique. Il ne sert à rien de jouer sur les mots : le cardinal parle de « criminels », en anglais l’expression « criminal offence » veut dire délit. Le Catéchisme affirme que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés », qu’ils sont « contraires à la loi naturelle » (donc contre-nature), et qu’ils ne « sauraient recevoir d’approbation en aucun cas ». Autrement dit ce sont des actes délictueux.

    Et personne ne peut modifier cela.

  • Un petit échec à la culture de mort au Parlement européen

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » présentée par Edite Estrela, la vice-présidente portugaise de la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres, a été rejetée de justesse, par 334 voix contre 327.

    Les députés ont adopté la proposition alternative, présentée par le PPE, renvoyant aux Etats membres toute décision sur l’avortement et l’éducation sexuelle, selon le principe de subsidiarité inscrit dans les traités.

    C’est le bon côté de l’élargissement de l’Union européenne à des pays qui ne sont pas aussi pourris que le nôtre…

    Edite Estrela a naturellement rugi contre « l’hypocrisie et l’obscurantisme ».

    Et pour les socialistes français c’est un « jour de deuil pour les droits des femmes en Europe ». Sylvie Guillaume se livre à une diatribe mensongère, faisant croire que rejeter cette résolution équivaut à « nier le droit des femmes » à ceci ou à cela, alors qu’il s’agissait d’une résolution non contraignante, de ces textes idéologiques que l’on vote sans cesse au Parlement européen, qui n’imposent rien à personne, mais qui, peu à peu, installent la culture de mort et plus généralement la pensée unique comme le seul horizon de la politique européenne.

    On notera aussi la réaction de Corinne Lepage, que je ne savais pas si engagée dans la subversion :

    « Le PPE allié à l'extrême droite viennent de gagner contre les droits et libertés des femmes. »