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Culture de mort - Page 131

  • L’été de l’euthanasie

    Le Sénat a examiné hier une des rituelles propositions de loi sur l’euthanasie qui sont déposées chaque année. Le texte a été « renvoyé en commission ».

    Mais Marisol Touraine, ministre de la « Santé », a déclaré aux sénateurs que le projet de loi « sur la fin de vie » promis par François Hollande sera déposé d’ici l’été.

  • Jusqu’au fond de l’horreur

    Les députés belges ont adopté hier, par 86 voix contre 44 et 12 abstentions, la loi, déjà adoptée par le Sénat, qui permet l’euthanasie des mineurs.

    La Belgique devient ainsi le premier pays à autoriser l’euthanasie des enfants. Avec les Pays-Bas qui toutefois ont fixé un âge minimum de 12 ans…

  • La Bolivie pour la vie

    La Cour constitutionnelle de Bolivie a rejeté, hier, la demande d’organisations « féministes » de déclarer contraire à la Constitution la loi qui interdit l’avortement (sauf en cas de viol et de danger vital pour la mère).

    « L'avortement est un crime », a déclaré le juge Gualberto Cusi, et cette décision « est une reconnaissance du droit à la vie », elle est fondée « sur le raisonnement selon lequel la vie doit être respectée dès la conception », et elle « respecte l'intérêt de la société ».

    Gualberto Cusi, qui est un Indien Aymara, a ajouté : « Même les pierres parlent et sont vivantes. Si même une pierre est vivante, comment pouvons-nous ne pas protéger la vie d'une personne ? Nous ne pouvons pas aller à l'encontre de nos principes et de nos valeurs. »

  • Femen : et en plus c’est une secte

    Extrait du témoignage d’une Femen repentie dans Le Figaro :

    On prépare ton esprit à l'intérieur pour l'extérieur», «tu n'existes plus en tant qu'individu», «tu ne penses plus par toi-même mais par le groupe, tu ingurgites ce qu'on t'apprend», «Femen transforme ton corps et ton esprit», témoigne-t-elle. «Répéter encore et toujours les principes fondamentaux( ), il fallait que ça rentre pour qu'à notre tour ça puisse sortir mécaniquement, comme une leçon apprise sur le bout des doigts», poursuit-elle. «On se sent comme aspirée naturellement, sans violence, vers un total lâcher-prise vis-à-vis du groupe et de la volonté à l'esprit critique.

     

  • La droite espagnole est restée unie

    Les critiques d’un certain nombre de représentants de la droite espagnole sur le projet de loi limitant l’avortement faisaient craindre que les députés se déchirent. Le vote de ce jour est une bonne nouvelle. Le parti socialiste voulait faire voter le retrait du projet. Le vote a eu lieu à bulletins secrets. Le Parti populaire a 185 députés, il y a eu 183 votes contre la proposition socialiste. Il y a eu aussi 6 abstentions. On a dit qu’il s’agissait des 6 députés de l’Union des démocrates chrétiens catalans, seul autre parti qui appuie le projet de loi sur l’avortement. Mais le parti a formellement démenti cette rumeur. Quoi qu’il en soit les défections ont été très peu nombreuses, et la majorité absolue demeure inentamée.

  • Encore l’archevêque de Jos

    Sans doute est-il parvenu aux oreilles de l’agence Fides que c’était une mauvaise action d’avoir diffusé le texte critique des évêques d’Afrique du Sud sur la législation anti-homosexualiste du Nigeria et d’avoir caché la réaction favorable des évêques du Nigeria, et de la lettre de l’archevêque de Jos. Car l’agence vient de rendre compte d’un discours de… l’archevêque de Jos, sur un sujet proche, lors de l’ouverture d’un séminaire des médecins et infirmiers catholiques.

    Voici les propos de Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos et président de la conférence des évêques du Nigeria, selon les extraits traduits par Fides, et quelques autres traduits par moi-même d’après le site de la conférence épiscopale :

    g213.jpg« L'Eglise catholique est critiquée quant à sa position sur des questions telles que l'avortement, le préservatif, l'homosexualité, le clonage, les cellules souches, etc. » Mais les positions de principe de l’Eglise sur les questions de morale ne peuvent pas faire l’objet de compromis. « L'Eglise catholique est souvent jugée par des gens qui ne se soucient pas de savoir ce que nous croyons vraiment. Des préjugés hérités de la génération précédente ont rendu aveugles les critiques de l'Eglise catholique à tel point qu'ils ne peuvent pas être objectifs sur les croyances et les traditions catholiques. »

    « Nous ne devons pas nous laisser avaler par les pressions tyranniques de certains gouvernements ou ONG qui veulent dicter la tendance morale du monde en fonction de leurs valeurs laïques. En Afrique, que ce soit sur le contrôle de la population, l'utilisation du préservatif, l'homosexualité, etc., parfois, les positions de l’Occident sont enfoncées dans la gorge des Africains au moyen d'une incitation financière. Les Africains ne doivent pas être des imitateurs, croyant que tout ce qui vient de l'Occident est l’idéal. »

    « En l’absence d’un discernement culturel ou intellectuel, nous courons le risque de perdre nos valeurs et de ne devenir ni africains ni occidentaux. Nous devons demeurer fidèles à notre héritage religieux même lorsqu’une partie de ceux qui nous ont apporté le christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des jugements moraux de l’Eglise. »

    Rappelant que le travail des médecins et infirmières catholiques n’est pas seulement une carrière, mais une vocation, Mgr Kaigama a exhorté les participants à s’informer de l’enseignement social de l’Eglise pour qu’ils puissent accomplir leurs services « en accord avec de sains principes éthiques et moraux ». Et il félicité les médecins catholiques qui prennent la défense de la vie et « ne négocient pas leur foi pour quoi que ce soit, quelles que soient les incitations économiques ou les menaces physiques ».

  • Le 11 février apocalyptique

    Dans un article de la Nuova Bussola traduit par Benoît et moi, Massimo Introvigne revient sur la renonciation de Benoît XVI, « l'un des événements les plus bouleversants de l'histoire de l'Eglise ». Après avoir souligné que l’on doit accepter l’explication donnée par le pape, il ajoute :

    D'autre part, le geste était objectivement - et je crois même qu'il voulait l'être - techniquement «apocalyptique»: un mot qui ne se réfère pas à la manie de prévoir des dates pour la fin du monde, certes étrangère à Benoît XVI, mais à une «révélation», à un choc positif destiné à mettre les catholiques du monde entier en face d'une réalité dramatique du temps présent, à un long Vendredi saint de l'Église attaqué par des ennemis internes et externes.

    En ce sens, à la lumière de la renonciation au ministère pétrinien, nous pouvons relire les fréquentes références à Benoît XVI à Fatima, aux prophéties sur la crise qui allait frapper le sacerdoce, et à la bonne doctrine de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), par lui proclamée Docteur de l'Eglise, et aussi au caractère ultime et vraiment «apocalyptique» du défi de l'idéologie du gender, définie comme le plus grand danger pour l'Eglise et l'humanité lors du dernier discours de Noël à la Curie romaine, le 21 décembre 2012.

  • Tiens, ça a disparu…

    J’avais signalé l’ignoble document de l’académie de Grenoble intitulé « Education à la sexualité en GS-CP ».

    Et j’avais donné deux liens : un qui donnait directement le tableau des cours de sexualité, l’autre qui renvoyait au document pédagogique.

    L’un et l’autre de ces liens renvoient désormais à une page : « Objet non trouvé ».

    Le site F.Desouche, qui avait attiré l’attention sur ce document, constate qu’il a été retiré. Mais il avait gardé le tableau, qu’on peut toujours consulter.

    Ces pourrisseurs ont donc honte de ce qu’ils font. A condition de leur faire honte. C’est une des meilleures fonctions d’internet.

  • La bonne et la mauvaise nouvelle

    La bonne nouvelle est que les Suisse ont voté pour la fin de l’immigration sans frein. Par 50,3%, alors que les sondages donnaient le non majoritaire (50% de non, 43% de oui, disait le dernier). Ainsi les Suisses ont-ils désavoué la quasi-totalité de la classe politico-médiatique inféodée à la pensée unique, et ont déjoué le chantage à l’apocalypse.

    Ce qui est le plus réjouissant est évidemment la déception, le ressentiment et la colère de toutes les institutions et de tous les porte-parole de la pensée unique en Europe, résumés dans le glacial communiqué aussitôt publié par la Commission européenne.

    La mauvaise nouvelle est que le même jour les Suisses votaient aussi sur la fin du remboursement de l’avortement (qui est une « affaire privée »), et qu’ils ont été 70% à dire non.

    On doit remarquer que les évêques n’avaient pas soutenu cette initiative (ni l’autre, évidemment), contredisant ainsi ouvertement l’enseignement de l’Eglise catholique tel qu’il a été fortement souligné par Jean-Paul II dans Evangelium vitae (n. 90).

    Dans le même temps, un sondage IFOP paraissait dans l’édition dominicale de Sud-Ouest, indiquant que « 75% des Français » sont favorables à l’avortement « sans restriction ».

    On est passé de 48% à 75% en 40 ans, dit l’IFOP, permettant à Sud-Ouest de se  féliciter de cette avancée spectaculaire de la culture de mort. Le Salon Beige fait remarquer que le même institut avait réalisé un sondage, en 2010, d’où il ressortait que 85% des Français étaient favorables à l’avortement. Ce qui fait donc, en réalité, une baisse de 10 points en trois ans.

    Il reste qu’il est littéralement terrifiant de constater que la très grande majorité des gens, en Europe occidentale, juge qu’on doit être totalement libre de massacrer les enfants sous la seule condition qu’ils ne soient pas encore nés.

    Il est d’autre part spécialement affligeant de constater dans le dernier sondage que 53% des personnes qui s’affirment catholiques sont favorables à un droit à l’avortement sans restriction…

  • « Foi »

    L’histoire a été racontée dans le Daily Mail le 5 février (avec d’émouvantes photos), puis reprise par LifeNews, et par Gènéthique à travers l’article en français de RTLinfo.be.

    Jessica Martin était enceinte de 17 semaines quand on lui apprit que le bébé qu’elle portait était atteint d’encéphalocèle : la boîte crânienne avait une ouverture, par laquelle sortait une partie du cerveau, dans une poche, à l’arrière du crâne. Et ce qui sortait était notamment ce qui commandait la respiration. Autrement dit, l’enfant ne pourrait pas respirer, et il ne fallait pas compter sur les médecins pour tenter de réanimer à la naissance un bébé qui n’avait quasiment aucune chance de survivre, ou alors avec de très graves problèmes neurologiques. En bref, il fallait avorter.

    Jessica (20 ans) et Aaron (21 ans) Martin ont dit non. Pas question d’avorter. Il faut lui donner une chance de vivre, même si elle est minime.

    Lorsque le bébé naquit, par césarienne, il cria une première fois. Puis une deuxième fois. Pas besoin de le réanimer. Il vivait, avec sa poche derrière la tête. Très douloureuse, et qui augmentait de volume. Le bébé a été opéré. Son crâne est aujourd’hui normal. Et tout le reste aussi. « Elle fait tout ce qu’un bébé de trois mois est censé faire et elle mène une vie tout à fait normale », dit sa mère.

    Le nom que Jessica et Aaron Martin ont donné à leur bébé dit tout : elle s’appelle Faith : Foi.