La bonne nouvelle est que les Suisse ont voté pour la fin de l’immigration sans frein. Par 50,3%, alors que les sondages donnaient le non majoritaire (50% de non, 43% de oui, disait le dernier). Ainsi les Suisses ont-ils désavoué la quasi-totalité de la classe politico-médiatique inféodée à la pensée unique, et ont déjoué le chantage à l’apocalypse.
Ce qui est le plus réjouissant est évidemment la déception, le ressentiment et la colère de toutes les institutions et de tous les porte-parole de la pensée unique en Europe, résumés dans le glacial communiqué aussitôt publié par la Commission européenne.
La mauvaise nouvelle est que le même jour les Suisses votaient aussi sur la fin du remboursement de l’avortement (qui est une « affaire privée »), et qu’ils ont été 70% à dire non.
On doit remarquer que les évêques n’avaient pas soutenu cette initiative (ni l’autre, évidemment), contredisant ainsi ouvertement l’enseignement de l’Eglise catholique tel qu’il a été fortement souligné par Jean-Paul II dans Evangelium vitae (n. 90).
Dans le même temps, un sondage IFOP paraissait dans l’édition dominicale de Sud-Ouest, indiquant que « 75% des Français » sont favorables à l’avortement « sans restriction ».
On est passé de 48% à 75% en 40 ans, dit l’IFOP, permettant à Sud-Ouest de se féliciter de cette avancée spectaculaire de la culture de mort. Le Salon Beige fait remarquer que le même institut avait réalisé un sondage, en 2010, d’où il ressortait que 85% des Français étaient favorables à l’avortement. Ce qui fait donc, en réalité, une baisse de 10 points en trois ans.
Il reste qu’il est littéralement terrifiant de constater que la très grande majorité des gens, en Europe occidentale, juge qu’on doit être totalement libre de massacrer les enfants sous la seule condition qu’ils ne soient pas encore nés.
Il est d’autre part spécialement affligeant de constater dans le dernier sondage que 53% des personnes qui s’affirment catholiques sont favorables à un droit à l’avortement sans restriction…