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Culture de mort - Page 138

  • Fontgombault défend le mariage

    Magnifique délibération du conseil municipal de Fontgombault :

    « Considérant qu'il existe une loi naturelle, supérieure aux lois humaines, d'après laquelle depuis les origines du monde aucune union n'a été célébrée officiellement entre deux personnes du même sexe au titre d'un "mariage" pour la raison que ces personnes, quelle que soit leur dignité d'être humain qu'il y a eu lieu de reconnaître par ailleurs, sont radicalement incapables de procréer un être humain qui soit issu de cette union et par conséquent de l'éduquer à titre de parents dans l'altérité et la complémentarité, qu'il ne peut donc s'agir d'établir entre eux aucun véritable "mariage".

    « Après en avoir délibéré,

    « Décide que le Maire et ses Adjoints ainsi que tous les Conseillers qui ont voté cette délibération à bulletins secrets [7 sur 10] démissionneront de leurs fonctions de Conseillers Municipaux dans le cas où ils seraient contraints de procéder à un tel acte de mariage qu'ils désapprouvent formellement. »

    Le journal local, qui n’informe pas mais fait acte de militantisme homosexualiste, s’étrangle de rage, et prétend que « les habitants de ce village de l’Indre s’insurgent » contre la délibération.

    Les habitants ? Tous les habitants ? Certainement pas. Puisque le conseil municipal est lui aussi composé d’habitants. Et puisqu’il y a sur la commune, entre autres, des habitants qui sont les moines de l’abbaye bénédictine et qu’à coup sûr ils doivent être fiers de leur municipalité…

    Naturellement, ce que le journal ne supporte pas, c’est la reconnaissance d’une « loi naturelle supérieure aux lois humaines ». Car à La Nouvelle République, on est du côté du tyran, pas du côté d’Antigone.

    (via Le Salon Beige)

  • L’Illinois 15e Etat homosexualiste

    Les députés de l’Illinois ont voté par 61 voix contre 54 le « mariage » homosexuel. Le Sénat de l’Etat l’avait déjà adopté en février, et a confirmé son vote. Le gouverneur, démocrate comme les deux chambres, va signer la loi (si ce n’est déjà fait au moment où j’écris). L’Illinois devient le 15e Etat (en comptant le district de Columbia, c’est-à-dire Washington) à détruire le sens du mot mariage.

  • Texas : la loi sur l’avortement, d’appel en appel…

    Vendredi dernier, la cour d’appel du cinquième circuit, siégeant à la Nouvelle Orléans, et composée de trois femmes, a annulé le jugement qui invalidait une bonne partie de la nouvelle loi du Texas sur l’avortement. Les magistrates ont considéré que cette loi ne portait « pas atteinte au droit » (à l’avortement), et qu’elle n’était pas invalide par le seul fait qu’elle « rendait l’avortement plus difficile ou plus onéreux ». En conséquence la loi peut être immédiatement appliquée. Les opposants en ont alors immédiatement appelé à la Cour suprême des Etats-Unis. Hier, le juge Antonin Scalia a rejeté la demande de surseoir en urgence à l’application de la loi, et a donné une semaine à l’Etat du Texas pour donner ses arguments.

  • Le déni éternel de grossesse

    On le voyait venir, c’est venu : la mère du bébé (d’au moins 15 à 20 mois) retrouvé dans un coffre de voiture était dans un déni de grossesse.

    C’est son avocate qui ne craint pas de l’affirmer : « On est complètement dans le déni de grossesse, totalement. On est dans le déni dès lors que cette femme n'a pas eu conscience de son état de grossesse, de l'accouchement non plus. »

    « Aujourd’hui elle réalise. » Maintenant qu’on a trouvé son enfant déshydraté et sale dans le coffre de la voiture…

    Cette avocate s’appelle Chrystèle Chassagne-Delpech. Comme chacun peut le constater, elle souffre d’une forme très grave de déni de réalité.

  • Une victoire des tueurs d’enfants au Texas

    Les directeurs d’avortoirs avaient porté plainte contre la nouvelle loi du Texas sur l’avortement. Un juge fédéral vient de leur donner partiellement raison : il a invalidé la disposition de la loi qui exigeait d’un médecin avorteur d’être titulaire d’un « privilège d’admission » dans un hôpital situé à moins de 50 km. Selon les avorteurs, cette disposition devait conduire à la fermeture de 37 des 42 avortoirs de l’Etat. C’est pourquoi le juge a invalidé cet article, qui créait un « obstacle substantiel » et une « contrainte injustifiée ».

    Le gouverneur Rick Perry a promis de « continuer le combat » : « La décision d'aujourd'hui ne nous arrêtera pas dans nos efforts pour protéger la vie. »

  • Culture de mort : ça coince au Parlement européen

    Un projet de résolution sur « les droits sexuels et génésiques » devait être voté aujourd’hui au Parlement européen. Il a été « renvoyé en commission » par 351 voix contre 319 et 18 abstentions.

    Addendum. Grâce à Bruno Gollnisch.

  • L’évêque de Whitehorse et le gouvernement du Yukon

    Vous connaissez le Yukon ? C’est un « territoire » canadien, à la frontière de l’Alaska. Presque 500.000 km2. Avec une densité de population de 0,07 habitant au km2. Sic. Bref il n’y a qu’une ville, Whitehorse (autour de 25.000 habitants), et 14 tribus indiennes (en tout 7.000 personnes).

    A Whitehorse il y a un gouvernement (mais oui) et un évêché catholique. L’évêque est Mgr Gary Gordon. Et le torchon brûle entre le gouvernement et l’évêque. Ou du moins brûlait, parce que l’évêque a « obéi » au gouvernement, qui ne rigole pas avec les droits LGBT, l’idéologie du genre, l’inclusion, etc.

    Fin septembre 2012, le diocèse avait publié un document pastoral, notamment pour les écoles catholiques, intitulé « Un cœur : Vivre dans l’espérance, Servir par amour, enseigner dans la Vérité », traitant de la question des « jeunes qui ont une attirance homosexuelle ». Le document déclencha une terrible polémique à Whitehorse, parce qu’elle rappelait l’enseignement du catéchisme catholique sur l’homosexualité. A savoir que les personnes homosexuelles doivent être respectées mais que les actes homosexuels sont objectivement désordonnés.

    En mars dernier, le ministre de l’Education signifia à l’évêque que les écoles catholiques seraient désormais exclues de tout financement public pour violation de la loi du Yukon sur l’égalité.

    Alors le diocèse retravailla son document. Et en juillet dernier en publia une nouvelle mouture. Il était intitulé, cette fois : « Un cœur : servir par amour » (avec en sous-titre: "Politique promouvant l'équité et le respect pour tous les élèves"). Il n’était plus question d’ « enseigner dans la vérité », et le texte ne comportait plus de condamnation des actes homosexuels. Il ne restait que les protestations d’amour, de respect, de considération, etc., que nous devons avoir pour les personnes homosexuelles. Et l’on soulignait davantage que les écoles catholiques doivent « promouvoir la diversité », « la compréhension et la tolérance des minorités sexuelles », et avoir pour but d’offrir un environnement qui soit « sûr, accueillant, inclusif et affirmant la singularité de chaque élève ».

    Cette fois, des catholiques se sont insurgés contre l’absence de toute mention de l’immoralité des actes homosexuels. Ce fut le cas notamment à la réunion organisée le 3 octobre avec tous les protagonistes. Mais à cette même réunion, une majorité d’intervenants a critiqué le nouveau texte, soulignant que par les références mises en note on pouvait retrouver les documents du Vatican qui condamnent les actes homosexuels, ce qui est contraire etc. C’est pourquoi certains ont proposé que le diocèse utilise purement et simplement le document gouvernemental de 2012 sur « la politique d’orientation sexuelle et d’identité de genre ».

    Le vice-ministre de l’Education est apparu quelque peu embarrassé, disant que le gouvernement avait cru avoir trouvé une solution équilibrée, mais qu’il fallait donc poursuivre les discussions pour aboutir à un accord définitif…

    Notre première réaction serait évidemment de dénoncer cet évêque qui capitule devant la pensée unique anticatholique. Mais attention. Si l’on suit de près ce que dit le nouveau pape, on doit constater que jusqu’ici il n’a pas dit autre chose que ce que dit le document corrigé du diocèse de Whitehorse : on doit aimer, respecter, accueillir les homosexuels, on ne fait aucune allusion à un quelconque péché, à une quelconque déviation. Qui suis-je pour juger…

    Quant à moi, borné et buté comme un paysan breton, j’en reste au Catéchisme de l’Eglise catholique.

  • Le président équatorien fait échouer une tentative de dépénalisation de l’avortement

    En Equateur, les partisans de la culture de mort avaient cru trouver un moyen de dépénaliser certains avortements. Puisque les tentatives de faire passer une loi échouent, on va carrément profiter de la réforme du code pénal… Une femme député de l’Alianza, le parti de gauche du président Rafael Correa, a proposé une motion en ce sens. Le président en a été informé, et a fait savoir que s’il y avait une majorité pour voter cette motion il démissionnerait immédiatement. « Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, moi, je n’autoriserai jamais la dépénalisation de l’avortement », a-t-il rappelé à la télévision.

    Plutôt que de risquer une scission du parti, le député a retiré sa motion…

  • Au moins comme ça c’est clair

    Jean-François Copé, président de l’UMP, a assuré hier soir sur France 2 : « Je n’ai jamais eu d’opposition d’aucune sorte à l’idée du mariage homosexuel. »