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Culture de mort - Page 132

  • Les évêques du Nigeria refusent d’être "gay-friendly"

    L’agence Fides avait diffusé la condamnation, par la Conférence des évêques d’Afrique du Sud, des nouvelles lois du Nigeria et de l’Ouganda contre l’homosexualité. Dans Présent de samedi, Yves Chiron fait remarquer que l’agence (qui est l’organe officiel des Œuvres pontificales missionnaires, dépendant de la congrégation pour l’évangélisation des peuples) a délibérément omis de signaler la réaction des évêques du Nigeria. Parce qu’elle est diamétralement opposée : la signature de cette loi par le président Goodluck Jonathan, dit la conférence épiscopale, est « un bon pas dans la bonne direction pour la protection de la dignité de la personne humaine », et elle loue le président pour cet « acte courageux », accompli malgré « les pressions de certaines communautés internationales ».

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale, a même écrit au président pour le féliciter : « Votre décision et celle de votre gouvernement, en collaboration avec l’Assemblée fédérale, de ne pas céder à la pression internationale visant à promouvoir des pratiques contraires à l’éthique et immorales d’unions de même sexe et autres vices qui y sont liés, est assurément une décision courageuse et une claire indication de la capacité de notre grand pays à garder la tête haute dans la protection de nos cultures les plus précieuses nigérianes et africaines relatives à l’institution du mariage et à la protection de la dignité de la personne humaine. »

    Et il insiste : « Nous vous félicitons pour cette décision courageuse et sage et nous prions le Seigneur pour qu’il continue de vous bénir, vous guider et vous protéger, vous et votre gouvernement, face à la conspiration du monde développé pour faire de notre pays et de notre continent le dépotoir de la promotion de toutes les pratiques immorales, qui continuent d’avilir le projet de Dieu pour l’homme dans le domaine de la création et de la moralité dans leurs propres pays. »

  • Une image de la France pays de la liberté

    Au second semestre 2013, les demandes de suppression de contenu reçues par Twitter émanaient pour 87% de la France.

    Sur 365 demandes du monde entier, 306 venaient de France, et Twitter a effectivement retiré 144 textes.

    Ainsi la France est-elle concrètement le seul pays au monde à exiger la censure des messages sur Twitter.

    Mais ce qui est très curieux est que, selon Twitter, « plus de 300 demandes », donc toutes, ou presque toutes, émanaient d’un seul organisme, qualifié par Twitter d’« advocacy association », autrement dit d’un lobby, sans autre précision qu’il s’agissait de « contenu discriminatoire illégal en France ».

    Il s’agit sans doute de SOS Homophobie. Autrement dit de la dictature homosexualiste.

  • Pendant la « magie », le massacre continue

    Le Centre d’Etudes et de Conservation des Œufs et du Sperme humains (Cecos) du CHU de Rennes vient de se doter d’une nouvelle technologie : suivre par une caméra le développement des embryons. Le but est de sélectionner le plus "performant" pour l’implanter et éviter les échecs de grossesse et les grossesses multiples.

    Cette technologie, baptisée Time Lapse, consiste à suivre le développement des embryons à l’aide de quatre caméras qui les filment en continu. Après la ponction, les ovocytes et les embryons sont mis en culture 48h à 6 jours avant le transfert. Le parti pris du CHU est de ne transférer qu’un embryon. Il faut donc choisir le meilleur, capable de s’implanter de poursuivre son développement normalement. Jusque là, l’embryon retenu était sélectionné "à l’œil nu" selon des critères morphologiques moins fiables.

    Pour Ouest France, cette technologie est "quasi magique" car "on peut observer les premières étapes de la vie". Ce qui n’implique en aucune manière une quelconque avancée du respect de la vie, puisqu’on continue de tuer les embryons moins bons. Et ces meurtres ne sont même pas de la discrimination…

  • Quand le fœtus redevient humain…

    Le tribunal correctionnel de Tarbes vient de condamner un automobiliste qui avait renversé une femme enceinte, laquelle avait perdu son fœtus de six mois et demi.

    Le chauffard est condamné à trois ans de prison avec sursis pour homicide involontaire.

    Ce jugement est contraire à la jurisprudence, fixée par la Cour de cassation : « Le principe de la légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte de la loi pénale, s'oppose à ce que l'incrimination d'homicide involontaire s'applique au cas de l'enfant qui n'est pas né vivant. »

    Le parquet pourrait faire appel pour que le jugement corresponde à la jurisprudence. L’automobiliste est fondé à faire appel afin de ne pas être condamné pour homicide puisque la Cour de cassation dit qu’il n’y a pas homicide (et casserait donc immanquablement un arrêt de cour d’appel qui confirmerait l’homicide).

    Or le parquet ne fera pas appel. Et l’automobiliste non plus : il sait et il reconnaît, malgré la jurisprudence, qu’il est bel et bien coupable d’homicide involontaire. Et son avocate quoique « féministe » se dit d’accord avec ce choix.

    Malgré toutes les constructions juridiques, la mort d’un fœtus est la mort d’un être humain.

  • L’Ecosse aussi

    Le Parlement écossais a voté, par 105 voix contre 18, un projet de loi permettant le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Le kilt va devenir suspect…

    La loi précise, avec une grande générosité, que les institutions religieuses ne seront pas contraintes d'organiser ces parodies de mariage dans leurs locaux…

  • Le CNRS a répertorié 2.000 études sur ce qui n’existe pas

    Et ça date d’il y a deux ans… A l’époque, semble-t-il, l’idéologie du genre existait, puisque le CNRS avait entrepris de recenser toutes les recherches qu’il avait conduites « sur le genre et/ou les femmes ». Il avait alors « récolté 2.000 fiches », dont plus de 1.000 étaient mises en ligne.

    Le CNRS ajoutait :

    « Les actes sonores du colloque du 8 mars 2012 au siège du CNRS à Paris « Recherches Genre, un défi au-delà de la parité. Recensement, bilan et perspectives », sont disponibles en libre écoute sur le site de la Mission pour la place des femmes au CNRS, dans la rubrique Recherches et approches genre. »

    "Un défi au-delà de la parité": il s'agit donc bien de l'idéologie du genre, et non de l'égalité des sexes. Et pourtant ça n’existe pas. Le CNRS, c’est vraiment une arnaque…

  • Romero : le sida n'est pas contagieux...

    L’un des combats de Jean-Luc Romero est la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les défunts porteurs du virus du sida. Grâce aux show-biz, une pétition sur le sujet a recueilli 80.000 signatures, et donc Romero hausse le ton, pour que soit enfin mis un terme à cette « discrimination jusque dans la mort »…

    Dans L’Express, il affirme carrément que cette interdiction est absurde parce que le sida n’est pas une maladie contagieuse. Et c’est ce que L’Express met en titre, comme si la sommité Romero avait évidemment raison : « Arrêtons de dire que le sida est contagieux. »

    Or il a évidemment tort. Si certains font une distinction entre maladie contagieuse et maladie transmissible (une distinction qui ne change rien au problème), le dictionnaire de l’Académie de médecine ne le fait pas du tout :

     

    maladie contagieuse l.f.

    Maladie infectieuse susceptible de se répandre dans une population par différents modes de contagion.

    maladie transmissible l.f.

    → maladie contagieuse, maladie héréditaire

     

    Quand Romero prétend que dire que le sida est une maladie contagieuse « c’est complètement faux », c’est lui qui énonce une contre-vérité. Et une contre-vérité aux conséquences mortifères.

    Et c’est ce qu’il dit qui est « complètement faux », quand il prétend que « tous les corps sont dangereux » (donc ceux des sidaïques pas plus que les autres). Il est bien clair que le cadavre d’une personne morte de vieillesse sans maladie n’a rien de « dangereux »…

  • Ils ne savent plus où ils en sont

    Le gouvernement a annoncé que l’examen du projet de loi dit « famille » était « reporté », juste après avoir affirmé qu’il rejetterait d’éventuels amendements sur la PMA et la GPA lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale… (Ce texte est en réalité un projet de loi essentiellement pour les non-familles, particulièrement homosexuelles.)

    Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, déclare sans rire, ni rougir, que le projet de loi est reporté « parce qu’il n’est pas prêt ». Ce qui est grotesque, vu qu’il a déjà été reporté d’un an…

    Et, sans voir la contradiction, ou en pensant que personne ne la verrait (du côté des « journalistes » de la télé elle n’a aucun souci à se faire, il sont devenus de parfaits larbins soviétiques), elle ajoute que l’on ne pouvait pas discuter de ce projet de loi dans le contexte d’« hystérisation » de la Manif pour tous, car il doit être discuté « dans la sérénité, dans la concertation ».

    Hier soir, Manuel Valls a fait l’éloge de la loi sur le « mariage » homosexuel et a ajouté : « Nous devons en même temps apaiser et considérer que les grandes réformes de société doivent aussi se bâtir quand c'est possible, sur le consensus, par la discussion ». Autrement dit on fait passer l’essentiel de la subversion anti-humaine à la hussarde, sans se préoccuper des millions de Français et des autorités spirituelles et morales qui la refusent, et pour le reste, après les avoir humiliés et insultés, on cherche un prétendu consensus…

    Ce matin, les députés socialistes, qui ne cachaient pas leur colère face à… leur gouvernement, ont décidé de déposer des propositions de loi sur les principaux points du projet de loi dit « famille ».

    Et bien entendu les députés écologistes déposeront leurs propres propositions de loi, y compris sur la PMA…

  • La lettre pastorale des évêques polonais sur le « genre »

    On avait eu un écho de la lettre pastorale des évêques polonais, dénonçant l’idéologie du genre, lue dans toutes les paroisses polonaises en la fête de la Sainte Famille le 29 décembre dernier. Voici la traduction intégrale de cette lettre (dont on chercherait en vain, hélas, un équivalent français), réalisée par un de mes lecteurs, que je remercie. Je souligne que les évêques polonais parlent à juste raison de l’idéologie du genre, et non de la « théorie » du genre, expression stupide qui paraît admise par tous. Le problème n’est pas dans l’existence d’une « théorie » qui peut être combattue par une autre théorie, mais dans la fabrication d’une idéologie qu’on substitue à la réalité.

    Lettre pastorale à l'occasion du dimanche de la Sainte Famille 2013

    Lettre pastorale de l'épiscopat de Pologne

    Chères sœurs, Chers frères,

    Chaque année, pendant l’octave de Noël, nous fêtons le dimanche de la Sainte Famille. Nous orientons nos pensées vers nos familles et nous entamons une réflexion sur la situation de la famille contemporaine. L’évangile de ce jour raconte que, dans des circonstances difficiles et troubles, la Famille de Nazareth s’efforça de comprendre et d’accomplir la volonté de Dieu, ce qui lui permit d’en sortir renouvelée.

    Cette attitude est pour nous un exemple important qui nous montre qu’aujourd’hui également, l’obéissance à Dieu et à Sa volonté, parfois incompréhensible, est le garant du bonheur dans la famille.

    Le bienheureux Jean-Paul II, dont nous préparons la canonisation, rappelle que la vérité sur l’institution du mariage « transcende la volonté des individus, les projets spontanés des couples, les décisions des organismes sociaux et gouvernementaux » (samedi 23 février 1980). Cette vérité est à chercher auprès de Dieu, car « Dieu lui même est l’auteur du mariage » (Gaudium et Spes 48) C’est Dieu qui a créé l’être humain homme et femme donc être - de corps et d’esprit - un homme « pour » la femme et une femme « pour »l’homme est un grand et irremplaçable don de Dieu ainsi qu’un devoir de la vie conjugale. Il a basé la famille sur le mariage uni pour toute la vie par un amour indissoluble et exclusif. Il a décidé qu’une telle famille serait le milieu adapté au développement des enfants, qui transmet la vie et qui assure le développement matériel et spirituel.

    Cette vision chrétienne n’est pas une norme imposée arbitrairement mais découle de la compréhension de la nature de la personne humaine, du mariage et de la famille. Son rejet conduit inévitablement à l’éclatement de la famille et à la défaite de la personne humaine. Comme nous le montre l’histoire de l’humanité, négliger le Créateur est toujours dangereux et menace le bonheur futur de l’humanité et du monde. Par conséquent les tentatives de redéfinition des notions de mariage et de famille imposées actuellement en particulier par les partisans de l’idéologie du gender et relayées par certains médias doivent susciter les plus vives inquiétudes. En raisons des attaques de cette idéologie qui se renforcent contre divers domaines de la vie familiale et sociale, nous nous sentons contraints d’une part de nous déclarer de façon décidée et sans équivoque pour la défense de la famille chrétienne et des valeurs fondamentales qui la protègent ; et d’autre part d'avertir des menaces qui découlent de la propagation d’un nouveau type de vie familiale.

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  • Et ailleurs

    En Allemagne, près de 200.000 personnes viennent de signer une pétition contre l’enseignement de la « diversité sexuelle » dans le Bade-Wurtemberg.

    En Suisse, une initiative populaire, revêtue de 110.000 signatures, a été déposée le 17 décembre dernier pour la « protection contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire ». A l’origine de cette initiative, des parents de Bâle qui avaient découvert dans le matériel « pédagogique » ces peluches d’éducation sexuelle :

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