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Culture de mort - Page 133

  • Il y aura forcément la PMA

    Suite à la nouvelle grande Manif pour la famille, Manuel Valls, ministre désormais polyvalent et semble-t-il plénipotentiaire, a souligné qu’il n’y a ni GPA ni PMA dans le projet de la loi sur la famille, et il a ajouté que « le gouvernement s’opposera aux amendements sur ce sujet ».

    Donc les manifestations se font « sur des bases ou des peurs qui n’ont pas lieu d’être ».

    Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, s’est empressé de lui répondre : « Je lui demande de respecter la règle du jeu que nous nous sommes fixée, gouvernement et Parlement : attendre le Conseil national d'éthique, ne pas décider auparavant. Et donc, cette annonce sur ce que sera l'attitude du gouvernement me semble prématurée. »

    L’affaire devient tellement problématique que, selon le directeur de la rédaction de Radio Classique, Jean-Francis Pécresse, qui est aussi éditorialiste aux Echos, « Jean-Marc Ayrault ne veut pas de loi famille cette année ».

    Quoi qu’il en soit, je répète ce que j’ai déjà dit, même si je me trouve curieusement seul à le dire : qu’elle soit inscrite dans la loi ou non, la PMA pour les homosexuelles « mariées » sera forcément légalisée. C’est une conséquence nécessaire du « mariage pour tous ».

    Dès que des homosexuelles « mariées » se plaindront auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, elles obtiendront gain de cause. Car c’est la jurisprudence constante de la Cour, qui se base sur la législation des Etats et le principe d’égalité. A partir du moment où, dans un Etat, la procréation médicalement assistée est légale pour les couples mariés, la refuser à certains couples mariés est une évidente discrimination.

    Non seulement la France se fera condamner, mais le fait d’avoir empêché des amendements en ce sens sera une circonstance aggravante. Quoi qu’il en soit le gouvernement et le Parlement seront obligés de légaliser la PMA.

    L’ironie de l’histoire est que, compte tenu des délais (si le gouvernement reste sur la ligne qu’il affiche), et de l’impopularité du gouvernement Hollande, ce sera sans doute un gouvernement UMP qui devra légaliser la PMA pour les homosexuelles…

    (La question de la GPA est différente : la Cour européenne des droits de l’homme ne peut que constater que la GPA, en France, est interdite pour tout le monde. Pour le moment…)

  • A propos du « rapport Lunacek »

    Mardi prochain devrait être voté au Parlement européen le « rapport Lunacek », à savoir un projet de résolution demandant « une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ».

    Contrairement à ce que je lis ici et là, ce projet n’est pas « pire » que le « rapport Estrela » qui fut rejeté in extremis en décembre dernier. Loin de là.

    Le « rapport Lunacek » (du nom de la lesbienne verte Ulrike Lunacek), qui est un des… 23 textes qui seront soumis au vote mardi, est une litanie rituelle du lobby LGBTI faisant pression pour obtenir toujours plus de « droits » et un privilège de protection, de considération, etc.

    Le texte constate (dans l’exposé des motifs) que la France est un des cinq pays de l’UE au top de la reconnaissance des droits LGBTI, pour ce qui est de la lutte contre les discriminations.

    Mais il faut aussi que l’UE s’engage sur le droit des LGBTI à avoir des enfants.

    C’est là qu’on voit toute la différence entre le rapport Estrela et le rapport Lunacek (tous deux imbibés de l’idéologie du genre) : le premier demandait à l’UE de reconnaître le droit des femmes de tuer leurs enfants, le second demande à l’UE de reconnaître le droit aux LGBTI d’avoir des enfants…

    Mais l’un et l’autre « droits » ne font pas partie des compétences de l’UE (du moins en l’état du traité).

  • Quand Hoaxbuster est un « hoax »

    Je croyais que le site Hoaxbuster était fiable pour débusquer les canulars et fausses rumeurs qui circulent sur internet. Je m’aperçois que Hoaxbuster est au service du négationnisme des idéologues du genre, et donc du gouvernement, et d’abord des lobbies LGBT.

    Négationnisme : il nous explique, premièrement, que la théorie du genre n’existe pas, et deuxièmement, que personne ne veut imposer la théorie du genre (qui existe, donc) à l’école.

    Au service des lobbies (et du gouvernement) : ceux qui répandent ces rumeurs sont des homophobes.

    Conséquence : tout commentaire qui ne va pas dans le sens de la « vérité » hoax de Hoaxbuster est censuré.

    Cette page est un exemple.

    Un double exemple. Car on y voit aussi comment on fait une vérité (outragée) d’un gros mensonge de Vincent Peillon.

    Citation du ministre : "Lorsque cette notion a été introduite, certains ont fait exprès, a fortiori dans le climat que nous connaissons actuellement avec le mariage pour tous, de faire croire que la majorité avait la volonté d’imposer la théorie du genre à l’école."

    De quoi parle-t-il ? de l’amendement AC421 du "projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République". Hoaxbuster se garde bien de citer l’explication de l’amendement (en commission de l’Assemblée nationale, le 28 février 2013) : « Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »

    Il s’agissait donc bien d’« imposer la théorie du genre à l’école », ou plutôt de le mettre dans la loi, puisque dans les faits on l’impose de plus en plus depuis quelques années.

    Cela dit, ils ont reculé sur le mot « genre », car sur de tels sujets il vaut mieux avancer masquer.

    L’amendement visait à inscrire dans la loi :

    « [L’école] assure les conditions d’une éducation à l’égalité de genre. »

    Finalement, le texte dit (article 31 du projet de loi, devenu article 45 de la loi) : « [L’école] assure l’acquisition et la compréhension de l’exigence du respect de la personne, de ses origines et de ses différences. Elle transmet également l’exigence du respect des droits de l’enfant et de l’égalité entre les femmes et les hommes. »

    Le « genre » est subtilement caché dans la conjonction des « différences » (d’orientation sexuelle) et de « l’égalité » (entre femmes et hommes).

    • D’autre part, je ne sais pas qui est derrière « Vigi-gender » mais ce que dit ce « collectif » est vrai et sans exagération, et j’ai signé la pétition, dont le titre est très bon : « Pas une rumeur ».

  • Peillon sur les traces de son papa ?

    Vincent Peillon demande aux directeurs d’établissements scolaires de « convoquer » les parents qui suivraient la consigne de retirer leurs enfants de l’école un jour par mois pour protester contre l’enseignement de l’idéologie du genre.

    La prochaine étape, ce devrait être l’hôpital psychiatrique pour les parents récalcitrants. Et la prison pour les « extrémistes », les « manipulateurs », les « fauteurs de trouble et de haine » qui ont « décidé de mentir » en propageant des contre-vérités... Comme on le sait, le père de Vincent Peillon était le directeur de la banque soviétique en Europe. Il n’est donc pas étonnant que le ministre confonde la vérité et le mensonge, et traite d’extrémistes et de « fauteur de trouble et de haine », bref, de voyous et de hooligans, ceux qui osent dire la vérité.

    Et l’on voit Najat Vallaud-Belkacem, qui ressemble de plus en plus à Manuel Valls, la pauvre, tonner que le gouvernement sera « intraitable avec les manipulateurs ». Cette même Najat Vallaud-Belkacem qui assurait, sans rire, le 6 juin 2013, que « la théorie du genre n’existe pas ».

    La dictature soviétique est donc en marche aussi sur ce plan-là, ce qui est logique après la mise en place de la dictature sur la parodie de mariage homosexuel.

    Elle est d’autant plus facile à mettre en place qu’on voit les grands médias jouer à qui ressemblera le plus à la Pravda d’autrefois, dénonçant à qui mieux mieux les « fausses rumeurs » que des « extrémistes » font circuler et qui abusent des parents…

    La vérité est que bien sûr l’enseignement de l’idéologie du genre se répand dans les écoles, puisqu’elle fait partie de l’idéologie officielle.

    Cela dit, à la décharge de Vincent Peillon, ce n’est pas lui qui a commencé. Certes, pour ne prendre qu’un seul exemple, la « ligne Azur » fait enseigner aux enfants, via ses supports pédagogiques, que « l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme » et que « pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Mais c’est Xavier Darcos, du gouvernement Sarkozy-Fillon, qui a fait de la « ligne Azur » un partenaire de l’Education nationale. Dans le cadre de la lutte contre le sida et contre l’homophobie…

  • L'Obamacare suspendu pour les organismes religieux

    Les évêques des Etats-Unis saluent la décision de la Cour suprême de suspendre pour les organismes religieux la directive de santé dite « Obamacare » (qui oblige les employeurs à fournir une couverture sociale à leurs employées, couvrant notamment la stérilisation, l’avortement et la contraception). La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de Denver avait présenté un recours.

    La Cour suprême s’était déjà prononcée en ce sens le 31 décembre dernier. Mais le ministère de la Justice avait à son tour présenté un recours, ouvrant ainsi un conflit institutionnel.

    La Cour suprême établit à présent l'impossibilité d’imposer une couverture sociale dans l’attente d’un arrêté de la Cour d’appel fédérale : cette dernière a demandé aux organismes qui s’y opposent de motiver leur position par écrit.

  • Les 13 tricoteuses menteuses qui interpellent l’Espagne

    Elles appellent le gouvernement espagnol à retirer son projet de loi sur l’avortement. Elles demandent à toutes les femmes de « se mobiliser pour ce combat fondamental pour notre société ». Car il est « fondamental » pour la société que la femme soit libre de tuer l’enfant qu’elle porte. Et il est fondamental aussi de mentir en prétendant qu’il s’agit du « droit des femmes à disposer de leur corps », quand le petit être en formation n’est pas, à l’évidence, un membre de ce corps.

    « Sans liberté de disposer de son corps, il n'est pas possible d'imaginer l'égalité dans le couple ou la famille, l'égalité dans l'entreprise ou dans la sphère publique », osent-elles écrire. Mais pas d’égalité avec l’enfant qu’on assassine. Lui n’a le droit qu’à la peine de mort.

    Les premières signataires de cet appel sont :

    Anne Hidalgo, (première adjointe au maire de Paris), Clémentine Autain (féministe, directrice d'édition), Roselyne Bachelot (ancienne ministre de la santé), Michele Barzach (ancienne ministre de la santé), Martine Billard (ancienne députée), Jeanette Bougrab (ancienne ministre), Marie-George Buffet (députée des Hauts-de-Seine), Caroline de Haas (féministe), Catherine Coutelle (députée, présidente de la délégation nationale des droits des femmes), Michèle Sabban (vice présidente de la région Ile-de-France), Yvette Roudy (ancienne ministre du droit des femmes et ancienne parlementaire), Dominique Voynet (maire de Montreuil) et Rama Yade (ancienne secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme).

  • Tragique

    Selon un sondage BVA, 78% des Français approuveraient l’amendement supprimant la notion de "détresse" pour une femme voulant tuer l’enfant qu’elle porte en elle.

    Pire encore, 73% des catholiques approuveraient cet amendement.

    Si vraiment près des trois quarts des « catholiques », et plus des trois quarts des Français pensent cela, c’est qu’on est vraiment tombé dans la plus noire barbarie.

  • L’Académie de médecine contre l’euthanasie

    Dans le cadre de l’affaire Vincent Lambert, l’Académie de médecine « réitère sa position sur la fin de vie ». Extrait :

    « Il n’est pas dans  la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur. »

    Pourtant l’Académie de médecine ne désavoue pas les médecins avorteurs. Il serait souhaitable qu’elle précise à quel stade de la grossesse apparaît la vie.

  • Le droit à l’avortement et l’interdiction d’y être opposé

    L’Assemblée nationale (à savoir une centaine de députés, quand même) a voté sans surprise à une très large majorité la suppression de la notion de « détresse » de la femme qui veut avorter. Il s’agit désormais seulement de la femme qui « souhaite » tuer son bébé.

    Quelque 19 députés (18 UMP et Jacques Bompard) avaient proposé un amendement disant qu’en conséquence l’avortement n’est plus remboursé.

    Ils étaient donc 19 à avoir signé ce texte. Ils ont été… 7 à le voter. Voici les noms des 7 derniers députés qui défendent encore la vie en France : Jacques Bompard, Nicolas Dhuicq, Philippe Gosselin, Marc Le Fur, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson, Claudine Schmid.

    Au moment du vote sur cet amendement, il y avait 14 députés UMP en séance (sic), dont les 6 qui l’ont voté (six autres ont voté contre, deux se sont abstenus).

    Les députés ont également voté l’aggravation du délit d’entrave à IVG. Désormais est puni de deux ans de prison et 30.000 € d’amende non seulement « le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher » un avortement, mais aussi le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher « de s’informer » sur l’avortement. Ce qui permet de poursuivre notamment les sites internet de défense de la vie s’ils ne mettent pas sur le même plan le « choix » de l’avortement et le choix de la vie.

  • La dictature de la culture de mort

    Dans le discours de Najat Vallaud-Belkacem, hier à l’Assemblée, sur le projet de loi d’« égalité entre les femmes et les hommes » (cela commence très fort avec le mensonge absolu et meurtrier de la liberté de « disposer de son corps » quand il s’agit d’un nouvel être) :

    Je commencerai donc par évoquer la loi de 1975. Je le dis avec fermeté : ce texte inscrivant la liberté des femmes à disposer de leur corps n’est ni à débattre ni à négocier.

    Nous n’accepterons aucun recul. Nous serons déterminés et même intransigeants. Toutes les entraves, toutes les tentatives de remise en cause de ce droit fondamental, toutes les régressions se heurteront à la poigne de l’État de droit. (…)

    Je vous demande donc de rester dans ce consensus. Je le dis notamment aux quelques députés de l’opposition – je sais que tous ne partagent pas cette position – qui ont déposé des amendements pour que l’IVG ne soit plus remboursée par la Sécurité sociale.

    Je le répète : restez dans le consensus républicain qui existe depuis 1975 sur ce droit essentiel. Le droit à l’IVG, nous l’avons construit ensemble ; il fait partie de notre patrimoine commun. Il nous faut le préserver, loin des passions inutiles, loin des manœuvres dilatoires. Envoyons un message clair aux femmes qui nous regardent. J’espère que nos débats en seront l’illustration.

    Des débats ?

    Voici une image de « l’Assemblée » devant laquelle s’exprimait le ministre du droit absolu de tuer les enfants dans le ventre de leur mère :

    egalite-entre-les-femmes-et-les-hommes-ivg_4691414.jpg

    Mais peut-être est-ce seulement un méchant troll. Sur le site de l’Assemblée, quand on clique sur son nom, on tombe sur une page qui dit : « La page à laquelle vous souhaitez accéder n'existe pas. »