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Culture de mort - Page 134

  • La manif pour la vie

    La manifestation pour la vie a été cette année un très grand succès. Preuve en est que la police est allée jusqu’à compter 16.000 participants…

    On a remarqué la présence de Mgr Aillet, Mgr Cattenoz et du cardinal Barbarin.

    On remarque aussi l’existence dans la presse de vrais articles (et non d’échos méprisants) et même de bons articles, comme celui de 20 minutes.

    Mais il y avait aussi ces titres hier en ligne :

    Plus de 200 manifestants pour défendre l'avortement à Paris

    Quelques milliers d'anti-avortement manifestent à Paris

    (« Plus de 200 », c’est beaucoup. « Quelques milliers », ce n’est pas beaucoup. Surtout quand ils sont 40.000…)

    Le plus fort étant évidemment l’écran inénarrable d’i-télé qui ne sait pas trop de quoi on parle… mais le fait au détriment des défenseurs de la vie.

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    On laissera Cécile Edel conclure :

    « Cette Marche 2014 montre que l’espoir a changé de camp. L’idéologie libertaire qui nous a imposé l’avortement  comme un droit est maintenant en recul. Dans le conflit qui oppose le droit de l’enfant conçu et le droit de la femme, les regards se portent aujourd’hui enfin sur le plus faible : l’enfant conçu pas encore né. Si les responsables politiques veulent renouer avec les Français, ils doivent d’abord regarder la réalité, il y a trop d’avortements en France. L’Espagne nous montre un chemin de progrès. »

  • La loi Leonetti corrigée

    Dans l’affaire Vincent Lambert, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a fort heureusement corrigé la loi Leonetti. Reste à savoir si cette décision prise de façon solennelle (par un collège de neuf juges, ce qui est très insolite pour un référé) fera jurisprudence.

    Il est significatif que les gazettes titrent la justice qui « s’oppose à l’euthanasie passive de Vincent Lambert ». La loi Leonetti ne parlait pas d’euthanasie. Mais elle introduisait l’euthanasie, subrepticement, en assimilant l’hydratation et l’alimentation à un « traitement ». Sans le dire dans le texte de la loi. Mais en le spécifiant dans les motifs. C’est ce qui avait conduit Mgr Ricard à marmonner qu’il y avait une « ambiguïté », sans le dire trop fort pour ne pas perturber l’unanimité qui se faisait sur la loi. On vit ainsi les députés catholiques voter sans sourciller une loi qui prévoyait très clairement l’euthanasie, et la pire euthanasie, car mourir de soif est sans doute la mort la plus atroce.

    Or les juges administratifs de Châlons-en-Champagne viennent de renverser tout cela, en affirmant, selon les termes mêmes de la loi Leonetti, que « le traitement » (à savoir l’alimentation) « ne peut être qualifié d’inutile ou de disproportionné, de sorte qu’il n’est pas constitutif d’une obstination déraisonnable » (les mots que je mets en italiques sont les mots ajoutés à l'article L. 1110-5 du code de la santé publique par la loi Leonetti).

    Cela dit, comme le dit Jean Leonetti qui ne décolère pas de voir qu’on a corrigé sa loi, il faudrait, au-delà de cette décision de première instance, une décision sur le fond.

    Pour que la loi Leonetti ne soit plus une loi d’euthanasie.

    En attendant la loi promise par François Hollande qui sera une vraie loi d’euthanasie…

  • Ceci explique cela, et réciproquement

    Le cardinal Raymond Burke, viré de la congrégation pour les évêques, était le seul haut prélat romain présent, samedi 11 janvier dernier, à la manifestation organisée par La Manif pour Tous-Italia contre le projet de loi sur “l’homophobie” actuellement discutée par le législateur italien.

  • Le faux « succès » du faux « mariage »

    « Il y a eu 7.000 mariages entre personnes de même sexe en 2013, ça représente 4% des mariages qui ont été conclus entre juin et décembre », a déclaré Pascale Breuil, chef de l'unité des études démographiques et sociales de l’INSEE, et il paraît que c’est un grand « succès ».

    Mais on reverra la question dans un an. Depuis la loi, cela a été un acte militant, pour les homosexualistes, de se « marier ». Il est donc logique que nombre d’entre eux l’aient fait, précisément pour montrer que ce serait un succès, alors qu’ils n’ont rien à faire du mariage.

    Mais ils ne le referont pas l’année prochaine, à moins de divorcer et de se remarier, chaque année, pour conforter les statistiques de leur tout petit lobby.

    Et de toute façon on ne peut pas parler de succès quand il s’agit de la reconnaissance légale de « passiones ignominiae », d’« usum contra naturam » d’hommes et de femmes « turpitudinem operantes » (Romains 1, 26-27).

  • Valls menteur

    « Moi, comme ministre de l'Intérieur en charge de l'application des lois républicaines et de l'ordre public, je ne laisserai plus jamais, plus rien passer des mots qui divisent les Français », a déclaré Manuel Valls (en référence à Dieudonné).

    Il s’agit seulement de certains mots très particuliers. Car pour les autres, il ne les laisse pas passer, il les impose :

    Les Français toujours autant divisés sur le mariage pour tous

    Les Français restent divisés sur le « mariage pour tous »

    Mariage pour tous : la France divisée

     

  • Najat, l’avortement et l’Union européenne

    Najat Vallaud-Belkacem considère que « les élections européennes devront être l'occasion aussi de parler de ces sujets-là, des libertés fondamentales ». Précisément : de l’avortement , car « un certain nombre de lobbies très conservateurs, partout en Europe, essayent de remettre en cause les acquis fondamentaux ».

    Pas de chance : pour l’Union européenne, l’avortement n’est pas une liberté fondamentale, et ne fait pas partie de ses compétences.

    Ce sont les compétences de Najat Vallaud-Belkacem qui sont gravement sujettes à caution.

  • La grâce d’être né

    Asianews signale que 160 bébés ont été sauvés de l’avortement en 2013 dans un refuge appelé « Le grâce d’être né », à Pasig, une des grandes villes de la région métropolitaine de Manille, aux Philippines.

    Le refuge a été créé en 2009 ; il fonctionne grâce à des dons et au bénévolat de médecins et infirmières catholiques.

  • Rafael Correa ne lâche rien

    On se souvient comment Rafael Correa, le président équatorien, qui est de gauche mais impeccablement pro-vie et pro-famille, a fait échouer la tentative de légalisation de l’avortement menée par son propre parti. Le 28 décembre, il s’est clairement prononcé contre l’idéologie du genre, et a vigoureusement dénoncé ceux qui tentent de la répandre et veulent « l’imposer à nos enfants ».

    Quitte à paraître « du temps des cavernes » et « conservateur », il a ajouté : « Je crois en la famille et je crois que cette idéologie du genre et ces nouveautés détruisent la famille traditionnelle, qui reste et qui restera la base de notre société. »

  • Le joint du Colorado

    Depuis hier la vente de cannabis est légale dans 24 boutiques de l’Etat du Colorado. Dans le cadre de la lutte anti-drogue. Sic.

    L'Etat de Washington devrait suivre dans le cours de l'année.

  • L’Espagne va interdire l’avortement

    Le gouvernement espagnol a approuvé hier son projet de loi sur l’avortement, qui abroge la loi socialiste de 2010. Pour une fois un gouvernement tient ses promesses. Le projet de loi est en effet plus restrictif que la loi d'avant les socialistes, qui permettait en fait l’avortement au titre du risque « psychologique ».

    Dans la nouvelle loi, si elle est adoptée telle quelle, le diagnostic de « grave danger psychologique » devra être émis par deux médecins (et non plus un seul), et étrangers à l’avortoir. En cas de viol, il faudra que la femme ait porté plainte. Et pour ce qui est de la malformation du fœtus, il faudra deux rapports différents.

    Naturellement, les chœurs de la culture de mort hurlent qu’on retourne au moyen âge…