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« Egalité en termes de fertilité »

Désormais il faut ajouter le mot « fertilité » à la longue liste des mots piégés. Le ministre israélien de la Santé, Yael German, annonce en effet un projet de libéralisation de la loi sur la fertilité afin que tous les « individus » soient égaux en termes de fertilité : « Chacun a le droit à la parenté et il ne devrait pas y avoir de discrimination entre une femme qui veut devenir mère et un homme qui veut devenir père. »

On ne voit déjà pas comment une loi pourrait régler la fertilité, mais il est encore plus évident qu’il est impossible de rendre les « individus » « égaux en termes de fertilité ». Il y a des personnes fertiles, très fertiles, et des personnes stériles.

On comprend qu’il ne s’agit pas de fertilité, mais de la façon de se procurer un enfant. Chacun, homme ou femme, quelle que soit sa sexualité ou son absence de sexualité, a le droit de se procurer un enfant.

Et l’on trouve alors une autre imposture dans le discours du ministre : le « droit à la parenté », alors qu’il ne s’agit pas de parenté, sinon de façon strictement légale… obtenue de façon strictement illégitime.

Mais il est urgent d’agir, dit-elle, car « Israël est actuellement en pénurie de mères porteuses ».

Commentaires

  • Israël connait encore l'apartheid ! Et on sait combien de fois Mandela s'en offusqua ! Pour être citoyen à part entière d'Israël il faut être Juif ! Un habitant de ce pays ne se nomme pas un israélien mais un juif !

    Et pour être juif il faut sa mère le soit ! Avec les mères porteuses venant des pays pauvres, comment avoir des enfants juifs ? Mystère !

  • Ils n'ont pas besoin d'enfants juifs, mais d'esclaves.

  • C'est la banalisation du mal prédite par Annah Harendt! Aucun pays n'est épargné sauf la Russie !

  • L'égalité n'est valable que sur les droits fondamentaux. Avoir un enfant n'est pas un droit, mais une responsabilité que Dieu confère à qui il veut et selon ses mystérieux desseins. Il n'est pas plus permis de refuser cette responsabilité si Dieu la donne que d'user de manœuvres contraires à la dignité humaine pour l'obtenir.

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