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  • Le Christ effacé

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    Zelensky est allé au Vatican. Il fallait bien qu’il y laisse une horreur. De préférence blasphématoire. Avec l’approbation de François. Il a donc offert au pape une fausse icône. La peinture d’un « artiste » nommé Oleksiy Revika. Lequel a gribouillé une très laide icône de la Mère de Dieu d’Iveron, en laissant vide la place du Christ. Il l’a intitulée « Perte », et il a expliqué : « Cette œuvre parle de la perte d'enfants ukrainiens dans la guerre d'agression que la Russie a déclenchée contre l'Ukraine. Gloire à l'Ukraine ! » (Car il faut toujours terminer par le salut nazi institué par Bandera en 1939, et repris dimanche à Berlin par le chancelier allemand sous les applaudissements de Zelensky et de toute l’élite allemande…)

    Le Christ est donc effacé parce que des enfants ukrainiens ont perdu la vie… C’est depuis 2014 que l’armée ukrainienne tue des enfants au Donbass (et ça continue, dans le silence assourdissant de la presse internationale) mais personne dans le Donbass ne serait avisé d’effacer le Christ sur une icône.

    Il est terriblement significatif qu’il y ait désormais au Vatican une icône où le Christ est un trou noir.

  • Saint Ubald

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    Saint Ubald libérant la démoniaque, attribué à Enea Salmeggia, (1565-1626), chapelle Saint-Ubald de l’église Saint-Laurent de Lodi.

    Auxílium tuum nobis, Dómine, quǽsumus, placátus impénde : et, intercessióne beáti Ubaldi Confessóris tui atque Pontíficis, contra omnes diáboli nequítias déxteram super nos tuæ propitiatiónis exténde. Per Dóminum nostrum.

    Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l’intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

    Autre traduction :

    Apaisez-vous, Seigneur, en nous accordant votre secours ; et par l’intercession du bienheureux Ubald, votre Pontife et confesseur, étendez sur nous votre bras miséricordieux contre toute malice diabolique.

    En signe de la faveur dont il jouit auprès de lui dans le ciel, le Fils de Dieu a confié à Ubald le pouvoir spécial d’agir efficacement contre les ennemis infernaux, qui tendent quelquefois aux hommes de si cruelles embûches. Souvent l’invocation du saint évêque et de ses mérites a suffi pour dissoudre les machinations des esprits de malice ; et c’est afin d’encourager les fidèles à recourir à sa protection que l’Église l’a admis au rang des saints qu’elle recommande plus particulièrement à leur dévotion.

    Soyez notre protecteur contre l’enfer, ô bienheureux Pontife ! L’envie des démons n’a pu souffrir que l’homme, cette humble et faible créature, fût devenu l’objet des complaisances du Très-Haut. L’incarnation du Fils de Dieu, sa mort sur la croix, sa résurrection glorieuse, les divins Sacrements qui nous confèrent la vie céleste, tous ces sublimes moyens à l’aide desquels la bonté de Dieu nous a rétablis dans nos premiers droits, ont excité au plus haut degré la rage de cet antique ennemi, et il cherche à se venger en insultant en nous l’image de notre créateur. Il fond quelquefois sur l’homme avec toutes ses fureurs ; par une affreuse parodie de la grâce sanctifiante qui fait de nous comme les instruments de Dieu, il envahit, il possède des hommes, nos frères, et les réduit au plus humiliant esclavage. Votre pouvoir, ô Ubald, s’est signalé souvent dans la délivrance de ces victimes infortunées de l’envie infernale ; et la sainte Église célèbre en ce jour la prérogative spéciale que le Seigneur vous a confiée. Dans votre charité toute céleste, continuez à protéger les hommes contre la rage des démons ; mais vous savez, ô saint Pontife, que les embûches de ces esprits de malice sont plus fatales encore aux âmes qu’elles ne le sont aux corps. Prenez donc pitié aussi des malheureux esclaves du péché, sur lesquels le divin soleil de Pâques s’est levé sans dissiper leurs ténèbres. Obtenez qu’ils redeviennent enfants de la lumière, et que bientôt ils aient part à cette résurrection pascale dont Jésus est venu nous apporter le gage.

    Dom Guéranger

    Comment saint Ubald (1129-1160), né à Gubbio, chanoine de Gubbio, évêque de Gubbio, mort à Gubbio, est devenu saint Thiébaut de Thann, en Alsace.

    La « fête des cierges » à Gubbio, qui a son pendant dans les trois « sapins » de Thann.

    • Pour tout savoir sur la question : ici.

  • Saints Boris et Gleb

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    C’était aujourd’hui, selon le calendrier julien, la fête des saints Boris et Gleb, les fils de saint Vladimir, premiers saints canonisés de la Rus’ de Kiev. Je découvre ces extraits de l’office, par le chœur Axion Estin, un ensemble du monastère russe de Tver, sur la Volga, qui chante magnifiquement dans la plus pure tradition… grecque. (La petite "icône de voyage" ci-dessus orne le bas de mon ordinateur...)

  • La Trinité retourne à La Trinité

    « En réponse aux nombreuses demandes des croyants orthodoxes », Vladimir Poutine a décidé que l’icône de la Trinité de Roublev, « l’icône des icônes » comme l’avait qualifiée le Concile des Cent Chapitres (1551), va retourner en son lieu d’origine : l’iconostase de la cathédrale de la Laure de la Trinité-Saint-Serge.

    Elle va d’abord être exposée dans la cathédrale du Christ Sauveur, à Moscou, pendant un an.

    Elle avait été confiée à la Galerie Trétiakov en 1929. Elle n’en était sortie, jusqu’ici, que les 17 et 18 juillet 2022, pour la célébration du 600e anniversaire de l’invention des reliques de saint Serge de Radonège. Le rapport entre l’icône et cette fête est que le corps de saint Serge de Radonège, le fondateur de la laure, fut découvert lorsqu’on voulut construire la nouvelle cathédrale, celle qui allait être ornée des icônes de Roublev.

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  • La persécution

    Samedi, à 6h du matin, des clercs de l’Eglise du pouvoir ont brisé les serrures de l’église du village d’Ivankiv (région de Kiev) et en ont pris possession, empêchant les fidèles d’y accéder. L’opération a été organisée par les autorités locales, sous la direction du chef de district. Le 5 juin 2022, les autorités avaient organisé une réunion pour le « transfert » de la paroisse. Mais au même moment les fidèles s’étaient réunis pour confirmer leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, et avec leur recteur avaient empêché les voleurs d’entrer dans la cour de l’église

    Ils voulaient aussi saisir la maison du recteur et de sa famille, qui est harcelée depuis des mois. Mais les fidèles ont gardé la maison toute la nuit.

    Hier les fidèles ont célébré la liturgie dans la maison attenant à l’église. Les activistes de l’Eglise du pouvoir ont coupé l’électricité, et ont crevé les pneus de la voiture du recteur. Les policiers sur place ont laissé faire.

    *

    Samedi, vers 8h du matin, des activistes de l’Eglise du pouvoir ont pris possession de l’église de Petropavlovskoe, village de la région de Kiev. Les portes de l'église ont été bloquées par des militants en uniforme et cagoulés qui ont empêché le curé d’entrer. Les paroissiens ont commencé à s'approcher de l'église et ont tenté d'entrer. Les militants de l’Eglise du pouvoir les ont attaqués et plusieurs ont été blessés. Comme à Ivankiv, l’affaire du « transfert » illégal est toujours pendante devant la justice.

    Hier dimanche ils ont prié dehors sous la direction du curé.

    *

    Hier, les milliers de fidèles réunis à l’église de la Nativité de la Vierge de Khmelnytskyï ont réaffirmé leur loyauté envers l’Eglise orthodoxe ukrainienne, en présence des avocats du diocèse, qui ont souligné que « l'assemblée générale autorisée de la communauté religieuse s'est tenue en stricte conformité avec les exigences de la loi ukrainienne sur la liberté de conscience et les organisations religieuses, ainsi que les explications du service d'État ukrainien sur l'ethnopolitique et la liberté de conscience ». Le 5 avril dernier, des habitants de Khmelnytskyï avaient organisé une réunion clandestine de « transfert » de la paroisse à l’Eglise du pouvoir.

    *

    Hier, des habitants de Volnoye, dans la région de Dnipropetrovsk, ont décidé le « transfert » de la paroisse Saint-Pantaleimon à l’Eglise du pouvoir. La fausse « réunion paroissiale », à la Maison de la Culture, était dirigée par une journaliste, et y participaient des habitants d’autres villages. La paroisse avait prévenu la veille les autorités locales et la police qu’une réunion illégale allait être tenue. Auparavant, les fidèles s’étaient réunis et avaient réaffirmé leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

    *

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    Extraits d’une interview de l’évêque Irénée de Bačka, porte-parole de l’Eglise orthodoxe serbe.

    il n’était jamais venu à l’idée de quiconque de diviser l’Église ou de décider de son sort, de son organisation et de sa structure, sur la base que la majorité de chacun des pays impliqués dans le conflit armé professait son enseignement. C’est malheureusement ce qui se passe actuellement en Ukraine, où les autorités se sont senties autorisées à déclarer ennemie, en plus de la Russie, l’Église, ou plutôt l’Église orthodoxe ukrainienne, qui a un statut autonome et est presque totalement indépendante du patriarcat de Moscou, avec lequel, en même temps, elle est en communion et en unité normales, comme avec toutes les autres Églises, y compris notre Église orthodoxe serbe. Dans le même temps, les autorités ukrainiennes soutiennent une “Église” schismatique, totalement illégale et inexistante, en l’imposant à la population du pays et en essayant de la transformer, comme je l’ai dit récemment, en une Église d’État et une sorte de structure inquisitoriale, qui mène des procès, procède à des arrestations et se comporte généralement d’une manière qui ne sied pas du tout à l’Église. L’Église ne peut recourir à aucune forme de violence, ne peut saisir les églises et les monastères par la force, ne peut insulter les gens ou arrêter le clergé. Il est inacceptable d’arrêter le supérieur d’un monastère et l’higoumène d’environ 250 moines, c’est-à-dire l’une des plus grandes fraternités monastiques du monde, dont le seul tort est de ne pas vouloir tenir un discours de haine. Il n’y a pas de monastère ou de centre spirituel qui prêche la guerre et ne prône pas la paix, le dialogue et l’amour compatissant pour tous ceux qui souffrent, quels qu’ils soient. Nous ne pouvons pas, comme certains politiciens, dire : “Nous sommes pour ce côté – disons le côté ukrainien – et pour nous, il n’y a pas de sacrifice, pas de souffrance, pas de gémissement de l’autre côté”. Nous ne pouvons pas non plus dire le contraire. Mais nous pensons que la justice dans cette guerre est – entièrement ou presque – du côté de la Russie, parce que la Russie n’a pas cherché la guerre ; la guerre a été voulue et imposée par l’Occident. Pour autant que je sache, cette opinion est celle qui prévaut dans le monde orthodoxe. J’ose dire que c’est mon opinion la plus sincère.

    (…)

    Il s’agit d’une attaque contre le cœur même de l’Orthodoxie russe au sens le plus large du terme, que nous pouvons ressentir avec une clarté particulière dans notre propre histoire. L’Ukraine est malgré tout un terme nouveau et, en tant que construction, elle est nouvelle à tous points de vue : en tant qu’identité nationale, c’est un phénomène très jeune et, en tant qu’État, elle n’avait jamais existé avant Lénine. Le véritable fondateur de l’Ukraine est Lénine. Il n’y a rien à faire. Il est impossible de changer cela.

    (…)

    La grande majorité des croyants en Ukraine sont des Ukrainiens, pas des Grands Russes, et ils ne sont pas arrivés là de nulle part, mais y vivent depuis longtemps. En même temps, le premier État russe et l’Église russe en tant que structure organisée séparément ont été créés dans ce pays. Ce que le Kosovo-Métochie est pour nous, avec les lieux saints qui s’y trouvent, Kiev l’est pour l’ensemble du monde russe, et peut-être plus encore. Le monde russe est un terme que chacun interprète à sa manière : certains dans un sens positif, d’autres dans un sens négatif ; mais c’est un fait que nous parlons d’un ensemble organique, qui s’est divisé au fil du temps en trois branches, qui, jusqu’à une date relativement récente, n’étaient pas considérées comme absolument distinctes et encore moins comme des nations et des États ennemis. Et je crois personnellement que les processus en Ukraine n’ont pas été spontanés, mais qu’ils ont été déclenchés avec beaucoup d’habileté.

    (…)

    L’Église est simplement l’Église ; l’Église n’est pas en guerre, ne peut pas être en guerre et ne devrait certainement pas être en guerre. Dans ce contexte, on assiste à une persécution directe de l’Église, qui n’est pas plus douce que pendant les pires années de la période soviétique, lorsque, dans toute l’Ukraine, il n’y avait que deux églises où l’on célébrait des offices : l’une à Kiev, et pas même dans la ville, mais dans le cimetière, et une autre à Odessa. Toutes les autres étaient fermées, détruites et profanées. Dans la partie la plus sacrée du sanctuaire, il y avait généralement un café pour les membres du KGB, ou quelque chose de similaire, et il y a eu des choses encore pires, que nous n’allons pas détailler maintenant. Mais tout cela a été surmonté, restauré au prix de grands efforts et de sacrifices. Et ces gens, qui sont aujourd’hui persécutés, ont fait revivre tout cela et l’ont remis dans un état magnifique. Quelle propreté, quelles pelouses, quels parterres de fleurs ! – Je n’ai jamais vu cela dans aucun de nos monastères, sauf peut-être dans un de nos couvents féminins.

  • Islamisation

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    Pour la sixième année consécutive, Muhammad a été le prénom le plus donné aux garçons au Royaume-Uni en 2022.

    On remarque que le numéro 2 est Noah, et il est manifeste que c’est un prénom majoritairement choisi par les parents musulmans qui préfèrent rester discrets. Il en est ensuite un peu ou beaucoup de même pour Theo (fréquent dans les pays néerlandophones mais inusité au Royaume-Uni jusqu’à présent), et partiellement pour Leo. Il faut attendre le cinquième de la liste pour retrouver les prénoms anglais traditionnels.

    Chez les filles c’est complètement dilué, ce qui est dû au fait qu’il n’y a pas de prénom spécifiquement islamique pour les filles (en dehors de Aïcha ou Fatima). Elles ne comptent pas en islam, et on leur donne des noms comme Kenza (trésor) ou Nour (lumière) ou des noms de fleurs. Mais aussi Sophia bien sûr qui brouille les pistes. On remarque dans cette liste que les prénoms spécifiquement chrétiens sont ultra-minoritaires.

    Muhammad a également été le prénom le plus donné à Berlin en 2022.

    Il était en deuxième position aux Pays-Bas.

    Les statistiques « françaises » ne sont pas encore tombées semble-t-il. Rappelons qu’en 2021 le prénom le plus donné en Seine-Saint-Denis était évidemment Mohammed, suivi de Adam, Ibrahim, Isaac, Imran, Ismaël, Amir, Issa, Yanis, Rayan. Chez les filles : Nour, Lina, Aya, Inaya, Fatoumata, Sofia, Aïcha, Alya, Sarah, Yasmine. (Lina est le jeune palmier qui donne de dates tendres, Yasmine c’est le jasmin, Aya veut dire « miracle », etc.)

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".

  • Lundi des Rogations

    Messe du lundi des Rogations 2020 en l’église Saint-Eugène Sainte-Cécile de Paris. Elle commence par la procession au chant des litanies, à l’intérieur de l’église, et elle est sans fidèles. Car c’est le 20 mai et si le « déconfinement » a commencé le 11, les rassemblements dans les lieux de culte sont toujours interdits…

    À 33 min 49 s

    Introït

    Exaudívit de templo sancto suo vocem meam, allelúia : et clamor meus in conspectu ejus, introívit in aures ejus, allelúia, allelúia.
    Díligam te, Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.

    De son saint temple il a entendu ma voix, alléluia ; et mon cri a pénétré en sa présence jusqu’à ses oreilles, alléluia, alléluia.
    Je vous aimerai, seigneur, vous qui êtes ma force : le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge et mon libérateur.

    À 43 min 49 s

    Alleluia (d’avant 1960)

    Allelúia. Confitémini Dómino, quóniam bonus : quóniam in sǽculum misericórdia ejus.

    Alleluia. Célébrez le Seigneur, parce qu’il est bon : parce que sa miséricorde est éternelle.

    À 1h 00 min 44 s

    Offertoire

    Confitébor Dómino nimis in ore meo : et in médio multórum laudábo eum, qui ástitit a dextris páuperis : ut salvam fáceret a persequéntibus ánimam meam, allelúia.

    Ma bouche célébrera le Seigneur de toute sa force : et je le louerai au milieu d’une grande assemblée, parce qu’il s’est tenu à la droite du pauvre : pour sauver mon âme de ceux qui la persécutent, alléluia.

    À 1h 21 min 27 s

    Communion

    Pétite, et accipiétis : quǽrite, et inveniétis : pulsáte, et aperiétur vobis : omnis enim qui petit, áccipit : et qui quærit, invénit : et pulsánti aperiétur, allelúia.

    Demandez, et on vous donnera : cherchez, et vous trouverez : frappez à la porte, et on vous ouvrira : Car quiconque demande, reçoit : et qui cherche, trouve : et à celui qui frappe à la porte, on ouvrira, alléluia.

  • Pèlerinage

    C’était jeudi, le pèlerinage du diocèse de Vinnytsia (Podolie) à la laure des Grottes de Kiev, sous la conduite du métropolite Barsanuphe de Vinnytsia et Barsky. Avec le concours des moines de la laure.

  • En Bucovine

    Ангел вопияше Благодатней: / чистая Дево, радуйся! / И паки реку: радуйся! / Твой Сын воскресе / тридневен от гроба / и мертвыя воздвигнувый, / людие, веселитеся.
    Святися, святися, / Новый Иерусалиме, / слава бо Господня / на тебе возсия. / Ликуй ныне / и веселися Сионе, / Ты же, Чистая, красуйся, Богородице, / о восстании Рождества Твоего

    L’ange cria à la Pleine de grâce : Pure Vierge, réjouis-toi, je le répète, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité le troisième jour et il a ressuscité les morts, peuples, exultez. Illumine, illumine, Jérusalem nouvelle, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Exulte maintenant et réjouis-toi, Sion. Et toi, toute pure, Mère de Dieu, réjouis-toi en la résurrection de ton Fils.

    Mégalynaire pascal. Mis en ligne ce matin sur la chaîne YouTube de l’Eglise orthodoxe ukrainienne de Bucovine. On ne dit pas qui chante, ni bien sûr qui est le compositeur. On ne dit pas où c’est chanté. Pas même si c’est du côté ukrainien ou du côté roumain de la Bucovine. Bienheureuse et catholique humilité.