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  • La persécution

    Hier à Korop, région de Tchernihiv (en russe Tchernigov), les fidèles ont empêché que leur paroisse de la Dormition soit « transférée » à l’Eglise du régime. Ils sont tout simplement allés en masse à la réunion organisée à la Maison de la Culture, où cela devait se faire. Comprenant ce qui se passait, les organisateurs ont refusé de procéder au vote, et ils ont changé leur angle d’attaque, disant qu’ils souhaitaient « transférer » à l’Eglise du pouvoir la paroisse de l’icône de la Mère de Dieu Tchernigovskaïa-Ilinskaïa (du nom de l’icône de l’ancien monastère Saint-Elie de Tchernigov devenu monastère de la Trinité). Cette paroisse fait partie de ce qui reste de la petite « Eglise orthodoxe ukrainienne - Patriarcat de Kiev » fondée en 1992 par l’autoproclamé patriarche de Kiev Philarète, et qui pour l’essentiel est devenue la composante principale de l’Eglise de Porochenko. Les participants ont fait remarquer que l’Etat avait donné une église du XVIIIe siècle à cette communauté mais qu’elle n’a toujours pas commencé à la restaurer. Quand ils ont demandé pourquoi cette communauté n’avait pas manifesté, en fait, le désir de rejoindre l’Eglise de Porochenko, le prêtre qui présidait la réunion a entonné l’Hymne ukrainien et a annoncé la fin de la réunion…

    Les fidèles ont ensuite tenu une réunion dans leur église et ont voté à l’unanimité (486 signatures) leur maintien dans l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

    *

    Une perquisition a eu lieu ce matin au domicile de l'archiprêtre Nikolaï Khlan, de l'éparchie de Chepetivka (région de Khmelnytskyï), qui est accusé de déclarations négatives « concernant le transfert d'églises de l’Eglise orthodoxe ukrainienne à l'Église orthodoxe d'Ukraine, ainsi que de critiques des activités de la direction de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ». Ce qui constitue une « incitation à la haine religieuse » selon le code pénal. Sic.

    En outre, des informations ont été obtenues par la police selon lesquelles le prêtre « pourrait cacher à son lieu de résidence des informations sur sa violation de l'égalité des citoyens dans leurs droits constitutionnels en fonction de leurs croyances religieuses ». Sic.

    Nikolaï Khlan est le recteur de la paroisse Saint-Jean de Peremychel, qui a été illégalement « transférée » à l’Eglise du pouvoir.

    *

    Le site de la Laure des Grottes de Kiev publie une déclaration de Samuel Milko, lecteur de l’église orthodoxe Saint-Nicolas de Bâle, qui est venu défendre le monastère le 28 mars, veille du jour où les moines devaient théoriquement quitter les lieux.

    « Il me semble qu'à l'époque soviétique la ligne était plus claire : foi – athéisme. La foi était éliminée, l’athéisme était encouragé. Les bolcheviques nous ont montré de façon claire et nette ce qui se passerait si nous choisissions la foi. Mais maintenant, il y a plus de demi-teintes. Les choses sont devenues plus confuses, et bien pires. Au lieu de l’athéisme, c'est une caricature de la foi qui est apparue. Et le choix n'est pas entre la foi et l’athéisme, mais entre la foi et une contrefaçon de la foi. Les hommes ne périssent pas, mais l'âme humaine périt. Ce sont peut-être des mots durs, mais c’est à peu près cela : un pistolet est pointé sur vous, derrière vous il y a une fosse - choisissez, servez l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ou vous finirez dans la fosse. »

    Samuel Milko a écrit une adresse en allemand pour les Européens : « J'ai essayé d'expliquer ce qui se passe ici. Les Européens ne croient pas qu'une telle horreur puisse se produire et que les autorités persécutent l'Église du Christ. »

  • Géorgie

    Vladimir Poutine a signé aujourd’hui deux décrets, supprimant les visas pour les Géorgiens et autorisant la reprise des vols directs vers la Géorgie.

    Réaction de la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili :

    « Encore une provocation russe ! Reprendre les vols directs et lever l’interdiction de visa avec la Géorgie est inacceptable tant que la Russie continue son agression contre l’Ukraine et occupe notre territoire ! »

    Réaction du ministre géorgien des Affaires étrangères Ilia Darchiashvili :

    « Plus d'un million de nos concitoyens résident dans la Fédération de Russie et ont des liens très étroits avec des personnes, des parents, des proches qui résident en Géorgie, et tout gouvernement responsable saluera cette décision d'un point de vue humanitaire. Elle facilitera la vie quotidienne de nos concitoyens. »

  • Liesse populaire

    Le 8 Mai 2023.

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  • Saint Antonin

    Lorsque Clément XI créa la fête de saint Antonin en 1707, la mémoire des martyrs romains Gordien et Epimaque qui était célébrée ce jour-là passa au second plan (mais resta la seule commémoration de ce jour dans le bréviaire monastique).

    A Rome, sur la voie Latine, l'anniversaire des saints martyrs Gordien et Epimaque. Le premier, pour avoir confessé le Nom du Christ au temps de Julien l'Apostat, fut longtemps flagellé avec des cordes garnies de plomb et enfin décapité. Durant la nuit, les Chrétiens inhumèrent son corps, sur la même voie, dans une grotte où les reliques du bienheureux Epimaque avaient été peu auparavant transportées d'Alexandrie, où il avait été martyrisé pour la Foi du Christ la veille des ides de décembre (12 décembre).

    Gordien et Epimaque laissaient eux-mêmes au second plan un groupe de martyrs romains dont on peut s’étonner que l’Eglise n’en ait pas fait une fête. Car l’énoncé de ces victimes de l’empereur Sévère Alexandre, en 232, est impressionnant. Et si les saints sont des exemples à suivre, c’est un grand exemple que donnent aux puissants de ce monde le consul Palmace et le sénateur Simplice, leurs femmes et leurs enfants et toutes leurs maisons.

    A Rome, le bienheureux Calépode, prêtre et martyr, que l'empereur Alexandre fit mourir par le glaive, et dont le corps, par ordre du même prince, fut traîné par la ville et jeté dans le Tibre; le pape Callixte l'ayant découvert lui donna la sépulture. Le consul Palmace fut aussi décapité avec sa femme et ses enfants, et quarante-deux personnes de sa maison, tant hommes que femmes. Le sénateur Simplice fut également condamné à la même peine, avec sa femme, ses enfants et soixante-huit personnes de sa famille : il en fut ainsi de Félix et de Blanda, son épouse. On exposa les têtes de ces saints martyrs à différentes portes de la ville, pour intimider les Chrétiens (« ad exemplum christianorum »).

  • Ubukraine

    L’agence de presse nationale ukrainienne Unian demande à ses lecteurs en ligne de dire quelle personnalité médiatique russe ils aimeraient voir comme prochaine victime d’un attentat, après Daria Douguine, Valdlen Tatarsky et Zakhar Prilepine.

    Pour l’heure il y a près de 50.000 réponses, parmi un flot de cœurs et de « like » indiquant que l’initiative est hautement appréciée.

    Sans surprise, le premier nom sur la liste est Vladimir Soloviov.

    Sans surprise non plus, il n’y a aucune réaction occidentale. Puisque l’Ukraine défend « nos valeurs »…

    Parmi lesquelles il y a donc aussi désormais l’implication des citoyens dans le terrorisme d’Etat.

    *

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    Un tribunal de district de Kiev a ordonné une enquête préliminaire pour « incitation à la haine et à l'hostilité religieuse, insulte aux sentiments des citoyens en rapport avec leurs croyances religieuses », suite à l’émission de Yanina Sokolova le jour de Pâques sur la chaîne de Porochenko Kanal 5.

    Cette animatrice avait invité un prêtre de l’Eglise de Porochenko, Serhiy Dmitriyev, pour évoquer le sujet religieux du jour (ce sont eux sur la photo). Ou plutôt pour insulter l’Eglise orthodoxe ukrainienne et discuter du moment propice pour sa nécessaire éradication. A un moment, Yanina Sokolova avait appelé l’eucharistie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne « la merde d’Onuphre ». Le prêtre était resté silencieux.

    L’Eglise orthodoxe ukrainienne avait porté plainte, et la justice l’a donc prise en considération. Affaire à suivre. Et s’il y a encore des juges indépendants, ils vont avoir du travail…

  • Bryan N. Massingale

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    Il s’appelle Bryan N. Massingale. Il est prêtre catholique et jésuite. Il est professeur de théologie et d’éthique sociale à l’université Fordham de New York après avoir été professeur de théologie à l’université Marquette. Le 21 avril dernier il s’exprimait à la « Conférence ignacienne Q » (sic), qui réunit les étudiants LGBTQ des universités jésuites américaines.

    Extraits :

    Je me présente à vous en tant que prêtre et théologien noir et homosexuel. Je suis guidé non seulement par ma sexualité, ma foi et mon étude des croyances éthiques de l'Église, mais aussi par les traditions des luttes pour la liberté des Noirs aux États-Unis. Ces luttes, au fond, sont des questions d'âme et d'esprit. C'est pourquoi je vous parlerai de tout mon être, car ma sexualité, ma foi, ma vocation et mon identité raciale influencent tout ce que je suis.

    Comme la plupart d'entre vous, j'ai reçu une éducation jésuite : Université Marquette, promotion 1979. Lorsque j'étais étudiant, je ne pouvais pas rêver d'un jour comme celui-ci. Si quelqu'un avait dit au jeune étudiant de 21 ans que j’étais qu'un jour je m'adresserais à une assemblée d'étudiants LGBTQ d'universités jésuites en tant que prêtre noir et publiquement homosexuel, j'aurais ri et dit : "Dans tes rêves !".

    Lorsque j'étais professeur à mon alma mater et que j'ai voulu donner un cours sur l'homosexualité et l'éthique chrétienne, on m'a dit qu'il ne pouvait pas être enseigné dans le département de théologie, mais seulement dans le programme de spécialisation. Si vous m'aviez dit que dix ans plus tard je serais ici, j'aurais répondu : "C'est seulement dans vos rêves". Pourtant, des gens comme nous ont rêvé. Et c'est parce qu'ils ont rêvé que nous sommes ici.

    Les révolutions et les changements sociaux ne sont pas des événements singuliers, "mais de longs rêves, partagés par des communautés lésées, nourris dans des espaces fugitifs et mis en œuvre par des mouvements sociaux". Notre travail consiste donc à faire de ce lieu un espace pour nos rêves, pour les rêves queer.

    Parce que le rêve d'un lieu où tous sont accueillis, où les personnes de toute sexualité sont valorisées, où toutes les identités de genre sont respectées et protégées - ce rêve n'est pas encore réalisé. Et non seulement il n'est pas encore réalisé, mais il est attaqué de manière flagrante, inquiétante et même effrayante, alors que beaucoup d'entre nous pensaient et espéraient que c'était du passé.

    La spiritualité ignatienne nous invite à voir le monde comme le Christ le voit. Nous aimer comme Dieu nous aime. Voir et aimer "l'autre" comme le fait le Christ.

    Nous devons donc affirmer, sans nous excuser, la valeur précieuse des vies des LGBTQ. De nos vies. Nous devons proclamer avec confiance et insistance que nous sommes également rachetés par le Christ et radicalement aimés par Dieu.

    Nous sommes également rachetés par le Christ et radicalement aimés par Dieu. Nous ne le répéterons jamais assez. Nous devons nous répéter et nous répéter les uns aux autres encore et encore : "Vous êtes aimés. Vous êtes aimables. Vous êtes sacrés. Parce que vous êtes l'image de Dieu".

    Nous devons refuser les mensonges de la suprématie blanche et de l'hétérosexisme. Nous devons prier pour obtenir la grâce de nous voir et de nous aimer, d'aimer notre monde et de nous aimer les uns les autres comme le Christ nous connaît et nous aime. La grâce de rêver le rêve de Dieu pour nous.

    Et donc, j'ai encore des rêves. Je rêve d'un jour où la communauté LGBTQ considérera le racisme comme son problème, car c'est déjà le nôtre. Je rêve d'un jour où deux hommes et deux femmes pourront se tenir devant notre Eglise, proclamer leur amour et le faire bénir dans le sacrement du mariage. Je rêve d'une Église qui célèbre avec enthousiasme les amours homosexuelles comme autant d'incarnations de l'amour de Dieu parmi nous.

    Je rêve d'une Église où les prêtres homosexuels et les sœurs lesbiennes seront reconnus comme les responsables saints et fidèles qu'ils sont déjà. Je rêve d'un monde où les jeunes homosexuels du Honduras, du Salvador, de l'Ouganda, du Kenya et de l'Afghanistan pourront sortir de leur cachette et vivre sans crainte. Je rêve d'une Eglise où les employés et les enseignants LGBTQ pourront enseigner à nos enfants, servir le peuple de Dieu et voir leurs vocations, leur sexualité et leurs amours engagées affirmées.

    Je rêve d'une communauté LGBTQ engagée non seulement dans le respect de la diversité sexuelle, mais aussi dans la justice en matière d'immigration et l'égalité du droit de vote. Je rêve d'une communauté LGBTQ aussi passionnée par la justice pour les transgenres noirs et bruns que par la justice pour les hommes blancs cisgenres. Je rêve d'une communauté LGBTQ qui embrasse la diversité de ses teintes de peau comme un merveilleux reflet de la diversité de la vie intérieure de Dieu.

    Je rêve d'une Église qui célèbre avec enthousiasme les amours homosexuelles comme autant d'incarnations de l'amour de Dieu parmi nous.

    Traduction du discours intégral :

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  • Orban et le virus

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    Extraits du discours de Viktor Orban à la CPAC (Conservative Political Action Conference) de Hongrie, le 4 mai.

    Aujourd'hui, en tant que responsable d'un programme d'incubation, je vous informe que nous sommes tous attaqués, en Europe comme en Amérique. Je dois aussi vous dire que l'attaque n'est pas de nature économique : il s'agit d'une arme biologique. Une attaque virale a été lancée contre nous. Ce virus a été développé dans des laboratoires libéraux progressistes. Ce virus s'attaque au point le plus vulnérable du monde occidental : la nation. Il s'agit d'un virus dévoreur de nations qui atomisera et pulvérisera nos nations.

    La nation est la grande invention de l'Occident. Elle est le cœur du monde libre. Mais elle est aussi le talon d'Achille du monde occidental. Si les nations s'évaporent, se désintègrent ou rouillent, la possibilité d'une vie libre disparaît et l'Occident s'effondre. Les personnes sans patrie ne peuvent jamais être libres : elles ne peuvent être que des vagabonds, transplantés ici ou là, jouets de l'élite mondiale. La tradition judéo-chrétienne nous enseigne que Dieu a divisé le monde en nations et qu'il a même désigné un ange gardien pour chacune d'entre elles.

    Mes amis, l'idée de nation est notre héritage occidental particulier. C'est pourquoi les Hongrois l'ont également reconnue, c'est pourquoi ils ont fait un serment de sang, c'est pourquoi ils se sont organisés en nation, c'est pourquoi nous avons rejoint le monde occidental, et c'est pourquoi nous n'avons pas disparu dans les brumes de l'histoire - comme ce fut le cas pour les autres peuples asiatiques qui sont venus en Occident. Au fur et à mesure que l'organisation politique fondée sur la nation s'est répandue en Occident, nous nous sommes élevés et, dans la compétition entre les civilisations, nous avons dépassé nos homologues occidentaux. La nation s'est avérée être le meilleur cadre. C'est le meilleur cadre pour libérer les forces latentes dans les citoyens d'un pays et pour servir les intérêts de l'ensemble de la communauté. Si quelqu'un connaît, accepte et embrasse une langue, une histoire et une culture communes, cette personne est un membre à part entière de la nation - et donc libre. Cela représentait l'énorme avantage de la civilisation occidentale, la raison pour laquelle nous avions des siècles d'avance sur les autres continents. C'est cet avantage concurrentiel civilisationnel, chers amis, qui est attaqué aujourd'hui. Et j'ai le regret de vous dire que cette attaque est en train de réussir. Notre progression s'est ralentie, voire arrêtée. D'autres civilisations se sont renforcées, ont accéléré et, dans de nombreux domaines, nous ont tout simplement dépassés.

    Lorsque la gauche a lâché son virus sur le monde, de nombreux conservateurs bien intentionnés ont déclaré que ce virus antinational n'était qu'une fuite accidentelle de laboratoire. Selon eux, la gauche ne veut pas - ou ne peut pas - lâcher ses radicaux sur le monde ; elle les maîtrisera elle-même. Mais cela ne s'est pas produit. Ne soyons pas naïfs ! Aujourd'hui, nous constatons que ce virus ne s'est pas simplement échappé : il a été élevé, il se propage et se répand dans le monde entier. Les migrations, le genre, la guerre, ne sont que des variants, des variants d'un même virus.

    Si vous dites que le genre et les mouvements LGBTQ concernent la sexualisation des enfants, vous serez accusé de trahir les valeurs occidentales. Si vous dites que les universités ne devraient pas avoir pour mission de dispenser un enseignement idéologique, mais de rechercher la vérité, vous portez atteinte à la liberté académique. Si vous dites que la guerre n'est pas dans l'intérêt du monde occidental, vous serez considéré comme l'un des complices de Poutine.

    En conclusion, ce virus engourdit le cerveau des nations, démoralise leurs cœurs et paralyse leurs membres. Il transforme les nations vivantes en communautés sans vie. Ce que nous célébrons ici, c'est le fait qu'il existe des incubateurs comme la Hongrie, dont l'objectif est la défense. Mais n'oublions pas qu'il existe également des laboratoires de recherche progressistes où le virus qui attaque l'Occident est développé à un degré de plus en plus élevé. Ici, en Europe, l'un de ces laboratoires est Bruxelles et l'élite progressiste qui la dirige. J'imagine qu'il existe également de tels laboratoires aux États-Unis. Certains d'entre eux se trouvent dans des mains privées, dans les ONG de riches milliardaires, tandis que d'autres se trouvent dans le monde des fondations et des groupes de réflexion des partis progressistes. La bonne nouvelle, chers amis américains, c'est qu'ici, en Europe, la "Reconquista" a commencé.

    La bonne nouvelle pour tout le monde est que nous n'avons pas besoin de chercher plus loin un sérum pour le virus progressiste : il est ici, en Hongrie. Il est disponible pour tous. Vous pouvez le prendre librement, il a juste besoin d'une petite adaptation locale, et il fonctionnera partout : dans les climats chauds ou froids, dans le Nord ou dans le Sud. Il protège contre tous les variants des forces progressives et n'a pas d'effets secondaires. Demandez à votre médecin ou à votre pharmacien. Tout ce qu'il faut, avant les élections, c'est écrire en lettres énormes et bien visibles sur votre drapeau : "Pas de migration ! Pas de genre ! Pas de guerre !"

    Traduction intégrale du discours (par DeepL) :

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  • Saint Grégoire de Nazianze

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    (La Martorana, Palerme, XIIe siècle.)

    Son père, dit Grégoire l’Ancien, était évêque de Nazianze. Il insistait tellement pour que son fils devienne prêtre (prêtre diocésain pour le seconder puis lui succéder à Nazianze et non devenir moine comme il en avait l’intention avec son ami Basile) qu’il finit par accepter… et s’enfuit. Il revint quelques mois plus tard, acceptant son destin, et sa première homélie fut à Pâques 362. La partie centrale se retrouve dans les leçons du deuxième nocturne des matines de Pâques dans le bréviaire monastique :

    Hier on immolait l'Agneau; on marquait de son sang l'entrée des maisons; l'Egypte pleurait ses premiers nés; l'Ange exterminateur nous a épargné, il a respecté et redouté cette marque; un sang précieux nous a protégés. Nous sommes aujourd'hui purifiés, sortis de l'Egypte, à l'abri de Pharaon et de la cruauté de ses gouverneurs; nous ne sommes plus condamnés à mouler des briques et nul ne peut nous empêcher de célébrer la fête de notre délivrance et de rendre grâces à Dieu non avec un levain vieilli de ressentiment et de malveillance, mais avec le pain sans levain de la vérité, de l'honnêteté, sans rien conserver du levain impie de l'Egypte.

    Hier, j'étais crucifié avec le Christ, aujourd'hui je suis glorifié avec lui; hier je mourais avec lui, avec lui je revis aujourd'hui; hier j'étais enseveli avec lui, avec lui je sors aujourd'hui du tombeau.

    Offrons à celui qui, pour nous, est mort et ressuscité, non pas de l'or, ni de l'argent, non plus que de magnifiques broderies, ou des diamants d'un grand prix, toutes matières qui proviennent de la terre et qui sont le plus souvent le partage des scélérats, des esclaves du Prince du monde, mais bien plutôt nous-même : c'est le présent le plus agréable que nous puissions faire à Dieu. Accordons l'image au Modèle, respectons-Le, reconnaissons la dignité à laquelle nous avons été élevés, tâchons de comprendre la force de ce mystère et les motifs de la mort du Christ.

    Soyons semblables au Christ, puisque le Christ s'est fait semblable à nous; devenons des dieux à cause de lui, puisqu'il s'est fait homme à cause de nous. Il a pris ce qu'il y a de pire pour nous donner ce qu'il y a de meilleur; il s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté; il s'est revêtu de la forme d'un esclave pour nous retirer de la servitude; il s'est abaissé pour nous élever; il a été tenté, afin que nous vainquions; il a été méprisé pour nous combler de gloire; il est mort pour nous sauver; il est monté aux cieux pour entraîner avec lui ceux qui étaient tombés par le péché. Sacrifions donc tout pour celui qui s'est livré lui-même à notre place. Comprenant ce mystère, donnons-nous nous-même, faisant pour le Christ ce qu'il a fait pour nous.

  • Crimée

    « Après la dé-occupation, la Crimée deviendra un territoire où l’on ressentira la liberté », dit la représentante du président ukrainien en Crimée, Tamila Tacheva.

    Et voici comment : « Certains habitants de la péninsule ont changé de serment et sont allés travailler dans les administrations d'occupation. Il s'agit de milliers de personnes, qui doivent être tenues pénalement responsables. Les professeurs qui enseignent la langue, la littérature et l'histoire russes font de la propagande. Ils doivent être tenus pour responsables ou lustrés. Selon la législation ukrainienne actuelle, presque tous les enseignants de Crimée tombent sous le coup de cette responsabilité. »

    Et la langue russe, qui est celle de la quasi-totalité de la population, sera évidemment interdite comme sur l’ensemble du territoire ukrainien, qui sera unitaire.

    Mikhaïlo Podolyak, le premier conseiller de Zelensky, souligne que la Crimée n’aura plus aucun statut d’autonomie : « Il est évident qu'après avoir reçu l'autonomie, on se considère inconsciemment comme meilleur que les autres régions d'une certaine manière. Pour un État unitaire, l'autonomie est une voie dangereuse, c'est une voie de conflit au niveau régional. »

    Si les habitants de Crimée et du Donbass voulaient des arguments pour résister au régime de Kiev, on les leur sert sur un plateau…

  • Rivne

    Samedi c’était la fête de saint Georges au couvent Saint-Georges, dépendance du monastère Saint-Nicolas de Gorodok, près de Rivne. Il est intéressant de constater que Rivne se trouve à l’ouest de l’Ukraine (là où l’on fait la chasse aux « moscovites » de l’Eglise orthodoxe ukrainienne), et que l’oblast compte 16 monastères de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et 1 (un) de l’Eglise du pouvoir. (Voir la foule, à 2’30 – c’est un samedi.)