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  • La persécution

    Le maire de Tchernivtsi a dit en conférence de presse que l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne pourra plus opérer dans la commune, puisque toutes les parcelles qu’elle occupait ont été saisies. « Il s'agit d'églises qui possèdent de vastes terrains. Nous parlons maintenant du fait que le conseil municipal peut prendre une décision sur la division de ce terrain et le transférer pour des terrains de jeux, une place ou un parc ou un parking. »

    Non sans ajouter qu’il espère qu’une « décision sur la dissolution des relations de propriété » soit prise par le conseil régional. Autrement dit il sait que les saisies sont illégales. Mais le conseil régional n’a pas davantage le pouvoir de les rendre légales…

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    Le conseil municipal de Kropyvnytskyï (oblast de Kirovohrad) a adopté une résolution demandant au Parlement ukrainien de voter les deux lois qui visent à interdire l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Car « la poursuite de l'existence et de l'activité de l'Église orthodoxe ukrainienne en Ukraine en général et sur le territoire de la collectivité territoriale de la ville de Kropivnytsyï en particulier est inacceptable ». En vertu de la législation actuelle, les autorités locales n'ont pas le droit d'interdire les organisations religieuses, donc seule l'adoption de lois permettra aux autorités locales, dit-il, de priver les communautés de l'Église orthodoxe ukrainienne du droit d'utiliser les biens communaux, y compris les parcelles de terre.

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    Le directeur par intérim de la « Réserve » de la Laure des Grottes de Kiev s’est entretenu avec une société d’auxiliaires médicaux sur une transformation de bâtiments du monastère en un centre de réadaptation et de réhabilitation pour les militaires, ce qui « permettra aux soldats ukrainiens de ressentir ce pour quoi ils se sont battus »…

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    Le vice-président du conseil régional de Lvov, Youri Kholod, fait savoir qu’il reste 15 communautés de l’Eglise orthodoxe ukrainienne qui n’ont pas encore été « transférées » à l’Eglise du régime. Il faut impérativement que « la vague de transferts soit terminée d’ici la fin de l’année ».

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    Le chef du « service d'État pour l'ethnopolitique et la liberté de conscience », Viktor Yelenski, fait savoir qu’aucun prêtre de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne peut plus obtenir de mandat pour être aumônier militaire. Seuls peuvent être aumôniers militaires des membres de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, de l’Eglise grecque-catholique, de l’Eglise catholique romaine, de l’Eglise évangélique, de « l’Eglise ukrainienne des chrétiens de foi évangélique », de l’Administration spirituelle des musulmans d’Ukraine, et de quelques autres dénominations…

    Puis il a dit à une autre occasion que l’Ukraine manque d’aumôniers militaires…

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    Le bureau du procureur du district de Kremenets a ouvert une procédure pénale à l’encontre de la laure de Potchaïev pour « mauvaise gestion des terres ». Comme il est actuellement impossible de résilier l’accord entre le monastère et les autorités, on cherche tout ce qu’on peut trouver pour harceler les moines. L’enquête du SBU a mis en lumière que les moines ont creusé une fosse à déchets, sans autorisation, et ont partiellement enlevé de la terre d’une autre parcelle… Le tribunal a accepté la requête du bureau du procureur et a autorisé l'inspection des parcelles avec la participation de spécialistes et d'employés du département de l'environnement et des ressources naturelles de l'administration régionale d'Etat de Ternopil…

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    La BBC rapporte que selon ses sources plus d’un tiers des députés du parti de Zelensky sont fermement opposés à une interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et que c’est la raison pour laquelle le vote des projets de loi est indéfiniment reporté. Les députés des autres partis sont encore plus critiques, comme Artem Dmitruk qui répète dans une longue interview donnée hier à l’Union des journalistes orthodoxes ukrainiens que ces projets de loi sont anticonstitutionnels (et aussi que toutes les saisies de terrains et d’églises sont illégales et seront annulées par la justice). La source de la BBC le cite aussi : « Certaines personnes, comme le député Artem Dmitruk, critiquent publiquement les actions des autorités concernant, comme il le dit, le harcèlement de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, et il s'est même plaint au ministère de l'Intérieur à ce sujet. En privé, beaucoup de ses collègues du Parlement soutiennent une telle position. » La BBC ajoute qu’il est néanmoins toujours prévu d’examiner ces projets de loi.

  • Aux Etats-Unis

    Un groupe de militants LGBT a perturbé hier les travaux des élus du Texas qui discutaient une proposition de loi interdisant les « soins d’affirmation de genre », à savoir les bloqueurs de puberté, et les mutilations des mineurs se disant transgenres, les soi-disant « chirurgies de réassignation de genre ».

    Les militants présents dans la tribune ont déployé une banderole et crié des slogans pro-LGBT. « Un, deux, trois, quatre, les trans méritent plus ! » « Qu'est-ce que nous voulons ? Des droits pour les trans ! Quand le voulons-nous ? Maintenant ! »

    Le président de la Chambre a fait appel à la police, qui a évacué les trublions.

    Il y avait aussi à la tribune des parents qui soutenaient pacifiquement le projet de loi en portant une chemise rouge où était inscrit : « Sauvez les enfants du Texas ». L’un des auteurs de la proposition de loi, Tom Oliverson, les a remerciés et a déclaré que leur présence « renforce notre détermination à faire aboutir le projet ».

    Le texte sera adopté sans problème par les deux chambres et signé par le gouverneur. Une quinzaine d’Etats ont d’ailleurs adopté un texte comparable ces derniers mois ; mais le Texas fait figure de symbole.

    *

    Le même jour, le gouverneur du Maryland a signé une série de lois visant à faire de son Etat un « havre de sécurité » pour l’avortement et les procédures de « réassignation de genre ». L’une d’elles stipule que les avorteurs ne peuvent être soumis à des sanctions pénales, civiles ou administratives pour avoir violé les lois sur l'avortement d'autres États. Et la « loi de santé trans équitable » énumère complaisamment toutes les procédures de « changement de genre » qui sont garanties, et dont on demande qu’elles soient remboursées au niveau fédéral.

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    Le même jour, le gouvernement de Jobidon a alloué au Pakistan une subvention de 500.000 $ pour développer des « cours de développement professionnel pour les jeunes transgenres pakistanais ».

  • Eteindre la lumière de la foi

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    L’Agence fédérale du département américain de la Santé et des Services sociaux (CMS) exige que le système de santé Saint-François de l’Oklahoma enlève deux lumignons qui signalent la Présence réelle, l’un qui brûle depuis 1960, et l’autre depuis 15 ans dans un autre hôpital (ce qui n’avait jamais fait l’objet d’une quelconque observation). Faute de quoi il perdra son accréditation et tout financement fédéral.

    Le système hospitalier catholique est défendu par le Fonds Becket pour la liberté religieuse :

    « En demandant à Saint-François d'éteindre sa flamme, vous essayez d'éteindre non seulement une bougie, mais aussi les droits du système de santé Saint-François au premier amendement, ainsi que des soins de santé vitaux pour les personnes âgées, les pauvres et les handicapés de l'Oklahoma. »

    L’action de l'administration viole la loi sur la restauration de la liberté religieuse (RFRA) en exigeant de l'hôpital qu'il cache sa foi sans qu'il y ait d'intérêt gouvernemental impérieux. Le fonds rappelle à l'administration du président Joe Biden, qui se dit catholique :

    « Le Code de droit canonique exige que, partout où le Saint-Sacrement est conservé, une lampe spéciale brille en permanence. La flamme vivante est si importante pour le culte que le cinquième chapitre de l'Instruction générale du Missel romain prescrit expressément qu'"une lampe spéciale, alimentée par de l'huile ou de la cire, doit briller de façon bien visible pour indiquer la présence du Christ et l'honorer". Saint-François croit que les lois régissant la liturgie et la convenance des chapelles ont été divinement instituées par Jésus-Christ lui-même et que déroger à ces lois est un affront à Dieu. »

    En outre, l'inspecteur du gouvernement a qualifié la bougie de "flamme nue". Mis en face de son mensonge, il a déclaré que le briquet brièvement utilisé pour allumer la bougie était une "flamme nue" et qu'il violait les normes de sécurité fédérales…

    Addendum 8 mai. L'agence gouvernementale a abandonné son exigence. Quand même... Mais il a fallu que le Fonds Becket se mobilise...

  • La musique de Charles

    Pas moins de 12 compositeurs (dont quatre femmes, c’est un minimum) ont été chargés d’écrire les musiques du couronnement de Charles III. Le seul nom vraiment connu est Andrew Lloyd Webber, pour ses comédies musicales à succès. Le couronnement royal serait-il une autre comédie musicale ?

    L’autre nom connu, mais seulement en Angleterre, est Judith Weir, puisqu’elle est « Maître de musique de la reine », et donc désormais du roi. C’est une lesbienne militante, cela va de soi. Le prochain sera transgenre de couleur, mais chaque chose en son temps.

    Il y a là une absence spectaculaire : celle du plus grand compositeur britannique actuel, James MacMillan. Pourtant commandeur de l’ordre de l’empire britannique, et anobli en 2015. On lui avait demandé un très bref hymne pour les funérailles de la reine, mais il a été ignoré pour le couronnement du roi, soi-disant mélomane.

    James MacMillan est un père de famille catholique. Et même tertiaire dominicain. Telle est sans doute la raison de se priver de son génie.

    C’est lui qui avait composé la messe de la béatification du cardinal Newman par Benoît XVI. Malgré l’opposition… des évêques. Parce que le seul compositeur britannique internationalement reconnu est aussi… pour la liberté de la messe traditionnelle et contre les idéologies qui ravagent l’Eglise.

  • Sainte Monique

    Le cardinal Schuster nous dit :

    Le corps de sainte Monique demeura à Ostie jusqu’à 1162 ; c’est alors qu’un certain Walter, prieur des chanoines réguliers d’Aroasia en Belgique, le déroba furtivement et le transporta dans son monastère. Les actes de cette translation, rapportés par les Bollandistes, ne semblent autoriser aucun doute, d’autant plus que la présence en Belgique des reliques de sainte Monique depuis plus de sept siècles est assurée par les documents.

    Comme on ignorait le jour du trépas de sainte Monique, les chanoines d’Aroasia, qui célébraient déjà le 5 mai la conversion de saint Augustin, attribuèrent à la solennité de sa mère le jour précédent. Du monastère de Walter le culte de sainte Monique se répandit en Belgique, en Allemagne et en France, si bien que la fête du 4 mai entra peu à peu dans l’usage liturgique général.

    Les Bollandistes ont repris le récit de la Translatio sanctae Monicae, écrite autour de 1165 par Gautier (Walter) de l’abbaye d’Arrouaise (Aroasia en latin), en « Belgique » (dans le diocèse d’Arras). En voici le résumé.

    Gautier quitta Arrouaise pour Rome en septembre 1161, chargé par son abbé, Fulbert, d’une mission auprès du pape Alexandre III. Arrivé à Agaune, il convainquit l’abbé Rodolphe de l’accompagner. Ils arrivèrent à Vada, sur la côte toscane, en pleine querelle entre Alexandre III et Frédéric Barberousse. Menacés d’être conduits auprès de l’empereur, ils parvinrent à se réfugier à Pise après une éprouvante ascension nocturne du Montenero. L’abbé de Saint-Maurice resta à Pise, Gautier alla à Rome, et de là à Terracine où il trouva enfin Alexandre III, mais celui-ci ne put traiter son affaire car il était sur le point de partir en Gaule. Découragé, Gautier apprit de surcroît que l’abbé de Saint-Maurice, voulant le rejoindre, avait été arrêté par le préfet de Rome, mais il parvint à le faire libérer. Ensemble ils allèrent à Ostie pour trouver un bateau et y restèrent un temps indéterminé, attendant que la météo leur fût favorable. À Ostie se tenait une sorte de colloque (collocutio !) d’ecclésiastiques désœuvrés, attendant de pouvoir embarquer pour rejoindre le pape et qui entretemps nouaient des contacts avec les collègues locaux. Ceux-ci leur racontèrent l’histoire des reliques de sainte Monique, dont la sainte elle-même avait récemment demandé l’invention et la translation, sans cependant qu’on ait eu le temps de procéder à cette cérémonie. Il est vrai que l’évêque, en réalité le cardinal-évêque d’Ostie, était très accaparé par la crise politico-ecclésiastique en cours. Finalement, sur la suggestion d’Ulric, clerc de l’abbé d’Agaune, Gautier déroba les reliques. Gautier, Rodolphe, Ulric et les reliques de Monique quittèrent enfin Ostie, mais ce fut un faux départ : une forte tempête les contraignit à revenir à terre. Leur bateau repartit cependant derechef, et après de nouveaux périls marins ils retrouvèrent enfin le pape à Gênes. Là Gautier reçut la nouvelle de la démission de l’abbé d’Arrouaise Fulbert, ce qui annulait sa mission. Le cardinal-évêque d’Ostie, présent à Gênes auprès du pape, ayant appris que les reliques de Monique avaient été volées par un clerc français, Gautier quitta précipitamment la ville et, après un détour par Agaune, arriva à Arrouaise. La translation fut solennellement célébrée le 20 avril 1162.

  • "Liberté de la presse"

    Le 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle a été particulièrement marquée par une série d’activités organisées au siège de l’ONU en fait hier 2 mai. Mais cette célébration mondiale de la liberté de la presse était interdite aux journalistes russes…

    La Chambre civique de la Fédération de Russie a néanmoins profité de l’occasion pour inviter Reporters sans frontières à venir superviser les élections qui auront lieu le 10 septembre dans les « nouvelles régions » : Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporojie (comme dans d’autres régions de Russie).

    « Les médias occidentaux et ukrainiens n'ont pas le droit de couvrir la position de notre pays, ainsi que les événements qui se déroulent dans le Donbass, dans les nouvelles régions du pays. L'Occident, avec l'aide de Reporters sans frontières, qui a tout réduit au silence, a fait de son mieux pour bloquer l'accès de son public à la voix russe, à la vérité et au bon sens. Nos médias sont bloqués et les orateurs objectifs dits pro-russes sont mis sur des listes d'exclusion », a déclaré Alexander Malkevitch, le premier vice-président de de la commission pour le développement de la société de l'information et des médias de la Chambre civique. C’est pourquoi « la Chambre civique de Russie invite maintenant Reporters sans frontières à couvrir les élections qui auront lieu le 10 septembre. Nous voulons qu'ils assistent en personne à notre journée de vote. »

    Malheureusement on connaît la réponse avant qu’elle soit donnée. Sauf miracle…

  • La persécution

    Le métropolite Volodymyr de Potchaïev a publié une vidéo destinée aux autorités, notamment au président du conseil régional. Il lui dit à propos d’une réunion : « L'une des questions stratégiques que vous avez examinées était le sort de la laure de Potchaïev. Les objectifs que vous poursuivez sont, pour ainsi dire, d'expulser légalement les moines du monastère. » Il lui rappelle que la première tentative du genre eut lieu en 1617. Il y en eut d’autres, puis il y a eu le régime communiste qui a nationalisé les églises de la laure et a ouvert un musée de l’athéisme dans le séminaire. « Un membre de votre récente réunion, Mykola Viktorovych Zamkovsky, peut en témoigner. Pendant longtemps, il a travaillé activement dans ce musée, à la lutte contre Dieu et à la propagande anti-ukrainienne. »

    Il ajoute : « Vous voulez expulser les moines, des Ukrainiens, vos compatriotes qui, dans le passé, ont défendu le sanctuaire au prix de leur vie contre la destruction complète et la ruine. Craignez Dieu et sa justice. Il est difficile d'imaginer ce que les frères de la laure de Potchaïev ont vécu pendant la période communiste soviétique de lutte contre Dieu. Ce sont des pages vraiment terribles et tragiques de l'histoire du saint monastère. De nombreux frères ont été emprisonnés à plusieurs reprises pour leur foi et pour le saint monastère. »

    Et encore : « Le site officiel de la Laure de Potchaïev propose un album photo comparant l'état du monastère dans les années 1990 à celui qu'il connaît aujourd'hui. N'écoutez donc pas ceux qui vous induisent en erreur en vous faisant croire que de nombreux bâtiments situés sur le territoire du monastère ont été construits sans permis approprié. Tout ce qui a été restauré et construit sur le territoire de la Laure a reçu les autorisations nécessaires du ministère de la Culture et des organismes de construction. Cela est attesté par un certain nombre de documents et de certificats. »

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    Trois membres de la mission de surveillance des droits de l'homme de l’ONU ont rencontré hier des représentants de l’Eglise orthodoxe ukrainienne à Khmelnitski. Ils voulaient voir ce qui se passe à la cathédrale, mais ils n’ont pas pu y entrer. Depuis qu’elle a été prise d’assaut il y a un mois, pendant la divine liturgie, par un commando mené par un conseiller municipal, elle est gardée par des individus indéterminés, sous les regards bienveillants de la police.

    Le 8 avril, les autorités locales avaient organisé une réunion dans la cathédrale et disaient avoir récolté 4.000 signatures demandant le transfert. Le conseiller du maire Yaroslav Klizub avait promis de soumettre le document dès le lendemain à l’administration militaire régionale. Laquelle a fait savoir le 28 avril qu’elle n’avait toujours rien reçu.

    Addendum. La mission a écouté pendant deux jours les prêtres et les fidèles qui ont évoqué plus de 30 cas de violation de leurs droits dans le diocèse en raison de l'inaction des autorités locales chargées de l'application de la loi.

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    Ayant appris que les autorités municipales avaient l’intention d’organiser à la Maison de la Culture une réunion pour le « transfert » de la paroisse, quelque 450 paroissiens de Nosivka (région de Tchernihiv) ont pris les devants et, dimanche dernier à l’église, ont signé un document réaffirmant leur fidélité à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, au métropolite Onuphre, et à leur pasteur de longue date, l’archiprêtre Mykhailo Huliko, victime d’une campagne de dénigrement de la part des autorités sur les réseaux sociaux.

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    Les moines du monastère de Zographou (Athos) ont envoyé un message au métropolite Onuphre : « Notre fraternité se souvient de la façon dont vous êtes venus à nous lors de vos visites de pèlerinage à la Sainte Montagne et nous avons prié ensemble notre Créateur commun et communié aux Saints Mystères du Christ… Alors que nous avions l'habitude de partager la joie de la communion et de l'amour fraternel, nous compatissons aujourd'hui aux grandes peines qui ont frappé l'Église du Christ en Ukraine. La persécution des évêques, des moines et des croyants s'ajoute à la tragédie des événements fratricides qui se déroulent dans votre pays… Par la providence de Dieu, l'Église orthodoxe ukrainienne sortira purifiée du creuset de la persécution. »

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    La « Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale », qui est une « agence gouvernementale indépendante » (sic), a publié son rapport 2023. Elle examine la situation dans 17 « pays particulièrement préoccupants » et dans 11 pays méritant d’être spécialement observés par le Département d’Etat. L’Ukraine ne figure ni dans l’une ni dans l’autre liste. On se souvient que le porte-parole du Département d’Etat avait dit récemment qu’il n’était pas au courant d’éventuelles persécutions religieuses en Ukraine mais qu’il allait regarder la situation de plus près. Voilà qui est fait. Circulez, il n’y a rien à voir. Le plus fort, ce qui signe vraiment l’ignoble imposture américaine, c’est que dans la première liste, celle des pires pays, il y a… la Russie. Parce qu’elle embête toujours les Témoins de Jéhovah, parce qu’elle ose faire des procès à des islamistes, et parce qu’elle a… envahi l’Ukraine. Ce qui a donné lieu à des exactions, comme l’agression contre un prêtre de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine à Kherson ou celle d’un « diacre évangélique » (sic). On ose aussi rendre l’armée russe responsable du bombardement du monastère de Sviatogorsk, qui est un monastère du diocèse de Donetsk fidèle à Moscou… Mais l’essentiel des deux pages sur la Russie est la condamnation de « l’invasion injustifiée », et des très justifiées « sanctions » prises contre le pays…

  • Une première

    Un homme qui se dit femme a remporté pour la première fois une course cycliste internationale féminine : le Tour of the Gila, course par étapes au Nouveau-Mexique (qui avait été remportée en 1998 par Jeannie Longo).

    Il s’appelle “Austin” Killips, il ne fait du vélo que depuis 2019, et il a déjà remporté plusieurs compétitions féminines.

    Il a gagné 10.000 dollars en remportant la course, et 1.000 dollars de plus en tant que « reine de la montagne ».

    Ses photos en combinaison de coureur ne laissent aucun doute sur son sexe biologique…

    Un petit tour sur Google permet de voir que la tonalité générale des commentaires est très favorable. Enfin les transgenres sont acceptés comme ils sont…

  • Ultra-secret

    Revenant de Hongrie, François a répondu (dans l'avion...) à une question sur son entretien avec Orban et le métropolite Hilarion au sujet de l’Ukraine :

    « Vous pouvez imaginer que dans cette rencontre, nous n’avons pas parlé que du Petit Chaperon Rouge, nous avons parlé de toutes ces choses. Nous en avons parlé parce que tout le monde est intéressé par le chemin de la paix. Je suis prêt, je suis prêt, à faire tout ce qu’il faut. Même maintenant, il y a une mission en cours, mais elle n’est pas encore publique, on verra… Quand elle sera publique, j’en parlerai. »

    La presse internationale a aussitôt titré sur la mission secrète du Vatican pour la paix en Ukraine.

    Mais le porte-parole du Kremlin a dit qu’il n’était pas au courant.

    Puis le gouvernement ukrainien a dit qu’il n’était pas au courant.

    Puis le métropolite Hilarion a dit qu’aucune question politique n’avait été abordée lors de sa rencontre avec le pape.

    Puis le Vatican a confirmé qu’il n’y avait rien eu d’autre qu’une accolade de courtoisie entre personnalités qui se connaissent depuis longtemps.

    Puis le Premier ministre Orban et la présidente Novak ont dit qu’il n’y avait eu aucune discussion sur un plan de paix pour l’Ukraine…