Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Soins de santé

    Capture d’écran 2023-05-17 à 14.48.42.png

    Ce titre d'Euractiv veut dire que des Ukrainiennes doivent retourner en Ukraine pour avorter parce qu’elles ne peuvent pas le faire en Pologne et que ce n’est pas facile en Hongrie, en Roumanie ou en Slovaquie.

    Mais l’article ne parle que de « soins de santé sexuelle et reproductive » ou de « soins sexuels et reproductifs », de pays qui sont « contre la liberté de la santé reproductive » ou de pays « où les droits reproductifs ne sont pas une priorité pour l’État ». Ainsi « les femmes à la recherche de soins reproductifs », « à la recherche de soins et de soutien essentiels », sont confrontées à de terribles problèmes.

    Sans compter que « les Roms et les réfugiés LGBTQ+ sont confrontés à une discrimination intersectionnelle et à des obstacles accrus ».

    Naturellement l’article est d’abord une charge contre la Pologne, qui est le pays de l’UE où il y a le plus de réfugiées ukrainiennes : « Le fait que les réfugiées ukrainiennes en Pologne soient obligées de retourner en Ukraine pour obtenir des soins en matière d’avortement ou d’accéder à des soins dans d’autres parties de l’Europe est une mise en accusation de la loi et de la pratique polonaises. »

     « La Pologne est le pays où les conditions de vie des personnes LGBTQ+ sont les pires de toute l’UE. » Même les hommes ne peuvent pas y avorter.

  • Ubu-UE

    Capture d’écran 2023-05-17 à 12.06.49.png

    "Un avenir post-croissance crédible doit être féministe".

    C'est un titre du très sérieux et très européiste site EUobserver.

  • L’Eglise orthodoxe russe s’agrandit

    Le diocèse de Berdiansk (entre Marioupol et Melitopol) de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a été reçu hier dans l’Eglise orthodoxe russe, à la demande de son clergé (76 sur 86).

    C’est le cinquième diocèse « ukrainien » à faire le pas, après les trois diocèses de Crimée en juin de l’an dernier et le diocèse de Rovenki (République de Lougansk) en octobre.

  • Les sanctions…

    L'Agence internationale de l'énergie indique dans son rapport mensuel que les exportations russes de pétrole ont atteint 8,3 millions de barils par jour en avril 2023, ce qui est un record depuis le début de la guerre en Ukraine, et représente une augmentation de revenus de 1,7 milliard de dollars.

  • Pap Ubu à l’école

    Ce mercredi doit être signé un protocole entre le ministère de l’Education nationale et le Secrétariat général de l’enseignement catholique destiné à favoriser la « mixité sociale » dans l’enseignement « privé catholique », faisant suite au « plan mixité » pour l’enseignement public présenté le 11 mai.

    En bref, les écoles catholiques sont trop réservées aux enfants des nantis et il faut que ça cesse. Chacun sait que c’est faux pour la plupart d’entre elles, mais l’essentiel est de continuer à taper sur ce qui reste de l’Eglise ex-catholique.

    Bien sûr cela ne concerne que l’école catholique. Ça ne concerne pas, par exemple, l’Ecole alsacienne. Celle où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Education nationale. Où ils sont scolarisés précisément, ouvertement, explicitement, pour éviter qu’ils pâtissent de la mixité sociale…

    Le même ministre a lancé ce jour une « campagne de sensibilisation » dans les collèges et les lycées « sur l’accueil des LGBT+ à l’école ». Autrement dit une nouvelle campagne de promotion de l’idéologie de l’inversion sexuelle chez les adolescents.

    Or voici voilà que l’Ecole alsacienne a fait venir un lobby transexualiste devant les élèves de 4e… Des parents ont vigoureusement protesté contre cette « propagande » en faveur du « militantisme trans », et ont été choqués que leurs enfants soient accusés de « transphobie » parce qu’ils refusaient d’admettre qu’un homme puisse être enceint. Résultat : le lobby en question ne mettra plus les pieds à l’Ecole alsacienne. Au grand soulagement de Pap Ndiaye (mais il ne faut pas le dire).

  • Ubukraine au Vatican

    zelenski-et-le-pape.jpg

    Le petit Zizilensky et ses gros bras. Qui c'est le patron ?

    Une photo qui a tout de même fait grincer quelques dents, même chez les Ukrainomaniaques et les papolâtres.

    De même que le cortège de 30 voitures dans les rues de Rome (le président des Etats-Unis n'en avait que 18 à sa dernière visite)...

  • Parabole

    Une magnifique parabole, venant des chartreux, selon la biographie du sculpteur Eric Gill par Robert Speaight, rapportée sur le blog New Liturgical Movement. Elle dépasse de loin, tout en l’incluant de façon obvie (Ignacius Farm, Benedict Cassino), la controverse entre la spiritualité jésuito-thomiste et la spiritualité monastique.

    Le premier souvenir de John Smith est celui d'un jour ensoleillé où on l'a emmené à une fête du couronnement dans le parc local ; il se souvient un peu du thé et des brioches, mais le souvenir le plus tangible de tout cela est une "tasse du couronnement" avec des portraits aux couleurs vives de leurs Majestés dans toute la gloire des vêtements du couronnement. Il en était fasciné et son rêve d'enfant était d'aller à Londres pour voir le roi dans sa couronne d'or.

    En grandissant, ses rêves ont perdu de leur éclat, mais une révérence curieuse et désuète pour la royauté en tant que telle a gardé sa place dans son esprit juvénile. Ainsi, lorsqu'il atteint l'âge de la discrétion, il "vendit tout ce qu'il avait", quitta la maison de son père et partit pour Londres. Comme il était un parfait étranger, il demanda conseil à un certain Ignatius Farm, qui lui avait été recommandé comme connaissant tout ce qui se passait à Londres. C'est alors qu'il lui exposa ses projets extraordinaires. Il voulait connaître le roi en personne, ni plus ni moins, pénétrer dans le palais de Buckingham, devenir, peut-être, un membre de la famille royale.

    Ignatius Farm, qui habitait près des écuries [l'église jésuite de Farm Street, à Londres, est contiguë aux anciennes écuries], pensait avoir déjà rencontré ce genre de cas. Mon cher ami, dit-il, soyez pragmatique ; ce genre de chose était peut-être très bien au Moyen-Âge, mais tout cela est passé et révolu aujourd'hui. Si vous avez tant de respect pour la personne et la fonction du roi, et si vous voulez tout savoir sur lui, lisez la Circulaire de la Cour, qui vous informe de ses mouvements ; mais mieux encore, si vous voulez le servir, engagez-vous dans l'armée, où vous aurez peut-être une chance de faire quelque chose d'utile à son service.

    Le pauvre John Smith était découragé. Il traversa Green Park et regarda avec nostalgie les fenêtres du Palais. Il semblait si facile d'y entrer. C'est alors qu'un vieux monsieur, manifestement d'origine italienne (son nom s'est avéré être Benedict Cassino), s'adresse à lui et lui demande ce qu'il fait là. Après que John lui eut fait part de tous ses espoirs et de toutes ses craintes, le vieil homme lui dit : "Courage, tu peux bien sûr entrer, même si ce n'est qu'en tant que cordonnier royal de quatrième classe. Mais tu dois attirer l'attention de Sa Majesté. - Comment puis-je faire cela ? dit John. - C'est un travail de longue haleine pour beaucoup ; cela dépend. Mais tu devras rester ici toute la journée, à admirer les beautés du Mémorial Victoria et de la façade du Palais. Le roi sortira, tu devras enlever ton chapeau et t’incliner, c'est tout. Il te remarquera peut-être le premier jour, mais il faudra peut-être des semaines, voire des années, avant qu'il ne se tourne vers toi. Mais il le fera si tu restes assez longtemps.

    C'est ainsi que John Smith commença sa longue veille devant le palais. Dès le premier jour, Sa Majesté sortit ponctuellement à onze heures et à pied. John enlève son chapeau et se retrouve le dos presque plié en deux. Il est vrai que le roi ne ressemblait pas aux photos ; il est vrai que le manteau du matin était immaculé et que le lustre du chapeau était comme s'il avait été recouvert de vernis du Japon, mais qu'est-ce que c'était par rapport à un manteau écarlate à revers d'hermine et à une couronne d'or ? Mais qu'importe, c'était LUI ! Et il semblait à Jean, qui se tenait là tout seul, qu'il reconnaissait son salut ! Il y avait de quoi continuer.

    Il était fastidieux (comme pour John) de le suivre pendant toutes les semaines où il était là, mais il ne manquait jamais à l'appel ; il était toujours là quand le roi sortait et il faisait toujours le même salut respectueux. Il faut dire qu'un jour, fatigué d'attendre, il s’avança de quelques pas pour parler à Sa Majesté, mais il avait à peine bougé que deux messieurs bien habillés sortirent de nulle part, comme il l'a dit par la suite (il est possible qu'ils aient été de Scotland Yard) et lui dirent de s'en aller.

    Mais, sautons le reste, le jour arriva enfin. Le roi sortit comme d'habitude, John s'inclina et a souleva son chapeau comme d'habitude, puis une chose inhabituelle se produisit. Sa Majesté s'arrêta dans sa marche et, s'approchant de John, lui dit : « Bonjour, John Smith, tout en lui tendant la main et en lui serrant chaleureusement la main. Je vous ai observé pendant de nombreux mois et j'ai enfin trouvé quelqu'un en qui je peux avoir confiance en tant que fidèle serviteur. Je veux que vous veniez tout de suite au palais ; un tout petit travail vous attend et ce sera le début de grandes choses si vous êtes aussi fidèle à l'intérieur que vous l'avez été à l'extérieur. »

    Le monde entier sait comment John Smith est passé d'un poste à l'autre jusqu'à ce que, après une série d'événements incroyables, il devienne l'héritier du Royaume ! Et il avait l'habitude de dire « C'est toute cette attente, cette attente dehors sous la pluie, le vent et la chaleur et sous les railleries des passants, et contrairement aux conseils de tant de gens qui m'ont dit de faire "quelque chose d'utile", qui m'a amené là où je suis maintenant sur les marches du trône. »

  • Vigile de l’Ascension

    Notre Seigneur, Fils unique du Père, et coéternel avec lui, « ayant pris la forme d’esclave » pouvait, en cette forme d’esclave, prier en silence s’il l’avait jugé nécessaire ; mais il a voulu se présenter en suppliant devant son Père, tout en se rappelant qu’il était notre Maître. C’est pourquoi il a voulu que la prière qu’il a faite pour nous, nous fût connue ; car l’édification des disciples ressort non seulement des leçons que leur donne un si grand maître, mais encore de la prière qu’il adresse à son Père en leur faveur. Et si ces paroles étaient l’édification de ceux qui se trouvaient présents pour les entendre, Jésus voulait certainement qu’elles devinssent aussi la nôtre, à nous qui devions les lire, recueillies dans son Évangile.

    C’est pourquoi lorsqu’il nous dit : « Père, l’heure est venue, glorifiez votre Fils ; » il nous enseigna que ce qu’il ferait ou laisserait se faire, en quelque temps que ce fût, est disposé d’avance par celui qui n’est point sujet au temps ; car les événements qui se déroulent dans la suite des temps, ont leurs causes efficientes dans la sagesse de Dieu, en laquelle ne se trouve aucun temps. Gardons-nous donc de croire que cette heure soit venue amenée par la fatalité, car elle a été fixée par Dieu qui dispose les temps. Les lois des astres n’ont pas non plus régi la passion du Christ ; il est inadmissible que les astres puissent forcer à mourir le Créateur des astres.

    Il en est qui entendent que le Fils a été glorifié par le Père en ce sens qu’il ne l’a pas épargné mais l’a livré pour nous tous. Mais si l’on dit que le Christ a été glorifié par sa passion, combien plus par sa résurrection ? Dans sa passion, en effet, son humilité se manifeste plutôt que sa gloire ; l’Apôtre l’atteste lorsqu’il dit : « Il s’est humilié lui-même, s’étant fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Ensuite il ajoute, au sujet de sa glorification : « C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père ». Voilà la glorification de notre Seigneur Jésus-Christ, elle a commencé à sa résurrection.

    Saint Augustin, traité 104 sur saint Jean, leçon des matines.

  • La persécution

    Le conseil régional de Tchernivtsi a adopté un texte interdisant les activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et demandant aux collectivités territoriales de résilier tous les accords passés. « Il leur est recommandé de résilier les contrats de location de biens immobiliers et de terrains avec les organisations religieuses (communautés) qui ont un lien ecclésiastique-canonique avéré avec le pays agresseur, et d'interdire l'utilisation des biens qui sont la propriété des collectivités territoriales. » Chacun sait désormais que ces résiliations sont illégales, mais ça n’empêche pas de continuer…

    Le conseil régional demande aussi à l'administration militaire régionale de recommander « d'analyser la légalité de l'utilisation de bâtiments et de biens appartenant à l'État par les organisations religieuses interdites ».

    *

    прп.jpeg

    Aujourd'hui est une double fête à la Laure des Grottes de Kiev, avec la célébration de Saint Théodose, l'un des fondateurs, et le transfert de l'icône de la Dormition de Constantinople à Kiev à l'époque de la fondation du monastère. Le métropolite Onuphre a dirigé les célébrations hier soir et aujourd'hui dans l'église Saint Agapit. Des milliers de fidèles ont assisté à la liturgie.

    Le métropolite Luc de Zaporojié a publié le texte suivant.

    Aujourd'hui, alors que notre Église célèbre l’arrivée de l'icône de la Dormition de la Mère de Dieu des Grottes de Kiev, je voudrais partager mes réflexions avec ceux qui ne comprennent pas l'essence des événements qui se déroulent autour de la Laure des Grottes de Kiev, à qui appartiennent réellement la Laure et sa cathédrale de la Dormition, et rappeler par qui et pour quoi elles ont été construites.

    La Laure et l'église de la Dormition ont été fondées par la Reine du Ciel elle-même et n'ont pas été construites pour les besoins de l'État, mais pour la prière et le travail monastique. La Mère de Dieu a personnellement financé cette construction et a montré aux architectes les dimensions exactes de la future église. "Je veux me construire une église en Russie, à Kiev, et c'est pourquoi je vous dis de le faire. Prenez cet or", dit la Mère de Dieu aux architectes. Elle leur a également donné les reliques des martyrs qui ont été déposées dans les fondations de l'église, et leur a confié son icône de la Dormition, qui a sauvé plus d'une fois Kiev des invasions ennemies. La Reine des cieux a fondé ce lieu pour le culte, et non pour un musée, des programmes de concerts, des festivals d'art populaire et d'autres activités folkloriques. Transformer les reliques des saints en "expositions", la Laure en "panthéon ukrainien" (c’est littéralement du polythéisme), tuer la vie spirituelle de prière du plus ancien monastère, cela équivaut à jeter des pierres au visage de la Mère de Dieu et des saints dont les reliques reposent dans les grottes. Il n'est pas nécessaire d'être prophète ou voyant pour comprendre les conséquences d'une telle audace pour les fous qui agissent ainsi.

    Mais maintenant, nous voyons et nous sentons dans nos cœurs que Dieu est avec nous. La Mère de Dieu est avec ceux qui restent fidèles à l'Église du Christ. Nous sommes reconnaissants au Seigneur de nous avoir permis de vivre à une époque où la foi en Dieu et la confiance en sa providence sont mises à l'épreuve. Après tout, pour nous, la question est tout à fait différente de la manière dont elle est couverte par les médias politiquement engagés. Il ne s'agit pas de loyauté envers une juridiction ou une autre, mais de savoir si nous resterons fidèles au Christ et à l'Évangile, si nous servirons César ou Dieu, si nous professerons des valeurs antichrétiennes et une morale qui combat Dieu ou si nous resterons fidèles aux commandements de Dieu. C'est le choix que chacun d'entre nous fait aujourd'hui.

  • Les sanctions…

    Les sanctions, peut-être que ça marcherait si on les appliquait, mais on ne peut pas le savoir, puisqu’on ne les applique pas…

    Lu sur le site suédois « Portail européen » :

    Les statistiques commerciales récentes d'Eurostat et de l'autorité commerciale suédoise Kommerskollegium montrent que, depuis le début de la guerre, 12 pays de l'UE ont augmenté leurs importations en provenance de Russie, contribuant ainsi à renforcer l'économie de ce pays.

    Cela signifie que la diminution globale des importations de Russie vers l'UE ne représente que 5 % par rapport à l'année précédant le déclenchement de la guerre.

    Si les Suédois soulignent cela, c’est parce qu’ils se considèrent comme les bons élèves : leurs importations de produits russes ont baissé de 90%. Derrière eux il y a Malte (82%), l’Irlande (73%), la Lituanie (70%)…

    La France ne figure pas dans ce tableau. Elle figure dans l’autre : celui des pays qui ont augmenté leurs importations russes. Dans le bas du tableau, cependant, avec 8% de hausse. Dans le haut du tableau il y a la Slovénie (212% !), suivie de Chypre (124%), et de la Hongrie (119%) qui ne s’en cache pas.