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  • APOSTASIE

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    Voici les ornements « liturgiques » qui seront portés par les prêtres, les évêques et le pape, lors de la Rencontre mondiale des familles en Irlande.

    On nous dit que le symbole sur les chasubles est celui de la Sainte Trinité, inspiré du triskel celtique (et l'on tartine sur la famille « vivante icône » de la Sainte Trinité, comme l'a dit cinq fois le Saint-Père dans Amoris laetitia...).

    C’est doublement faux.

    Il s’agit d’un symbole clairement païen et non celtique.

    D’abord le triskel n’a jamais été le symbole de la Sainte Trinité. Quand saint Patrick a voulu expliquer la Trinité, il a choisi le petit trèfle irlandais, le shamrock, et non le triskel qu’on pouvait voir dessiné sur de très anciennes tombes païennes.

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    Ensuite le triskel est devenu un ornement décoratif, d’ailleurs beaucoup plus utilisé en Bretagne qu’en Irlande.

    En outre l’ornement des chasubles n’est en rien un triskel, où il n'y a jamais de « bulbes », surtout à l’intérieur.

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    C’est à l’évidence un sam-taeguk, symbole du chamanisme coréen utilisé aussi dans le taoïsme. Il fut choisi comme premières armoiries de la Corée et il est toujours utilisé par les nationalistes coréens.

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    A l’origine il s’agit du symbolisme yin et yang auquel on a ajouté un troisième élément, les trois étant ainsi le ciel, la terre et l’homme.

    Il a été repris par l’hindouisme comme illustration des trois gunas (les trois éléments primordiaux dont l’interaction produit la création), associés à Vishnou, Brahma et Shiva.

    Je ne sais pas si je fais toujours partie de cette Eglise, mais ce qui est sûr est que je n’ai pas la même religion que ces gens-là.

    Et l’on risque fort de voir bien pire lors du synode sur l’Amazonie…

    P.S. Quand bien même on ferait d'un symbole chamanique un symbole de la Trinité et qu'on ferait croire que c'est un triskel (à l'envers), il resterait que cela ne conviendrait pas à une chasuble liturgique. La chasuble symbolise le fait que le prêtre agit in persona Christi, et elle ne peut donc comporter qu'un symbole du Christ.

    Et l'on ne manipule pas les symboles impunément.

  • Saint Bernard

    Voici la lecture du troisième nocturne des matines dans l’office de saint Bernard qu’on dit « ailleurs » (alibi) selon mon bréviaire. Il s’agit du début du sermon 36 sur le Cantique des cantiques. Traduction de l’abbé Charpentier, 1866. J’ai mis entre crochets ce qui a été coupé dans le bréviaire.

    Vous savez, je pense, que nous avons à parler aujourd'hui de l'ignorance, ou plutôt des ignorances ; car si vous vous en souvenez, nous en avons cité deux, l'une de nous-mêmes, et l'autre de Dieu. Et nous avons dit qu'il faut les éviter toutes les deux, parce que toutes les deux sont damnables. Il reste maintenant à expliquer cela plus clairement et plus au long. Mais je crois qu'il faut examiner premièrement, si toute ignorance est damnable. Et il me semble que non, car toute ignorance ne nous rend pas coupables, puisqu'il y a plusieurs choses qu'il est permis de ne pas savoir, sans faire tort à notre salut. [Par exemple, pensez-vous que ignorer le métier de charpentier, de charron et de maçon, et tous les autres métiers qu'on exerce pour la commodité de la vie présente, soit un obstacle pour le salut ?] Combien même y a-t-il de personnes qui se sont sauvées par leurs bonnes œuvres, et la régularité de leur vie, sans être instruites des arts même qu'on appelle libéraux, quoiqu'ils soient plus honnêtes et plus utiles que les autres ? Combien l'Apôtre en compte-t-il dans son épître aux Hébreux, qui ont été chéris de Dieu, non à cause de la connaissance des belles-lettres, mais à cause de « la pureté de leur conscience, et de la sincérité de leur foi » (Heb. XI, 4) ? [Toutes ces personnes là ont été agréables à Dieu, non par le mérite de leur science, mais de leur vie. Saint Pierre, saint André, les enfants de Zébédée, et tous les autres disciples n'ont pas été tirés de l'école des rhéteurs ou des philosophes, et cela n'a pas empêché que le Seigneur ne se servît d'eux pour opérer le salut par toute la terre. Ce n'est pas parce qu'ils étaient plus sages que tous les autres hommes, ainsi qu'un saint l'avoue de lui-même (Eccle. I, 16), mais à cause de leur foi et de leur douceur, qu'il les a sauvés, il les a faits saint et les a établis maîtres des autres. Ils ont fait connaître au monde les voies de la vie, non par la sublimité de leurs discours, ou par l'éloquence de la sagesse humaine (I Cor. II, 1), mais par des prédications qui paraissaient folles aux sages du siècle, Dieu ayant voulu se servir de ce moyen pour sauver ceux qui croiraient en lui, parce que le monde avec toute sa sagesse ne l'a point connu.]

    On dira peut-être que je parle mal de la science, et qu'il semble que je blême les savants, et veuille détourner de l'étude des lettres humaines. Dieu m'en garde, je sais trop bien combien les personnes lettrées ont servi et servent tous les jours l'Église, soit en combattant ses ennemis, soit en instruisant les simples. Après tout, n'ai-je pas lu ces paroles dans un Prophète : « Parce que vous avez rejeté la science, je vous rejetterai aussi de devant moi, et vous ne me servirez point à l'autel dans les fonctions sacerdotales” (Osée. IV, 6) ? Et encore : « Ceux qui sont savants brilleront comme des flambeaux du firmament ; et ceux qui enseignent la justice à plusieurs seront comme des étoiles dont la lumière ne s'éteindra jamais » (Dan. XII, 3). Mais je sais bien aussi que j'ai lu : « La science enfle » (I Cor. VIII, 9). Et encore : « Celui qui acquiert de nouvelles connaissances se procure de nouvelles peines » (Eccles. I, 18). Vous voyez qu'il y a de la différence entre les sciences, puisqu'il y en a qui enflent, et d'autres qui attristent. Je voudrais bien savoir laquelle est plus utile pour le salut, de celle qui enfle, ou de celle qui cause de la douleur. Mais je ne doute point que vous ne préfériez la dernière, parce que la douleur demande la santé dont l'enflure n'est qu'un semblant. Or, celui qui demande est plus près du salut, attendu que celui qui demande reçoit (Luc. XI, 10). D'ailleurs, celui qui guérit ceux qui ont le cœur brisé a en exécration ceux qui sont enflés d'orgueil, selon ces paroles de la sagesse : « Dieu résiste aux superbes, mais il donne sa grâce aux humbles. » [Et celles de l'Apôtre qui dit : « J'avertis tous ceux qui sont parmi vous, en vertu de la grâce qui m'a été donnée, de n'être pas plus sage qu'il ne faut, mais de l'être sobrement » (Rom. XII, 3). Il ne défend pas d'être sage, mais d'être plus sage qu'il ne faut. Or, qu'est-ce qu'être sage avec sobriété ? C'est observer avec vigilance ce qu'il faut savoir plus que toute autre chose et avant toute autre chose. Car le temps est court ; or, toute science est bonne en soi, lorsqu'elle est fondée sur la vérité. Mais vous qui, à cause de la brièveté du temps, avez hâte d'opérer votre salut avec crainte et tremblement, ayez soin de savoir avant tout, et mieux que tout, ce qui peut contribuer davantage à ce dessein. Les médecins du corps ne disent-ils pas qu'une partie de la médecine consiste à choisir dans les viandes et à discerner celles qu'on doit manger avant, de celles qu'on doit manger après, quelle nourriture on doit prendre, et comment on la doit prendre ? Car, bien qu'il soit certain que les choses que Dieu a créées pour être mangées sont bonnes, vous ne laissez pas de vous les rendre mauvaises, si vous n'observez quelque manière et quelque ordre pour les prendre. Appliquez aux sciences ce que je viens de dire de la nourriture du corps.]

    Mais il vaut mieux vous renvoyer au Maître. Car cette parole n'est pas de moi, mais de lui, ou plutôt elle est à nous, puisqu'elle est la parole de la Vérité : « Celui, dit-il, qui pense savoir quelque chose ne sait pas encore comme il doit savoir » (I Cor. VIII, 2). Vous voyez qu'il ne loue pas celui qui sait beaucoup, s'il ne sait aussi la manière de savoir, et que c'est en cela qu'il place tout le fruit et l'utilité de la science. Qu'entend-il donc par la manière de savoir ? Que peut-il entendre, sinon de savoir dans quel ordre, avec quelle ardeur, et à quelle fin on doit connaître toutes choses ? Dans quel ordre, c'est-à-dire qu'il faut apprendre en premier lieu ce qui est plus propre pour le salut. Avec quel goût, attendu qu'il faut apprendre avec plus d'ardeur, ce qui peut nous exciter plus vivement à l'amour de Dieu. A quelle fin? pour ne point apprendre dans le but de satisfaire la vaine gloire, ou la curiosité, ou pour quelque autre chose semblable, mais seulement pour notre propre édification, ou pour celle du prochain. Car il y en a qui veulent savoir, sans se proposer d'autre but que de savoir, c'est là une curiosité honteuse. [Il y en a qui veulent savoir, afin qu'on sache qu'ils sont savants, et c'est une vanité honteuse, et ceux-là n'éviteront pas la censure d'un poète satirique qui les raille agréablement lorsqu'il dit : « Vous croyez ne rien savoir, si un autre ne sait que vous savez quelque chose » (Perse, Sat. I).] Il y en a qui veulent savoir pour vendre leur science, c'est-à-dire pour amasser du bien, ou obtenir des honneurs, et c'est un trafic honteux. Mais il y en a aussi qui veulent savoir pour édifier les autres, c'est la charité ; et il y en a qui veulent savoir pour s'édifier eux-mêmes, et c'est prudence.

    De ces différents savants, ces deux derniers sont les seuls qui n'abusent point de la science, attendu qu'ils ne veulent savoir que pour bien faire. Or, comme dit le Prophète, « les connaissances sont bonnes à ceux qui les mettent en pratique » (Psaume CX). Mais c'est pour les autres que cette parole est dite : « Celui qui sait le bien et ne le fait pas, on lui imputera sa science a péché » (Jacques IV, 17). Comme s'il disait par cette comparaison : De même qu'il est nuisible à la santé de prendre de la nourriture, et de ne la pas digérer, attendu que les viandes mal cuites et mal digérées par l'estomac engendrent de mauvaises humeurs, et corrompent le corps au lieu de le nourrir : ainsi lorsqu'on bourre de science l'estomac de l'âme, qui est la mémoire, si cette science n'est digérée par la chaleur de la charité, si elle ne se répand ensuite dans les membres de l'âme, si je puis parler ainsi, en passant dans les mœurs et dans les actions, si elle ne devient bonne par le bien qu’elle connaît, et qui sert à former une bonne vie, ne se change-t-elle pas en péché, comme la nourriture en de mauvaises humeurs ? [Le péché n'est-il pas, en effet, une mauvaise humeur, et les mœurs dépravées ne sont-elles pas aussi de mauvaises humeurs ? Celui qui tonnait le bien et ne le fait pas ne souffre-t-il pas dans la conscience des enflures et des tiraillements ? Il entend au dedans de lui-même une réponse de mort et de damnation, toutes les fois qu'il pense à cette parole du Seigneur : « Le serviteur qui sait la volonté de son maître et ne la fait pas, sera beaucoup battu » (Luc. XII, 47). Peut-être est-ce au nom de cette âme que le Prophète se plaignait, quand il disait : « J'ai mal au ventre, j'ai mal au ventre » (Jer. IV, 19). Si ce n'est que cette répétition semble marquer un double sens, et nous oblige à en chercher encore un autre que celui que nous avons donné. Car je crois que le Prophète a pu dire cela en parlant de lui-même, parce qu'étant plein de science, brûlant de charité, et désirant extrêmement épancher sa science, il ne trouvait personne qui se souciât de l'écouter; sa science lui devenait ainsi comme à charge, parce qu'il ne la pouvait communiquer.] Voilà comment ce pieux docteur de l'Église plaint le malheur de ceux qui méprisent d'apprendre comment il faut vivre, et de ceux qui, le sachant, ne laissent pas de mal vivre.

  • 13e dimanche après la Pentecôte

    In te sperávi, Dómine ; dixi : Tu es Deus meus, in mánibus tuis témpora mea.

    J’ai espéré en vous, Seigneur, j’ai dit : Vous êtes mon Dieu, mes jours sont entre vos mains.

    L’antienne d’offertoire de ce dimanche est assez proche de celle du premier dimanche de l’Avent. Mais la confiance exprimée par la mélodie va plus loin dans la paix et l’abandon aux mains de Dieu.

    Une fois de plus il est regrettable, et ici très regrettable, comme en quelques autres occasions, que saint Pie V ait supprimé les deux versets qu’on trouve dans les manuscrits. (C'est dans le psaume 30 selon le Psautier romain) :

    Illumina faciem tuam super servum tuum, et salvum me fac propter misericordiam tuam : Domine, non confundar, quoniam invocavi te.

    Faites briller votre face sur votre serviteur, et sauvez-moi à cause de votre miséricorde, Seigneur, je ne serai pas confondu, parce que je vous ai invoqué.

    Quam magna multitudo dulcedinis tuae, Domine,
    quam abscondisti timentibus te.

    Qu’elle est grande, Seigneur, l’abondance de votre douceur, que vous tenez en réserve pour ceux qui vous craignent.

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    Codex de Saint-Gall XIe siècle

    Musicalement, le premier verset est un beau développement homogène de l’antienne, et le deuxième fait exploser le mode en atteignant plusieurs fois le… contre-ut… et se termine par une très longue broderie autour de la dominante (bien nommée) sur la deuxième syllabe de « conspectu ». Et après chaque verset on reprend le refrain : in mánibus tuis témpora mea, ma vie est tout entière entre vos mains.

    Voici l’offertoire complet dans la restitution d’Anton Stingl jun. (Gregor & Taube).

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  • Mariage

    Le mariage de Wolfgang Meilinger et Karin Kneissel, aujourd’hui en Autriche, ne passe pas inaperçu et provoque même de terribles haut-le-cœur dans l’eurocratie et une énorme colère dans la gauche autrichienne. Parce que Karin Kneissel est ministre des Affaires étrangères de la République d’Autriche, et que parmi ses invités il y a… Vladimir Poutine. Et bien sûr le chancelier Sebastian Kurz, et le vice-chancelier Heinz-Christian Strache.

    La proximité des actuels dirigeants autrichiens et de Vladimir Poutine n’est pas une nouveauté (« Il est bien mieux d'avoir des bénéfices mutuels que des pertes mutuelles », dit Sebastian Kurz), mais il est clair que la présence de Poutine au mariage du ministre des Affaires étrangères est un joli caillou dans le dispositif des sanctions de l’UE contre la Russie…

    Rappels

    Karin Kneissel et les « migrants ».

    Karin Kneissel téléphone à Jean Raspail.

    L'image du jour:

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  • Dictature LGBT

    La police a informé les journalistes du meurtre d’un « prostitué travesti » au Bois de Boulogne. Ce qui a été aussitôt répercuté par Le Parisien, puis par de très nombreux médias via l’AFP.

    Mais le lobby LGBT est monté au créneau, pour affirmer qu’il s’agissait d’une « femme transgenre ». Et les médias ont obéi. A commencer par Le Parisien qui était le premier coupable.

    Ainsi, le premier titre du Parisien, comme en témoigne toujours l’URL, était :

    Paris : un prostitué travesti tué au bois de Boulogne

    Puis, une fois que l’information fut connue, c’est devenu :

    Paris : la prostituée retrouvée morte au bois de Boulogne a été tuée par balle

    L’article commençant dorénavant ainsi :

    Une femme transgenre qui se prostituait au bois de Boulogne a été tuée dans la nuit de jeudi à vendredi. Les agresseurs sont en fuite.

    Et tous les médias ont obtempéré. Première page de recherche Google :

    Screenshot_2018-08-18 prostituée transgenre tuée - Recherche Google.png

    On notera que Libération cite sans sourciller la réaction d’un responsable de l’Inter LGBT : « C’est un meurtre transphobe, putophobe et raciste » (le fameux racisme anti-péruvien, puisque telle était la nationalité de monsieur-dame), et que le Nouvel Observateur, pour faire mieux que Libération, fait de ce propos le titre de son article… (Ce qui est une désinformation totale : chacun sait que ces agressions sont le fait de voleurs. Mais tout est bon pour la propagande LGBT.)

  • Reims

    Le pape a accepté la renonciation de Mgr Thierry Jordan, qui n’aura 75 ans que le 31 août, et a nommé archevêque de Reims Mgr Eric de Moulins-Beaufort, jusqu’ici évêque auxiliaire de Paris.

    Je suppose que c’est sans intérêt, mais peut-être que je me trompe.

  • Saint Armel

    Sa fête était le 16 août, jour de sa mort. Mais saint Pie X ayant fixé en ce jour la fête de saint Joachim, et comme le 17 c’était saint Hyacinthe, saint Armel fut transféré au 18 août (là où on le célèbre, comme dans le diocèse de Vannes où trois paroisses portent son nom : Ploërmel, Plouharnel, Saint-Armel).

    Abrégé de la vie et des miracles de saint Armel, prestre confesseur, natif de Bretagne, honoré et réclamé pour la guérison des gouttes, douleurs et paralysies, en la chapelle dédiée en son honneur en la paroisse de Beaumont-la-Ronce, en Touraine.

    STANCES

    Armel, du feu divin sentant brûler son cœur,
    A s'acquérir le ciel mit toute son étude ;
    Des assauts du démon Il fut toujours vainqueur,
    Grand ami du silence et de la solitude.
    Par une humilité qu'aime Jésus, qu'Il sert,
    Il quitte les grandeurs pour cacher au désert
    Le don qu'Il a de Dieu de faire des miracles.
    Mais comme le soleil nous donne un plus beau jour
    Quand il a dissipé ce qui lui fait obstacle,
    Le saint est appelé pour luire à la cour.

    Childebert, informé de l'excellente vie
    Que mène ce grand saint au désert des Bretons,
    Pour corriger sa cour, où le luxe et l'envie
    De la plupart des siens faisaient de vrais démons,
    Fit venir saint Armel, afin que son exemple,
    Purifiant sa cour, en fit un sacré temple
    Où les vices du temps fussent mis au tombeau.
    Mais ces hommes de sang, de chair et de carnage,
    Concertèrent entr'eux, pour contenter leur rage,
    Des moyens pour éteindre un si sacré flambeau.
    Mais Dieu, qui le réserve à sa plus grande gloire,
    Lui révèle la rage où sont ses ennemis,
    Pour ôter au démon cette grande victoire
    Que par la mort du saint il s'était bien promis.
    Il quitte avec plaisir les joies imaginaires
    Que la cour des grands rois donne aux âmes vulgaires,
    Et revient au désert pour y servir son Dieu.
    En Touraine Il choisit un bois inhabitable ;
    La retraite que prit cet homme inimitable,
    De Beaumont-la-Ronce est justement le lieu.

    Là son humilité lui fait celer au monde
    Les miracles dont Dieu lui donne le pouvoir :
    Mais ce trésor, caché dans sa grotte profonde,
    Ne peut l'être si bien qu'il ne le fasse voir.
    L'impotent, le goutteux et le paralytique
    Trouvent la guérison aussitôt qu'il applique
    Avec le nom de Dieu la main dessus leurs maux.
    Et c'est assez pour eux que son bras favorable
    S'étende sur un mal qui paroist incurable,
    Pour trouver au moment la fin de leurs travaux.

    Recevant trop d'honneur, il retourne en Bretagne;
    Mais plus il fuit la gloire, et plus Dieu la fait voir.
    Le peuple de la ville et celui de campagne
    Vient admirer en luy le céleste pouvoir.
    Des fleurs et des rameaux sont semez quand il passe ,
    Ce qu'il touche des pieds aussitôt se ramasse :
    Pour appliquer aux maux rien n'en est négligé :
    Qui peut toucher sa robe a gagné la victoire :
    Tout concourt à l'envi pour célébrer sa gloire ;
    Dont l'humble thaumaturge a le cœur affligé.

    Un horrible dragon détruisant la campagne,
    Pour secourir le peuple il expose ses jours :
    L'ardente charité qui partout l'accompagne,
    En ce pressant besoin leur offre son secours.
    Plus que n'avaient osé mil et mil gendarmes,
    Seul, son étole en main qu'il prend pour toutes armes,
    Rempli du sacré nom du monarque des cieux,
    Le lie par le col, le précipite en l'onde,
    Et par son zèle ardent il délivre le monde
    Des funestes efforts du monstre furieux.

    Le bon Dieu l'enrichit de grâces non pareilles,
    La Bretagne en dépost a son corps glorieux;
    Sa vie ne fut rien qu'un amas de merveilles ,
    Qui l'a fait héritier du royaume des cieux.
    Beaumont, cent fois heureux qu'il t'ait, par sa présence,
    Enrichi de ses dons, comme il fait sa naissance,
    Et que dans le saint lieu qu'Il voulut habiter
    Tout chrétien trouve en luy le secours favorable
    A la goutte, ce mal qui le rend misérable,
    Pourveu que d'un cœur net il le puisse invoquer.

    Armel qui fut orné de vertus singulières,
    Saint Confesseur du nom de Jésus tout-puissant,
    Présentez devant lui nos très humbles prières,
    Afin que votre nom nous allions bénissant.
    Faites que dans ces lieux au péché je renonce ;
    Que tout chrétien qui vient à Beaumont de la Ronce
    Visiter la chapelle où vous êtes honoré,
    S'en retourne dispos en chantant vos louanges ;
    Tandis que glorieux, parmi le chœur des anges,
    Vous voyiez ce Grand Dieu des chrétiens adoré.

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    Statue de l'église de Ploërmel

  • Slovénie

    Finalement c’est un européiste de gauche qui devient Premier ministre en Slovénie : Marjan Sarec, qui a laborieusement réussi à monter une coalition qui lui donne la majorité.

    Le candidat de la droite populiste, Janez Jansa, était arrivé en tête, mais il n’a pas réussi à trouver une majorité de gouvernement.

    Ce sera pour la prochaine fois ? Le voisin de la Hongrie, de l’Autriche et de l’Italie fait tache maintenant…

  • Un scandale parmi les scandales

    Alors qu’a éclaté le scandale du rapport de la justice de Pennsylvanie sur quelque 300 prêtres prédateurs sexuels (et tout ce qu’on peut imaginer autour, comme des prêtres élaborant des images pédopornographiques avec des images pieuses), ce qui implique de nombreux évêques – le cardinal Wuerl serait cité 200 fois dans le rapport, après le scandale McCarrick (le cardinal qui se faisait appeler “Tonton Ted” par ses amants et ses victimes) qui n’a certainement pas fini de faire des vagues en raison des nécessaires complicités au niveau épiscopal, on découvre que lors de la Rencontre mondiale des familles va se produire devant le pape et 75.000 fidèles un chanteur vedette irlandais qui s’était prononcé ouvertement pour le oui au « mariage » entre personnes de même sexe lors du référendum. Ce chanteur (de mélasse), Daniel O’Donnell, est réputé avoir vendu plus de 10 millions de disques. Il est évident que sa prise de position publique, répercutée par tous les médias, avait eu une influence sur les citoyens. Et il va se faire applaudir par le pape…

    Mais on sait aussi que l’invité vedette de la Rencontre est James Martin, un prêtre jésuite dont la principale occupation est de promouvoir les droits LGBT dans l’Eglise (et François l’a fait consultant au service communication du Saint-Siège).

    Tandis que nulle part dans les si nombreuses réunions de cette Rencontre des familles il n’est question de l’avortement…

    Mais qui suis-je pour juger ?

  • La Suède en dhimmitude

    Un cabinet suédois de traducteurs, Semantix, a été condamné à payer 40.000 couronnes, soit un peu moins de 4.000 €, à une jeune femme qui se plaignait de « discrimination ».

    Lors de son entretien d’embauche, Farah Alhajeh avait refusé de serrer la main du dirigeant qui la recevait. Lequel lui fit savoir que l’entretien était terminé avant de commencer, car on ne pouvait pas accepter une personne qui rejette la politesse élémentaire de serrer la main de ses collègues.

    Farah Alhajeh a porté plainte auprès du tribunal du travail, lequel lui a donné raison, au motif que le refus de serrer la main de quelqu'un du sexe opposé est une manifestation religieuse protégée par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme…  Ainsi fait-on dire à la Convention européenne des droits de l'homme que la loi islamique prime nos us et coutumes. Et le tribunal justifie ouvertement la charia : « La politique de l'entreprise est particulièrement préjudiciable aux (...) musulmans, pour qui la poignée de main entre les femmes et les hommes qui ne sont pas étroitement liés est interdite. »

    L’entreprise aurait pu souligner qu’il y a là aussi une discrimination, si la poignée de mains n’est interdite qu’avec des personnes de l’autre sexe. Mais Farah Alhajeh (ou ceux qui sont derrière elle) avait prévu le coup. Comme elle le répète avec complaisance dans les médias, elle respecte aussi scrupuleusement la loi suédoise que la loi islamique : la loi suédoise interdisant la discrimination entre homme et femme, elle ne serre pas la main des femmes davantage que celle des hommes…

    Elle souligne aussi que l’important n’est pas qu’elle reçoive 4.000 € mais qu’elle ait « fait respecter ses droits ».

    En attendant la suite des droits islamiques à faire respecter par la laïque Suède…

    Alors même qu’en mars dernier un rapport de l'Agence de la protection civile (MSB) tirait la sonnette d’alarme à propos de la constitution et du développement inquiétant d'une « société parallèle » dans le pays, promue par des groupes musulmans, « de nature à menacer la cohésion de la communauté nationale ».

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    Je vous ai bien eus... Passons à la suite...